Entrée en application de la baisse des impôts

La baisse d’impôts de 20% pour une partie des français va être concrétisée aujourd’hui, lundi 16 janvier, pour les ménages concernés qui ont recours au prélèvement mensualisé.

Cette baisse des impôts de 20% concerne les célibataires qui ne gagnent pas plus de 18500 euros par an et les couples dont le revenu fiscal est inférieur à 37000 euros annuels.

Cette réduction d’impôts a été votée avec la loi de finances 2017. Le gouvernement a fait part de sa fierté d’avoir mis en place cette évolution.

En effet, dans un communiqué publié lundi 16 janvier, le ministère des Finances de Bercy a expliqué que cette baisse significative allait permettre de «de rendre aux Français une partie des efforts fournis pour la remise en ordre de nos finances publiques».

Le gouvernement avait pesé de tout son poids pour que cette mesure soit effective en janvier et non fin aout, comme prévu, afin que les Français puissent en bénéficier avant les élections présidentielles.

Cette décision «portera à 6 milliards le montant total des baisses d’impôt sur le revenu décidées par le gouvernement», précise le communiqué de Bercy.

Un déficit moins profond que prévu

Mardi 6 septembre, l‘Institut national de la statistique et des études économiques (INSEE) a rendu ses chiffres publics, concernant le déficit de la France, qui a été moins important que prévu en 2015.

En 2015, le déficit public de la France a donc été de 3,5% du PIB, alors que selon les estimations de l’organisme, effectuées au mois de mars, ce déficit aurait du atteindre 3,6%.

Une bonne nouvelle toute relative pour les équipes gouvernementales, alors que François Hollande s’était engagé lors de l’élection présidentielle à abaisser ce déficit à 3%, dès l’année 2013.

Une promesse après laquelle il court toujours…

 

 

 

Le geste fiscal du gouvernement

Selon les Échos, le gouvernement s’apprêterait à annoncer une baisse des impôts sur le revenu correspondant à un milliard d’euros.

La baisse forfaitaire de l’impôt sur le revenu est donc bien en projet pour le gouvernement, qui table sur une baisse de 1 milliards d’euros.

Cette somme est tout de même deux fois moins élevée que les deux milliards initialement prévus. Le Brexit et la faible croissance sont à l’origine de cette baise des ambitions.

Cette mesure devrait surtout toucher les classes moyennes.

 

 

 

Le déficit diminue mais la dette augmente

Selon les derniers chiffres de l’Insee, publiés vendredi 25 mars 2016, le déficit de la France connait un léger recul, mais la dette nationale continue à enfler.

L’Institut national de la statistique et des études économiques (Insee) nous apprend donc que la France a connu, en 2015, une baisse du déficit ramené à 3,5% du produit intérieur brut (PIB), ce qui correspond à 0,3 point de moins que ce qui avait été prévu.

Cependant, l’étude de l’Insee montre que la dette continue, quant à elle, de progresser, atteignant fin 2015 95,7%, soit 2.097 milliards d’euros, contre 95% du PIB fin 2014.

Le ministre de l’Économie, Michel Sapin, s’est félicité de ces résultats mitigés dans un communiqué, où il a déclaré : « C’est notre sérieux budgétaire qui nous a permis d’atteindre ces bons résultats ».

 

 

 

Redressements fiscaux pour 21,2 milliards

En 2015, les redressements fiscaux français ont concerné 21,2 milliards d’euros. Une hausse record qui récompense les efforts des autorités en matière de lutte contre la fraude fiscale.

Cette annonce a été faite par le ministère des Finances, à l’occasion d’une visite du ministre Michel Sapin à la Direction des vérifications nationales et internationales.

L’année précédente, l’administration fiscale avait procédé à des redressements fiscaux portant, au total, sur un montant inférieur de 1,4 milliard.

Au niveau des recettes, l’augmentation est de 17%, avec 12,2 milliards récupérés par Bercy.

La France a récupéré en 2015 21,2 milliards d’euros.

Michel Sapin s’engage sur le déficit français

Invité à s’exprimer sur la station de radio Europe 1, le ministre des Finances, Michel Sapin, a annoncé que la France allait baisser son déficit au dessous de 3,8%.

La France s’est engagée auprès de l’Union Européenne de réduire son déficit au dessous de 3,8% du Produit intérieur brut (PIB) national.

Michel Sapin a donc estimé que non seulement le gouvernement allait tenir cet engagement, mais qu’il ferait mieux.

Il a toutefois refusé de donner un chiffre en expliquant : « Je ne connais pas [le déficit public] encore définitivement ».

Sapin fustige le laxisme budgétaire de Sarkozy

Le ministre des Finances, Michel Sapin, s’est fait remarquer par une pique lancée à l’encontre de l’ancien président de la République, Nicolas Sarkozy, dont il a fustigé le « laxisme budgétaire ».

A l’occasion d’une conférence de presse, Michel Sapin a réagit à la proposition de Nicolas Sarkozy de mettre en place « un contre choc fiscal de 25 milliards d’euros » s’il était élu en 2017.

« On est dans l’irresponsabilité. On jette par la fenêtre les recettes et puis on va faire descendre très lentement les dépenses », a ainsi répondu Michel Sapin avant de dénoncer un « laxisme budgétaire ».
L’ancien ministre socialiste Pierre Moscovici a également fait part de son scepticisme face aux propositions de l’ancioen président de la république.

Chômage : Sapin confirme la dégressivité des droits

Le ministre des Finances, Michel Sapin, a expliqué lundi 1er février, devant les caméras d’iTELE, que le gouvernement songeait bien à mettre en place une dégressivité des droits au chômage.

Interrogé sur les propos de la ministre du travail, Myriam El Khomri qui avait expliqué dimanche 31 janvier sur BFMTV que « toutes les pistes devaient être étudiées pour négocier les nouvelles règles de l’assurance chômage, y compris la dégressivité des allocations », Michel Sapin a confirmé cette information.

« Ça fait partie des choses qui sont sur la table et qui seront discutées par les partenaires sociaux », a-t-il ainsi déclaré.
Face au déficit du système de chômage français, le gouvernement s’apprête donc à mettre en place d’importantes réformes.