Le grand pari d’Apple

L’iPhone 16, censé révolutionner le marché avec l’intelligence artificielle intégrée, arrive pourtant dans un premier temps sans cette technologie. Les consommateurs seront-ils au rendez-vous ?

À l’heure où les premières unités d’iPhone 16 arrivent dans les magasins un peu partout dans le monde, une question subsiste : ce nouveau modèle smartphone suscitera-t-il l’engouement du public tant espéré par Apple ? Car oui, le géant de Cupertino est dans une situation pour le moins cocasse.

C’est-à-dire : vendre un produit en mettant en avant une fonctionnalité qui n’est pas encore disponible. Cela concerne en l’occurrence l’Apple Intelligence, la plate-forme d’intelligence artificielle (IA) développée par le constructeur d’iPhone avec comme promesse de se positionner sur ce secteur en plein boom.

En effet, l’IA tant vantée brille pour l’instant par son absence sur les nouveaux appareils déclinés comme d’habitude en quatre modèles, dont le 16, le 16 Plus, le 16 Pro et enfin le 16 Pro Max. Pour des prix allant de 799 à 1199 dollars.

Quand l’attente se fait désirer

Cela en vaut-il la chandelle alors que la première version d’Apple Intelligence n’arrivera que dans plusieurs mois ? La question est d’autant plus pertinente que la nouvelle gamme d’iPhones ne présente qu’une évolution somme toute modeste par rapport à la génération précédente.

La vraie innovation étant le nouveau bouton « Camera Control » tactile destiné à faciliter la prise de photos et de vidéos. Apple se retrouve donc dans une position pour le moins délicate où l’engouement généralement autour de ses nouveaux smartphones, risque cette fois de faire pschitt.

« Bon nombre des personnes que je connais qui achètent le nouvel iPhone tous les ans, quoi qu’il arrive, ne l’achètent pas cette année. La raison pour laquelle ils ont trouvé l’iPhone 13 Pro suffisamment intéressant pour le mettre à niveau, mais pas cette année, reste peu claire », indique sur compte X, le journaliste Mark Gurman, réputé très au fait de l’actualité autour d’Apple.

Le pouvoir de la foi en la pomme

Cela renseigne suffisamment sur la situation actuelle du concepteur de la marque à la pomme. Étonnamment, Wall Street reste confiant, malgré ce faux départ.

Selon le site d’information Bloomberg, les analystes prédisent une croissance de 8% pour le trimestre de décembre, la meilleure performance de l’entreprise depuis fin 2021.

Il faut croire que dans le monde de la finance, l’espoir fait vivre… et par ailleurs investir. Surtout lorsqu’il s’agit d’une marque aussi prestigieuse qu’Apple.

Véhicules électriques : la Chine et les pays occidentaux à couteaux tirés

Véhicule électrique de BYD

Ces derniers mois, les pays occidentaux ont pris des mesures pour limiter les importations de véhicules électriques chinois. Ils ont principalement imposé des surtaxes, arguant vouloir contrer la concurrence déloyale de la Chine. Mais Pékin compte riposter. Il a déjà saisi l’OMC fin août pour lever les barrières commerciales européennes et américaines.

L’Europe et l’Amérique veulent stopper l’offensive des constructeurs chinois. Après une première taxe de 10%, la Commission européenne a imposé, le mardi 20 août, des droits de douanes allant jusqu’à 36,3 % sur l’importation de certaines catégories de véhicules électriques (VE) venus de Chine. Elle a pris cette décision au terme d’une enquête de plusieurs mois, conduite par Bruxelles sur les subventions attribuées par Pékin à l’industrie automobile chinoise.

Les Etats-Unis et le Canada vont imposer une surtaxe de 100% sur les véhicules électriques chinois

Selon la Commission européenne, les subventions dont bénéficient les constructeurs en Chine distordent la concurrence au sein du marché unique et nuisent aux champions européens, en raison de leurs bas prix. Elle se donne jusqu’à fin octobre pour adopter une surtaxe définitive, applicable pour une durée de cinq ans. De leurs côtés, les Etats-Unis et le Canada ont aussi annoncé une surtaxe s’élevant à 100%, à partir du 1er octobre prochain.

