Rupert Murdoch se retire de son empire médiatique

Le magnat des médias australo-américain propriétaire notamment de Fox News et du Wall Street Journal va prendre sa retraite en novembre prochain, laissant un de ses fils comme successeur.

Une page se tourne. Rupert Murdoch, patron de presse et l’un des entrepreneurs les plus influents du monde, quitte ses postes de président de Fox Corp et de News Corp, selon une annonce des deux groupes médiatiques, publiée jeudi 21 septembre.

L’homme d’affaires de 92 ans, né en Australie, mais dont le grand public identifie depuis comme un Américain à part entière, passera officiellement la main au terme de l’assemblée générale des actionnaires des deux entreprises mi-novembre afin d’en devenir le président honoraire.

Son fils Lachlan Murdoch, né de son deuxième mariage avec l’ancienne journaliste australo-écossaise, prendra notamment sa suite. Déjà à la tête de Fox Corp dont il coprésidait avec son père, cet homme de 52 ans, gagne ainsi en influence au sein de l’empire familial.

Moment charnière

Il hérite d’un groupe médiatique étendu sur deux continents (l’Amérique et l’Europe) notamment, mais dont l’influence a quelque peu pâli ces dernières années. Surtout aux États-Unis où la chaîne de télévision Fox News détenue par Fox Corp, est l’objet d’une attention particulière.

Réputée proche des conservateurs voire de l’extrême droite américaine, la chaîne basée à New York sort en effet d’une procédure en diffamation intentée contre elle par la société de gestion du matériel de vote Dominion Voting en marge de la présidentielle 2020.

En cause, l’amplification par ses canaux des allégations jamais prouvées de trucage du scrutin distillées au sein de l’opinion par l’ancien chef de l’État Donald Trump et ses partisans. La procédure judiciaire a vu Fox s’engager à payer 787,5 millions de dollars afin de régler le différend.

Un géant

Bien que cette ardoise soit salée, cette affaire est loin d’ébranler Murdoch dont les groupes de presse ont connu bien des revers depuis leur création il y a plus de 70 ans pour les plus vieux.

Une telle durabilité en dit long sur le personnage de Rupert Murdoch parfois critiqué, parfois félicité, mais toujours reconnu comme étant une des figures les plus importantes de l’univers médiatique mondial.

C’est un des géants qui, à l’image de John Malone Liberty Media, Liberty Global, du fondateur de CNN Ted Turner ou encore Sumner Redstone de CBS, dont les empreintes ont indéniablement contribué à façonner l’ère des médias modernes.

Apple : des revenus du troisième trimestre boostés par les offres de services

La marque à la pomme peut compter sur sa gamme de services pour contrebalancer les ventes d’iPhone globalement à la baisse dans le cadre de la période d’avril à fin juin.

Alors qu’Apple prépare activement sa prochaine la Keynote – nom donné à la traditionnelle grande conférence d’annonce de nouveaux produits de la marque – prévue en septembre, l’entreprise a dévoilé ses derniers résultats financiers, jeudi 3 août 2023.

Couvrant la période d’avril à juin, ils représentent l’état des finances du groupe lors du troisième trimestre de l’exercice en cours. Et le moins qu’on puisse dire, c’est que les chiffres apparaissent bien contrastés.

La différence de situation entre les performances financières de l’iPhone, produit phare de la firme de Cupertino, et celles des offres de services en est une illustration.

Revenus record

Aucun détail n’a été annoncé concernant les revenus provenant des services (Apple Store, Apple Music, AppleCare Plus et iCloud notamment), mais les chiffres sont manifestement au vert. En témoigne l’enthousiasme du PDG Tim Cook sur le sujet.

« Nous sommes heureux d’annoncer que nous avons enregistré un record de revenus dans les services au cours du trimestre de juin, grâce à plus d’un milliard d’abonnements payants« , a déclaré le dirigeant dans un communiqué disponible sur le site internet de la société.

Ce résultat se révèle être d’un grand support pour Apple dont le chiffre d’affaires a quelque peu chuté d’une année sur l’autre. 83 milliards de dollars il y a 12 mois, il est en effet passé à 81,8 milliards de dollars actuellement. La conséquence, selon Tim Cook, d’une « industrie des smartphones difficile aux États-Unis ».

Stratégie de secours

Le contexte est d’autant plus préjudiciable pour Apple que les ventes des iPhones marquent un ralentissement, avec 2,4% de revenus en moins au cours du trimestre. La même tendance est notée pour les Mac et les iPad, respectivement vendus à 7,3% et 19,8% en moins.

Alors que l’entreprise californienne travaille depuis quelques années à diversifier ses sources de revenus, la bonne santé financière de ses offres de services marque une certaine réussite dans cette approche.

D’autant plus qu’il reste difficile de prédire jusqu’à l’iPhone continuera à soutenir la croissance du groupe. En attendant un effondrement des ventes sur la durée, les nouveaux modèles – iPhone 15 et compagnie – devraient être dévoilés en septembre prochain à des coûts annoncés comme plus chers que les précédents.

