RATP : le nouveau pass Navigo Easy rentre en service ce mercredi

Une carte Navigo Easy

 

Navigo Easy, le tout nouveau passe des voyageurs occasionnels, a été présenté ce mardi 11 juin, avant sa commercialisation ce mercredi. Disponible au prix de 2 euros, cette carte est particulièrement destinée aux usagers occasionnels et aux touristes. Non nominatif et sans abonnement, elle permet d’acheter à l’avance des tickets à l’unité, en carnet, un forfait journée, des tickets de bus à destination des aéroports Orly et Roissy…

Navigo Easy fonctionne comme un « portefeuille » numérique

Ce mercredi 12 juin, la RATP mettra en service son nouveau pass baptisé Navigo Easy. Cette carte sera disponible dans toutes les stations du réseau pour un montant de 2 euros. Particulièrement destinée aux voyageurs occasionnels et aux touristes, elle servira à stocker jusqu’à 30 tickets classiques ou de charger directement les tickets à l’unité, les carnets, un forfait Navigo Jour, des forfaits dits «antipollution» et «Fête de la musique» et des tickets Roissy ou Orly sur un même titre. Navigo Easy est rechargeable en illimité et fonctionne comme une sorte de « portefeuille » numérique. Non nominatif, elle pourra être prêtée à une autre personne. Mais lors d’un voyage chaque passager devra avoir un pass. « Pour un adulte voyageant avec un enfant, il faudra donc deux cartes » a expliqué Xavier Guepet, directeur de la communication d’IDF-Mobilités.

« Chaque année, ce sont 500 millions de titres qui sont jetés »

La nouvelle carte ne facilitera pas que le déplacement des Franciliens et des touristes. Elle contribuera également à diminuer la pollution comme c’est le cas avec les cartes actuelles. Pour Sébastien Mabille, attaché de presse chez Ile-de-France Mobilités, « Il y a un enjeu écologique » car « Chaque année, ce sont 500 millions de titres qui sont jetés » dans les décharges ou sur la voie publique. « C’est fini, les tickets qui se démagnétisent dans votre poche. C’est fini ces dizaines d’euros perdus avec des tickets d’un autre siècle. Aujourd’hui le carnet de tickets s’appelle Navigo Easy », s’est réjoui Valérie Pécresse en inaugurant ce titre de transport sur les bornes de la station Trinité-d’Estienne d’Orves à Paris. La région Ile-de-France a surtout comblé son « retard sur la billettique par rapport aux autres métropoles européennes », a-t-elle ajouté.

La fin du carnet de tickets prévue en 2020

Parallèlement au Navigo easy, une autre carte appelée «Liberté +»  sera également mise en service. Nominatif, ce pass permettra aux utilisateurs de voyager librement avant d’être débité à hauteur du nombre de trajets réalisés seulement le mois suivant. Le carnet de tickets, lui, sera abandonné mi-2020, suivi du ticket unique à l’horizon 2021.

 

Les TER redonnent envie

Longtemps boudés par les voyageurs, les trains locaux de la SNCF, les TER, connaissent une hausse de leur fréquentation depuis janvier 2017.

« Cap TER 2020 ». C’est avec ce nom clinquant que les dirigeants de la SNCF ont lancé une opération de grande ampleur, visant à relever le trafic du TER, en chute libre depuis 4 ans.

En effet, après quatre années, où les voyageurs n’étaient plus au rendez-vous , la direction du groupe de transport ferroviaire a décidé de prendre les choses en main.

C’est du côté de l’expérience voyageurs qu’ils ont travaillé et qu’ils ont été récompensés, comme l’a résumé le directeur des TER, Frank Lacroix, en déclarant :

« On a travaillé sur les trains malades, ceux qui avaient régulièrement du retard. Quand c’était à cause d’un problème de matériel roulant, on l’a changé. Un problème d’horaire ? On l’a aménagé. On a mis de la rigueur dans la production : car quand un train a deux minutes de retard, il en met en retard un autre, etc. »

Avec la concurrence du covoiturage, des bus et des vols low cost, la SNCF est dans l’obligation d’optimiser la qualité de ses services pour garder sa clientèle.

Une bonne nouvelle pour tout le monde.

 

Galileo enfin en service

Jeudi 15 décembre, le premier système de navigation par satellite européen a été mis en service. Une révolution dans un secteur fermé.

Avant, seul le Global Posi­tioning System (GPS) venu des États-Unis était en mesure de guider l’utilisateur en le géolocalisant.

Ce monopole est terminé, avec le lancement, jeudi 15 décembre, de Galileo, un système européen de navigation censé être encore plus fiable et précis que les GPS.

Pour le moment, cette évolution essentielle reste anecdotique, puisque très peu de consommateurs peuvent encore bénéficier des servies de Galileo. En effet, seuls les quelques milliers d’utilisateurs qui sont équipés du smartphone Aquaris X5 Plus, du constructeur espagnol BQ, peuvent utiliser Galileo.

Mais cette mise en service progressive est voulue et planifiée, afin de permettre une montée en puissance progressive du système, qui sera pleinement exploité quand les fabricants auront installé les fameuse puces électroniques indispensables à son utilisation, sur de nouveaux modèles de téléphone. Ce qui devrait se faire petit à petit.

 

Péages : Bartolone pour une hausse

Le président de l’Assemblée Nationale, Claude Bartolone, s’est prononcé en faveur d’une hausse des tarifs des péages français.

C’est le débat économique de la semaine : faut-il augmenter le prix des péages des autoroutes françaises ?

Interrogé sur ce sujet aux micros de RTL, Lundi 19 septembre, Claude Bartolone a déclaré que « si l’on veut à la fois que notre équipement autoroutier corresponde à la qualité de ce que doivent être aujourd’hui, notamment au niveau européen, les moyens de transport, et si on veut prévoir des investissements, ça me paraît normal que ce soient les utilisateurs qui paient et pas l’ensemble des ménages ».

Et l’homme politique de revenir sur les enjeux environnementaux qui sont également liés à ce dossier :

« Et je pense que, notamment si l’on veut réussir cette transition énergétique, il faut réussir à équilibrer le coût entre le ferré, l’autoroute et les différents moyens de transport », a-t-il ajouté.

Apple investit 1 milliard dans le Uber chinois

Le géant américain a participé à la levée de fond de la start-up chinoise Didi Chuxing, à hauteur d’un milliard de dollars.

Didi Chuxing est le leader chinois de réservation de taxis et véhicules de tourisme, dominant largement Uber sur le marché national.

Lors de la dernière levée de fonds de cette application, Apple a donc décidé de s’impliquer et à déboursé 1 milliard de dollars.

Pour Didi Chuxing, il s’agit de développer une force de frappe économique assez puissante pour pouvoir endiguer la montée du concurrent Uber sur le marché national. Pour Apple, l’objectif est de s’implanter en Chine, comme l’a expliqué son patron, Tim Cook :

«Nous avons décidé cet investissement pour un nombre de raisons stratégiques, qui incluent la chance d’en apprendre davantage sur certains segments du marché».