Ottawa et Washington ont évoqué la « concurrence déloyale » chinoise et la question du « droit humain des travailleurs » en Chine. Ils estiment que ces barrières tarifaires sont justifiées, alors qu’elles feront doubler les prix des véhicules électriques. Ce qui n’est pas souhaitable pour les clients européens, mais aussi pour les objectifs de réduction des émissions de CO2. D’ici à 2035, les véhicules neufs vendus dans l’UE doivent être des VE.

Il faudra trouver des solutions pour ne pas freiner la transition écologique et pénaliser les consommateurs

Pour ne pas freiner la transition écologique, les pays européens et nord-américains devront trouver des solutions de long terme satisfaisantes. Par exemple, ils pourraient inciter la Chine à produire ses véhicules électriques dans des usines européennes. Ou renforcer les capacités d’innovation de l’industrie européenne, tout en réduisant ses dépendances aux matières premières.

Pékin a déjà saisi l’Organisation mondiale du commerce (OMC) après que l’Union européenne a décidé d’imposer des droits de douane supplémentaires sur ses voitures et celles fabriquées en Chine (par Tesla par exemple). Aussi, il a appelé l’UE à « rectifier immédiatement ses mauvaises pratiques » et à « préserver conjointement la coopération économique et commerciale ». Selon lui, cela est essentielle pour « la stabilité de la chaîne d’approvisionnement de l’industrie des véhicules électriques ».

Pékin a annoncé des mesures de rétorsion

La Chine a également « demandé des consultations avec la partie canadienne » à l’OMC après l’annonce d’Ottawa en vue d’imposer des surtaxes de 100%. Selon le géant asiatique, cette « mesure unilatérale et protectionniste » viole les règles de l’organisation du commerce et « nuit gravement au système d’échanges multilatéral ». En guise de riposte, il a annoncé une enquête antidumping sur le canola canadien.

A l’encontre de l’Europe, Pékin a annoncé l’ouverture d’une enquête sur les pratiques commerciales de certains produits laitiers, notamment du fromage et certains laits et crèmes, exportés par l’Union européenne (UE). Il avait déjà lancé en janvier dernier, comme mesure de rétorsion, des enquêtes sur le cognac français et certains produits de viande de porc, après de précédentes décisions européennes.

L’Europe elle-même subventionne massivement son économie

La Chine ne comprend pas les taxes européennes d’autant que les politiques de l’UE subventionnent massivement eux-mêmes certains secteurs d’activités, comme l’agriculture. Pour preuve, l’Allemagne a récemment accordé une énorme subvention de 5 milliards d’euros, validée par Bruxelles, à un projet de construction  d’une usine de semi-conducteurs du taïwanais TSMC à Dresde. Serait-ce de la mauvaise foi ?

Commerce : le Nouveau Front Populaire veut bloquer les prix

Le Nouveau Front Populaire veut renforcer le pouvoir d'achat des Français.

Vainqueur des législatives anticipées du 7 juillet, le Nouveau Front Populaire (NFP) devrait prendre la tête du gouvernement et de l’Assemblée nationale dans les prochains jours. Une fois aux commandes, il compte mettre en place des mesures d’urgence, comme bloquer les prix des produits de première nécessité pour redonner du pouvoir d’achat aux Français.

Profitant du barrage républicain et de ses nombreux désistements, le Nouveau Front Populaire (NFP) est arrivé dimanche en tête du second tour des élections législatives anticipées. L’union de gauche (composée des Insoumis, des Socialistes, des Ecologistes et des Communistes) a obtenu 178 sièges dans le nouveau Parlement français. Elle devance la coalition présidentielle Ensemble (Renaissance-MoDem-Horizons), deuxième avec 156 sièges, et le Rassemblement National qui a dû se contenter de 142 députés, alors qu’il avait remporté le premier tour.

Pas question de négocier sur le programme du Nouveau Front Populaire

Les cadres du NFP, dont le chef de file de La France Insoumise (LFI) Jean-Luc Mélenchon, ont d’ores et déjà indiqué qu’ils ne négocieront pas sur leur programme, alors qu’ils n’ont pas la majorité absolue au Parlement pour gouverner seuls (la majorité est fixée à 289 députés). Si l’on doit s’attendre à des débats houleux à l’hémicycle entre les trois grands blocs, l’alliance de gauche dit pouvoir tenir le gouvernail. Dès ses premiers jours au pouvoir, elle compte prendre des mesures d’urgence à coup de décrets pour éviter les oppositions.

