Loi travail : flop de la rencontre gouvernement/CGT

La rencontre entre le secrétaire général de la CGT, Philippe Martinez et la ministre du Travail, Myriam El Khomri, concernant la loi travail, s’est soldée par un échec.

Nouvelle complication pour le gouvernement. Malgré la réunion organisée vendredi 17 juin, avec le patron de la CGT pour tenter de calmer la situation sociale très tendue, le bras de fer ne semble pas près de s’arrêter.

En effet, dès la sortie de la réunion, Philippe Martinez a expliqué que les « désaccords se sont confirmés ».

« Il y a des points de désaccord entre la CGT et le gouvernement sur des choses de fond, ces désaccords se sont confirmés aujourd’hui », a-t-il précisé, avant d’annoncer qu’il n’y a « aucune raison » d’annuler les gréves et manifestations prévues les 23 et 28 juin.

De son coté, la ministre a admis que les deux partis n’ont « pas trouvé de consensus ».

Crédit photo : Christo Miche, Flickr (Creative Common)

 

 

Gréves : l’état envisage des réquisitions

Le secrétaire d’état aux Transports, a fait savoir le que le gouvernement était prêt à réquisitionner des conducteur de train pour l’Euro, en cas de gréve dans les transports.

Alors que l’Euro de football, organisé en France, débute aujourd’hui, les syndicats des transports continuent leur bras de fer et bloque de nombreux moyens de transport.

Pour faire face à cette situation très dangereuse pour l’image de la France comme pour son économie, le gouvernement a annoncé se préparer à des réquisitions, comme l’a expliqué Alain Vidalies secrétaire d’État aux Transports dans une déclaration sans langue de bois :

«Pour l’instant nous ne sommes pas obligés de faire des réquisitions car nous sommes capables d’amener les gens au Stade de France. […] S’il y a des gens aujourd’hui dans le ferroviaire comme dans l’aérien qui ciblent cet événement majeur, c’est une action contre la France et contre les Français. […] Le gouvernement ne renoncera à aucun moyen à sa disposition. […] S’il faut utiliser les réquisitions de conducteurs de trains, demain, nous le ferons.»