Grande distribution : Carrefour cesse de vendre du PepsiCo

Carrefour a annoncé, le jeudi 4 janvier 2024, cesser la vente des produis du groupe Pepsico. Le distributeur français dénonce des hausses de prix déraisonnables de la part du fabricant américain, alors que les industriels et les enseignes sont en pleines négociations commerciales.

Carrefour a suspendu la vente de tous les produits de la marque PepsiCo (Pepsi, Lipton, Lay’s, Doritos, 7 Up, Bénenuts, Quaker) depuis le jeudi 4 janvier 2024. Ce qui signifie que le groupe ne passera plus commandes auprès du fabricant américain jusqu’à nouvel ordre. Mais les produits toujours en rayons continueront à se vendre. Et après il y en aura plus.

Carrefour pointe une hausse de prix inacceptable

Carrefour explique avoir pris cette décision à cause d’ « une hausse de prix inacceptable » exigée par PepsiCo dans le cadre des négociations commerciales entre les enseignes de la grande distribution et les agro-industriels. En octobre, le groupe américain avait indiqué prévoir des hausses de prix « modestes » cette année en raison d’une demande toujours forte malgré les augmentations. Interrogée sur la décision de Carrefour, une porte-parole de PepsiCo a déclaré que la multinationale continue de discuter « de bonne foi pour faire en sorte que [ses] produits soient disponibles ».

Des négociations commerciales anticipées cette année

L’arrêt de la vente des produits PepsiCo par Carrefour peut être perçu comme une tentative du distributeur de mettre la pression sur le fabricant, au moment où se déroulent les négociations commerciales. Cette année, le gouvernement a obtenu que ces discussions soient exceptionnellement avancées de quelques semaines. Ainsi, elles doivent prendre fin le 15 janvier pour les PME et le 31 janvier pour les grands groupes, au lieu du 1er mars comme traditionnellement. Cet avancement doit permettre de répercuter plus rapidement dans les rayons les baisses des coûts de certaines matières premières (céréales, huile, etc.).

Des hausses de prix demandées par les industriels

Mais à quelques jours de la fin des négociations commerciales, les tensions montent entre les distributeurs et leurs fournisseurs. Alors que les premiers réclament des baisses, les seconds exigent des hausses pour refaire de la marge. Les industriels demanderaient des augmentations de prix entre 6 et 8% pour 2024. Mais « cela ne veut pas dire que nos produits augmenteront d’autant », précise François Gay-Bellile, le PDG de Coca-Cola Europacific Partners France.

Michel-Edouard Leclerc va aux négociations avec des gants de boxe

En effet, les fabricants négocieront ce chiffre avec les distributeurs, qui seront libres « de faire plus ou moins de marge sur tel ou tel produit, avant de fixer le prix final », précise le dirigeant. Pour les retailers, déréférencer de grandes marques est une façon de mettre la pression sur les industriels, mais aussi de montrer au consommateur que leurs enseignes se soucient de leur pouvoir d’achat. Ce n’est donc pas pour rien que Michel-Edouard Leclerc, patron du groupe éponyme, affirme qu’il va aux négociations « avec des gants de boxe pour ramener des baisses de prix ».

Le compromis prévaut toujours

S’il estime que tous les coups sont permis, M. Leclerc reconnait que le déréférencement des grandes marques pourrait se retourner contre les distributeurs. En effet, les consommateurs ne seront pas contents et iront probablement chez le concurrent le moins cher, s’ils ne retrouvent pas leurs produits préférés dans leur magasin habituel. Conscients de cet attachement à leurs marques, les multinationales ont tendance à maintenir leurs exigences pour faire plier les distributeurs. Mais, généralement, les deux parties finissent par trouver des compromis.

Apple, une marque iconique

Depuis sa création en 1976 par Steve Jobs, Steve Wozniak et Ronald Wayne dans un garage de Los Altos en Californie, Apple a émergé comme l’une des entreprises les plus innovantes et influentes du monde. Avec un engagement constant envers la conception esthétique, la convivialité et l’innovation technologique, le groupe a conquis le cœur de millions de consommateurs à travers le globe.

De ses débuts avec l’Apple I, la première création des deux Steve, jusqu’à aujourd’hui avec l’iPhone, l’iPad, et les ordinateurs Mac, Apple s’est toujours démarquée par son engagement envers l’innovation. Chaque nouveau produit ou mise à jour logicielle apporte quelque chose de nouveau et souvent révolutionnaire sur le marché.