Le Nouveau Front Populaire veut bloquer les prix

Le Nouveau Front Populaire prévoit notamment de bloquer les prix des produits de première nécessité dans l’alimentation, l’énergie et les carburants. Pour l’alimentation, en particulier, on ne sait pas encore quels produits seront concernés. Mais dans son programme de 2022, le candidat Jean-Luc Mélenchon a évoqué un panier de cinq fruits et légumes. Il a également cité les biens de consommation comme les pâtes, le maïs et l’habillement.

Une mesure injustifiée en période de déflation ?

Les détracteurs du NFP jugent inutile ce blocage des prix en période de déflation. Ils relèvent que l’inflation a beaucoup ralenti sur ces derniers mois (aux alentours de + 2% actuellement), principalement sur l’alimentaire, où la hausse annuelle s’élevait à seulement + 0,8% en juin (Insee). La gauche répond que globalement les prix de l’alimentation ont augmenté sur un an, de + 1,2 % en avril et de + 1,3 % en mai. Ainsi, les tarifs restent bien plus élevés qu’avant la période de l’inflation.

Le Nouveau Front Populaire veut empêcher les profits excessifs de quelques industriels

Certains analystes avertissent aussi contre un risque de pénurie, avec des achats massifs pour anticiper la fin de la mesure. Selon eux, le blocage des prix aura aussi pour conséquence de stopper les baisses sur les produits concernés et donc de faire perdre potentiellement du pouvoir d’achat aux consommateurs. Le NFP rétorque que cette mesure empêchera surtout les gros industriels de réaliser de nouveaux profits excessifs, après s’être engraissés pendant l’inflation.

Bloquer les prix ou fixer des prix plafonds ?

D’ailleurs, précise l’union de gauche, il ne s’agirait pas vraiment de bloquer les prix, mais plutôt de fixer des prix plafonds à ne pas dépasser. Et ce seuil maximal s’accompagnera d’un prix plancher pour protéger la rémunération des producteurs. Le Nouveau Front Populaire rappelle en outre que ce n’est pas une première en France. Pendant la pandémie, le gouvernement avait déjà gelé les prix, évoquant dans une situation de crise et des circonstances exceptionnelles.

Vers la création d’un nouveau cadre législatif ?

Si la crise sanitaire est passée, le NFP voudrait mettre en avant la notion « d’urgence sociale ». Pour atteindre ses objectifs, à savoir soulager les Français sur le long terme, il devrait retirer la limite de six mois fixée par l’article L 410-2 du Code de commerce dans les situations exceptionnelles. Par ailleurs, les Parlementaires de gauche pourraient créer un nouveau cadre législatif, mais il faudra veiller à ne pas porter atteinte à la liberté d’entreprendre.

C’est quoi le commerce ?

Le commerce désigne l’activité économique d’achat et de revente de biens et de services, avec pour objectif principal la réalisation d’un profit. Il s’agit d’un pilier fondamental de l’économie, reliant les producteurs aux consommateurs et facilitant la circulation des biens et services à travers le monde.

Aspects clés du commerce :

  • Échange de biens et de services :

Le commerce implique l’échange de biens et de services entre des parties consentantes. Cela peut se faire de manière directe, entre un producteur et un consommateur, ou indirectement, via des intermédiaires tels que les grossistes et les détaillants.

  • Création de valeur :

Le commerce crée de la valeur en rendant les biens et services disponibles aux consommateurs à un prix qu’ils sont prêts à payer. Cette valeur ajoutée provient de diverses activités, telles que le transport, le stockage, le marketing et la distribution.

  • Satisfaction des besoins des consommateurs :

Le commerce joue un rôle crucial dans la satisfaction des besoins des consommateurs en leur offrant une large gamme de produits et de services parmi lesquels ils peuvent choisir. La concurrence entre les entreprises incite à l’innovation et à l’amélioration de la qualité des produits et services.

  • Stimulation de la croissance économique :

Le commerce est un moteur essentiel de la croissance économique. Il génère des emplois, des revenus et des investissements, contribuant ainsi à la prospérité globale d’un pays.

