Les PME, piliers de l’économie

 

 

Les petites et moyennes entreprises (PME) sont souvent qualifiées de moteur économique discret mais indispensable. Dans un monde où les grands groupes monopolisent souvent l’attention, il est essentiel de souligner les avantages cruciaux que les PME apportent à l’activité française. Ces entreprises jouent un important dans la création d’emplois, la stimulation de l’innovation et la promotion de la diversité économique.

Création d’emplois et stabilité économique

Les PME sont les véritables pourvoyeuses d’emplois en France. Leur agilité et leur capacité à s’adapter rapidement aux changements économiques les rendent plus résilientes face aux crises. Lorsque les grandes entreprises peuvent être sujettes à des licenciements massifs, les PME conservent souvent leurs effectifs, contribuant ainsi à maintenir une stabilité sociale et économique.

Catalyseurs d’innovation

Les petites et moyennes entreprises sont les pépinières de l’innovation. Leur taille plus modeste leur permet d’expérimenter plus rapidement et de prendre des risques calculés. En investissant dans la recherche et le développement, les PME peuvent apporter des solutions novatrices aux défis actuels. De nombreuses grandes groupes n’hésitent d’ailleurs pas à collaborer avec des PME innovantes pour injecter une dose de créativité dans leurs processus.

Flexibilité et adaptabilité

L’une des caractéristiques clés des PME est leur capacité à être flexibles et réactives aux changements du marché. L’absence de lourdeurs bureaucratiques permet aux PME de prendre des décisions rapidement, de s’adapter aux nouvelles tendances et de saisir des opportunités en un temps record. Cette agilité est souvent le moteur de leur croissance rapide et de leur succès à long terme.

Contribution à la diversité économique

Les PME diversifient l’économie en apportant une variété de produits et de services. Leur présence encourage la concurrence, stimulant ainsi l’innovation et garantissant des prix compétitifs pour les consommateurs. Cette diversité économique contribue également à une résilience accrue face aux fluctuations économiques mondiales.

Impact social et local

Les PME sont profondément enracinées dans leurs territoires. En soutenant les entreprises locales, les consommateurs contribuent directement à la prospérité de leur propre région. De plus, les PME sont souvent plus enclines à adopter des pratiques durables et éthiques, renforçant ainsi leur impact positif sur l’environnement et la société.

 

 

 

 

Inflation : des négociations commerciales anticipées dès septembre

Le ministre de l’Économie, Bruno Le Maire, a obtenu des industriels et des distributeurs une ouverture anticipée des négociations commerciales. Il souhaite qu’elles s’ouvrent dès septembre pour les 75 plus grands fabricants et en octobre pour les autres entreprises.

Chaque année, les distributeurs et les agro-industriels négocient, de décembre au 1er mars, les conditions de vente d’une large partie des produits présents dans les supermarchés. Les dernières discussions ont abouti à une augmentation de 9 % du prix moyen payé par les enseignes à leurs fournisseurs. Objectif : prendre en compte les hausses de coûts de production engendrées par l’inflation. Dans les rayons, cela s’est traduit par une progression des prix.

Ouverture anticipée des négociations 2024

Mais les cours de certaines matières premières ont décru dans les semaines suivantes. Il fallait donc revoir les tarifs pour les aligner sur l’évolution du marché. C’est dans ce sens que le gouvernement a appelé les acteurs de la distribution à revenir autour de la table des négociations commerciales le plus tôt possible. Si les retailers ont accepté de rouvrir les discussions, les fabricants, eux, ont montré une certaine réticence. Ils entendaient d’abord refaire des marges après des mois de pertes. Un objectif apparemment atteint.

