CAP 22 : les nouvelles prescriptions et la fin du cash

Elles en envahissent nos portes-feuilles et nos poches et nous embêtent plus qu’autre chose : les pièces de un et deux centimes sont véritablement partout. Mais peut-être plus pour très longtemps…

Les préconisations souhaitaient par l’Etat

Cette nouvelle initiative monétaire, appelée « fin du cash », s’inscrit dans les 22 préconisations souhaitaient par l’Etat. Parmi lesquelles on retrouve :

  • Les allocations familiales
  • L’investissement locatif
  • Le calcul des APL
  • L’évaluation des établissements scolaires
  • Un nouveau corps d’enseignants
  • Le renforcement des autonomies financières des universités
  • La privatisation des missions de la DGCCRF
  • L’évolution de paiement aux péages urbains
  • Une évolution des tarifs dans les services
  • La fin du cash

 

Qu’est ce que cela va impliquer ?

 

Dans un rapport publié vendredi par le syndicat Solidaires finances publiques, le comité d’action publique 2022 (CAP) préconise à court terme la fin des pièces de 1 et 2 centimes. Finies les pièces de 1 et 2 centimes, comme en Irlande, Finlande et Belgique. Dans cette logique, il est préconisé de « réduire progressivement la circulation d’espèces vers une extinction complète. On pourrait commencer à court terme par mettre fin à la circulation des pièces de 1 et 2 centimes, comme cela a été fait en Irlande, en Finlande et en Belgique par exemple », indique le rapport.

Au-delà ces suggestions, certains spécialistes préconisent également de « supprimer les espèces, les chèques et les timbres pour les paiements fiscaux et sociaux d’ici deux ans » ou encore de « rendre obligatoire l’acceptation des paiements dématérialisés (carte bancaire, téléphone, virement) pour tous les achats, sans montant minimum ».

 

Un déficit moins profond que prévu

Mardi 6 septembre, l‘Institut national de la statistique et des études économiques (INSEE) a rendu ses chiffres publics, concernant le déficit de la France, qui a été moins important que prévu en 2015.

En 2015, le déficit public de la France a donc été de 3,5% du PIB, alors que selon les estimations de l’organisme, effectuées au mois de mars, ce déficit aurait du atteindre 3,6%.

Une bonne nouvelle toute relative pour les équipes gouvernementales, alors que François Hollande s’était engagé lors de l’élection présidentielle à abaisser ce déficit à 3%, dès l’année 2013.

Une promesse après laquelle il court toujours…