Danone : Face à la crise, le géant français se réorganise et supprime jusqu’à 2.000 postes

Des produits laitiers de Danone

 

Le groupe agroalimentaire Danone a annoncé lundi la suppression de près de 2.000 postes dans le cadre d’un plan de réorganisation. Celui-ci vise un milliard d’euros d’économies d’ici à 2023 pour lui permettre de faire aux effets de la crise sanitaire.

Le géant laitier français Danone a dévoilé lundi un plan de réorganisation qui doit lui permettre de contrer les effets de la crise sanitaire sur son activité. Il a annoncé la suppression de 1.500 à 2.000 postes dans les sièges mondiaux et locaux sur plus de 100.000 emplois à travers le monde. Selon une source proche du groupe, entre 400 à 500 suppressions de postes devraient concerner la France. « La pandémie mondiale qui sévit depuis le début de l’année a accéléré certains traits de la révolution de l’alimentation et en a altéré d’autres », explique le PDG de Danone Emmanuel Faber, dans un communiqué. « Cette année a montré que la compétitivité de nos activités, de nos marques, dans nos pays peut être déstabilisée par les à-coups de la conjoncture », ajoute-t-il.

Une réorganisation géographique et non plus par catégories

Les suppressions de postes vont s’accompagner d’une réorganisation du groupe sous le leitmotiv « Local First », qui prévoit la mise en œuvre d’une structure locale par zones en remplacement d’une organisation mondiale par catégories, afin d’être au plus près des réalités et spécificités des différents marchés. Ainsi, le géant français s’appuiera sur cinq zones géographiques : Europe, Asie-Afrique-Moyen-Orient, Chine-Océanie, Turquie-Communauté des États indépendants et enfin Amérique Latine.

« Au lieu de 61 “business units pays” réparties sur trois divisions, le groupe réorganisé n’en comptera plus que 22, soit une entité, un portefeuille et un P&L [compte de pertes et profits, ndlr] par pays » précise Véronique Penchienati Bosetta, directrice générale Danone Internationale. De façon plus symbolique, l’entreprise envisage aussi de déménager son siège mondial situé boulevard Haussmann à Paris à Rueil-Malmaison, dans les Hauts-de-Seine, où se trouvent déjà les équipes du siège France.

Des réductions de coûts annoncés

Danone prévoit parallèlement de générer des économies récurrentes d’un milliard d’euros d’ici à 2023 qui doivent lui permettre d’investir dans la croissance et d’améliorer ses marges. Ces réductions de coûts vont principalement concerner les fonctions administratives du groupe : 700 millions d’euros à travers la baisse des frais généraux et d’administration, 300 millions d’euros à travers la baisse de coût des produits vendus. A cela, il faut ajouter une réduction de 10 à 30% de sa gamme de produits pour se concentrer sur les références les plus dynamiques et rentables. Le géant français ne précise pas encore l’impact de ces mesures pour ses usines mais évoque « de nouvelles sources de productivités industrielles ».

Grâce ce plan, Danone table sur un retour à une croissance rentable dès le second semestre 2021, et un retour de la marge opérationnelle courante à son niveau pré-COVID, à plus de 15%, en 2022. Pour 2020, le groupe agroalimentaire a confirmé ses objectifs d’une marge opérationnelle courante de 14% et d’un free-cash-flow de 1,8 milliard d’euros. Numéro deux mondial dans les eaux minérales naturelles, Danone a souffert de la fermeture des hôtels et des restaurants qui ont plombé ses ventes hors domicile.

Veolia/Suez : Engie prêt à étudier « une offre alternative » de Suez

Le logotype d'Engie.

 

Jean-Pierre Clamadieu, à la tête du conseil d’administration d’Engie, a déclaré lundi que le groupe serait prêt à étudier un « nouveau projet » de Suez si une « offre alternative » intervenait rapidement.

