Apple domine le marché des smartphones

La marque à la pomme a vendu plus de téléphones portables que n’importe quel autre de ses concurrents en 2023, dont notamment Samsung, leader incontesté.

Apple est depuis fin 2023, le premier vendeur de smartphones au monde. C’est ce qu’indiquent les données du cabinet Canalys, spécialiste du secteur de la tech, dévoilées mardi 16 janvier 2024.

Elles évoquent notamment 234,6 millions d’appareils écoulés par le fabricant d’iPhone au cours de l’année écoulée. Soit huit millions d’unités de plus que Samsung, en tête de liste depuis 2010. C’est en effet la première fois de l’histoire qu’Apple se retrouve propulsé en haut de ce classement.

Cela renseigne autant sur la constante domination de la firme sud-coréenne que l’incroyable incapacité de la société américaine à se hisser à un tel niveau malgré sa grande activité dans l’écosystème de la tech.

Une fin d’année tonitruante

Les trois places restantes du top cinq sont occupées par des groupes chinois, dont notamment Xiaomi, Oppo et Transsion, auteurs de 145,9 millions, 103,1 millions et 94,9 millions de smartphones vendus respectivement sur la période considérée.

Tous profitent, selon Canalys, du bond mondial des livraisons de smartphones quatrième trimestre de l’année écoulée. Soit une augmentation 8% en glissement annuel pour atteindre un total de 320 millions d’appareils livrés.

Apple s’en tire le mieux cependant, avec une part de 24% des expéditions. L’entreprise fondée par Steve Jobs a ainsi su tirer avantage de son dernier modèle – l’iPhone 15 –, lancé habituellement en septembre.

« Le marché évolue positivement, porté par une demande plus dynamique pendant la période des fêtes de fin d’année« , a déclaré Toby Zhu, analyste senior chez Canalys.

Un nouveau défi

Reste pour Apple à maintenir la cadence alors que sa marge de manœuvre tend à se rétrécir en Chine, considérée comme son plus grand marché en dehors des États-Unis. Le pays a notamment interdit l’utilisation du smartphone dans nombre de ses administrations.

De quoi mettre les acteurs nationaux en bonne position. Huawei notamment a vu sa part de marché augmenter, portée par son dernier modèle doté d’une puce faite maison. Un pied de nez de la firme de Shenzhen vis-à-vis des sanctions américaines ô combien entravantes.

« Apple doit se tourner vers de nouvelles opportunités de croissance sur les marchés et compter sur la solidité de son écosystème pour redynamiser son activité iPhone« , fait savoir Amber Liu, responsable de la recherche chez Canalys.

Apple, une marque iconique

Depuis sa création en 1976 par Steve Jobs, Steve Wozniak et Ronald Wayne dans un garage de Los Altos en Californie, Apple a émergé comme l’une des entreprises les plus innovantes et influentes du monde. Avec un engagement constant envers la conception esthétique, la convivialité et l’innovation technologique, le groupe a conquis le cœur de millions de consommateurs à travers le globe.

De ses débuts avec l’Apple I, la première création des deux Steve, jusqu’à aujourd’hui avec l’iPhone, l’iPad, et les ordinateurs Mac, Apple s’est toujours démarquée par son engagement envers l’innovation. Chaque nouveau produit ou mise à jour logicielle apporte quelque chose de nouveau et souvent révolutionnaire sur le marché.

Un aspect incontournable de l’identité d’Apple est son design distinctif. Les produits Apple sont souvent considérés comme des objets d’art, alliant élégance et simplicité. Le design épuré des produits Apple a joué un rôle crucial dans leur succès, créant une esthétique reconnaissable instantanément.

Apple a également réussi à créer un écosystème intégré et cohérent entre ses différents produits. Les utilisateurs d’iPhone, d’iPad, de Mac et d’autres appareils Apple bénéficient d’une expérience fluide et homogène, ce qui renforce la fidélité des clients à la marque.

L’introduction de l’App Store en 2008 a été une étape décisive dans l’évolution du groupe. Cela a ouvert la porte à une multitude d’applications développées par des tiers, transformant la façon dont nous interagissons avec nos appareils. L’App Store a également créé une nouvelle économie pour les développeurs et a contribué à faire d’Apple un acteur majeur dans l’industrie des logiciels.

Malgré son immense succès, la marque à la pomme a également fait face à des critiques et à des défis au fil des ans. Des préoccupations liées à la vie privée, des questions environnementales, et des débats sur le prix élevé de ses produits ont été soulevés. Cependant, la société a souvent répondu à ces préoccupations par des initiatives et des engagements en faveur du développement durable et de la responsabilité sociale.

 

Apple : des revenus du troisième trimestre boostés par les offres de services

La marque à la pomme peut compter sur sa gamme de services pour contrebalancer les ventes d’iPhone globalement à la baisse dans le cadre de la période d’avril à fin juin.