  • Facilitation des échanges internationaux :

Le commerce international joue un rôle crucial dans l’économie mondiale en permettant aux pays de spécialiser leur production et d’échanger leurs biens et services. Cela favorise une meilleure allocation des ressources et une augmentation globale du bien-être.

Types de commerce :

  • Commerce de détail :

Vente de biens et de services directement aux consommateurs finaux.

  • Commerce de gros :

Vente de biens et de services à d’autres entreprises, généralement en grandes quantités.

  • Commerce international :

Échange de biens et de services entre pays.

  • Commerce électronique :

Vente de biens et de services en ligne via Internet.

Le commerce joue un rôle essentiel dans le monde d’aujourd’hui, en contribuant à la satisfaction des besoins des consommateurs, à la stimulation de la croissance économique et à la promotion de la prospérité globale.

Le commerce international : moteur de la mondialisation

Le commerce international, qui désigne l’échange de biens et de services entre pays, est un élément essentiel de l’économie mondiale. Il permet aux pays de se spécialiser dans la production des biens et services pour lesquels ils ont un avantage comparatif, et d’accéder à des produits et services qu’ils ne peuvent pas produire eux-mêmes.

Les acteurs du commerce international

Le commerce international est un processus complexe auquel participent de nombreux acteurs :

  • Les entreprises:

Ce sont les principales actrices du commerce international. Elles exportent leurs produits et services vers d’autres pays, et importent des produits et services dont elles ont besoin.

  • Les gouvernements:

Les gouvernements jouent un rôle important dans la réglementation du commerce international. Ils peuvent mettre en place des tarifs, des quotas et d’autres restrictions commerciales pour protéger leurs industries nationales. Ils peuvent également négocier des accords commerciaux internationaux qui réduisent les barrières commerciales et facilitent les échanges.

  • Les organisations internationales:

Il existe un certain nombre d’organisations internationales qui jouent un rôle dans le commerce international, telles que l’Organisation mondiale du commerce (OMC). L’OMC est chargée de s’assurer que le commerce international se déroule de manière juste et équitable.

Les impacts du commerce international

Le commerce international a un impact profond sur l’économie mondiale. Il peut:

  • Stimuler la croissance économique:

En permettant aux pays de se spécialiser dans la production des biens et services pour lesquels ils ont un avantage comparatif, le commerce international peut entraîner une augmentation de la production et de la productivité.

  • Créer des emplois:

Le commerce international crée des emplois dans les secteurs de l’exportation et de l’importation.

  • Réduire les prix:

En augmentant la concurrence, le commerce international peut entraîner une baisse des prix des biens et services.

  • Augmenter le niveau de vie: En donnant accès à une plus grande variété de biens et services, le commerce international peut améliorer le niveau de vie des consommateurs.

Les défis du commerce international

Le commerce international n’est pas sans défis. Certains des principaux défis incluent:

  • Le protectionnisme:

Le protectionnisme désigne la politique de protéger les industries nationales contre la concurrence étrangère. Le protectionnisme peut prendre la forme de tarifs, de quotas et d’autres restrictions commerciales. Il peut entraîner une augmentation des prix, une diminution de la production et une perte d’emplois.

  • Les inégalités:

Le commerce international peut exacerber les inégalités entre les pays riches et les pays pauvres. Les pays riches ont tendance à bénéficier davantage du commerce international que les pays pauvres.

  • Le développement durable:

Le commerce international peut avoir un impact négatif sur l’environnement. Il est important de veiller à ce que le commerce international se déroule de manière durable.

Le commerce international est un sujet complexe et controversé. Il est important de peser les avantages et les inconvénients du commerce international avant de se forger une opinion.

Fnac Darty prépare aussi les JO de Paris 2024

Fnac Darty prêt pour les JO.

Fnac Darty, premier distributeur en France de produits techniques, mobilise l’ensemble de ses équipes pour relever le défi des JO de Paris 2024, dont il est Supporteur Officiel. Le groupe prévoit différents évènements autour des athlètes de sa Team, dont Elodie Lorandi et Enzo Lefort.