Les gros industriels concernés en premier

En effet, le ministre de l’Economie Bruno Le Maire annonce que les distributeurs et les industriels sont désormais d’accord pour ouvrir des négociations commerciales anticipées. Cette décision a été prise après une rencontre à Bercy jeudi dernier. Selon Bercy,  les premières négociations commerciales 2024 débuteront dès septembre pour prendre fin au plus tard le 1er janvier 2024. Elles concerneront uniquement les 75 plus gros agro-industriels, dont Pernod Ricard, Lactalis, Bonduelle, Sodebo et Bigard. Pour les milliers d’autres entreprises qui fournissent la grande distribution, les débats commenceront en octobre pour se refermer le 1er mars de l’année prochaine.

Attention à ne pas défavoriser les PME

Le président de l’Association nationale des industries alimentaires (Ania), Jean-Philippe André, a rassuré sur le fait que les grands groupes étaient d’accord sur le principe de négociations commerciales anticipées avec les supermarchés jusqu’au 31 janvier. Cependant, il souhaite que les parties prenantes fassent attention à ne pas défavoriser les PME du secteur, quel que soit le dispositif prévu. Jean-Philippe André est également content que ces discussions aient enfin lieu pour mettre fin à la suspicion selon laquelle les industriels ne veulent pas négocier.

Les industriels pointés du doigt par les enseignes de la distribution

Depuis plusieurs mois, les distributeurs accusent leurs fournisseurs de ne pas jouer le jeu des renégociations. Une attitude qui serait largement à l’origine des prix toujours élevés en rayons. Certains patrons d’enseignes ont même demandé à l’exécutif de forcer la main aux industriels. Soit en les dénonçant publiquement (« name and shame ») soit en appliquant des taxes punitives. Les retailers trouvent inacceptables de devoir faire seuls des efforts, avec notamment leurs paniers anti-inflations.

Légiférer sur le cycle des négociations commerciales

En outre, les patrons de la grande distribution critiquent la législation française qui ne prévoit qu’un round de négociations commerciales par an. Cette disposition empêche un alignement constant des prix des produits sur l’évolution du cours des matières premières. Ils voudraient pouvoir renégocier tout le long de l’année comme cela se fait chez nos voisins européens. Michel Biero, directeur exécutif des achats et du marketing chez Lidl, Alexandre Bompard, PDG du groupe Carrefour, et Michel Edouard-Leclerc, président de E.Leclerc, appellent ainsi à légiférer sur la question.

Transformation digitale : les 5 questions à se poser pour l’effectuer au mieux

Dans une époque où le numérique règne, les entreprises de toutes tailles et tous secteurs d’activité ont l’obligation de s’adapter pour performer. La transformation digitale est même devenue un enjeu majeur face auquel elles doivent se préparer. L’opérateur de technologies digitales pour les entreprises Hub One liste justement les 5 questions à se poser pour réussir au mieux cette transformation.

Vous souhaitez digitaliser votre entreprise ? Bonne idée. Mais attention, c’est un projet important qui impacte toute votre organisation. Et comme le virage numérique est délicat à négocier, il faut être fin prêt avant de se lancer. Selon l’opérateur de technologies digitales pour les entreprises Hub One, il y a 5 grandes questions à se poser pour réussir une transformation digitale.

Première question : quel est le niveau de maturité digitale de mon entreprise ? Cela vous permet de savoir quelle place occupe actuellement le numérique et son importance dans votre entreprise. Cette étape est également l’occasion d’évaluer la capacité de l’ensemble de l’organisation (départements, services, équipes…) à intégrer de nouvelles briques numériques.

La meilleure technique pour analyser la maturité digitale de votre entreprise est l’audit. Plusieurs outils existent pour le réaliser, comme le sondage. En plus de recueillir les avis, freins et besoins en termes de digitalisation de vos collaborateurs, le sondage permet de discuter avec eux sur les enjeux de votre projet de transformation digitale.

D’autres outils en ligne sont disponibles pour auto-évaluer la maturité digitale de votre entreprise. On peut par exemple citer le diag numérique, développé par le Medef, vous permettant de réaliser une analyse rapide de votre existant.