Un aspect incontournable de l’identité d’Apple est son design distinctif. Les produits Apple sont souvent considérés comme des objets d’art, alliant élégance et simplicité. Le design épuré des produits Apple a joué un rôle crucial dans leur succès, créant une esthétique reconnaissable instantanément.

Apple a également réussi à créer un écosystème intégré et cohérent entre ses différents produits. Les utilisateurs d’iPhone, d’iPad, de Mac et d’autres appareils Apple bénéficient d’une expérience fluide et homogène, ce qui renforce la fidélité des clients à la marque.

L’introduction de l’App Store en 2008 a été une étape décisive dans l’évolution du groupe. Cela a ouvert la porte à une multitude d’applications développées par des tiers, transformant la façon dont nous interagissons avec nos appareils. L’App Store a également créé une nouvelle économie pour les développeurs et a contribué à faire d’Apple un acteur majeur dans l’industrie des logiciels.

Malgré son immense succès, la marque à la pomme a également fait face à des critiques et à des défis au fil des ans. Des préoccupations liées à la vie privée, des questions environnementales, et des débats sur le prix élevé de ses produits ont été soulevés. Cependant, la société a souvent répondu à ces préoccupations par des initiatives et des engagements en faveur du développement durable et de la responsabilité sociale.

 

Vivendi veux scinder ses activités en plusieurs entités

Vivendi.

Vivendi annonce étudier un projet de scission de ses activités en plusieurs entités cotées, regroupées autour de Canal+, Havas et d’une société d’investissement intégrant notamment Lagardère. Cette nouvelle configuration devrait permettre une meilleure valorisation de la multinationale.

Vivendi, géant français des médias et de l’édition, a annoncé mercredi qu’il étudie un projet de scission de ses activités en plusieurs entités cotées en Bourse. L’objectif est de rehausser la valorisation du conglomérat.

Vivendi veut libérer pleinement son potentiel de développement

Désormais, les activités de Vivendi devraient être structurées autour de plusieurs entités autonomes, notamment Canal+, Havas et une société d’investissement incluant sa participation majoritaire dans le groupe Lagardère. La multinationale espère ainsi libérer pleinement le potentiel de développement de l’ensemble de ses activités.

Elle souhaite aussi profiter du contexte international marqué par de nombreuses opportunités d’investissement. En outre, Vivendi veut remonter du cash aux actionnaires. Cela pourrait se faire de deux manières. Soit en distribuant des titres Havas et Groupe Canal+ via un dividende en nature. Soit en opérant une fusion dilutive avec un concurrent, par exemple Havas avec Interpublic, Omnicom ou WPP.

Douze à dix-huit mois pour analyser le projet de scission

Tout ceci devrait contribuer à une meilleure valorisation des actifs de Vivendi. Aujourd’hui, la capitalisation du groupe dépasse à peine les 9 milliards d’euros. Mais il faudrait patienter avant d’entrevoir quoi que ce soit. En effet, l’analyse du projet de scission pourrait prendre douze à dix-huit mois, le temps d’évaluer les conséquences fiscales des différentes opérations envisagées. Le directoire de Vivendi a promis de faire un point sur l’avancement de l’étude du projet et de sa faisabilité en temps voulu.

Vivendi au eu de bons résultats financiers au troisième trimestre

La scission des activités n’est pas motivée par des difficultés financières. En effet, le conglomérat de Vincent Bolloré se porte plutôt bien au niveau finance grâce au dynamisme de Canal+ et d’Havas. Ceux deux entreprises sont dans le vert. Elles ont affiché respectivement 1,5 milliard d’euros et 686 millions d’euros de chiffres d’affaires au troisième trimestre. Canal+ constitue ainsi le fer de lance de Vivendi.

Finalisation de l’OPA lancée sur le groupe Lagardère

La chaîne cryptée compte 25 millions d’abonnés dans près de 50 pays. Elle a récemment absorbé certaines sociétés et pris des participations stratégiques dans d’autres. Point rassasiée, Canal+ envisage de saisir d’autres opportunités de consolidation à l’échelle internationale. De son côté, Havas, agence de conseil en communication, a également mené des acquisitions ciblées au cours des deux dernières années.