Alors que Veolia veut acheter à Engie ses participations au capital de Suez, toujours réticent, le géant français de l’énergie encourage Suez à décanter la situation au plus vite. En effet, son patron Pierre Clamadieu a déclaré lundi qu’il va étudier attentivement un « nouveau projet » de Suez, si le spécialiste de la gestion de l’eau et des déchets parvient à lui présenter rapidement « une offre alternative ». « Comme je l’ai dit à Bertrand Camus (le patron de Suez, ndlr), si l’équipe de Suez souhaite, veut, désire développer un nouveau projet, nous le regarderons avec la même attention », a précisé Jean-Pierre Clamadieu, le président du Conseil d’administration d’Engie, sur Franceinfo.

« Il faut que nos amis de Suez ne perdent pas de temps »

Veolia souhaite racheter son concurrent historique Suez, en commençant par la reprise de l’essentiel des parts détenues par Engie, qui a reçu une offre à 2,9 milliards d’euros valable jusqu’au 30 septembre. Si ce rachat se concrétisait, Veolia prévoit de lancer ensuite une OPA sur le reste des actions de Suez. « S’il apparaît nécessaire d’apporter une extension, nous le demanderons à Veolia mais il faut que nos amis de Suez ne perdent pas de temps et qu’ils se mettent au travail pour nous présenter une offre alternative si elle est possible », a ajouté M. Clamadieu.

Engie a besoin de financement pour s’engager dans les énergies renouvelables

Le patron du géant de l’énergie estime toutefois que l’offre de Veolia « a une réelle logique, des points forts et des questions qu’il faut regarder avec attention », même s’il a également « l’impression » qu’elle est « un petit peu sous-estimée ». Son ancienne filiale, Suez, elle, a dernièrement jugé l’offre de Veolia ni amicale, ni pertinente.

Engie, à qui on prête souvent l’intention de se désengager totalement de Suez, aura à gagner si une vente se concrétisait. En effet, avec de nouvelles ressources financières, il pourrait « investir plus dans les renouvelables » pour se rapprocher des « meilleurs acteurs mondiaux » comme Enel ou Iberdrola. Le groupe veut également investir dans « les infrastructures urbaines, les réseaux de chaleur, de froid, les réseaux de charge de véhicules électriques ».

Un accord amical reste-t-il possible ?

Selon Eric Lombard, le directeur général de la Caisse des dépôts et consignations (CDC), qui détient 5,7% du capital de Veolia et une participation non précisée dans Suez, un « accord amical » entre ces deux entreprises reste possible. « Nous sommes actionnaires de Veolia et plus modestement de Suez. La création d’un champion national nous semble une bonne chose. Il est possible qu’un accord amical soit préparé entre ces deux grandes maisons et c’est ce que j’appelle de mes vœux », a-t-il indiqué.

Automobile : Nissan prévoit de réduire sa production de 30% jusqu’en décembre

Coffre-arrière d'une Nissan Qashqai.

 

Selon l’agence Reuters, qui rapporte deux sources proches du dossier, Nissan Motor prévoit de réduire d’ici décembre sa production mondiale de voitures de 30% par rapport à ses niveaux de l’année dernière. Cette annonce intervient au moment où la chute de la demande, provoquée par l’épidémie liée au coronavirus, complique les efforts de redressement du groupe japonais.

Nissan se refuse à tout commentaire

Nissan Motor envisage de réduire d’ici décembre sa production mondiale de voitures de 30% par rapport à ses niveaux de 2019, annonce l’agence Reuters, qui cite deux sources proches du dossier. Le constructeur automobile japonais, partenaire d’alliance de Renault, compte ainsi produire environ 2,6 millions de véhicules entre avril et décembre, contre 3,7 millions sur la même période l’année dernière. Nissan a fabriqué 4,6 millions de véhicules sur son exercice fiscal clos en mars dernier. Le groupe japonais, qui n’a toujours pas publié de prévisions de ventes pour l’exercice en cours, a refusé de répondre aux questions sur le sujet.

Cette annonce s’effectue au moment où la chute de la demande mondiale, provoquée par la crise sanitaire du coronavirus, complique les efforts de redressement de Nissan. L’ensemble des constructeurs automobiles souffrent de cette pandémie, qui a entraîné des fermetures d’usines et de concessions pendant plusieurs semaines. De mars à mai, les ventes se sont effondrées de mars à mai, mais on a assiste à un timide rebond en juin avec le redémarrage économique permis par la levée des mesures de confinement.