Après avoir effectué cette première analyse, vous devez maintenant identifier les besoins et objectifs de votre entreprise. Pourquoi digitaliser vos activités ? Est-ce pour améliorer la productivité ? Augmenter le chiffre d’affaires ? Trouver de nouveaux canaux de vente ? Améliorer le processus interne ?

De plus, votre projet est-il subi ? En clair, est ce que vous comptez digitaliser votre entreprise pour répondre aux évolutions du marché et lutter contre la concurrence ? A l’inverse, êtes-vous dans une transformation digitale choisie, consistant à user du numérique pour prendre de l’avance et rester à la pointe de l’innovation ?

En délimitant clairement vos objectifs, vous avez une meilleure visibilité sur la direction à prendre. De plus, une transformation digitale est réussie si elle répond à vos objectifs clés et apporte une valeur ajoutée à l’entreprise, à ses collaborateurs, mais aussi à ses clients et partenaires.

Pour gérer cette étape, Hub One conseille d’utiliser une roadmap. Cet outil vous guide tout au long de votre projet et vous permet d’avoir une vision stratégique claire. La roadmap aide également à hiérarchiser les chantiers et objectifs prioritaires.

Troisième question à vous poser : quelles sont les attentes de vos collaborateurs ? Pour être atteints, les objectifs définis doivent être compris et acceptés par les différentes équipes. Prenez donc le temps d’échanger avec elles sur leurs attentes : quels sont leurs besoins ? Quelle place va prendre le digital sur leurs missions ? Comment le numérique va améliorer leur façon de travailler ?

Certains collaborateurs peuvent ne pas comprendre ce plan de transformation digitale, ou estimer ne pas en avoir besoin. Il est donc nécessaire de prendre en compte les retours pour adapter le projet à tous les profils. Vous pouvez par ailleurs, grâce à des exemples concrets, montrer à vos équipes les avantages quotidiens d’une digitalisation.

« L’objectif de cette étape est aussi de faire entrer le collaborateur dans le processus de réflexion et de conception du projet pour qu’il puisse se l’approprier pour être un véritable moteur du changement », précise Hub One.

Une fois les attentes de vos équipes définies, l’étape suivante consiste à identifier les acteurs de cette transformation. Il y a tout d’abord les acteurs internes. Et ces derniers ne se limitent pas à la direction des systèmes d’information (DSI).

Si la DSI est indispensable pour mettre en œuvre les technologies et systèmes permettant à l’entreprise de déployer sa stratégie, d’autres collaborateurs auront des rôles clés, comme les ambassadeurs. Présents dans les équipes, les ambassadeurs que vous désignerez feront avancer le projet en décrivant les besoins, en suivant les étapes ou encore en communiquant sur les changements à venir.

Il faut également sensibiliser et motiver les collaborateurs face aux nombreux bouleversements digitaux. Un rôle qui revient, entre autres, à la direction générale de l’entreprise, la direction marketing et la direction administrative et financière. Ces services aideront également les équipes à collaborer de manière interactive et transdisciplinaire.

« Enfin, la Direction des Ressources Humaines, a elle aussi un rôle essentiel : celui de promouvoir une vraie révolution culturelle pour que les collaborateurs réapprennent à collaborer et partager des informations », poursuit l’opérateur de technologies digitales.

Place maintenant aux acteurs externes. Nombre d’entre eux proposent des solutions de collaboration innovantes pour les entreprises. Objectif : faciliter la communication pour davantage d’efficacité, qui est l’un des enjeux de la transformation digitale.

Vous devez donc privilégier un partenaire capable de proposer mais aussi d’intégrer des solutions de communication adaptées à votre SI et à vos applications métiers. Grâce à sa vision à 360 degrés, ce partenaire vous guidera aussi bien sur le plan technique (accompagnement global) que sur le plan social (interlocuteur unique).