Notons que l’annonce du projet de scission de Vivendi intervient moins d’un mois après la finalisation de l’OPA lancée sur le groupe Lagardère. Avec cette méga-acquisition, la multinationale change de dimension. Elle compte dorénavant plus de 66.000 salariés, contre 38.000 jusqu’alors. Son chiffre d’affaires devrait progresser de 72% à 16,5 milliards d’euros, sur une base comparable à celle de 2022.

Les PME, piliers de l’économie

 

 

Les petites et moyennes entreprises (PME) sont souvent qualifiées de moteur économique discret mais indispensable. Dans un monde où les grands groupes monopolisent souvent l’attention, il est essentiel de souligner les avantages cruciaux que les PME apportent à l’activité française. Ces entreprises jouent un important dans la création d’emplois, la stimulation de l’innovation et la promotion de la diversité économique.

Création d’emplois et stabilité économique

Les PME sont les véritables pourvoyeuses d’emplois en France. Leur agilité et leur capacité à s’adapter rapidement aux changements économiques les rendent plus résilientes face aux crises. Lorsque les grandes entreprises peuvent être sujettes à des licenciements massifs, les PME conservent souvent leurs effectifs, contribuant ainsi à maintenir une stabilité sociale et économique.

Catalyseurs d’innovation

Les petites et moyennes entreprises sont les pépinières de l’innovation. Leur taille plus modeste leur permet d’expérimenter plus rapidement et de prendre des risques calculés. En investissant dans la recherche et le développement, les PME peuvent apporter des solutions novatrices aux défis actuels. De nombreuses grandes groupes n’hésitent d’ailleurs pas à collaborer avec des PME innovantes pour injecter une dose de créativité dans leurs processus.

Flexibilité et adaptabilité

L’une des caractéristiques clés des PME est leur capacité à être flexibles et réactives aux changements du marché. L’absence de lourdeurs bureaucratiques permet aux PME de prendre des décisions rapidement, de s’adapter aux nouvelles tendances et de saisir des opportunités en un temps record. Cette agilité est souvent le moteur de leur croissance rapide et de leur succès à long terme.

Contribution à la diversité économique

Les PME diversifient l’économie en apportant une variété de produits et de services. Leur présence encourage la concurrence, stimulant ainsi l’innovation et garantissant des prix compétitifs pour les consommateurs. Cette diversité économique contribue également à une résilience accrue face aux fluctuations économiques mondiales.

Impact social et local

Les PME sont profondément enracinées dans leurs territoires. En soutenant les entreprises locales, les consommateurs contribuent directement à la prospérité de leur propre région. De plus, les PME sont souvent plus enclines à adopter des pratiques durables et éthiques, renforçant ainsi leur impact positif sur l’environnement et la société.

 

 

 

 

Challenge Jeunes Talents Malakoff Humanis : le verdict connu

Le Challenge Jeunes Talents Malakoff Humanis 2023 a dévoilé ses lauréats le mardi 21 novembre au Parc des Expositions de Bordeaux. Cette année, il a récompensé les binômes Noé Valet-Narjou & Vincent Duluc, Lukas Chagnaud-Rouchon & Mathis La-Goute, et Lucy Ferbos & Ylan Gaillard.

Le Challenge Jeunes Talents Malakoff Humanis 2023 a eu lieu le mardi 21 novembre au Parc des Expositions de Bordeaux, dans le cadre du salon Exp’Hôtel. Cette édition a récompensé trois binômes. Le premier prix a été attribué à Noé Valet-Narjou et Vincent Duluc – de l’École culinaire des Criquets (Gironde) ; le second à Lukas Chagnaud-Rouchon et Mathis La-Goute du Lycée Flora Tristan (Gironde) ; et le troisième à Lucy Ferbos et Ylan Gaillard du Campus du Lac (Gironde).

Préparer un plat et un dessert en 4 H

Pour rappel, le Challenge Jeunes Talents Malakoff Humanis s’adresse aux apprentis CAP de Nouvelle-Aquitaine. Cette année, chaque établissement de la région devait présenter un binôme de candidats composé d’élèves de deuxième année CAP et de leur « Coach ». Pour l’épreuve, les participants ont dû réaliser un plat et un dessert en 4 H 10 min, suivant un panier garni dit de « terroir progressif », cher au président du salon Stéphane Carrade.

