Qui est Aliou Diallo, troisième homme de l’élection présidentielle malienne ?

Malgré une élection organisée sur mesure pour renouveler le mandat du Président sortant IBK, un candidat est parvenu à s’imposer par la force de ses convictions et l’ambition de son programme. Aliou Diallo est arrivé en troisième position de l’élection, avec le score flatteur de 8%.

Aliou Boubacar Diallo est un homme d’affaires originaire de la région de Nioro du Sahel, dans la région de Kayes. Il dirige notamment la seule mine d’or africaine entièrement possédée et exploitée par des fonds nationaux, Wassoul’Or. Il est aussi à la tête de l’unique unité de production d’électricité à base d’hydrogène naturel au monde à ce jour. Une technologie écologique et révolutionnaire qui pourrait faire du Mali un acteur majeur de l’équilibre énergétique mondial dans les prochaines décennies.

Ces compétences et cette vision dans le domaine des affaires ont conduit naturellement le chef d’entreprise à se pencher sur la vie politique de son pays miné par des problèmes d’islamisation, d’économie, de division et de gouvernance.

Fort de ces convictions et porté par une volonté d’acier d’unifier et de redresser son pays, il s’est présenté à l’élection présidentielle sous les couleurs de son parti politique, ADP-Maliba.

Menant une campagne de terrain saluée par les observateurs et les populations locales, il a peu à peu gagné la confiance du peuple malien, si bien que le Cherif de Nioro dignitaire religieux très influent, a soutenu sa candidature.

Face aux deux ancêtres de la politique malienne, qui ont verrouillé au maximum ce scrutin et face au désintérêt des maliens d’une élection jouée d’avance, peu pensaient que Diallo parviendrait à s’imposer comme le troisième homme de ce scrutin ; et de fait comme le leader de la troisième force politique malienne.

C’est surtout le score important de 8% d’Aliou Diallo qui est impressionnant dans ce contexte. Il lui incombe désormais la lourde responsabilité de confirmer son influence grandissante et de rendre aux Maliens la confiance qu’ils lui ont accordée.