Idées reçues sur la 5G : les experts de Hub One démêlent le vrai du faux

Depuis l’annonce de son déploiement à l’horizon 2025, la 5G, pour cinquième génération de réseaux mobiles, est au cœur de tous les débats. Dans les médias comme dans les foyers, on a dit tout sur cette technologie. Afin de démêler le vrai du faux, les experts de Hub One, l’un des leaders français du Wi-Fi d’entreprise et de la connexion haut-débit en milieu professionnel, ont publié un article qui fait le tour de la question.

Aujourd’hui, beaucoup de choses se disent à propos de la 5G, le troisième type de réseau de téléphonie et d’internet mobile après la 3G et la 4G. Il y a tellement de connaissances (ou de pseudo-connaissances), qu’il est devenu difficile d’identifier le vrai du faux. Les experts de Hub One ont bien voulu tenter l’exercice avec un article dans lequel ils recensent et décortiquent les principales idées reçues sur la 5G.

Une technologie dédiée à couvrir les zones non fibrées ?

Il est communément admis que la première utilisation possible de la 5G consisterait à en faire une alternative pour couvrir les zones non fibrées. C’est bien le cas aux États-Unis et en Asie, où « Les premiers usages commerciaux qui ont été faits de la 5G tournent autour du FWA (Fix Wireless Access), c’est-à-dire donner une connectivité haut débit aux bâtiments et immeubles pour les entreprises et les particuliers ».

Mais, selon les experts Hub One, cette application devrait rapidement connaître des limites. En effet, « Pour pouvoir apporter du très haut débit, la 5G doit s’appuyer en particulier sur les bandes millimétriques (bande de fréquence dans les 26GHz) qui ont une portée de propagation courte (de l’ordre du km) et traverse très mal les obstacles ».

Vers un développement de la télémédecine

L’on affirme aussi que la 5G est très prometteuse pour la télémédecine. Ce qui est vrai. Elle va permettre l’utilisation de flux vidéo très haute définition (4K ou 8K par exemple) et réduire la latence grâce à l’eMBB (enhanced Mobile BroadBand) qui promet de l’ultra haut débit mobile et à l’Urllc (ultra Reliable Low Latency Communication). Ainsi le médecin va pouvoir mener des consultations et des opérations à distance.

La question de l’espionnage

Une autre idée reçue sur la 5G est qu’elle permettrait l’espionnage d’un Etat par un autre. Les Etats Unis par exemple soupçonnent la Chine de le faire à travers Huawei qui créerait « une backdoor dans leur solution dans le but de récupérer des informations sur les équipements déployés sans en avertir le propriétaire (l’opérateur) ». Pour l’heure le pays de l’Oncle Sam n’a fourni aucune preuve pour étayer ses allégations.

Un danger pour la santé ?

La 5G pose-t-elle des problèmes de santé ? En plus de celles déjà utilisées en 3G/4G (comprises entre 800MHz et 2600MHz), la 5G inclut un nouveau type d’ondes, ce qui augmente effectivement le risque sur la santé de la population. Mais à ce jour rien n’a encore pu être prouvé sur la dangerosité de ces ondes. Toutefois, les autorités dont l’OMS (Organisation Mondiale de la Santé) surveillent de très près les effets potentiels.

Sysdream, la division cybersécurité de Hub One, développe son SOC

La division cybersécurité du groupe Hub One, spécialiste des systèmes de communication en environnements professionnels, vient de développer son Centre Opérationnel de Sécurité (SOC). Sysdream, l’un des leaders français de cybersécurité et de lutte contre la cybercriminalité, veut proposer aux entreprises de taille intermédiaire (ETI) un service de supervision des systèmes informatiques pour détecter et gérer en temps réel tous les incidents de sécurité auxquelles les ETI peuvent être confrontés.

Les chiffres parlent d’eux-mêmes. Sur l’année écoulée, le ministère de l’Intérieur a enregistré une augmentation de 32% des actes de cybercriminalité en France. Les entreprises sont les premières visées par ces attaques multiples (vols de données, logiciels espions, ransomware, intrusions en tous genres) face auxquelles les ETI sont souvent démunies.

Autant les grandes entreprises ont investi depuis longtemps dans la sécurité informatique et disposent d’équipes dédiées à la surveillance du réseau pour anticiper les failles potentielles, repérer d’éventuelles attaques et, le cas échéant, réagir immédiatement pour préserver les intérêts stratégiques de l’entreprise, autant les ETI n’ont pas la taille critique pour porter seules le poids d’une telle protection.

C’est à cette carence que le SOC mis en place par Sysdream souhaite répondre, comme l’explique la société dans son communiqué de lancement. « Bien que de nombreuses ETI aient investies dans des technologies de sécurité, elles ne disposent pas toujours des capacités techniques et organisationnelles pour détecter, traiter et gérer les incidents de sécurité auxquels elles sont confrontées ».

La filiale de l’opérateur Télécom Hub One a donc fait le choix de « développer une offre SOC complète qui permet d’anticiper, de détecter et de réagir en temps réel aux menaces cyber. Les ETI peuvent ainsi externaliser la supervision de leur sécurité tout en gardant la maîtrise de leur système d’information ».

Pilotée par Sysdream, l’offre SOC de Hub One peut également s’appuyer sur le Network Opération Center (NOC) de Hub One qui permet, depuis plusieurs années déjà, de superviser les réseaux sensibles, mais également sur « la compétence opérationnelle des équipes inforensiques (de Sysdream) spécialisées dans l’analyse et la résolution des incidents de sécurité ».

Pour Olivier Franchi, le directeur de Sysdream la Division Cybersécurité de Hub One, « face à la recrudescence des menaces et à l’augmentation des coûts d’incidents de sécurité, nos clients ont aujourd’hui besoin de s’appuyer sur un partenaire de choix capable de les accompagner dans la supervision continue de la sécurité de leur système d’information. Le marché des ETI était dans l’attente d’une offre de cybersécurité As a Service conçue spécialement pour répondre à leurs attentes ». C’est désormais chose faite.