Bourse : FDJ relève la tête !

Le logo de la Française des Jeux (FDJ).

 

La Française des Jeux (FDJ) a renoué avec la croissance au troisième trimestre 2020, avec un chiffre d’affaires quasiment stable (+0,2%) par rapport à la même période l’an passé, à 0,5 milliard d’euros. Une nouvelle amélioration est en vue pour cette fin d’année, ce qui limitera les effets de la crise sanitaire sur l’ensemble de l’exercice.

Le titre de la Française des Jeux (FDJ) a progressé de 4,31% à 38,85 euros ce jeudi en Bourse. Un nouveau record historique qui intervient après la publication d’excellents résultats au troisième trimestre. Entre juillet et septembre 2020, l’entreprise a enregistré des mises de 4,4 milliards d’euros (+6%) et un chiffre d’affaires de 0,5 milliard d’euros (+0,2%).

Les paris sportifs en forte hausse

Comme explication, le groupe évoque un « été atypique » au cours duquel il a « bénéficié de facteurs favorables, notamment un calendrier de manifestations sportives fourni à la suite du décalage de nombreux événements initialement prévus au deuxième trimestre ». « Le troisième trimestre a confirmé la bonne dynamique enregistrée depuis la mi-juin et une reprise de nos activités à des niveaux comparables à ceux de 2019 », s’est réjoui Stéphane Pallez, la PDG de FDJ.

Les paris sportifs s’inscrivent en forte hausse de 27%, pour une légère progression de l’activité de loterie (+1%), qui pèse toujours plus des trois quarts des mises, dont un +2% pour les jeux de tirage instantané. En cumul, à fin septembre, les mises restent néanmoins en retrait de 10% sur un an, à 11,3 milliards d’euros, tout comme le chiffre d’affaires, à 1,4 milliard. Au 30 juin, les reculs, bien plus importants, s’établissaient respectivement à 18% et 15%.

Un calendrier loterie bien fourni pour le quatrième trimestre 

La FDJ semble ainsi avoir tiré totalement un trait sur la crise sanitaire. Elle anticipe même un bon quatrième trimestre. Pour l’ensemble de l’exercice, le groupe vise un chiffre d’affaires de 1,9 milliard d’euros (en baisse de 7 %), mais avec une marge d’excédent brut d’exploitation d’environ 21%. Cette croissance s’appuiera sur un calendrier loterie fourni, avec le relancement de Keno, de Mots Croisés et d’Amigo, et le lancement d’un deuxième jeu phygital « Qui veut gagner des Millions ».

Toutefois, les prévisions du dernier trimestre ne prennent pas en compte « une nouvelle dégradation significative de l’environnement sanitaire, qui se traduirait par de nouvelles fermetures de points de vente ou l’annulation et le report des principales compétitions sportives ».