Banque : les frais bancaires diminuent mais pas pour tous

Bruno Le Maire, ministre de l’Economie, a annoncé vouloir revoir les conditions de frais facturés par les banques. Cette mesure concernerait la partie de la population la plus fragile et moins à l’aise financièrement. Le ministre espère la totale coopération des banques.  

Ce lundi, le gouvernement a présenté aux banques françaises les engagements qu’il attend d’elles pour une meilleure maîtrise des frais d’incident bancaire appliqués aux publics fragiles, dans l’optique de les soulager. Le ministre de l’Economie a donc décider de présenter trois mesures aux banques lors d’une rencontre commune. « François Villeroy de Galhau, gouverneur de la Banque de France, Laurent Mignon, président de la Fédération bancaire française (FBF) et les membres du comité exécutif de la FBF. Ces mesures prendront la forme d’engagements volontaires », précise la chaine d’informations BFMTV.

Pour le ministre, l’accent doit être mis sur un plafonnement limité pour les personnes les plus fragiles. Ces dernières, éligibles selon des critères de revenus, pourront alors bénéficier de l’offre spécifique. « Aujourd’hui, ceux qui sont les plus modestes sont ceux qui sont le plus exposés à ces frais bancaires. Certains, qui ont peu de revenus, pas de salaire, peuvent payer jusqu’à 400, 500, 600 euros par an de frais bancaires. C’est inacceptable« , a déclaré Bruno Le Maire.

L’offre, conjointement prévue entre les manques et le ministre, prévoit un ensemble de service parmi lesquels :

  • la tenue d’un compte bancaire
  • une carte de retrait et de paiement
  • effectuer des virements et des prélèvements

Cette offre devrait être proposée pour la somme de 3 euros maximum par mois.

Le déficit diminue mais la dette augmente

Selon les derniers chiffres de l’Insee, publiés vendredi 25 mars 2016, le déficit de la France connait un léger recul, mais la dette nationale continue à enfler.

L’Institut national de la statistique et des études économiques (Insee) nous apprend donc que la France a connu, en 2015, une baisse du déficit ramené à 3,5% du produit intérieur brut (PIB), ce qui correspond à 0,3 point de moins que ce qui avait été prévu.

Cependant, l’étude de l’Insee montre que la dette continue, quant à elle, de progresser, atteignant fin 2015 95,7%, soit 2.097 milliards d’euros, contre 95% du PIB fin 2014.

Le ministre de l’Économie, Michel Sapin, s’est félicité de ces résultats mitigés dans un communiqué, où il a déclaré : « C’est notre sérieux budgétaire qui nous a permis d’atteindre ces bons résultats ».