Fnac Darty a dévoilé, le mercredi 17 avril, à 100 jours de la cérémonie d’ouverture de Jeux Olympiques et Paralympiques de Paris 2024, une série d’évènements pour préparer ses équipes à ce rendez-vous planétaire. Cette série d’activités aura lieu jusqu’au mois de mai hors des murs de l’enseigne, mais également en magasin et sur le web. Il s’agira de célébrer les collaborateurs, clients et partenaires.

Les collaborateurs et clients de Fnac Darty invités aux entraînements à l’Insep

Fnac Darty, Supporteur Officiel des Jeux Olympiques et Paralympiques de Paris 2024, mettra à l’honneur sa Team Fnac Darty composée d’Elodie Lorandi (nageuse handisport, 34 ans) et d’Enzo Lefort (un escrimeur, 32 ans). Les collaborateurs et clients sont invités à assister à un entraînement du champion d’escrime français au sein de l’Institut National du Sport de l’Expertise et de la Performance (Insep) et à partager un moment unique avec lui.

Une séance photo-dédicace avec Enzo Lefort

À la suite de cet entraînement, Enzo Lefort offrira à ses fans une séance photo-dédicace en magasin pour la sortie du tome 2 de son manga ENZO. L’escrimeur s’est récemment qualifié pour Paris 2024 dans les épreuves individuelles et collectives de fleuret. Les salariés et clients pourront également prendre part aux séances d’entraînement d’Elodie Lorandi à Antibes. Un rendez-vous a déjà eu lieu le magasin du Forum des Halles, le mercredi 17 avril.

Une démonstration de breakdance avec Sarah « Bee »

Sarah « Bee » Bouyahyaoui, représentante de la France aux Jeux Olympiques de Paris 2024, a offert une démonstration de breakdance. Elle est championne de France en titre de cette discipline qui intégrera pour la première fois le programme des JO. On a également noté la présence de Féfé, ex-leader du mythique Saïan Supa Crew. Le rappeur-chanteur a rencontré ses fans pour un moment de dédicaces de son nouvel album, Hélicoptère (Wagram). Cet évènement s’est fait en partenariat avec Samsung.

Fnac Darty prépare une roue des goodies et une chasse aux tickets d’or

Fnac Darty mobilisera plusieurs autres sites pour fêter les Jeux Olympiques de Paris 2024. Notamment le centre logistique de Massy, où les salariés pourront participer, le jeudi 25 avril, à des animations dédiées aux prochains Jeux. Il y aura des séances d’initiations au tir à l’arc et au cyclisme. Le distributeur tricolore a également prévu d’installer une roue des goodies et d’organiser une chasse aux tickets d’or pour permettre aux collaborateurs d’assister aux JO.

Fnac Darty proposera des web séries avec Enzo Lefort et Florent Manaudou

Par ailleurs, les employés du siège pourront déposer des messages de soutien aux athlètes pour leur transmettre toute leur énergie avant les Jeux. Enfin, Fnac Darty proposera, sur ses réseaux sociaux, deux nouveaux épisodes de ses web séries « Le corps et l’esprit » pour Fnac et la « quête de l’excellence » pour Darty. Ces émissions seront enregistrées avec Enzo Lefort et Florent Manaudou, qui embarquera aussi dans une camionnette Darty aux côtés d’un des livreurs.

Apple domine le marché des smartphones

La marque à la pomme a vendu plus de téléphones portables que n’importe quel autre de ses concurrents en 2023, dont notamment Samsung, leader incontesté.

Apple est depuis fin 2023, le premier vendeur de smartphones au monde. C’est ce qu’indiquent les données du cabinet Canalys, spécialiste du secteur de la tech, dévoilées mardi 16 janvier 2024.

Elles évoquent notamment 234,6 millions d’appareils écoulés par le fabricant d’iPhone au cours de l’année écoulée. Soit huit millions d’unités de plus que Samsung, en tête de liste depuis 2010. C’est en effet la première fois de l’histoire qu’Apple se retrouve propulsé en haut de ce classement.

Cela renseigne autant sur la constante domination de la firme sud-coréenne que l’incroyable incapacité de la société américaine à se hisser à un tel niveau malgré sa grande activité dans l’écosystème de la tech.

Une fin d’année tonitruante

Les trois places restantes du top cinq sont occupées par des groupes chinois, dont notamment Xiaomi, Oppo et Transsion, auteurs de 145,9 millions, 103,1 millions et 94,9 millions de smartphones vendus respectivement sur la période considérée.