Il vous reste un dernier questionnement : comment créer l’adhésion en interne et accompagner le changement ? Comme l’a indiqué Hub One, les Ressources Humaines sont précieuses pour aider les collaborateurs à s’acclimater à leur nouvel environnement de travail. Ce service est aussi utile pour les initier à de nouveaux comportements.

Mais cela peut ne pas suffire. En effet, des collaborateurs peuvent rester insensibles au projet. D’autres, mal à l’aise avec les outils numériques, ne voudront pas s’impliquer et changer leurs méthodes de travail. Vous devez donc tout d’abord identifier ces freins. Il faut ensuite les contrer, via un accompagnement ou des conseils, afin d’éviter que la transformation digitale vire à l’échec.

 

Pays-de-la-Loire : entre 15 et 20% des petites entreprises menacées de fermeture à cause du confinement

Dans une boulangerie.

 

L’U2P, première organisation patronale française, craint une « vague de fermetures » en 2021 en Pays-de-la-Loire. Sa nouvelle présidente dans cette région estime qu’entre 15 % et 20 % des petites entreprises risquent de fermer pour l’année à venir.

« Les aides ne pourront pas se substituer éternellement à la réalité économique »

En Pays-de-la-Loire, le confinement va faire très mal aux petites entreprises. Selon l’U2P, le syndicat patronal des TPE-PME dans le secteur de l’artisanat, du commerce de proximité et des professions libérales, entre 15 % et 20 % de ces petites entreprises sont « en instance de fermetures pour l’année à venir ». « On n’échappera pas à une vague de fermetures en 2021 », prévient Fanny Reyre-Menard, la toute nouvelle présidente de l’U2P en Pays-de-la-Loire, qui représente plus de 125.000 entreprises et 180.000 salariés.

« Jusque-là, les aides et le chômage partiel ont permis d’éviter un grand nombre de défaillances. Mais ces aides ne pourront pas se substituer éternellement à la réalité économique. D’après les retours que nous avons, ça risque de se compliquer ces prochains mois », ajoute-elle. Mais, « On va, en tout cas, tout mettre en œuvre pour éviter cela. Et peut-être que la reprise sera plus rapide que prévu. », rassure la responsable syndicale.

Jusqu’à 30% de pertes pour les petites entreprises

Fanny Reyre-Menard constate que certaines activités ont pu tirer leur épingle du jeu. Malheureusement, la baisse des chiffres d’affaires en 2020 s’établit à « au moins 20 % » dans l’artisanat et le commerce. Pis, « ces données cachent des écarts extrêmement importants entre des entreprises qui ont eu une chute d’activité drastique et d’autres non. La capacité des entreprises à encaisser ces difficultés au niveau de leur trésorerie est également très variable », souligne-t-elle.

Même des commerces considérés « essentiels », comme les traiteurs et boulangeries, ont souffert d’un manque clients dû au télétravail ou aux annulations en cascade dans l’événementiel, rapporte l’U2P. Le syndicat patronal évoque des pertes de -30 % chez les charcutiers-traiteurs et -25 % chez les boulangers.

Une énorme pression pour rattraper le maximum en un mois

Ainsi, le moral des patrons de petites entreprises est atteint. « Il y a beaucoup de souffrance, de la colère, de l’épuisement. Le deuxième confinement a été extrêmement difficile à vivre. Il faut que tout le monde prenne ça en considération : les pouvoirs publics, les clients », confie Fanny Reyre-Menard. Dans un tel contexte, « on est très heureux de reprendre le travail. Mais on a aussi une énorme pression parce qu’on se met en tête d’essayer de rattraper le maximum en un mois. Il faudra qu’on soit tous indulgents », conclut-elle.

Plan de relance : l’Etat promet un soutien durable aux PME, au-delà des prêts garantis

Une réunion au sein d'une PME.