Huit assiettes à composer au total pour chaque épreuve

Le plat (chaud) était une « Truite de Banka » avec deux accompagnements libres, dont un à base de légumes de saison et l’autre de châtaigne. Pour le dessert, il s’agissait d’une « Pomme du Limousin ». Les candidats ont présenté une assiette pour la photo et sept autres assiettes pour le jury présidé par Vincent Arnould (une étoile au Michelin). Les binômes ont eu droit à un mois et demi d’entraînement intensif pour maîtriser ces plats conçus avec l’impératif zéro déchet et zéro additif !

Quinze concours régionaux et nationaux

Le Challenge Jeunes Talents Malakoff Humanis est un concours organisé par Malakoff Humanis, premier groupe de prévoyance sociale en France. Cet assureur, aux forts engagements sociaux et sociétaux, soutient les jeunes talents et les startups français depuis plusieurs années. Son challenge fait partie des quinze concours régionaux et nationaux du salon Exp’Hôtel mis en place cette année par Bordeaux Events And More. Cette 6e édition, tenue du 19 au 21 novembre 2023, a réuni 350 exposants et 20 000 professionnels.

Pour les professionnels et/ou pour les apprentis

L’organisation a ajouté sept nouvelles compétitions en 2023. Parmi lesquelles le Concours l’Expérience Restaurant, l’Oyster Chef Challenge et le Trophée Excellence Klesia, un partenariat de premier plan de Malakoff Humanis. Les concours ont été catégorisés. Il y en avait pour les professionnels (par exemple le Trophée Excellence Klesia pour la cuisine), pour les professionnels et les apprentis/étudiants (comme le Trophée Mickael Morieux pour les boulangers) et pour les apprentis/étudiants (à l’image du Challenge Jeunes Talents Malakoff Médéric Humanis pour la cuisine).

Des chèques et des dotations de matériels et/ou de produits alimentaires

Selon les premières propositions de récompense, les premiers prix devraient recevoir un chèque de 1000€ et une dotation de matériels et/ou de produits alimentaires fournis par les partenaires du salon Exp’Hôtel. Les seconds et les troisièmes prix se verraient remettre respectivement des chèques de 500€ et de 100€ ainsi que la même dotation. Notons que Malakoff Humanis et Klesia ont récemment ratifié une convention de référencement avec la branche HCR (hôtels, cafés et restaurants).

Tickets restaurants : pourquoi les refus se multiplient

Les salariés constatent, ces derniers mois, que les enseignes et les commerces refusent les tickets restaurants, qu’ils soient au format papier ou carte. Cette situation trouve ses origines dans la guerre que se livrent les commerces et les opérateurs.

Inventé dans les années 1960 par Jacques Borel, le titre restaurant a énormément gagné en popularité ces dernières années. En particulier pendant l’épidémie de Covid-19, au cours de laquelle le gouvernement a relevé le plafond d’utilisation quotidienne, tout en étendant son usage au paiement de courses alimentaires dans la grande distribution. Aujourd’hui, plus de 5 millions de salariés utilisent ces chèques repas dans 234.000 établissements et commerces agréés.

Le montant quotidien relevé l’année dernière

Payée en moyenne pour moitié par l’employeur (de manière volontaire) et pour moitié par le salarié, le titre restaurant (ticket restaurant, chèque déjeuner, pass restaurant…) permet au travailleur de payer son repas s’il n’y a pas de cantine ou de restaurant dans son entreprise. Mais également d’acheter chez des commerçants (boulangers, traiteurs…) et grandes enseignes des denrées alimentaires. Depuis le 30 septembre 2022, son montant a été relevé de 19 à 25 euros par jour. Pour les pouvoirs publics, la facture s’élève à environ 1,5 milliard d’euros par an.

Augmentation des refus de titres par les commerces

Depuis quelques mois, les clients constatent que de plus en plus de distributeurs et de commerces refusent les tickets restaurants. C’est le cas des enseignes Aldi et Lidl et de certains magasins Leclerc, qui n’acceptent pas ou plus ce type de paiement. La loi ne les y oblige pas. Les commerces sont donc tout à fait libres de prendre les chèques restaurants comme les refuser, qu’ils soient en version papier ou carte.