510.000 véhicules attendus sur la période avril-juin

En avril et mai, les deux premiers mois de son nouvel exercice fiscal, Nissan a fabriqué environ 307.000 voitures, soit 62% de moins qu’en 2019. Le constructeur japonais Nissan avait alors annoncé son intention de réduire d’environ 20 % ses capacités mondiales de production d’ici fin mars 2023 par rapport à leur niveau de fin mars 2019, en fermant notamment son usine de Barcelone, qui emploie quelque 3 000 personnes.

Il s’attend à ce que sa production grimpe de 510.000 véhicules sur la période avril-juin, son premier trimestre, et à environ 930.000 sur juillet-septembre. Un tel niveau de production au deuxième trimestre représenterait néanmoins une chute d’environ 25% par rapport à l’an dernier, selon des calculs de Reuters. La production de Nissan devrait ensuite atteindre environ 1,1 million d’unités sur la période octobre-décembre, soit une baisse de 8% environ sur un an.

Automobile : Bruno Le Maire annonce un plan de soutien sous 15 jours

Le volant d'une voiture Peugeot.

 

Après avoir rencontré le vendredi 15 mai les constructeurs automobiles, le ministre de l’Economie Bruno Le Maire a promis ce lundi 18 mai un plan de soutien au secteur sous 15 jours. Mais il s’agira d’un « soutien pour des véhicules verts », a-t-il prévenu.

« Il faut que l’on fasse de cette crise un levier pour accélérer la transition écologique »

« Je vais voir aujourd’hui [vendredi 15 mai] tous les constructeurs automobiles et tous les représentants de la filière et je vais leur dire que nous sommes prêts à soutenir la demande des Français pour la voiture », avait déclaré le ministre de l’Economie et des Finances sur l’antenne de Cnews le 15 mai. Ce lundi 18 mai, il a annoncé sur France Info qu’il présenterait « sous 15 jours » un plan de soutien au secteur automobile, qui favorisera « l’achat de véhicules propres », et un autre pour l’aéronautique avant le 1er juillet.

« Ce sera un soutien aux voitures qui émettent le moins de CO2, aux voitures vertes, aux véhicules électriques, a averti Bruno Le Maire. C’est évidemment la condition de notre soutien, parce que l’industrie automobile doit réussir sa transition vers l’automobile autonome et vers l’automobile électrique ». Selon lui, « Il faut que l’on fasse de cette crise un levier pour accélérer la transition écologique et pour encourager les Français à acheter des véhicules qui sont encore aujourd’hui trop chers pour eux ».

Bruno Le Maire souhaite la relocalisation de certaines activités en France

Bruno Le Maire avait annoncé dès la fin mars la nécessité de mesures particulières de soutien au secteur automobile qui a enregistré un effondrement de ses ventes aux mois de mars et d’avril avec la fermeture des concessions. Le marché automobile français a ainsi chuté de près de 89 % en avril. Le ministre de l’Economie avait mentionné une autre condition au soutien de l’Etat français au secteur automobile : la relocalisation de certaines activités en France. « L’industrie automobile française a trop délocalisé » et « doit pouvoir relocaliser certaines productions », avait-il souhaité.

Un plan sectoriel de soutien au secteur aéronautique prévu

Bruno Le Maire a, par ailleurs, indiqué qu’il annoncerait « avant le 1er juillet, un plan sectoriel de soutien au secteur aéronautique et les centaines de milliers d’emplois qui vont derrière dans la région de Toulouse et ailleurs ».

Coronavirus : un plan de départs volontaires en cours à Boeing

Un Boeing 777X sur le tarmac.

 

Dans un contexte difficile pour le secteur de l’aviation, le PDG de Boeing Dave Calhoun a annoncé jeudi, via une lettre adressée aux employés, la mise en place d’un plan de départs volontaires. L’avionneur américain promet toutefois de respecter ses engagements auprès de ses clients.

Dans un courrier adressé à ses salariés, jeudi 2 avril 2020, Dave Calhoun, le directeur général de Boeing, a annoncé la mise en place d’un plan de départs volontaire afin de faire face à l’impact de la pandémie de coronavirus et préserver l’essentiel pour préparer la reprise. « Nous prenons des mesures – y compris ce plan de départs volontaires – sur la base de nos connaissances à ce jour. Ces mesures vont nous mener jusqu’à la reprise à condition que nous ne soyons pas confrontés à d’autres défis », écrit Dave Calhoun à tous les employés du groupe.