 

Bruno Le Maire a annoncé ce mardi que les petites et moyennes entreprises (PME) bénéficieront d’un soutien durable de l’Etat, non seulement par une extension des délais de remboursement des actuels prêts garantis, mais aussi par un nouveau système d’emprunts à très long terme.

Lors d’un entretien à paraître ce mardi 25 août dans le journal Les Echos, le ministre de l’Économie, Bruno Le Maire a fait deux annonces qui devront satisfaire les petites et moyennes entreprises (PME) françaises. « Il est de notre intérêt collectif à tous que les PME puissent faire face à leurs échéances de remboursement et se redressent », a-t-il expliqué.

Continuité des PGE et mise en place de prêts participatifs 

La première mesure permet la continuité des prêts garantis par l’Etat (PGE). Bruno Le Maire a promis que la durée de ces prêts sera prolongée au-delà de la première année, avec des taux d’intérêt compris entre 1 % et 3 %, car « beaucoup [de ces entreprises] ne seront pas en mesure de rembourser leur PGE au bout d’un an. « Depuis plusieurs semaines, je négocie avec les banques un taux le plus attractif possible au-delà de la première année », a indiqué le ministre.

La seconde mesure concerne la mise en place de prêts de très long terme et dits « participatifs ». Ce système, déjà existant, se situe entre les emprunts classiques et l’investissement direct dans les fonds propres des entreprises. Destinés à aider au développement pérenne des PME, les nouveaux prêts dureront au moins sept ans. Ils seront accordés par le secteur financier, mais l’exécutif apportera sa garantie. « L’Etat apportera sa garantie jusqu’à 3 milliards d’euros, ce qui permettra aux entreprises de lever de 10 à 15 milliards d’euros de prêts à long terme », a précisé M. Le Maire.

Trois milliards d’euros prévus pour les PME dans le plan de relance

Ces nouvelles annonces du ministre de l’Economie interviennent à quelques jours de la présentation du plan de relance. Initialement prévue ce mardi 25 août, cette présentation a été reportée d’une semaine, le temps de « resserrer un certain nombre de boulons », d’après Bercy. Présenté comme une relance économique à vocation écologique, ce plan contient une enveloppe de 100 milliards d’euros, dont trois milliards d’euros pour les PME.

Coronavirus : la CPME appelle les maires à relancer les marchés publics

Un ouvrier du bâtiment en train de poncer du bois.

 

La Confédération des petites et moyennes entreprises (CPME) a appelé, dans le Journal du dimanche (JDD), les maires de France à prendre « des mesures de bon sens » pour « relancer les marchés publics locaux » et « sauver les entreprises ».

François Asselin, président de la Confédération des Petites et Moyennes Entreprises (CPME), a appelé dans les colonnes du Journal du Dimanche, les maires de France à prendre des mesures pour sauver les nombreuses entreprises en péril à cause de la pandémie du coronavirus. « Si rien n’est fait, ce ‘trou d’air ‘ dans la commande publique risque d’être catastrophique. Plusieurs dizaines de milliers d’emplois pourraient disparaître, partout en France », met-il en garde. Selon lui, « La responsabilité des maires est immense. Ils peuvent encore éviter cela », en mettant en œuvre « des mesures de bon sens, prises à titre exceptionnel (qui) permettraient, sans coût financier, de relancer les marchés publics locaux ». Le patron de la CPME estime que cela éviterait « que des emplois disparaissent pour de simples raisons administratives ».

La CPME fait des propositions aux maires

François Asselin explique que « la conjonction entre le confinement et le report du second tour des élections municipales a eu pour effet de stopper brutalement le lancement des offres publiques ». C’est pourquoi, il trouve nécessaire « d’obtenir du gouvernement, en urgence, des mesures d’assouplissement ». Il préconise ainsi de permettre aux collectivités territoriales « de faire voter immédiatement les budgets d’investissement 2020, avec ou sans quorum » ou « faire en sorte que, pour l’ensemble des consultations en cours, les marchés soient attribués et notifiés avant la fin du mois de juillet ».