Dénonciation des commissions trop élevées

Certains invoquent la faiblesse des marges pour justifier le rejet des tickets restaurants. D’autres pointent une augmentation de la commission des émetteurs, ainsi qu’un remboursement trop souvent long. Bon nombre de restaurateurs et leurs syndicats professionnels protestent contre les frais et commissions de 3 à 5 % que leur imposent les sociétés éditrices de titres restaurants. A savoir Edenred, Swile-Bimpli, Sodexo et Up Coop.

Un éclatement du remboursement

Ces quatre entreprises historiques contrôlent 99 % du marché des tickets restaurants, estimé à 7 milliards d’euros annuels. La hausse des frais s’explique par le fait que les commerçants se font rembourser par ces 4 différents comptes. Alors qu’auparavant, jusqu’au 28 février 2023, ils obtenaient le règlement auprès d’une même structure, la CRT (Centrale de règlement des titres). Celle-ci a fermé depuis.

Vers une dématérialisation des tickets

L’éclatement du remboursement induit également un rallongement du traitement. En moyenne, il faut attendre 15 jours pour avoir son dû, le temps d’empiler les chèques. Or, c’est du temps de perdu dans de la paperasse et surtout un décalage dans la trésorerie. Pour accélérer les démarches, la ministre déléguée au Commerce, Olivia Grégoire a annoncé une dématérialisation des titres restaurants avant 2026. Le ministre de l’Économie et des Finances, Bruno Le Maire, a pour sa part saisi l’Autorité de la concurrence pour un éventuel encadrement du montant des commissions.

Supprimer le droit exclusif de chaque émetteur

Le régulateur a rejeté cette demande, même s’il admet l’existence de défaillances dans le marché. Il craint que la requête de Bercy ne limite le développement des nouveaux entrants et ne fasse encore flamber les frais. L’organisme recommande plutôt la suppression du droit exclusif de chaque émetteur sur l’acceptation de ses titres. Autrement dit, que les quatre opérateurs permettent aux commerçants de remettre leurs titres restaurants en paiement à l’émetteur de leur choix pour remboursement. Il juge également indispensable de rendre obligatoire la dématérialisation des titres.

Fnac Darty fait évoluer son entrepôt de Moussy-le-Neuf

Fnac Darty, leader de la distribution de produits high-tech, fait évoluer son entrepôt de Moussy-le-Neuf avec l’entreprise Savoye. Cette PME dijonnaise a intégré des mezzanines, une extension de gares en zone protégée et des gares de picking sur mezzanine.

Fnac Darty monte en cadence dans son entrepôt de Moussy-le-Neuf, d’une superficie de 35 000 m². Le leader de la distribution de produits électroniques et d’électroménagers a fait évoluer sa logistique avec l’aide de Savoye. Cette entreprise dijonnaise est spécialisée dans l’automatisation de centre de distribution de produits techniques (ordinateurs, tablettes, petit électroménager, etc.). Pour satisfaire ses clients, elle intègre des logiciels et technologies internes avec des systèmes tiers.

Montée en cadence de l’entrepôt avec la fusion de Fnac et Darty

C’est en 2009, à la suite d’un appel d’offres de Darty, que Savoye s’introduit sur le site de Moussy-le-Neuf, dédié à la logistique des produits dits techniques. L’entreprise a installé une première solution de préparation de commandes comprenant une formeuse, 44 gares de picking et 10 postes opérations spéciales.

Sept ans plus tard, avec la fusion de Fnac et Darty, l’entrepôt est monté en cadence. Il traitait désormais en moyenne 140 000 colis et deux millions de pièces par mois ainsi que 6 200 palettes par semaine. Le distributeur décide donc de faire évoluer son installation intralogistique pour répondre à la hausse de travail.

Intégration de plusieurs dispositifs

Egalement satisfait du partenariat avec Savoye, Fnac Darty reconduit l’entreprise dijonnaise qui s’appuie depuis peu sur la robotique et l’intelligence artificielle. Pour répondre aux besoins de l’enseigne, Savoye intègre deux mezzanines, une extension de 4 gares en zone protégée et 16 gares de picking sur mezzanine. Le spécialiste a créé également une zone dédiée à l’expédition des bacs et a déployé un nouveau WCS incluant la gestion du lancement en fonction du nombre de cartons sortis en gares de picking.

Poursuivre les évolutions avec Savoye

En outre, Savoye a mis en place une nouvelle génération d’automates programmables des machines de formage et de fermeture. Tous ces travaux ont été effectués sans perturber la production du site. Fnac Darty entend poursuivre ses évolutions avec l’entreprise, avec notamment l’implémentation d’analyse de données.

