Les dépenses estivales du président Macron

Ces derniers mois, les dépenses du jeune président Emmanuel Macron ont été surveillées de près. Alors que l’été s’installe chaudement sur le territoire, le couple présidentiel souhaite lui aussi pouvoir se prélasser au soleil et au bord d’une piscine : des travaux estimés à plusieurs milliers d’euros. 

Des dépenses irréprochables

Dans un article du printemps dernier, le Parisien faisait état de l’attitude irréprochable d’Emmanuel et Brigitte Macron en matière de dépenses privées. Dans le journal, on pouvait alors lire : « les Macron déboursent eux-mêmes les courses de ce prestigieux logement de fonction, du dentifrice jusqu’aux croquettes de Nemo [leur chien] ! Economies obligent, ils n’ont pas changé un seul meuble (…) Lorsqu’il se déplace à titre privé, le tandem présidentiel paie aussi ses chambres d’hôtel, mais pas les dépenses de sécurité, liées à la fonction ».

Pendant longtemps, le contribuable a payé les charges présidentielles.

Une piscine à 34 000 euros

La semaine dernière, les médias dévoilaient le souhait du couple présidentiel. Installer une piscine au fort de Brégançon, résidence de tous les présidents. Rapidement, la question a été de savoir qui allait payer et surtout combien. Dimanche, l’Élysée a communiqué au Journal du Dimanche le prix de cette installation. Pour une piscine qui sera démontable, profonde de 1,20 mètre et longue de 10 mètres sur 4, cela coûtera 34 000 euros.

L’Élysée avait déjà précisé que les dépenses de la construction et de l’entretien de la piscine seront intégrés aux 150.000 euros de budget annuel alloué au fort. L’objectif étant de « préserver l’intimité de la baignade des enfants », avait également précisé la présidence.

La polémique de cette installation fait suite aux propos du président, qualifiant le montant des aides sociales de « pognon de dingue ». De ce fait, ces travaux au fort de Brégançon ont été vivement critiqués, par la gauche comme par la droite.

Football : un marché qui vaut de l’or

Alors que la Coupe du Monde  (CDM) de football tant attendue a débuté le 14 juin dernier, un marché florissant se développe autour de cet événement. A l’image de la famille Royale, les produits dérivés tels que les maillots, les ballons et autres goodies s’écoulent en masse. 

Euro 2016 : un marché à 250 millions d’euros

Lors du dernier grand événement de football, la coupe d’Europe, le marché des produits dérivés avait été estimé à 250 millions d’euros. Les opportunités commerciales autour des championnats de football ne cessent de séduire les entreprises.

Mickael Andreo, directeur du licensing chez IMG (ndlr : en charge des licences de produits dérivés pour l’UEFA Euro 2016), avait expliqué la chose suivante pour l’Euro de 2016.

« Nous avons validé plus de 5000 produits pour la compétition (contre environ 4500 pour l’édition 2012), avec une cinquantaine d’entreprises détentrices de la licence (…). La catégorie phare du programme reste le textile, qui représente plus de la moitié des ventes. Le chiffre d’affaires réalisé dans le circuit du retail avec les produits dérivés devrait être d’environ 250 millions d’euros », a-t-il dans un interview accordé au magazine commerce et consommation, LSA.

La Coupe du Monde n’est pas en reste

Si le marché atteignait 250 millions d’euros pour les championnats d’Europe, qu’en est-il avec la CDM ? Depuis que le mondial a débuté un peu partout en Russie, les produits à l’effigie des équipes s’arrachent : maillots, écharpes, drapeaux et figurines… Tout y passe. Selon une étude menée par NDP Group, en ce qui concerne l’équipement et les vêtements pour la pratique du ballon rond, le chiffre d’affaire devrait atteindre les 12,5 milliards d’euros. En terme de pourcentage, cela représente une croissance de 1 % par rapport à une année sans tournoi.

Présentés sur le site officiel de la FIFA, les produits dérivés semblent connaître un succès fulgurant et ce malgré des prix élevés. Par exemple, pour un maillot de l’équipe de France, un supporter devra tout de même dépenser la modique somme de 90 euros. Lunettes et autres chapeaux sont relativement moins chers. Comptez 15 euros en moyenne.

 

 

 

Campagne présidentielle d’Emmanuel Macron : les questions

La semaine dernière, la gouvernement a du faire face à la polémique qui a éclaboussé les comptes de la campagne d’Emmanuel Macron, à la tête du pays depuis plus d’un an maintenant. Le chef d’Etat aurait profité de plusieurs remises lors de sa campagne présidentielle. 

