PMI veut 50% de revenus nets issus de ses produits sans combustion d’ici 2025
Le groupe Philip Morris International (PMI), le leader mondial de l’industrie du tabac, s’est donné pour objectif d’atteindre, d’ici 2025, 50% de ses revenus nets grâce aux ventes de ses produits sans combustion, a déclaré le PDG de PMI, Jacek Olczak dans une interview accordée au site de l’entreprise.
« Notre objectif pour 2025 est d’atteindre 50% de nos revenus nets grâce aux produits sans combustion. Quand nous avons annoncé que nous voulions devenir une entreprise sans fumée (smoke free) il y a cinq ans, personne ne nous croyait et nous n’avions aucun revenu issu de produits sans combustion », a indiqué M. Olczak.
En cinq ans, la part des produits sans combustion est passée « à près de 25% des revenus nets du groupe », notamment grâce au succès commercial de son dispositif de tabac à chauffer, Iqos, qui chauffe des capsules de tabac sans entrainer de combustion, ce qui permet, selon PMI, de diminuer de 90% à 95% la nocivité du produit.
« Notre objectif de 2025 est absolument réalisable », s’est enthousiasmé le patron de PMI, avant d’affirmer que « la science et la technologie existent aujourd’hui alors qu’elles n’existaient pas il y a cinq ou dix ans ». Selon lui, l’engagement et la « vision » de PMI contribuent à convaincre de plus en plus de personnes qu’un futur sans fumée est possible à moyen-terme.
Jacek Olczak a reconnu qu’il existe encore de nombreux sceptiques par rapport à la nouvelle approche de PMI, mais a appelé à une « collaboration avec les gouvernements, les régulateurs, les ONG et le public en général, pour transformer l’ensemble du secteur et arriver à la fin de la cigarette dans un temps très raisonnable ».
Philip Morris a officiellement indiqué l’an dernier son objectif d’arrêter « d’ici 10 à 15 ans » la commercialisation de cigarettes. « Notre objectif est de laisser les cigarettes derrière nous une fois pour toute et devenir à terme une entreprise sans fumée », a poursuivi M. Olczak, qui se dit encouragé par les réactions d’un nombre grandissant de ses interlocuteurs.
« Je suis optimiste quand je vois un grand nombre de personnes qui étaient contre nous, qui étaient réservés sur notre approche, et qui changent d’avis. Ils regardent les faits et la science et ils réalisent quelle opportunité gigantesque représente notre stratégie de fin de la fumée », a-t-il déclaré, en appelant à un renforcement du dialogue et des échanges entre les différents acteurs du secteur pour accélérer le processus.