Alors qu’Apple prépare activement sa prochaine la Keynote – nom donné à la traditionnelle grande conférence d’annonce de nouveaux produits de la marque – prévue en septembre, l’entreprise a dévoilé ses derniers résultats financiers, jeudi 3 août 2023.

Couvrant la période d’avril à juin, ils représentent l’état des finances du groupe lors du troisième trimestre de l’exercice en cours. Et le moins qu’on puisse dire, c’est que les chiffres apparaissent bien contrastés.

La différence de situation entre les performances financières de l’iPhone, produit phare de la firme de Cupertino, et celles des offres de services en est une illustration.

Revenus record

Aucun détail n’a été annoncé concernant les revenus provenant des services (Apple Store, Apple Music, AppleCare Plus et iCloud notamment), mais les chiffres sont manifestement au vert. En témoigne l’enthousiasme du PDG Tim Cook sur le sujet.

« Nous sommes heureux d’annoncer que nous avons enregistré un record de revenus dans les services au cours du trimestre de juin, grâce à plus d’un milliard d’abonnements payants« , a déclaré le dirigeant dans un communiqué disponible sur le site internet de la société.

Ce résultat se révèle être d’un grand support pour Apple dont le chiffre d’affaires a quelque peu chuté d’une année sur l’autre. 83 milliards de dollars il y a 12 mois, il est en effet passé à 81,8 milliards de dollars actuellement. La conséquence, selon Tim Cook, d’une « industrie des smartphones difficile aux États-Unis ».

Stratégie de secours

Le contexte est d’autant plus préjudiciable pour Apple que les ventes des iPhones marquent un ralentissement, avec 2,4% de revenus en moins au cours du trimestre. La même tendance est notée pour les Mac et les iPad, respectivement vendus à 7,3% et 19,8% en moins.

Alors que l’entreprise californienne travaille depuis quelques années à diversifier ses sources de revenus, la bonne santé financière de ses offres de services marque une certaine réussite dans cette approche.

D’autant plus qu’il reste difficile de prédire jusqu’à l’iPhone continuera à soutenir la croissance du groupe. En attendant un effondrement des ventes sur la durée, les nouveaux modèles – iPhone 15 et compagnie – devraient être dévoilés en septembre prochain à des coûts annoncés comme plus chers que les précédents.

Foxconn s’installe en Inde pour les besoins d’Apple

L’industriel taïwanais connu notamment comme le principal assembleur des iPhone va délocaliser une partie de ses services en Inde. Avec à la clé, la conclusion d’un contrat afin d’y concevoir les AirPods.

Entre Foxconn et Apple, les choses semblent plus que jamais au beau fixe. Le groupe industriel taïwanais spécialisé dans la fabrication de produits électroniques et à l’origine de l’assemblage d’environ 70% des iPhone va désormais concevoir les écouteurs sans fil de la marque à la pomme baptisés AirPods.

L’information provient de Reuters ce jeudi 16 mars, qui cite des sources proches du dossier. Aucun chiffre n’a pour l’instant été dévoilé quant à la quantité de la production ni à ses implications financières pour chacune des parties concernées.

Mais des détails émergent à propos du financement à consentir par Foxconn dans le cadre de cette commande, une première pour le groupe basé dans la ville chinoise de Shenzhen. Les considérations logistiques ont également filtré.

Cap sur l’Inde

Selon Reuters, Foxconn a en effet dû satisfaire à la demande d’Apple d’organiser la production des AirPods non pas en Chine comme c’est le cas des iPhone, mais en Inde. Conséquence, l’entreprise prévoit d’investir 200 millions d’euros dans le cadre de la construction d’une usine à cet effet sur le territoire indien. Précisément dans l’État de Telangana.

Cette unité de fabrication prévue pour voir le jour avant le terme de l’année prochaine, s’inscrit dans la stratégie de Foxconn et d’Apple de délocalisation progressive de leurs intérêts de la Chine. En cause, les problèmes inhérents au fait de dépendre d’un pays autant au cœur des tensions géopolitiques que l’Empire du Milieu pour ses activités commerciales.

À cela s’ajoute la nature du régime de Pékin réputé pour ses décisions très peu communes. À l’image de la politique zéro Covid préjudiciable pour de nombreuses entreprises basées sur place.

Des inconnus

Ce sont autant de considérations qui poussent Apple et Foxconn à explorer d’autres horizons pour leurs investissements commerciaux. L’Inde semble donc bénéficier de leurs faveurs, à l’aune de cette production d’AirPods envisagée.

La commande remportée par la firme taïwanaise soulève toutefois quelques interrogations. Celle de la relation d’affaires entre Apple et les fabricants historiques de ses écouteurs sans fil, dont le groupe chinois Luxshare entre autres.