Par ailleurs, le distributeur compte surtout s’inscrire dans la sobriété énergétique au niveau de la logistique. Selon Khallef Chekroune, responsable maintenance industrielle des entrepôts logistiques Fnac Darty, « la nouvelle synergie a fait stratégiquement basculer la logistique » sur le site de Moussy-le-Neuf.

Totale satisfaction avec Savoye

Le retailer ajoute que l’offre proposée par Savoye lui permet d’obtenir une parfaite sécurisation de l’ensemble de son installation. Enfin, Fnac Darty dit avoir bénéficié de nouveautés et de modifications sur plusieurs points. Parmi lesquels la maintenance industrielle, le SAV et la hotline haut de gamme.

« À tous les niveaux, en termes de services ou de solutions, nous rencontrons chez Savoye des professionnels dotés d’une véritable maîtrise de leur business », assure Khallef Chekroune. Avec le retrofit sur le site de Moussy-le-Neuf, Fnac Darty espère gagner en efficacité dans l’approvisionnement des magasins.

C’est quoi au juste une récession ?

Une récession est un terme fréquemment utilisé pour décrire une période de ralentissement et de contraction de l’activité économique dans un pays ou une région. C’est un phénomène complexe qui a un impact considérable sur la vie des individus, les entreprises et la société dans son ensemble. Explorons en détail ce qu’est une récession, ses causes, ses effets et les mesures qui peuvent être prises pour l’atténuer.


Récession : définition

Une récession se produit lorsque l’économie d’un pays ou d’une région subit une période de croissance négative pendant au moins deux trimestres consécutifs. En d’autres termes, c’est une période de déclin de la production, des revenus et des dépenses. Une récession est souvent caractérisée par une augmentation du chômage, une baisse de la production industrielle, une diminution des ventes au détail, une baisse des investissements et une confiance réduite des consommateurs et des entreprises.


Quelles sont ses causes ?

Les récessions peuvent être entraînées par une combinaison de facteurs économiques complexes. Voici quelques-unes des principales causes :

  • Cycle économique :

L’économie fonctionne souvent par cycles, alternant entre des périodes de croissance et de contraction. Les récessions font partie de ce cycle naturel et peuvent survenir après une phase d’expansion prolongée, lorsque les déséquilibres économiques se creusent.

  • Demande intérieure faible :

Si les consommateurs réduisent leurs dépenses et que les entreprises réduisent leurs investissements, cela peut provoquer une baisse de la demande intérieure, entraînant de facto un ralentissement économique.

  • Crises financières :

Les crises financières, telles que la crise des subprimes en 2008, peuvent déclencher des récessions en provoquant une contraction du crédit. Ces contractions limitent inévitablement les possibilités de financement des entreprises et des ménages.

  • Chocs externes :

Des événements imprévus comme des catastrophes naturelles, des conflits internationaux, des épidémies ou des fluctuations des prix des matières premières peuvent également perturber l’économie et provoquer une récession.

  • Politiques économiques inappropriées :

Des politiques monétaires ou budgétaires mal adaptées peuvent également contribuer à une récession. Par exemple, une augmentation excessive des taux d’intérêt ou des coupes budgétaires trop drastiques peuvent ralentir l’activité économique.

Bon nombre de spécialistes de la finance, comme Didier Maurin, regrettent notamment que les gouverneurs des banques centrales misent sur les taux d’intérêt pour tenter de stopper la hausse des prix. Une stratégie de décroissance, synonyme de chute d’activité, pouvant entraîner une récession dramatique pour l’économie.

« En relevant leurs taux d’intérêt afin de soi-disant lutter contre l’inflation, nos gouverneurs de banques centrales sont en train de faire une erreur magistrale car plutôt que de freiner l’inflation, ils vont détruire la croissance. C’est particulièrement dangereux », affirme Didier Maurin, le fondateur du cabinet DCT (ex Didier Maurin Finance – DMF)


Effets d’une Récession

Les récessions ont des conséquences significatives sur l’économie et la société. Voici certains de leurs effets les plus courants :

  • Chômage :

Pendant une récession, les entreprises peuvent être contraintes de licencier du personnel pour réduire leurs coûts, entraînant une augmentation du chômage.