Le dirigeant suggère aussi de « relever temporairement, à l’instar de ce qui existe pour les marchés innovants, le seuil de publicité et de mise en concurrence à 100.000 euros HT ». François Asselin revendique enfin la suppression du passage obligatoire en commission d’appel d’offres pour les avenants au marché initial et la prolongation de la validité des justificatifs dans l’instruction des dossiers par les acheteurs publics.

Les PME se battent toujours pour survivre malgré l’aide de l’Etat

Pour aider les petites entreprises à se remettre de la crise du coronavirus, le gouvernement a mis en place des mesures d’aide exceptionnelles comme le report des charges fiscales et sociales, le chômage partiel prolongé pour éviter des licenciements massifs, et des prêts garantis par l’Etat. Mais ce soutien semble insuffisant pour de nombreuses PME, qui se luttent encore pour leur survie.

Bretagne : La Trinitaise placée en redressement judiciaire

Des dindes dans un elevage.

 

La Trinitaise, entreprise bretonne spécialisée dans la découpe de viande de dinde, a été placée mercredi en redressement judiciaire pour six mois par le tribunal de commerce de Rennes. L’entreprise, qui emploie 137 personnes, était plongée dans le rouge économiquement après l’incendie sur l’un de ses sites, celui de Merdrignac, en été dernier.

Un gros coup dur pour l’emploi en Bretagne ? La Trinitaise, entreprise basée à La Trinité-Porhoët (Morbihan) et à Merdrignac (Côtes-d’Armor), spécialisée dans la découpe de dindes, a été placée en redressement judiciaire mercredi par le tribunal administratif de Rennes, a appris l’AFP vendredi 21 février auprès de la société.

Incendie et conjecture économique ont eu raison de la Trinitaise

Dans un communiqué, le groupe Olmix, propriétaire de la Trinitaise, a expliqué qu’en 2019, un incendie « qui a touché le site de Merdrignac et détruit la totalité de la ligne +panés+ a eu un impact considérable sur la rentabilité déjà fragilisée de l’entreprise ». Cela a contraint Olmix « à rechercher un industriel de la viande en capacité de reprendre et développer l’activité dans les conditions les moins douloureuses pour les salariés ».

Selon l’entreprise, « le site qui a brûlé était en cours de rénovation. Elle devait permettre à terme le regroupement des deux sites ». La direction met en avant aussi la conjoncture économique, soulignant que « depuis 2006, le nombre d’acteurs de la volaille de chair en Bretagne a été divisé par deux ».

Le redressement judiciaire, un passage obligé

En dépit de ce marasme, Olmix rassure que l’activité « ne s’arrêtera pas ». Le groupe rassure que « L’enjeu c’est que l’emploi soit préservé ». Pour Alain Buot, maire de La Trinité-Porhoët, « 137 emplois, c’est très important pour notre commune. Le redressement judiciaire est un passage obligé pour assainir la situation ».

Ce que confirme Maxime Coiffet, en charge de la communication du groupe : « Cette décision permet de faire table rase du passé et à cet égard, le groupe Olmix s’assied sur plusieurs millions d’euros de créance mais c’est la condition pour, à travers un nouveau projet, maintenir l’emploi ».

Les repreneurs ont six mois pour convaincre

Des repreneurs ont déjà manifesté leur intérêt pour racheter La Trinitaise. Ils ont six mois pour convaincre le tribunal de commerce de Rennes.

Créée en 1971, La Trinitaise (alors Volvico) a été rachetée par la Société des viandes du Porhoët (Sovipor) en 2004.

VegePlast recherche des investisseurs pour continuer son développement

Plastique VegePlast France

VegePlast est une entreprise française, basée près de Tarbes, qui produit du plastique biodégradable à partir de céréales. Vincent Pluquet, son fondateur, recherche actuellement des investisseurs pour permettre à son entreprise d’accélérer son développement.