«  Nous devons faire tout notre possible pour garder notre équipe intacte »

Boeing n’a donné aucun détail sur son plan de départs volontaires, mais a précisé que les employés qui choisiraient de partir pourraient bénéficier « d’une indemnité et d’avantages sociaux ». Il s’agit par exemple d’une couverture santé, un service très important aux Etats-Unis, où il n’y a pas de couverture santé universelle, comme en Europe.

Le géant américain de l’aéronautique précise qu’il dévoilera plus de détails sur les modalités de la mesure dans les prochaines semaines. Il promet surtout de respecter ses engagements auprès de ses clients que ce soit dans le domaine de l’aviation civile, de la défense ou de l’espace. Cela doit passer par le maintien de « la stabilité de notre chaîne d’approvisionnement afin que nous soyons prêts à redémarrer lorsque la pandémie sera terminée », indique le PDG.

40 à 70% des lignes intérieures à l’arrêt aux Etats Unis 

Selon Dave Calhoun, Boeing doit faire tout ce qui est en son pouvoir pour protéger l’avenir de son activité au moment où le secteur aéronautique est à l’arrêt en raison de l’épidémie de coronavirus. En effet, la plupart des vols transatlantiques des compagnies américaines ont été suspendus, tandis qu’entre 40 à 70% de leurs lignes intérieures sont à l’arrêt. Par ailleurs, l’apparition du Covid-19 et les mesures de confinement pourraient faire chuter de 20 % à 50 % les revenus du secteur aérien mondial, d’après le cabinet de conseil BCG.

Les compagnies aériennes américaines réclament un plan de sauvetage public

Or Boeing se trouvait déjà dans une situation très délicate, car confronté depuis plusieurs mois à la crise du 737 MAX. « Selon nos estimations, le groupe a du cash garanti jusqu’au mois de juin 2021 avec ses prêts actuels. Mais la baisse du trafic, couplée à la baisse de production des long-courriers et à la crise du 737 MAX le rapprochent du point de détresse financière », avertit Philippe Plouvier, directeur associé au BCG et expert aéronautique.

Face à cette éventuelle faillite, Boeing et les compagnies aériennes américaines réclament un sauvetage public inédit. American Airlines notamment compte demander au gouvernement une aide de 12 milliards de dollars afin d’affronter la crise.

Programme A220 : Airbus veut racheter la part de Bombardier

Un 380 pour All Nippon Airways dans l'atélier de peinture de l'usine Airbus à Hambourg.

 

Airbus pourrait racheter la part de Bombardier (33,6 %) dans le programme A220. Selon des sources industrielles, un accord devrait survenir dès cette semaine, alors que les deux groupes publieront leurs résultats financiers trimestriels le 13 février.

Airbus va probablement racheter à Bombardier sa participation (33,6 %) dans le programme A220, a appris Reuters vendredi 7 février de sources industrielles. En difficulté financièrement, le groupe canadien a annoncé en janvier qu’il « réévaluait » sa participation dans sa coentreprise avec Airbus : SCAC (Société en commandite Airbus Canada).

Le gouvernement québécois détient également 16,4 % de l’A220

L’annonce pourrait intervenir dès ce lundi 10 février et avant la publication des résultats des deux groupes aéronautiques, ont dit les deux sources de Reuters. Airbus et Bombardier doivent présenter leurs résultats financiers jeudi 13 février. Le Wall Street Journal a également rapporté un accord imminent entre les deux avionneurs. Le journal américain ne donne pas d’estimation concernant la valeur de l’accord. En juillet 2018, Bombardier estimait sa part de 33,6 % à 1,76 milliard de dollars américains (1,61 milliard d’euros). Airbus a déjà déboursé un dollar symbolique pour acquérir une participation majoritaire de 50,01% dans le programme.