Tous profitent, selon Canalys, du bond mondial des livraisons de smartphones quatrième trimestre de l’année écoulée. Soit une augmentation 8% en glissement annuel pour atteindre un total de 320 millions d’appareils livrés.

Apple s’en tire le mieux cependant, avec une part de 24% des expéditions. L’entreprise fondée par Steve Jobs a ainsi su tirer avantage de son dernier modèle – l’iPhone 15 –, lancé habituellement en septembre.

« Le marché évolue positivement, porté par une demande plus dynamique pendant la période des fêtes de fin d’année« , a déclaré Toby Zhu, analyste senior chez Canalys.

Un nouveau défi

Reste pour Apple à maintenir la cadence alors que sa marge de manœuvre tend à se rétrécir en Chine, considérée comme son plus grand marché en dehors des États-Unis. Le pays a notamment interdit l’utilisation du smartphone dans nombre de ses administrations.

De quoi mettre les acteurs nationaux en bonne position. Huawei notamment a vu sa part de marché augmenter, portée par son dernier modèle doté d’une puce faite maison. Un pied de nez de la firme de Shenzhen vis-à-vis des sanctions américaines ô combien entravantes.

« Apple doit se tourner vers de nouvelles opportunités de croissance sur les marchés et compter sur la solidité de son écosystème pour redynamiser son activité iPhone« , fait savoir Amber Liu, responsable de la recherche chez Canalys.

Tickets restaurants : pourquoi les refus se multiplient

Les salariés constatent, ces derniers mois, que les enseignes et les commerces refusent les tickets restaurants, qu’ils soient au format papier ou carte. Cette situation trouve ses origines dans la guerre que se livrent les commerces et les opérateurs.

Inventé dans les années 1960 par Jacques Borel, le titre restaurant a énormément gagné en popularité ces dernières années. En particulier pendant l’épidémie de Covid-19, au cours de laquelle le gouvernement a relevé le plafond d’utilisation quotidienne, tout en étendant son usage au paiement de courses alimentaires dans la grande distribution. Aujourd’hui, plus de 5 millions de salariés utilisent ces chèques repas dans 234.000 établissements et commerces agréés.

Le montant quotidien relevé l’année dernière

Payée en moyenne pour moitié par l’employeur (de manière volontaire) et pour moitié par le salarié, le titre restaurant (ticket restaurant, chèque déjeuner, pass restaurant…) permet au travailleur de payer son repas s’il n’y a pas de cantine ou de restaurant dans son entreprise. Mais également d’acheter chez des commerçants (boulangers, traiteurs…) et grandes enseignes des denrées alimentaires. Depuis le 30 septembre 2022, son montant a été relevé de 19 à 25 euros par jour. Pour les pouvoirs publics, la facture s’élève à environ 1,5 milliard d’euros par an.

Augmentation des refus de titres par les commerces

Depuis quelques mois, les clients constatent que de plus en plus de distributeurs et de commerces refusent les tickets restaurants. C’est le cas des enseignes Aldi et Lidl et de certains magasins Leclerc, qui n’acceptent pas ou plus ce type de paiement. La loi ne les y oblige pas. Les commerces sont donc tout à fait libres de prendre les chèques restaurants comme les refuser, qu’ils soient en version papier ou carte.

Dénonciation des commissions trop élevées

Certains invoquent la faiblesse des marges pour justifier le rejet des tickets restaurants. D’autres pointent une augmentation de la commission des émetteurs, ainsi qu’un remboursement trop souvent long. Bon nombre de restaurateurs et leurs syndicats professionnels protestent contre les frais et commissions de 3 à 5 % que leur imposent les sociétés éditrices de titres restaurants. A savoir Edenred, Swile-Bimpli, Sodexo et Up Coop.

Un éclatement du remboursement

Ces quatre entreprises historiques contrôlent 99 % du marché des tickets restaurants, estimé à 7 milliards d’euros annuels. La hausse des frais s’explique par le fait que les commerçants se font rembourser par ces 4 différents comptes. Alors qu’auparavant, jusqu’au 28 février 2023, ils obtenaient le règlement auprès d’une même structure, la CRT (Centrale de règlement des titres). Celle-ci a fermé depuis.