La France, pays préféré des investisseurs 

Depuis le sommet « Choose France », qui s’est tenu en présence du Président de la République Emmanuel Macron lundi 20 janvier, la France est redevenue le pays le plus attractif pour les investisseurs en Europe. Une information qui n’a pas échappé à Vincent Pluquet, le créateur de VegePlast. Son entreprise, spécialisée dans la fabrication de produits plastiques biodégradables est en bonne santé, mais il déplore un manque d’intérêt de la part des investisseurs pour son concept.

Il note en effet qu’en Europe, les populations ne soient pas conscientes du changement qui s’opère en ce moment. Pour lui, le vieux continent est en à la traîne en matière d’écologie et de plastique biodégradable. « En Californie, le marché du biodégradable explose et la Chine s’y met aussi sérieusement » indique-t-il.

VegePlast se retrouve dans une situation complexe, où les idées et l’envie sont là, mais les fonds d’investissement manquent. « On a financé une thèse pour transformer du gras de canard en biopolymère, mais on ne peut pas tout financer, car on reste une PME, on attend de gagner de l’argent avec nos activités actuelles« , explique Vincent Pluquet.

VegePlast ne demande qu’à grandir

Vincent Pluquet a lancé le concept de VegePlast il y a 17 ans. S’il avoue s’être lancé « un peu trop tôt » dans ce domaine, il voit qu’aujourd’hui, la demande en plastique biodégradable augmente. De ce fait, il souligne qu’après presque 20 ans à travailler sur le concept, ils ont eu le temps de « beaucoup travailler » et son prêt à ce que leur concept « explose« .

Le responsable industriel et ingénieur de Vegeplast Maxime Bernatat, appuie lui sur l’urgence écologique à laquelle le monde fait face : « Quand on voit l’état des océans, c’est une catastrophe ! ». Il souhaite également que le plastique biodégradable remplace le plastique traditionnel, expliquant que « tout le monde doit s’y mettre pour que cela devienne la norme« .

Reconditionnement de smartphones : SOFI Groupe lève 4 millions d’euros pour accélérer sa croissance

Des smarphones Smaaart de SOFI Groupe

 

SOFI Groupe, entreprise spécialisée dans le reconditionnement de smartphones et de tablettes numériques, a récemment levé 4 millions d’euros pour accélérer sa stratégie de croissance. La PME de Saint-Mathieu-de-Tréviers veut notamment passer de 100 à 300 salariés à terme et financer des projets de R&D autour de la collecte de smartphones.

« Avec cette levée de fonds, notre objectif est de consolider notre position sur le marché »

SOFI Groupe vient de lever 2 millions d’euros auprès du fonds d’investissement Quadia, allié à la banque belge Degroof Pegtercam, et 2 autres millions auprès d’acteurs publics et privés (Région Occitanie, ADEME, Direccte, banques) pour dynamiser sa croissance. « Avec cette levée de fonds, notre objectif est de consolider notre position sur le marché du smartphone reconditionné français dans une économie circulaire en circuit court. Ce financement nous offre l’opportunité de poursuivre notre croissance de manière pérenne, raisonnée et innovante », a expliqué Marlène Taurines, directrice générale de SMAAART, la marque des smartphones reconditionnés de SOFI Groupe.

Passer de 9 millions d’euros de CA en 2018 à 50 millions d’euros en 2019

Les fonds serviront d’abord à une nouvelle structuration de SOFI groupe qui veut passer de 100 à 300 salariés à terme. Les opérateurs de production (traçabilité, enregistrement, logistique et tests) et les techniciens sont les profils recherchés. L’entreprise héraultaise envisage aussi d’améliorer la chaîne de valeur, en augmentant notamment la qualité du reconditionnement et des services associés (SAV, garanties). Elle souhaite en outre financer des projets de R&D autour de la collecte de smartphones et créer « de nouveaux outils industriels » au service de sa démarche, tournée vers l’économie circulaire.