Quoi qu’il en soit, la perspective de voir Foxconn concevoir prochainement les AirPods a réjoui les marchés, qui ont connu des hausses relatives à l’annonce de la nouvelle.

La justice française met Apple à l’amende

Le tribunal de commerce de Paris enjoint le constructeur d’iPhone à payer un million d’euros pour la politique de l’App Store, le magasin d’applications par défaut de ses smartphones, jugée anticoncurrentielle.

La justice française a ordonné lundi 19 décembre 2022, le paiement par Apple, d’une amende d’un million d’euros. Le tribunal de commerce de Paris, auteur de la décision, accuse la firme californienne d’avoir imposé des clauses commerciales abusives aux développeurs français d’applications dans le cadre de l’accès à l’App Store, le magasin d’applications mobiles de la marque à la pomme.

L’entreprise fait en effet obligation aux développeurs de respecter un certain nombre de règles strictes avant l’approbation de leurs applications. Une taxe de 30% est en outre prélevée par Apple sur chaque transaction financière réalisée via les applications figurant l’App Store. Les utilisateurs n’ont par ailleurs aucune autre alternative que celle d’utiliser l’App Store.

De nombreux griefs

Autant de prescriptions contestées par le ministère français de l’Économie à l’origine de la plainte. Cette dernière remontant à 2017 reprochait entre autres à Apple et son concurrent Google « d’imposer des tarifs aux start-ups françaises, de récupérer leurs données et de modifier unilatéralement les clauses contractuelles » qui les lient.

Des griefs partiellement retenus par le tribunal qui selon la décision transmise à l’AFP, ne trouve rien à redire des 30% de commissions prélevées par la firme de Cupertino.

Plus que le montant de l’amende – une goutte d’eau au regard des deux milliards de dollars de valorisation d’Apple –, c’est la symbolique de cette décision judiciaire qui accable l’entreprise dirigée par Tim Cook. Elle en rajoute à la pression autour d’elle concernant la politique de son magasin d’applications.

Un fléchissement inévitable

De nombreux groupes parmi lesquels Epic Nation ou encore Spotify pour n’en citer que ceux-là, s’en plaignent depuis plusieurs années. Mais Apple a toujours fait valoir que ses mesures étaient nécessaires afin de garantir la sécurité de l’écosystème.

Le géant américain devrait toutefois très prochainement fléchir sa position sur le sujet en respect des obligations imposées par la nouvelle loi européenne sur les marchés numériques, désignée sous le sigle DMA.

Entrée en vigueur depuis le 1er novembre 2022, cette législation exige d’Apple de permettre entre autres dans les six prochains mois l’installation de magasins d’applications alternatives à la sienne sur les appareils fonctionnant sous iOS, son système d’exploitation.

C’est d’ailleurs en raison de la DMA que le tribunal de commerce de Paris s’est limité à une simple amende dans sa décision contre l’entreprise.

Vendre des téléphones sans chargeur au Brésil peut coûter cher

L’agence brésilienne de protection des consommateurs vient d’infliger une amende record de plus d’un million d’euros à Apple. En cause, sa nouvelle génération de téléphones vendus sans chargeur.

Aussi paradoxale que cela puisse paraître, Apple vient d’être frappée au portefeuille pour ses bonnes intentions dans le cadre de la protection de l’environnement. La marque à la pomme s’est vue infliger une amende d’environ 1,6 million d’euros par Procon-SP, organisme de défense des droits des consommateurs au Brésil. En cause, des iPhone vendus sans chargeur. Ce qui à en croire les responsables de Procon-SP, contrevient aux lois brésiliennes.

Et pourtant, cela part d’une décision bienveillante envers l’environnement. Comme l’a fait remarquer Apple en octobre 2020, les emballages des téléphones de la firme réputés grands participent à la destruction de la nature. Afin de pallier cela, l’entreprise californienne avait pris la décision de ne plus commercialiser ses téléphones avec chargeur. Dans la boîte des modèles de smartphones tels que : l’iPhone 12, la 11, mais aussi la XR ou la SE, figurent dorénavant seulement les écouteurs filaires uniquement en France, car exigé par la loi, et un connecteur lightning. Les utilisateurs qui le désirent étant tout bonnement invités à se servir de leur ancien adaptateur secteur ou d’en acquérir un autre séparément du nouveau téléphone et à prix réduit dans les boutiques d’Apple.

Le précédent avec Smartphone

Le Brésil avait averti la marque à la pomme dès l’annonce de cette politique visant à réduire son empreinte écologique, de possible sanction en cas de commercialisation sur son territoire de téléphones sans chargeur. D’autant plus que la tendance lancée par Apple avait été suivie par certains de ses concurrents, dont le Chinois Xiaomi et le Sud-Coréen Samsung, entre autres. Ce dernier notamment avait attiré l’attention Procon-SP il y a quelques mois pour son modèle Galaxy S21 également vendu au Brésil sans chargeur. Les tractations qui s’en étaient suivies avaient abouti à un accord avec les autorités. Samsung s’étant engagé à fournir des chargeurs aux consommateurs, sans frais supplémentaires.