Le gouvernement québécois détient également 16,4 % de l’A220. Il avait indiqué qu’il ne souhaitait pas réinvestir dans le programme. Si l’accord se concrétise entre Airbus et Bombardier, la participation du Québec pourrait donc être diluée après d’éventuels réinvestissements d’Airbus.

Avec ce rachat, Bombardier quitterait définitivement l’aviation commerciale

Toujours selon le Wall Street Journal, l’accord entre Bombardier et Airbus prévoie que l’avionneur européen prenne à sa charge les investissements de 350 millions de dollars faits par l’entreprise canadienne dans l’A220 en 2019.  L’A220 emploie environ 2700 personnes à Mirabel au Québec.

Pour Bombardier, un éventuel retrait du programme A220 voudra dire que la société quittera définitivement le secteur de l’aviation commerciale. Les investisseurs ont peu réagi à la nouvelle, le titre de l’entreprise terminant vendredi sur une hausse de 0,04 dollar, ou de 2,8%, à 1,47 dollar à la Bourse de Toronto.

Bombardier en difficulté financièrement

Bombardier fait face à d’importantes difficultés de maîtrise des coûts et recherche actuellement des partenaires pour ses activités ferroviaires. Bloomberg rapporte que le groupe songe à regrouper sa division ferroviaire avec la société française Alstom.

La semaine dernière, un autre article du Wall Street Journal affirmait que l’industriel canadien avait engagé des pourparlers pour vendre sa division d’avions d’affaires à la société américaine Textron, qui fabrique entre autres les avions Cessna et se spécialise dans les appareils de petite et de moyenne taille.

Cuves industrielles d’occasion : les meilleurs produits en ligne

Contexte de crise oblige, le marché consacré aux machines industrielles d’occasion, notamment les cuves, connait une forte croissance ces dernières années. Pour les grandes entreprises comme les petites, il est devenu primordiale de réduire au maximum les dépenses afin d’éviter de jeter les clés sous la porte. Tout en conservant les plus grandes exigences en matière de qualité.

Osertech, première marketplace au monde pour l’achat-vente de matériel d’occasion

La sélection et l’achat de cuves industrielles n’est pas toujours chose aisée, et de plus en plus d’acheteurs potentiels (mais aussi de vendeurs) effectuent désormais leurs recherches en ligne, notamment au travers d’annonces.

C’est le service que propose Osertech, qui a lancé une nouvelle offre en ligne dédiée à l’achat-vente de matériel d’occasion. Cette entreprise familiale, installée en Eure-et-Loire et fondée par Lionel Tabeau, innove en proposant désormais des services digitalisés, après plus de 30 ans d’expérience dans le négoce de machines industrielles d’occasion.

L’objectif de ses créateurs est de faire de la plateforme Le Bon Coin des professionnels achetant et vendant des machines industrielles.

Optimisation des annonces pour de meilleurs résultats

Osertech repose sur le principe d’une marketplace. En effet, les vendeurs peuvent directement déposer des annonces sur le site en prenant le soin de donner les spécificités de leurs machines.

Les acheteurs potentiels peuvent accéder librement aux informations sur des machines qui les intéressent et contacter directement le vendeur. Ce qui permet d’éviter les nombreux intermédiaires et leurs commissions.

Mindeal, le complément de Osertech

Parmi les articles de la catégorie « Cuves industrielles d’occasion », l’acheteur peut retrouver des cuves inox, des mélangeurs industriels, des agitateurs, des cuves de stockage, des fondoirs ou encore des réacteurs.

Ces types de machines sont également trouvables sur Mindeal, un moteur inversé proposant plus de 15000 machines industrielles d’occasion. Cette plateforme B2B est l’œuvre de Grégoire Tabeau, le fils de Lionel Tabeau, fondateur de Osertech.

Production automobile : La France dégringole à la cinquième place en Europe

Renault Arkana, le crossover coupé de la marque française

 

La France ne figure plus sur le podium européen des producteurs automobiles selon le dernier classement de l’Insee pour l’année 2016. Encore deuxième producteur européen en 2011, notre pays n’est plus que cinquième. La perte de vitesse de l’industrie automobile nationale s’explique notamment par « l’internationalisation de la production » des groupes français.

