Tech : cette bulle Covid qui a très vite éclaté

Les géants de la tech licencient désormais en masse depuis après avoir profité de l’effet de levier de la crise du Covid pour recruter abondamment. Erreur de jugement ou excès d’optimisme ?

18 000 chez Amazon ; 12 000 chez Alphabet, la maison-mère de Google ; 11 000 chez Meta, le propriétaire de Facebook entre autres ; 10 000 chez Microsoft. Le point des licenciements dans des sociétés du secteur des nouvelles technologies s’allonge depuis quelques mois, au fil du temps. Avec chaque jour, son lot d’annonces dans ce sens.

Plus de 230 000 personnes impliquant 1274 entreprises très exactement ont ainsi perdu leur emploi de janvier 2022 à ce jour, selon Layoffs.fyi, site spécialisé dans le suivi des suppressions d’emplois du secteur de la tech à travers le monde. Plus de 75 000 de ce total concernent le seul mois de janvier 2023. Une preuve s’il en est, que cette tendance de coupes dans les effectifs risque de se poursuivre.

Conjoncture économique dégradante

Et pour cause, les facteurs qui la commandent restent d’actualité. Celle-ci est en effet marquée par un contexte économique morose avec une inflation galopante et la hausse des taux d’intérêt comme effet d’entraînement.

Ce tableau dégradant contraste avec celui de quelques mois plus tôt, dans la foulée de la pandémie du Covid-19. Profitant des retombées positives de la crise sanitaire sur leurs activités, les acteurs du web plus particulièrement ceux de la Silicon Valley, avaient embauché sans compter. Et parfois au prix de rudes batailles entre les mastodontes de la tech.

Amazon a ainsi grossi ses rangs de 728 000 personnes entre 2019 et 2021, selon un rapport du New York Times.

Quid du rebond ?

Entre-temps, le géant du commerce électronique est devenu la société avec le plus grand nombre de suppressions de postes du secteur technologique aux États-Unis.

« L’examen de cette année a été plus difficile compte tenu de l’économie incertaine et du fait que nous avons embauché rapidement au cours des dernières années« , indiquait le directeur général Andy Jassy, le 4 janvier dernier en guise de mea culpa. Une formule répétée à peu près dans les mêmes termes chez Meta, Microsoft et les autres.

De quoi se demander comment un secteur aussi prévoyant que celui de la tech à certains égards n’a-t-il pas pu anticiper cette période post-pandémie. La crise sanitaire si bouleversante soit-elle n’était quand pas appelée à durer indéfiniment.

À quand le rebond ?

La Californie devenue trop contraignante pour Tesla

Le magnat de l’immobilier déménage les usines principales de son entreprise de Fremont pour le Texas. Dernière illustration de la relation compliquée entre le milliardaire tempétueux et l’État pourtant prisé de la Silicon Valley.

Elon Musk ne fait décidément rien comme les autres. Alors que d’aucuns rêvent de s’y installer – en témoigne le nombre de grandes firmes de la tech présentes sur place –, le richissime homme d’affaires a décidé de quitter la Californie, selon ses propres propos jeudi 7 octobre à l’assemblée générale annuelle des actionnaires de son entreprise de véhicules électriques, Tesla. Cette dernière en l’occurrence va faire déménager son usine principale du Fremont vers le Texas, plus précisément dans la ville d’Austin.

À en croire le constructeur automobile, il ne s’agit pas d’un départ définitif de la côte ouest car une augmentation de 50 % de la production de ses véhicules est prévue dans l’usine du Fremont et celle du Nevada voisine. Mais la ville californienne à l’instar de l’ensemble de l’État, est devenue trop grande pour contenir tout le monde, fait savoir Elon Musk.

La si prisée Californie

Avec ses 39 millions d’habitants, la Californie est en effet le plus peuplé État des États-Unis, mais également l’un des plus progressistes en raison de son penchant démocrate. Il est par ailleurs connu pour abriter la prestigieuse Silicon Valley où fourmillent mille et une entreprises technologiques dont certaines parmi les plus réputées au monde telles que Facebook, Google, Nvidia entre autres.

Mais c’est également un État très strict à propos des impôts et des mesures de lutte anti-Covid notamment. Elon Musk s’est à plusieurs reprises froissé avec les autorités fédérales à ce sujet récemment. Le constructeur automobile reprochait en mai 2020 aux autorités de l’empêcher de rouvrir son entreprise à cause des restrictions sanitaires alors en vigueur. L’épisode très médiatisé, grâce à Twitter notamment, était marqué par la menace de l’homme d’affaires de délocaliser son entreprise.

Bienvenue au Texas

Le milliardaire qui ne réside plus en Californie depuis la fin de l’année écoulée, va donc passer à l’action en faisant déménager son activité. Tesla devrait bénéficier au Texas d’une législation souple en matière de fiscalité, contrairement au modèle californien. Même si l’État du sud n’a pas bonne presse en ce moment à cause de sa position anti-avortement qui traduit la politique ultra-conservatrice de ses autorités fédérales. Elon Musk n’est toutefois pas le seul à ne pas s’en préoccuper. Oracle et Hewlett-Packard Enterprise ont suivi la même voie récemment.

La fonction Live arrive sur Facebook

Le groupe de la Silicon Valley Facebook a annoncé le 28 janvier 2016 la mise en place pour le grand public d’un outil avec lequel les internautes pourrons diffuser des vidéos en direct.

Cette application avait été testée l’année dernière. Avec la fonction live, les utilisateurs du réseau social peuvent donc publier en direct une vidéo puis décider de la laisser ne ligne ou de la supprimer.

Pour le moment, cette fonction est uniquement disponible aux États-Unis, pour les utilisateurs d’un Iphone d’Apple.

Les dirigeants de Facebook ont néanmoins déclaré qu’ils travaillent actuellement sur le développement de cet outil pour les téléphones Androids.

 

 

 

Twitter : des changements dans la direction

Les dirigeants de Twitter ont confirmé que l’entreprise de la Silicon Valley était sur le point de recourir à une grosse restructuration qui verra des changements chez les cadres du groupe.

Depuis le mois d’octobre 2015 et les 336 licenciement chez Twitter, on s’attendait a de gros bouleversements.

C’est désormais officiel. Le PDG de Twitter, Jack Dorsey, a annoncé sur le résau social que plusieurs cadres du groupe allaient être remplacés.

Le New York Times croit ainsi savoir que monsieur Vine, Jason Toff, va bientôt être embauché par Google pour gérer des projets autour de la réalité virtuelle.