La justice appelée

La justice devra-t-elle trancher dans cette affaire ? En effet, Emmanuel Macron, à l’époque candidat de la République en Marche, aurait bénéficié de plusieurs remises et ce malgré la vérification de ses comptes par la Commission nationale des comptes de campagne et des financements politiques (CNCCFP).

« J’observe que le président Macron, concernant les comptes de campagne, a eu des cadeaux, ce qui est totalement illégal de la part de grandes sociétés qui lui attribuaient des salles à bas prix », dénonçait Alexis Corbière, député de la France insoumise et de Seine-Saint-Denis.

La CNCCFP « a relevé les promotions exceptionnelles, parfois ‘d’un pourcentage anormalement élevé », accordées par le champion de l’événementiel GL Events à l’équipe de campagne d’Emmanuel Macron. Pointé du doigt, le groupe d’événementiel s’est tout de suite défendu et a démenti que des « cadeaux » auraient été faits pendant cette campagne et précise que « ces remises correspondent à une négociation commerciale habituelle avec un organisateur d’événements« .

La défense de LREM

« Journalistes, que vous considériez que c’est votre travail de consacrer vos ressources et votre temps à enquêter sur des procédures qui sont closes et qui ont été légalement validées de manière indépendante, c’est votre droit le plus strict. Il vous appartient. Que vous considériez que c’est votre travail de monter en épingle des pseudo-révélations pour jeter le doute sur l’ensemble d’une campagne, c’est votre droit le plus strict, là encore. Mais dans ce cas, faites le travail jusqu’au bout. Car votre crédibilité s’effondre en même temps que vos accusations. Or notre démocratie a besoin de vous », a-t-elle déclaré.

AccorHotels pourrait entrer au capital d’Air France-KLM

Le groupe hôtelier AccorHotels pourrait entrer au capital d’Air France-KLM en rachetant tout ou une partie la participation de l’Etat français. Cette nouvelle a valu au groupe de chuter de 6,95 % à la bourse. 

Une question qui fait chuter le groupe en bourse

AccorHotels est le premier groupe hôtelier en France et le sixième au niveau mondial. Le groupe français est présent dans 95 pays. L’entreprise compte plus de 4 100 hôtels et 240 000 collaborateurs sous enseignes répartis sur les cinq continents

Le groupe hôtelier AccorHotels réfléchit à racheter les 14 % d’Air-France KLM détenus par l’Etat, valorisés 450 million d’euros. L’action du groupe hôtelier a terminé en baisse de 6,95% à la Bourse de Paris lundi, plombée par « une possible prise de participation minoritaire au capital du groupe franco-néerlandais Air France-KLM ». « Ce sont plus de 950 millions d’euros de capitalisation boursière partis en fumée, soit deux fois la valeur de l’investissement envisagé dans le cas d’un rachat total des actions détenues par l’Etat. Cette participation dans Air France vaut en effet 458 millions d’euros, sur la base du niveau actuel de valorisation boursière de la compagnie aérienne », explique la chaîne de télévision BFM Business.

« Un partenariat pourrait être une bonne idée »

« Alors que nous sommes particulièrement circonspects quant à un accord éventuel (pour une prise de participation), un partenariat pour développer de nouvelles offres ou services, ou pour mélanger les programmes de fidélité pourrait être une bonne idée« , ont en premier lieu expliqué dans une note les analystes de Bryan Garnier. « Toutefois, à court terme, les incertitudes devraient probablement peser sur l’évaluation du groupe », estiment-ils.

 

 

 

Les prix de l’essence continuent leur hausse

Depuis le début de l’année, les prix de l’essence et du diesel augmentent légèrement mais significativement. En effet, le litre de gazole n’avait jamais été aussi cher depuis six ans. Selon le dernier relevé publié par le ministère de la Transition écologique, il a atteint le prix moyen de 1,461 euro. 

Comment expliquer cette hausse ?

La hausse des prix des carburants est due à plusieurs facteurs. En premier lieu, le prix du baril de Brent (le pétrole brut de référence), établi par l’Organisation des pays exportateurs de pétrole (Opep). Le 17 mai, le baril de pétrole Brent a dépassé 80 dollars, une première depuis novembre 2014. Il s’agit d’une forte augmentation par rapport au début de l’année, où le cours se situait à 65 dollars.