C’est la dégringolade pour la France dans le classement européen des producteurs automobiles. Alors qu’elle était encore deuxième producteur européen d’automobiles en 2011, la France a chuté à la cinquième place selon une étude de l’Insee pour 2016. « La production automobile française est désormais la cinquième de l’Union européenne. Elle est en perte de vitesse, surtout depuis la crise » financière de 2008, note l’organisme. « Contrairement à la production des principaux pays producteurs, celle de la France n’a pas récupéré son niveau d’avant la crise de 2008 », insiste l’Insee.

La production allemande 6,6 fois supérieure en 2016 à celle de la France

Représentant désormais 6,7% de la production automobile de l’Union européenne, la France a été doublée par l’Italie (7,2%), l’Espagne (7,4%) et le Royaume-Uni (8,2%). Quant à l’Allemagne, elle garde sa première place, et de loin avec 44,5% de la production du continent. « Depuis le début des années 2000, le poids de la production automobile française en Europe a été divisé par deux (13,1 % en 2000). Dans le même temps, l’Allemagne a conforté sa position (40,6 % en 2000), alors que le poids des pays de l’Est a plus que triplé (16,5 % en 2016 contre 5,2 % en 2000) », détaille l’institut de statistique français.

Ainsi, si la production automobile allemande était 3,1 fois supérieure à celle française en 2000, elle était 6,6 fois supérieure en 2016.

Pourquoi une telle dégringolade ?

Ce constat s’explique notamment par les délocalisations d’une partie de la production des groupes automobiles français dans d’autres pays d’Europe. La plupart des modèles des marques nationales (ou Dacia qui appartient au groupe Renault) sont en effet produits à l’étranger. A l’inverse, une Toyota Yaris produite à Onnaing, une Nissan Micra, à Flins ou une Smart Fortwo, à Hambach, sont bien des véhicules made in France.

Ces délocalisations ont à la fois fait baisser la part produite en France et favorisé la progression de la production dans les pays voisins. « Si les groupes multinationaux français contribuent toujours positivement au solde commercial, ils ont localisé une partie majoritaire de leur production à l’étranger pour servir les marchés locaux, mais aussi pour être réexporté vers la France », résume l’Insee. La perte de vitesse de l’industrie automobile française s’explique aussi en partie par « les parts de marché prises par les marques étrangères importées ».

Transport aérien : Air France se met au vert avec l’A350

L'A350 lors de sa réception à l'aéroport Roissy-Charles de Gaulle

 

Air France a reçu vendredi son premier A350. Vingt-sept autres vont suivre, dont trois d’ici la fin d’année. Ce gros porteur émet 25 % de CO2 de moins avec une empreinte sonore réduite de 40 %. La compagnie renouvelle ainsi sa flotte en même temps qu’elle réduit son empreinte environnementale.

Alors que l’avion est pointé du doigt par les écologistes, Air France a reçu ce vendredi 27 septembre son premier A350, moins pollueur que ses autres gros porteurs. C’est dans la ferveur et l’excitation que les employés du groupe ont accueilli le premier appareil à l’aéroport de Paris-Charles-de-Gaulle à Toulouse. « Il est beau, surtout ses yeux », s’extasient les hôtesses dans leur tailleur bleu foncé avec nœud rouge. Comme il est de tradition au sein de la compagnie aérienne française, l’avion a eu droit aux lances des pompiers.

Une nouvelle cabine avec des sièges haut de gamme

L’A350 affiche jusqu’à 40 tonnes de moins que son concurrent Boeing, ce qui se traduit par une vingtaine de tonnes de carburant consommées à parcours comparable. Il émet également 25 % de CO2 de moins avec une empreinte sonore réduite de 40 %. Après Toulouse, un autre exemplaire du long-courrier devrait être livré à l’aéroport de Bordeaux, courant octobre.

Comme nouvel avion rime avec innovation, l’A350 proposera une nouvelle cabine équipée de sièges haut de gamme. Il compte au total 324 séants, dont 24 sièges Premium Economy, 266 sièges Economy et 34 sièges Affaires, qui seront à la fois full flat et full access, ce qui signifie que le lit s’allonge complètement et l’accès au couloir n’exige pas d’enjamber un autre passager.