  • Pauvreté et inégalités :

Les familles et les individus touchés par le chômage et les difficultés économiques peuvent se retrouver dans une situation de pauvreté, aggravant les inégalités sociales.

  • Faillites d’entreprises :

Certaines entreprises peuvent faire faillite ou réduire considérablement leurs opérations pendant une récession, ce qui peut perturber l’équilibre économique.

  • Baisse de la consommation :

Les consommateurs ont tendance à réduire leurs dépenses pendant les périodes économiques difficiles. Une prudence qui peut lourdement affecter les ventes des entreprises.

  • Déficit budgétaire :

Une récession peut réduire les recettes fiscales de l’État et augmenter les dépenses sociales, entraînant un creusement du déficit budgétaire.


Quelles réponses et mesures pour atténuer une récession ?

Les autorités ont diverses cartes en mains pour atténuer les effets d’une récession. Les banques centrales peuvent tout d’abord réduire les taux d’intérêt afin de stimuler l’investissement et la consommation.

De leur côté, les gouvernements peuvent augmenter les dépenses publiques pour stimuler l’activité économique. Ils ont aussi la possibilité d’offrir des subventions ou des allègements fiscaux aux entreprises les aidant à maintenir leurs activités et à éviter les licenciements massifs.

Le renforcement des filets de sécurité sociale peut également soutenir les familles touchées par le chômage et réduire les inégalités. Enfin, les périodes de récession sont également l’occasion de mettre en place des réformes économiques structurelles pour améliorer la résilience économique à long terme.

Inflation : des négociations commerciales anticipées dès septembre

Le ministre de l’Économie, Bruno Le Maire, a obtenu des industriels et des distributeurs une ouverture anticipée des négociations commerciales. Il souhaite qu’elles s’ouvrent dès septembre pour les 75 plus grands fabricants et en octobre pour les autres entreprises.

Chaque année, les distributeurs et les agro-industriels négocient, de décembre au 1er mars, les conditions de vente d’une large partie des produits présents dans les supermarchés. Les dernières discussions ont abouti à une augmentation de 9 % du prix moyen payé par les enseignes à leurs fournisseurs. Objectif : prendre en compte les hausses de coûts de production engendrées par l’inflation. Dans les rayons, cela s’est traduit par une progression des prix.

Ouverture anticipée des négociations 2024

Mais les cours de certaines matières premières ont décru dans les semaines suivantes. Il fallait donc revoir les tarifs pour les aligner sur l’évolution du marché. C’est dans ce sens que le gouvernement a appelé les acteurs de la distribution à revenir autour de la table des négociations commerciales le plus tôt possible. Si les retailers ont accepté de rouvrir les discussions, les fabricants, eux, ont montré une certaine réticence. Ils entendaient d’abord refaire des marges après des mois de pertes. Un objectif apparemment atteint.

Les gros industriels concernés en premier

En effet, le ministre de l’Economie Bruno Le Maire annonce que les distributeurs et les industriels sont désormais d’accord pour ouvrir des négociations commerciales anticipées. Cette décision a été prise après une rencontre à Bercy jeudi dernier. Selon Bercy,  les premières négociations commerciales 2024 débuteront dès septembre pour prendre fin au plus tard le 1er janvier 2024. Elles concerneront uniquement les 75 plus gros agro-industriels, dont Pernod Ricard, Lactalis, Bonduelle, Sodebo et Bigard. Pour les milliers d’autres entreprises qui fournissent la grande distribution, les débats commenceront en octobre pour se refermer le 1er mars de l’année prochaine.

Attention à ne pas défavoriser les PME

Le président de l’Association nationale des industries alimentaires (Ania), Jean-Philippe André, a rassuré sur le fait que les grands groupes étaient d’accord sur le principe de négociations commerciales anticipées avec les supermarchés jusqu’au 31 janvier. Cependant, il souhaite que les parties prenantes fassent attention à ne pas défavoriser les PME du secteur, quel que soit le dispositif prévu. Jean-Philippe André est également content que ces discussions aient enfin lieu pour mettre fin à la suspicion selon laquelle les industriels ne veulent pas négocier.

Les industriels pointés du doigt par les enseignes de la distribution

Depuis plusieurs mois, les distributeurs accusent leurs fournisseurs de ne pas jouer le jeu des renégociations. Une attitude qui serait largement à l’origine des prix toujours élevés en rayons. Certains patrons d’enseignes ont même demandé à l’exécutif de forcer la main aux industriels. Soit en les dénonçant publiquement (« name and shame ») soit en appliquant des taxes punitives. Les retailers trouvent inacceptables de devoir faire seuls des efforts, avec notamment leurs paniers anti-inflations.