Les incertitudes politiques participent à la flambée des prix

Comme le précise un représentant de l’Ufip, le contexte international est particulièrement propice à une flambée des prix. « L’augmentation actuelle s’explique surtout par toutes les incertitudes politiques, que ce soit avec l’Iran et la position de Donald Trump, mais aussi le Venezuela, avec la perspective de l’élection présidentielle qui agitait les marchés. » Ce pays d’Amérique du Sud, l’un des plus grands producteurs mondiaux, fait en effet face à sa plus grave crise depuis trente ans. « Le seul élément qui fait contrepoids à cette tendance haussière sur le marché mondial est l’augmentation de la production aux Etats-Unis », complète Francis Perrin, directeur de recherche à l’Institut des relations internationales.

Les prix des carburants varient aussi en fonction du taux de change euro-dollar, du niveau des stocks de produits pétroliers, de l’évolution des taxes et de la demande.

 

227 magazins Carrefour tirent leur rideau

Ce week-end, le groupe Carrefour l’a annoncé. Faute de clientèle mais surtout de repreneurs, 227 magasins, disséminés sur le territoire, sont appelés à fermer leurs portes d’ici cet été. 

227 sur 273

« Nous avons reçu 23 offres formalisées et 22 offres que l’on va étudier, et qui sont susceptibles d’être formalisées dans les prochains jours », explique-t-on chez Carrefour.

Ces magasins de l’ancien réseau de hard discount Dia en France, racheté au groupe espagnol en 2014, ont été mis en vente par Carrefour dans le cadre du vaste plan de transformation annoncé, fin janvier, par son PDG, Alexandre Bompard.

L’inquiétude grandit du côté des salariés

2 400 postes vont être supprimés sur les sites du siège et 227 magasins de proximité, Carrefour market, Carrefour city ou Carrefour contact, vont fermer leurs portes dans les prochaines semaines.

« La direction a accepté de permettre à des salariés de partir en préretraite par accord d’entreprise sur les hypermarchés, les supermarchés et dans la logistique, ce qui permettra de libérer 1 500 à 1 800 postes, de manière à faciliter le reclassement des salariés des ex-Dia concernés par la fermeture de leurs magasins », expliquait alors Michel Enguelz, délégué national de FO chez Carrefour.

« D’ici à l’été, chacun des salariés concernés par les fermetures recevra trois offres de reclassement, localisées et individualisées, dont au moins deux en interne », ajoute le groupe Carrefour.

Pour les clients concernés par la fermeture de leur magasin, le coup est rude. En effet, ils devront trouver un autre lieu où faire leurs courses.

 

Commerce : l’ardoise plus populaire que jamais

L’ardoise de nos grands-parents semble à nouveau être populaire. De plus en plus de Français se retrouvent en difficulté pour honorer leurs factures et pour payer quelques courses en fin de mois. Afin de remédier à cela et en soulager plus d’un, plusieurs enseignes d’alimentation, dont Casino, proposent dès à présent le paiement différé. 

Enseignes de mobiliers ou de produits high-tech proposaient déjà à leurs clients de régler en plusieurs fois sans frais. Mais c’est une première pour les enseignes d’alimentation. En effet, la chaine Casino propose maintenant à ses clients de pouvoir payer à une date ultérieure que celle du jour de leurs achats.

Le but n’est pas d’étendre leurs dettes, mais de leur faciliter un peu le quotidien. Il est désormais possible de payer en plusieurs fois, voire plus tard.

Avec cette « ardoise numérique », les clients pourront choisir leur formule à partir de 20 euros d’achat (paiement en différé jusqu’à 31 jours) ou 50 euros (en plusieurs fois), et pour un caddie allant jusqu’à 300 euros.

Le service est gratuit et accessible via l’application Casino Max, que les clients peuvent installer sur leur Smartphone.

« L’objectif n’est pas de permettre à nos clients d’accumuler de la dette« , explique Cyril Bourgois, directeur des opérations du groupe Casino. « C’est un peu comme l’ardoise d’autrefois quand on allait chez le petit commerçant et qu’on avait la possibilité de payer quelques jours plus tard », a-t-il ajouté.

Certains artisans boulangers ou bouchers ont toujours fonctionné ainsi. Quand on leur demande pourquoi, ils répondent naturellement qu’il est important d’aider les gens dans le besoin, et que s’ils peuvent les aider avec le crédit, pourquoi ne pas le faire ?

 

La CNIL met en demeure la société Direct Energie

Lancé en 2015, le compteur Linky de la société « Direct Energie » a été placé dans plus de 35 millions de foyers. Depuis, il suscite énormément de polémiques que ce soit sur les ondes émises qui poseraient problèmes à certains, ou sur les données collectées.

En ce début de semaine, la présidente Isabelle Falque-Pierrotin de la Commission National de l’Informatique et des Libertés, a mis en demeure la société Direct Energie. Cette sanction intervient « en raison d’une absence de consentement à la collecte des données de consommation issues du compteur communicant Linky ».

