Loi travail : l’Udes veut peser

L’Union des employeurs de l’économie sociale et solidaire (Udes) a fait savoir qu’elle comptait jouer un rôle majeur dans les discussions sur la prochaine loi travail.

Le projet de réforme du travail en France est porté par le président de la république, Emmanuel Macron, qui en a fait l’une de ses principales promesses de campagne avant d’être élu.

S’il a annoncé depuis le début que ce projet de loi ne passerait pas devant le parlement, afin de gagner du temps, et serait adopté par ordonnances, Emmanuel Macron s’est engagé à lancer une grande consultation sur le sujet auprès des principaux acteurs de l’économie nationale et des partenaires sociaux.

Ainsi, la ministre du Travail, Muriel Pénicaud, a  commencé à recevoir ces représentants, lors de consultations.

La semaine dernière, elle recevait notamment les représentants de l’Union des employeurs de l’économie sociale et solidaire (Udes).

Cet organisme souhaite d’ailleurs être particulièrement écouté lors de ces consultations, comme l’a expliqué le président de l’Udes, Hugues Vidor, qui a évoqué le « rôle régulateur de la branche ».

 

Macron face aux leaders de l’ESS

La loi Travail préparée par le gouvernement Philippe et qui doit revoir en profondeur le code du travail français, devrait être adoptée par amendements, comme l’a annoncé le président de la république, Emmanuel Macron.

Il n’a pas attendu d’être élu et de se confronter à l’exercice du pouvoir pour annoncer que sa loi travail, essentielle à la relance économique du pays selon lui, ne passerait pas devant les parlementaires, afin de faire gagner du temps au gouvernement.

Une absence de vote à l’Assemblée ne signifie par pour autant un refus de la consultation et le gouvernement à lancé une vaste campagne de rencontres avec les partenaires sociaux, afin de finaliser cette nouvelle loi.

Ainsi, les acteurs de l’économie sociale et solidaire ont également été reçus. C’est la ministre du Travail, Muriel Pénicaud, qui a accueilli les représentant d’un secteur en plein boom, de l’Union des employeurs de l’économie sociale et solidaire (Udes), le 22 juin 2017.

Le président de l’Udes, Hugues Vidor, a défendu avant cette réunion, un « rôle régulateur de la branche ».