Vers une dématérialisation des tickets

L’éclatement du remboursement induit également un rallongement du traitement. En moyenne, il faut attendre 15 jours pour avoir son dû, le temps d’empiler les chèques. Or, c’est du temps de perdu dans de la paperasse et surtout un décalage dans la trésorerie. Pour accélérer les démarches, la ministre déléguée au Commerce, Olivia Grégoire a annoncé une dématérialisation des titres restaurants avant 2026. Le ministre de l’Économie et des Finances, Bruno Le Maire, a pour sa part saisi l’Autorité de la concurrence pour un éventuel encadrement du montant des commissions.

Supprimer le droit exclusif de chaque émetteur

Le régulateur a rejeté cette demande, même s’il admet l’existence de défaillances dans le marché. Il craint que la requête de Bercy ne limite le développement des nouveaux entrants et ne fasse encore flamber les frais. L’organisme recommande plutôt la suppression du droit exclusif de chaque émetteur sur l’acceptation de ses titres. Autrement dit, que les quatre opérateurs permettent aux commerçants de remettre leurs titres restaurants en paiement à l’émetteur de leur choix pour remboursement. Il juge également indispensable de rendre obligatoire la dématérialisation des titres.

Fnac Darty fait évoluer son entrepôt de Moussy-le-Neuf

Fnac Darty, leader de la distribution de produits high-tech, fait évoluer son entrepôt de Moussy-le-Neuf avec l’entreprise Savoye. Cette PME dijonnaise a intégré des mezzanines, une extension de gares en zone protégée et des gares de picking sur mezzanine.

Fnac Darty monte en cadence dans son entrepôt de Moussy-le-Neuf, d’une superficie de 35 000 m². Le leader de la distribution de produits électroniques et d’électroménagers a fait évoluer sa logistique avec l’aide de Savoye. Cette entreprise dijonnaise est spécialisée dans l’automatisation de centre de distribution de produits techniques (ordinateurs, tablettes, petit électroménager, etc.). Pour satisfaire ses clients, elle intègre des logiciels et technologies internes avec des systèmes tiers.

Montée en cadence de l’entrepôt avec la fusion de Fnac et Darty

C’est en 2009, à la suite d’un appel d’offres de Darty, que Savoye s’introduit sur le site de Moussy-le-Neuf, dédié à la logistique des produits dits techniques. L’entreprise a installé une première solution de préparation de commandes comprenant une formeuse, 44 gares de picking et 10 postes opérations spéciales.

Sept ans plus tard, avec la fusion de Fnac et Darty, l’entrepôt est monté en cadence. Il traitait désormais en moyenne 140 000 colis et deux millions de pièces par mois ainsi que 6 200 palettes par semaine. Le distributeur décide donc de faire évoluer son installation intralogistique pour répondre à la hausse de travail.

Intégration de plusieurs dispositifs

Egalement satisfait du partenariat avec Savoye, Fnac Darty reconduit l’entreprise dijonnaise qui s’appuie depuis peu sur la robotique et l’intelligence artificielle. Pour répondre aux besoins de l’enseigne, Savoye intègre deux mezzanines, une extension de 4 gares en zone protégée et 16 gares de picking sur mezzanine. Le spécialiste a créé également une zone dédiée à l’expédition des bacs et a déployé un nouveau WCS incluant la gestion du lancement en fonction du nombre de cartons sortis en gares de picking.

Poursuivre les évolutions avec Savoye

En outre, Savoye a mis en place une nouvelle génération d’automates programmables des machines de formage et de fermeture. Tous ces travaux ont été effectués sans perturber la production du site. Fnac Darty entend poursuivre ses évolutions avec l’entreprise, avec notamment l’implémentation d’analyse de données.

Par ailleurs, le distributeur compte surtout s’inscrire dans la sobriété énergétique au niveau de la logistique. Selon Khallef Chekroune, responsable maintenance industrielle des entrepôts logistiques Fnac Darty, « la nouvelle synergie a fait stratégiquement basculer la logistique » sur le site de Moussy-le-Neuf.

Totale satisfaction avec Savoye

Le retailer ajoute que l’offre proposée par Savoye lui permet d’obtenir une parfaite sécurisation de l’ensemble de son installation. Enfin, Fnac Darty dit avoir bénéficié de nouveautés et de modifications sur plusieurs points. Parmi lesquels la maintenance industrielle, le SAV et la hotline haut de gamme.

