Enchères 5G : les opérateurs maintiennent leurs positions, les prix des blocs flambent

Une antenne télécom.

 

La deuxième journée des enchères pour l’attribution des nouvelles fréquences 5G vient de s’achever. Les quatre opérateurs (Orange, SFR, Bouygues Telecom et Free Mobile) ont maintenu leurs positions sur les blocs disponibles. Ce qui a conduit à une flambée des prix.

Huit tours pour ce deuxième round

Ce mercredi a eu lieu la deuxième journée des enchères pour l’attribution des fréquences dans la bande 3,4-3,8 GHz de la 5G.   Chaque opérateur a maintenu ses positions sur les blocs demandés. Ainsi, Orange se positionne toujours sur cinq blocs (il est interdit d’aller au-delà), SFR et Bouygues Telecom sur trois, Free Mobile sur deux. Une détermination qui a fait flamber les prix. Après 4 tours d’enchère mardi, chaque bloc de 11 MHz était fixé à 85 millions d’euros. Les 8 tours d’enchère ayant eu lieu mercredi pour la seconde journée ont fait passer ce prix unitaire à 111 millions. La note devient donc salée pour les opérateurs, mais l’Etat se frotte les mains.

En effet, ces 11 blocs de 10 MHz destinés à la 5G valaient 770 millions d’euros au départ (70 millions chacun). Maintenant, l’ensemble coûtera au moins 1,2 milliard d’euros (111 millions d’euros par bloc, multiplié par onze blocs). Et ce n’est pas fini. L’Autorité de régulation des communications électroniques, des postes et de la distribution de la presse (Arcep), qui supervise ces opérations, indique que le prochain tour, prévu le 1er octobre, débutera à 114 millions d’euros.

Des premiers blocs de 50 MHz déjà acquis

Le régulateur précise que la hausse de la valeur de chaque bloc en jeu à chaque tour va rester à 3 millions d’euros pour le moment, comme lors de la deuxième journée. Cette valeur était de 5 millions d’euros le premier jour. Dans le cadre du processus d’attribution des licences 5G, les opérateurs disposent déjà chacun d’un premier bloc de 50 MHz, attribué d’office au moment de la validation de leur dossier, en décembre 2019.

Le processus prendra fin en novembre prochain

Ces enchères prendront fin quand les demandes cumulées de blocs (actuellement 13) seront égales au nombre de blocs disponibles (11). Elles seront suivies en octobre d’une enchère pour le positionnement des fréquences des lauréats dans la bande puis de la délivrance des autorisations d’utilisation des fréquences, prévue en novembre prochain.

Sysdream, la division cybersécurité de Hub One, développe son SOC

La division cybersécurité du groupe Hub One, spécialiste des systèmes de communication en environnements professionnels, vient de développer son Centre Opérationnel de Sécurité (SOC). Sysdream, l’un des leaders français de cybersécurité et de lutte contre la cybercriminalité, veut proposer aux entreprises de taille intermédiaire (ETI) un service de supervision des systèmes informatiques pour détecter et gérer en temps réel tous les incidents de sécurité auxquelles les ETI peuvent être confrontés.

Les chiffres parlent d’eux-mêmes. Sur l’année écoulée, le ministère de l’Intérieur a enregistré une augmentation de 32% des actes de cybercriminalité en France. Les entreprises sont les premières visées par ces attaques multiples (vols de données, logiciels espions, ransomware, intrusions en tous genres) face auxquelles les ETI sont souvent démunies.

Autant les grandes entreprises ont investi depuis longtemps dans la sécurité informatique et disposent d’équipes dédiées à la surveillance du réseau pour anticiper les failles potentielles, repérer d’éventuelles attaques et, le cas échéant, réagir immédiatement pour préserver les intérêts stratégiques de l’entreprise, autant les ETI n’ont pas la taille critique pour porter seules le poids d’une telle protection.

C’est à cette carence que le SOC mis en place par Sysdream souhaite répondre, comme l’explique la société dans son communiqué de lancement. « Bien que de nombreuses ETI aient investies dans des technologies de sécurité, elles ne disposent pas toujours des capacités techniques et organisationnelles pour détecter, traiter et gérer les incidents de sécurité auxquels elles sont confrontées ».

La filiale de l’opérateur Télécom Hub One a donc fait le choix de « développer une offre SOC complète qui permet d’anticiper, de détecter et de réagir en temps réel aux menaces cyber. Les ETI peuvent ainsi externaliser la supervision de leur sécurité tout en gardant la maîtrise de leur système d’information ».

Pilotée par Sysdream, l’offre SOC de Hub One peut également s’appuyer sur le Network Opération Center (NOC) de Hub One qui permet, depuis plusieurs années déjà, de superviser les réseaux sensibles, mais également sur « la compétence opérationnelle des équipes inforensiques (de Sysdream) spécialisées dans l’analyse et la résolution des incidents de sécurité ».

Pour Olivier Franchi, le directeur de Sysdream la Division Cybersécurité de Hub One, « face à la recrudescence des menaces et à l’augmentation des coûts d’incidents de sécurité, nos clients ont aujourd’hui besoin de s’appuyer sur un partenaire de choix capable de les accompagner dans la supervision continue de la sécurité de leur système d’information. Le marché des ETI était dans l’attente d’une offre de cybersécurité As a Service conçue spécialement pour répondre à leurs attentes ». C’est désormais chose faite.