La PME prévoit une forte progression de son chiffre d’affaires d’ici à cinq ans. Il devrait passer de 9 millions d’euros en 2018 à 50 millions d’euros en 2020

Plus de 50.000 smartphones remis sur le marché en 2018

Créée en 1986, Sofi Groupe a d’abord commencé par le reconditionnement des Minitel, puis des fax, des décodeurs, des box ADSL et des téléphones, avant de s’attaquer aux smartphones. La société achète des smartphones en France, les répare puis les revend à un prix inférieur entre 20 et 50 % par rapport au neuf. En 2019, elle a remis sur le marché 50.000 smartphones, sous la marque Smaaart, soit 50 % de plus qu’en 2018. Face à ses concurrents chinois ou indiens, Sofi Groupe joue aujourd’hui la carte d’un positionnement premium, avec des garanties de qualité et un service après-vente.

 

Rennes : Kerlink réduit ses effectifs d’un quart

Wirnet iBTS Station «Long Range» LoRa pour les réseaux public

 

Après des années de forte croissance, Kerlink, l’équipementier breton de réseaux d’Internet, est confronté à des difficultés. Il a donc annoncé mercredi la mise en œuvre d’un Plan de Sauvegarde de l’Emploi (PSE) visant à réduire ses effectifs d’un quart, soit 24 salariés.

Un choix pour « renouer avec les conditions d’un développement pérenne »

L’entreprise Kerlink vient d’annoncer la mise en œuvre d’un Plan de sauvegarde de l’emploi (PSE) alors qu’elle connaissait jusqu’à présent une forte croissance. Sur 103 de ses collaborateurs, 24 salariés sont concernés par cette réduction des effectifs. L’équipementier breton justifie cette décision par le fait que son marché, celui des solutions dédiées à l’internet des objets, « a été affecté par un décalage du rythme de déploiement des grands projets d’infrastructures chez les opérateurs télécom historiques se traduisant par un ralentissement de l’activité et des performances du groupe. ». Dès lors, la société implantée à Thorigné-Fouillard n’avait d’autre choix que de se réorganiser et de redimensionner son équipe « afin de renouer avec les conditions d’un développement pérenne ».

Le personnel a émis un avis favorable au PSE

Kerlink annonce que tous les départs devraient intervenir avant la fin de l’année 2019, tout en assurant que le Plan de sauvegarde de l’emploi garantira « un accompagnement des salariés concernés par ces mesures dans leur reclassement interne ou externe, pour ceux qui seront amenés à quitter l’entreprise ». La direction indique en outre avoir mis en place « un plan d’action offensif » pour s’adapter à l’évolution de son marché, en renforçant en particulier ses offres et positions auprès des opérateurs privés (entreprises, villes, administrations, etc.).

La mise en œuvre effective de l’ensemble des mesures d’accompagnement (contrat de sécurisation professionnelle, aides à la mobilité géographique, incitations à la formation professionnelle, aides à la création ou à la reprise d’entreprise,…) sera pilotée par une commission de suivi composée de représentants des salariés, des représentants de la Direction et des organismes compétents, a précisé Kerlink. Ce PSE a été soumis à l’avis des représentants du personnel qui ont émis un avis favorable, et dûment homologué par la DIRECCTE à la date du 27 août 2019.

22,7 M€ de chiffre d’affaires en 2017

Lancée il y a quinze ans, la PME aujourd’hui cotée en Bourse affichait jusqu’alors des taux de croissance élevés, pour un chiffre d’affaires de 22,7 M€ en 2017. Depuis 2011, elle s’est spécialisée dans le système LoRa grâce auquel les machines envoient des données sur basse fréquence radio. Parmi ses clients, l’on compte le groupe indien Tata, qui a choisi l’entreprise bretonne pour installer un réseau de 400 millions d’utilisateurs.

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