Montebourg veut baisser la CSG

L’ancien ministre du redressement productif, Arnaud Montebourg, a annoncé vouloir baisser la contribution sociale généralisée (CSG) pour les petits salaires, s’il est élu président de la république.

Les Primaires socialistes pour la candidature à la prochaine élection présidentielle sont bien lancées. Et le principal opposant au grand favori Manuel Valls, son ancien ministre Arnaud Montebourg, a décidé de faire parler de lui.

Ainsi, mardi 3 janvier, il s’est rendu sur le plateau de la radio RTL, afin de présenter son programme politique. L’une de ses propositions a particulièrement marqué : il s’agit d’une baisse de la CSG  pour les petits salaires, qui permettrait, selon, lui de redistribuer du pouvoir d’achat aux « classes populaires ».

Une mesure qu’il juge nécessaire et qui sera « la première des décisions » qu’il prendra en cas d’élection à la fonction suprême. Et de préciser qu’il souhaite « diminuer la CSG sur tous les salariés qui aujourd’hui sont en situation d’être entre un smic ou 1,3 smic, c’est-à-dire jusqu’à 1 500 euros net ».
L’ancien compagnon d’Audrey Pulvar a justifié cette décision par la situation actuelle de nitre pays : « aujourd’hui, le problème de la France, c’est que ceux qui travaillent ont des fins de mois difficiles »
Lundu 2 janvier, c’était un autre candidat à la primaire socialiste, Benoit Hamon, qui s’était exprimé sur les antennes d’Europe 1.

Sarkozy veut baisser les impôts

L’ancien président de la république, aujourd’hui candidat aux primaires Les Républicains, Nicolas Sarkozy, a accordé un entretien au Figaro, dans lequel il s’est engagé à réduire les impôts en cas de réélection à la fonction suprême.

Cette entrevue, accordée aux journalistes du Figaro, a été publiée dans le quotidien, lundi 3 octobre. Nicolas Sarkozy commence par s’engager à faire passer le budget de la France sous la barre des 3% de déficit dès l’année 2019, puis à retrouver l’équilibre budgétaire pour l’année 2022.

Il précise qu’une fois qu’il aura mis en place une série de mesures visant à réduire les déficit et les impôts, il pourra négocier dans de meilleurs conditions avec nos partenaires européens.

« La négociation avec Bruxelles et nos partenaires européens sera le passage obligé pour tout nouveau gouvernement en 2017 », explique-t-il ainsi, avant de préciser :

« J’irai leur parler après avoir déposé en Conseil des ministres en juin 2017 les mesures qui permettront d’atteindre 100 milliards d’euros d’économies en cinq ans, et les 40 milliards d’euros de baisses d’impôts. Après, pas avant ».

L’homme politique souhaite aller très vite dans la mise en place des réformes, comme il l’a également décrit :

« À partir du moment où toutes les mesures d’économies auront été votées sous trois mois, et qu’elles s’accompagneront simultanément d’une baisse des impôts et d’une réforme du marché du travail qui répondront totalement au blocage français en matière de croissance, nous n’aurons aucune difficulté à ce que [les partenaires européens] acceptent que nous repassions sous la barre des 3% en 2019, pour renouer avec l’équilibre à la fin du quinquennat ».

Enfin, Nicolas Sarkozy n’a pas hésité à lancer une petite pique à François Hollande. « C’est la réalité des comptes que nous laissera François Hollande », s’est il inquiété…

 

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Le chômage passe sous les 10 %

Selon les derniers chiffres sur l’emploi en France, le chômage est descendu sous la barre fatidique des 10 %.

L’Insee, dont les chiffres sont réputés plus fiables que ceux de Pole Emploi, a rendu publics ses résultats pour le second trimestre 2016.

Avec 9,9% de chômeurs en France métropolitaine, le taux de chômage est au plus bas depuis la fin de l’année 2012.

Des bons résultats aux conséquences politiques ? C’est ce que pense le site américain Bloomberg, pour qui « cela peut permettre à François Hollande de tenir sa promesse avant les prochaines élections ».

 

Crédit photo : Global Panorama, Flickr (Creative Common)