« À tous les niveaux, en termes de services ou de solutions, nous rencontrons chez Savoye des professionnels dotés d’une véritable maîtrise de leur business », assure Khallef Chekroune. Avec le retrofit sur le site de Moussy-le-Neuf, Fnac Darty espère gagner en efficacité dans l’approvisionnement des magasins.

Inflation : des négociations commerciales anticipées dès septembre

Le ministre de l’Économie, Bruno Le Maire, a obtenu des industriels et des distributeurs une ouverture anticipée des négociations commerciales. Il souhaite qu’elles s’ouvrent dès septembre pour les 75 plus grands fabricants et en octobre pour les autres entreprises.

Chaque année, les distributeurs et les agro-industriels négocient, de décembre au 1er mars, les conditions de vente d’une large partie des produits présents dans les supermarchés. Les dernières discussions ont abouti à une augmentation de 9 % du prix moyen payé par les enseignes à leurs fournisseurs. Objectif : prendre en compte les hausses de coûts de production engendrées par l’inflation. Dans les rayons, cela s’est traduit par une progression des prix.

Ouverture anticipée des négociations 2024

Mais les cours de certaines matières premières ont décru dans les semaines suivantes. Il fallait donc revoir les tarifs pour les aligner sur l’évolution du marché. C’est dans ce sens que le gouvernement a appelé les acteurs de la distribution à revenir autour de la table des négociations commerciales le plus tôt possible. Si les retailers ont accepté de rouvrir les discussions, les fabricants, eux, ont montré une certaine réticence. Ils entendaient d’abord refaire des marges après des mois de pertes. Un objectif apparemment atteint.

Les gros industriels concernés en premier

En effet, le ministre de l’Economie Bruno Le Maire annonce que les distributeurs et les industriels sont désormais d’accord pour ouvrir des négociations commerciales anticipées. Cette décision a été prise après une rencontre à Bercy jeudi dernier. Selon Bercy,  les premières négociations commerciales 2024 débuteront dès septembre pour prendre fin au plus tard le 1er janvier 2024. Elles concerneront uniquement les 75 plus gros agro-industriels, dont Pernod Ricard, Lactalis, Bonduelle, Sodebo et Bigard. Pour les milliers d’autres entreprises qui fournissent la grande distribution, les débats commenceront en octobre pour se refermer le 1er mars de l’année prochaine.

Attention à ne pas défavoriser les PME

Le président de l’Association nationale des industries alimentaires (Ania), Jean-Philippe André, a rassuré sur le fait que les grands groupes étaient d’accord sur le principe de négociations commerciales anticipées avec les supermarchés jusqu’au 31 janvier. Cependant, il souhaite que les parties prenantes fassent attention à ne pas défavoriser les PME du secteur, quel que soit le dispositif prévu. Jean-Philippe André est également content que ces discussions aient enfin lieu pour mettre fin à la suspicion selon laquelle les industriels ne veulent pas négocier.

Les industriels pointés du doigt par les enseignes de la distribution

Depuis plusieurs mois, les distributeurs accusent leurs fournisseurs de ne pas jouer le jeu des renégociations. Une attitude qui serait largement à l’origine des prix toujours élevés en rayons. Certains patrons d’enseignes ont même demandé à l’exécutif de forcer la main aux industriels. Soit en les dénonçant publiquement (« name and shame ») soit en appliquant des taxes punitives. Les retailers trouvent inacceptables de devoir faire seuls des efforts, avec notamment leurs paniers anti-inflations.

Légiférer sur le cycle des négociations commerciales

En outre, les patrons de la grande distribution critiquent la législation française qui ne prévoit qu’un round de négociations commerciales par an. Cette disposition empêche un alignement constant des prix des produits sur l’évolution du cours des matières premières. Ils voudraient pouvoir renégocier tout le long de l’année comme cela se fait chez nos voisins européens. Michel Biero, directeur exécutif des achats et du marketing chez Lidl, Alexandre Bompard, PDG du groupe Carrefour, et Michel Edouard-Leclerc, président de E.Leclerc, appellent ainsi à légiférer sur la question.

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