 

« A l’occasion de l’installation du compteur communicant Linky, la société a demandé au gestionnaire de réseau de distribution, la société Enedis, de lui transmettre les données de ses clients correspondant à leur consommation journalière d’électricité ainsi que des données de consommation à la demi-heure. Ces données ne peuvent cependant qu’être recueillies qu’après avoir obtenu le consentement des personnes concernées », a indiqué la CNIL qui avait à deux reprises décidé d’effectuer des contrôles afin de s’assurer de la conformité de ce dispositif à la loi informatique et libertés de 1978.

La CNIL reproche également à la société Direct Energie la manière dont elle avance la collecte des donnés à ses clients. La société explique aux consommateurs qu’ils pourront activer le compteur à leur guise, ainsi que la collecte des informations. Mais en réalité, le client ne consent uniquement à la collecte des informations, car l’activation du compteur ne dépend pas de Direct Energie, mais d’Enedis.

Grâce aux compteurs communicant Linky, les consommateurs peuvent avoir un retour juste et précis sur leur consommation, les aidant à terme à budgétiser leur dépense énergétique.

Les informations relevées sont par la suite transmises à Enedis, filiale à 100 % d’EDF chargée de la gestion et de l’aménagement de 95 % du réseau de distribution d’électricité en France. Une fois que les informations sont détenues par Enedis, cette dernière les fait suivre à Direct Energie, sans que les consommateurs aient été préalablement prévenus.

 

Le RSI mis en cause

Le régime social des indépendants (RSI) est au cœur de la campagne présidentielle, où de nombreux candidats ont dénoncé les dérives de cet organisme.

De l’extrême droite, à l’extrême gauche, en passant par le centre, le RSI semble devenu une cible privilégiée pour les politiques.

Ainsi, Jean-Luc Mélenchon, Marine Le Pen et Emmanuel Macron proposent tous les trois de supprimer purement le RSI.

Ce qui est reproché à cet organisme, outre les nombreuses défaillances, est son intransigeance envers ses cotisant, malgré les erreurs multiples.

Souvent comparé au Château de Kafka, le RSI est craint par les entrepreneurs, qui préfèrent désormais payer un peu plus cher en SAS, plutôt qu’avoir à faire à un organisme incompréhensible, intolérant et dangereux.

Les exemples de travailleurs qui ont reçu des factures énormes et injustifiées du RSI, sans aucune possibilité de discussion, sont très nombreux.

Entre des courriers contradictoires, des appels indus à cotisation, des retards de prestations, des conseillers injoignables… le RSI est un échec.

Même l’inspection générale des affaires sociales et la Cour des comptes ont dénoncé le fonctionnement de ce régime, qui a déjà mis des milliers d’entrepreneurs dans la rue.

Brexit : la livre s’écroule

Alors que les Anglais ont récemment décidé de quitter l’Union Européenne, en votant pour le Brexit lors du référendum, les premiers effets néfastes de cette décision se font sentir. Ce matin, la livre a connu une chute importante.

Les Anglais vont-ils regretter d’avoir choisi de quitter l’Union Européenne ? C’est la question que tout le monde se pose depuis le vote surprise du Brexit. Si les Anglais sont optimistes et confiants et que mêmes ceux qui étaient farouchement opposés au Brexit restent persuadés que leur pays et son économie se relèveront de cette situation, l’heure est pour le moment aux premières conséquences néfastes.

Ainsi, vendredi 7 octobre, la livre britannique a connu une chute éclair des le débuts des échanges financiers asiatiques. Les courtiers évoquent des craintes d’un « Brexit dur », que les récents propos de François Hollande ont relancées.

Avec un prix qui est descendu à 1,1841 dollars à la bourse de Tokyo, vendredi matin, la livre sterling a franchi un nouveau cap. Il s’agit tout simplement de son plus bas taux depuis l’année 1985. Deux heures plus tôt elle était évaluée à 1,2614, connaissant une chute éclair de 6,1% en seulement deux heures !

Le niveau de la livre n’est pas resté si bas et elle s’est rapidement relevée et stabilisée autour de 1,24, qui reste très faible et qui pourrait avoir de lourdes conséquences sur l’économie britannique.

Selon les propos de l’analyste de Think Markets, pour Bloomberg News, « ce qui s’est passé était insensé – appelez cela un crash éclair – mais des mouvements de cette ampleur montrent jusqu’où la monnaie peut descendre. […] La livre sterling est hantée par les craintes d’un Brexit dur« .

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