Air France a commandé en tout vingt-huit A350. Ils arriveront progressivement d’ici 2025. Avant la fin de l’année, trois exemplaires vont être livrés et trois autres l’an prochain. Dans un premier temps, la direction opérationnelle d’Air France privilégiera des étapes courtes notamment Abidjan et Bamako pour permettre aux d’équipages de se familiariser avec l’avion et aux équipes au sol d’appréhender ses particularités. La compagnie aérienne française compte ensuite le déployer vers d’autres destinations : Toronto, Séoul, Le Caire, Bangkok.

Briser la vague de Flygskam

Précisons que pour motoriser l’A350, Air France a retenu le réacteur Rolls-Royce XWB-84 ou 97. Les mécaniciens de la compagnie vont donc devoir acquérir la culture du britannique. Le motoriste devra pour sa part accepter que les ateliers d’Air France Industries révisent les propulseurs pour le compte d’autres transporteurs. Avec le virage écologique pris par l’A350, Air France veut briser la vague de Flygskam (la honte de prendre l’avion), un mouvement né dans les pays scandinaves et qui montre que l’opinion publique est sensible à la cause environnementale.

Pétrole : l’Opep pessimiste pour le restant de l’année et pour 2020

Une plateforme d'exploitation de pétrole offshore

 

L’Organisation des pays exportateurs de pétrole (OPEP) a rendu public vendredi un rapport dans lequel elle se dit pessimiste quant à l’évolution de la demande de pétrole pour le reste de l’année 2019 et pour 2020. Elle a semblé plaider pour le maintien de l’accord d’encadrement de la production de ses pays membres. Cet accord vient d’être reconduit jusqu’en mars 2020.

« Il demeure primordial de surveiller de près l’équilibre de l’offre et de la demande »

L’Opep n’est pas très optimiste pour le marché pétrolier concernant la fin 2019 et l’année prochaine. Elle craint un ralentissement de la croissance mondiale, et met en avant, dans son rapport mensuel publié vendredi, les défis qui l’attendent en 2020. L’organisation semble ainsi plaider pour le maintien de l’accord d’encadrement de la production. Cet encadrement, dont le but principal est d’éviter que les marchés ne soient alimentés à l’excès par l’or noir, provoquant ainsi une chute drastique des cours, a été reconduit jusqu’en mars 2020. Cette décision aurait été prise «pour éviter une accumulation des stocks préjudiciable aux prix», commente l’Usine Nouvelle.

« Tandis que les perspectives des fondamentaux du marché semblent quelque peu baissières pour le restant de l’année, compte tenu d’une croissance économique qui fléchit, des problèmes commerciaux du moment et du ralentissement de la croissance de la demande pétrolière, il demeure primordial de surveiller de près l’équilibre de l’offre et de la demande et d’assurer la stabilité du marché dans les mois qui viennent », écrit l’Opep dans son document.

2020 dégagerait un excédent de l’offre de 200.000 bpj

Dans ce contexte, l’Organisation annonce une réduction de la prévision de croissance de la demande pétrolière de 40 000 barils par jour (bpj) pour 2019. La demande de ses bruts sera de 29,41 millions de bpj en moyenne en 2020, soit 1,3 million de bpj de moins qu’en 2019. Ceci étant, la prévision de 2020 a été relevée de 140.000 bpj par rapport à celle donnée le mois dernier. Le rapport indique en outre que l’année 2020 dégagerait un excédent de l’offre de 200.000 bpj si l’Opep continuait de produire au rythme de juillet.

L’Opep précise que sa production a diminué de 246.000 bpj en juillet, à 29,61 millions de bpj, l’Arabie saoudite ayant réduit ses propres extractions au-delà de son quota. Parmi les autres membres de l’Opep, l’Iran a également produit moins le mois dernier (-47.000 b/j). Le pays est touché par le rétablissement de lourdes sanctions économiques depuis le retrait des Etats-Unis de l’accord international sur le nucléaire iranien

La production du gaz de schiste stimulée

Selon les analystes, la politique de l’OPEP, qui consiste à soutenir les cours en réduisant la production, est une sorte de cadeau offert aux industriels du pétrole de schistes aux Etats-Unis dont la production se retrouve stimulée.

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