Apple n’a pour l’heure, pas commenté la décision des autorités judiciaires brésiliennes. Mais la firme américaine peut faire appel de ce jugement. Et même s’il existe une jurisprudence favorable à Apple, il est fort probable que le constructeur de téléphone essaie de régler ce différend à l’amiable, au regard de ce que représente pour lui le marché brésilien.

Bataille rangée autour de l’App Store

Le magasin numérique d’Apple est actuellement décrié un peu partout dans le monde par les développeurs d’applications. En cause, un système d’utilisation ultra rigide et des commissions jugées exorbitantes par ses détracteurs.

Les développeurs d’applications mobiles réussiront-ils à faire plier Apple à propos des conditions d’utilisation de son App Store ? En tout cas, ils comptent bien essayer. Depuis plusieurs mois, la marque à la pomme est vivement critiquée pour d’une part, le caractère fermé de son magasin d’applications, et d’autre part, à cause de la hausse des commissions prélevées sur les transactions effectuées via l’App Store.

En effet, il n’est pas possible pour les développeurs d’applications mobiles de déployer leurs produits en dehors de l’écosystème d’Apple (l’App Store en l’occurrence). Mieux, les achats effectués par les utilisateurs sur lesdites applications sont frappés d’une taxe allant de 15 à 30 % du montant total en guise de commissions par Apple. Toute chose que des voix s’élèvent de plus en plus pour dénoncer, y compris aux États-Unis.

Action en justice

C’est d’abord Epic Games qui a sonné la charge contre l’App Store et ses 30 % de commissions en tentant de se passer du magasin d’applications d’Apple. L’initiative qui remonte à août 2020 avait provoqué la colère de la marque à la pomme. Elle avait, en guise de riposte, retiré de sa plateforme de téléchargements d’applications, le jeu Fortnite. Si cette action avait été confortée par une décision judiciaire, le différend relatif aux frais de commissions est toujours pendant devant la Commission européenne.

Plusieurs plateformes numériques dont : Deezer et Spotify entre autres, s’étaient également liguées contre la firme de Tim Cook, accusée de pratiques anticoncurrentielles.

Apple se défend

Des accusations dont se défend Apple. Le géant californien estime notamment que les commissions prélevées auprès des développeurs d’applications mobiles usant de sa plateforme sont nécessaires pour en assurer la bonne marche. L’entreprise qui a par ailleurs déjà baissé le taux de commission perçue auprès des développeurs dont le chiffre d’affaires est inférieur à 1 million d’euros met également en avant les emplois créés grâce à l’App Store.

Reste que cela est loin de satisfaire ses détracteurs. Puisque la fronde se poursuit contre elle. L’État américain de l’Arizona travaille notamment sur une législation susceptible de permettre aux développeurs d’applications de passer outre les commissions instituées par Apple. Par ailleurs, le Royaume-Uni essaie depuis le 4 mars dernier de savoir si le géant californien a enfreint les règles anticoncurrentielles sur son territoire.

Apple investit 1 milliard dans le Uber chinois

Le géant américain a participé à la levée de fond de la start-up chinoise Didi Chuxing, à hauteur d’un milliard de dollars.

Didi Chuxing est le leader chinois de réservation de taxis et véhicules de tourisme, dominant largement Uber sur le marché national.

Lors de la dernière levée de fonds de cette application, Apple a donc décidé de s’impliquer et à déboursé 1 milliard de dollars.

Pour Didi Chuxing, il s’agit de développer une force de frappe économique assez puissante pour pouvoir endiguer la montée du concurrent Uber sur le marché national. Pour Apple, l’objectif est de s’implanter en Chine, comme l’a expliqué son patron, Tim Cook :

«Nous avons décidé cet investissement pour un nombre de raisons stratégiques, qui incluent la chance d’en apprendre davantage sur certains segments du marché».

 

La fonction Live arrive sur Facebook

Le groupe de la Silicon Valley Facebook a annoncé le 28 janvier 2016 la mise en place pour le grand public d’un outil avec lequel les internautes pourrons diffuser des vidéos en direct.

Cette application avait été testée l’année dernière. Avec la fonction live, les utilisateurs du réseau social peuvent donc publier en direct une vidéo puis décider de la laisser ne ligne ou de la supprimer.

Pour le moment, cette fonction est uniquement disponible aux États-Unis, pour les utilisateurs d’un Iphone d’Apple.

Les dirigeants de Facebook ont néanmoins déclaré qu’ils travaillent actuellement sur le développement de cet outil pour les téléphones Androids.