Légiférer sur le cycle des négociations commerciales

En outre, les patrons de la grande distribution critiquent la législation française qui ne prévoit qu’un round de négociations commerciales par an. Cette disposition empêche un alignement constant des prix des produits sur l’évolution du cours des matières premières. Ils voudraient pouvoir renégocier tout le long de l’année comme cela se fait chez nos voisins européens. Michel Biero, directeur exécutif des achats et du marketing chez Lidl, Alexandre Bompard, PDG du groupe Carrefour, et Michel Edouard-Leclerc, président de E.Leclerc, appellent ainsi à légiférer sur la question.

Le Prix du Roman Fnac décerné à Jean-Baptiste Andrea

Le Prix du Roman Fnac est attribué à Jean-Baptiste Andrea pour son ouvrage « Veiller sur elle », publié chez L’Iconoclaste. Le lauréat recevra sa récompense de manière officielle le 11 septembre lors d’une soirée au théâtre Édouard VII, à Paris.

C’est fait ! Le 22ᵉ Prix du Roman Fnac, leader de la distribution de produits culturels, revient à Jean-Baptiste Andrea pour « Veiller sur elle », paru aux éditions de l’Iconoclaste. L’auteur de « Ma reine » succède à Sarah Jollien-Fardel (Sabine Wespieser), qui a gagné l’an dernier avec « Sa préférée ». Il recevra officiellement son prix le 11 septembre, lors d’une soirée au Théâtre Édouard VII (Paris). Cette cérémonie est ouverte au grand public.

Primé parmi 5 romans retenus dans la short list

« Veiller sur elle » concourrait avec « Les Silences des pères » (Rachid Benzine), « Ce que je sais de toi » (Éric Chacour), « Vous ne connaissez rien de moi » (Julie Héraclès) et « Le grand secours » (Thomas B. Reverdy). Ces cinq livres sont sortis d’une sélection de 30 romans. Le jury du Prix du Roman Fnac se composait cette année de 400 libraires et de 400 adhérents Fnac. Une particularité dans le monde des prix littéraires où les délibérations sont confiées à des journalistes littéraires.

L’histoire d’amour entre deux êtres de différentes classes

Interrogé par L’Éclaireur, Jean-Baptiste Andrea s’est dit très touché par cette distinction donnée par « des libraires et des lecteurs, les gens auxquels on s’adresse en tout premier lieu ». Dans son œuvre à l’accent féministe, l’auteur raconte l’amour passionné entre deux êtres qui n’auraient jamais dû se rencontrer. A savoir Viola Orsini, l’héritière d’une riche famille de Gênes, qui souhaite sortir de sa prison dorée. Et Mimo, un apprenti sculpteur de pierre né dans la misère mais qui tente de changer son destin.

Un livre d’une actualité brûlante

Leur rencontre va changer leur vie respective, en particulier celle de Mimo. Le jeune homme deviendra artiste de génie, notamment mandaté par les Orsini. Mais que vaut sa gloire sans sa Viola ? Cette histoire se déroule dans l’Italie du XXe siècle, marquée par les deux conflits mondiaux, l’ascension du fascisme et le patriarcat. L’auteur confie avoir écrit son roman en se disant que « tout ce qu’il raconte, et qui se déroule entre 1916 et 1948, pourrait tout à fait se passer maintenant ». Avec le fascisme relaté en toile de fond, l’œuvre serait « d’une actualité brûlante ».

En ouverture de la saison des prix littéraires

« Veiller sur elle » est le 4e livre de Jean-Baptiste Andrea (52 ans). L’écrivain d’ascendance italienne a également écrit « Ma reine » (2017) primé avec le prix Femina et le Prix du premier roman. On lui doit en outre « Cent millions d’années et un jour » (2019) et « Des diables et des saints » (2021). Notons que le Prix du Roman Fnac ouvre chaque année la saison des prix littéraires. Celle-ci se poursuit en octobre et en novembre, avec le grand prix du roman de l’Académie Française, le Prix Fémina, le Prix Médicis, le prix Goncourt, le Prix Renaudot et le Prix Décembre.

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