Nosopharm : la French Tech Health20 au bon moment

Nosopharm a intégré en mars le programme French Tech Health20, qui vise à accompagner les startups à fort potentiel d’innovation dans le domaine de la santé. Grâce à cette adhésion, le groupe bénéficiera de nombreuses actions, qui l’aideront à poursuivre le développement de son antibiotique first-in-class Noso-502.

En mars, Nosopharm a été sélectionné pour faire partie de la promotion 2023 du programme French Tech Health20. Ce projet soutenu par le gouvernement français accompagne les startups à fort potentiel technologique dans le secteur de la santé. L’entreprise nîmoise a été choisie pour sa technologie révolutionnaire de découverte et de développement de traitements contre les maladies infectieuses émergentes. Ses travaux intéressent d’autant les pouvoirs publics que la France sort d’une pandémie et qu’elle quête sa souveraineté sanitaire.

Noso-502 efficace contre les entérobactéries multirésistantes 

Nosopharm travaille sur divers médicaments contre les maladies infectieuses. Mais son programme le plus avancé est Noso-502, un antibiotique first-in-class dédié au traitement des infections nosocomiales. Celles-ci sont causées par les entérobactéries multirésistantes comme Klebsiella pneumoniae, Escherichia coli et Enterobacter spp.

Le groupe a conçu son remède en s’appuyant sur une plateforme innovante de découverte de médicaments appelée ExploRhabdus. Il a également exploité deux bactéries inexploités, mais à fort potentiel thérapeutique : Photorhabdus et Xenorhabdus. Ces microbes empêchent d’autres virus de coloniser leur environnement et protège l’organisme de l’hôte.

Cap sur des essais cliniques chez l’Homme

Selon les résultats de tests de toxicologie BPL publiés en juin 2022, Noso-502 est 100% efficace contre ces agents pathogènes, grâce à un nouveau mode d’action. Il est même très actif contre les souches les plus problématiques. Grâce aux résultats positifs de ses études, Nosopharm peut poursuivre le développement de Noso-502 jusqu’à la phase décisive des essais cliniques chez l’Homme. Mais pour cette dernière étape, le groupe a besoin de financements et de l’apport d’autres spécialistes.

Pas de fonds disponibles dans la French Tech Health20

Pour cela, l’entreprise a mis en place un nouveau conseil en juillet 2022 avec pour objectif de signer des partenariats privés et publics, ainsi que de préparer des levées de fonds. Nosopharm travaille actuellement en collaboration avec INRAE et l’Université de Montpellier. Et à ce jour, la société a récolté 5,9 millions d’euros en capital privé et reçu 8,7 millions d’euros d’aides publiques. Grâce à la French Tech Health20, elle pourrait bientôt atteindre ses objectifs.

Mais une visibilité renforcée partout dans le monde

Mais le programme ne met pas à disposition des fonds. Il offre simplement un accompagnement sur mesure pendant un an. Durant cette période, il permettra à Nosopharm de participer à des événements de l’écosystème French Tech, en France et à l’étranger. La pharma nîmoise intégrera aussi des actions de diplomatie économique, aux côtés du ministère de l’Europe et des Affaires étrangères ainsi que de la Direction générale du Trésor. Par ailleurs, elle bénéficiera d’une visibilité plus large par le biais d’opérations d’influence et de communication partout dans le monde. En outre, la société profitera du soutien de l’Etat pour son développement. Cet appui pourrait prendre la forme de financements.

Un gain en crédibilité et en notoriété à l’étranger

Philippe Villain-Guillot, co-fondateur et président du directoire de Nosopharm, estime que « le programme French Tech Health20 aidera les biotech innovantes comme Nosopharm à gagner en crédibilité et en notoriété sur le plan international ». Pour lui, cette initiative est nécessaire dans le contexte actuel de lutte contre les maladies infectieuses et de montée de l’antibiorésistance. Cette maladie silencieuse est devenue un enjeu de santé publique majeur. Elle a fait plus de 1,27 millions de morts en 2019, selon l’OMS. L’organisation la considère à juste titre comme l’une des dix grandes menaces pour la santé publique mondiale.

Foxconn s’installe en Inde pour les besoins d’Apple

L’industriel taïwanais connu notamment comme le principal assembleur des iPhone va délocaliser une partie de ses services en Inde. Avec à la clé, la conclusion d’un contrat afin d’y concevoir les AirPods.

Entre Foxconn et Apple, les choses semblent plus que jamais au beau fixe. Le groupe industriel taïwanais spécialisé dans la fabrication de produits électroniques et à l’origine de l’assemblage d’environ 70% des iPhone va désormais concevoir les écouteurs sans fil de la marque à la pomme baptisés AirPods.

L’information provient de Reuters ce jeudi 16 mars, qui cite des sources proches du dossier. Aucun chiffre n’a pour l’instant été dévoilé quant à la quantité de la production ni à ses implications financières pour chacune des parties concernées.

Mais des détails émergent à propos du financement à consentir par Foxconn dans le cadre de cette commande, une première pour le groupe basé dans la ville chinoise de Shenzhen. Les considérations logistiques ont également filtré.

Cap sur l’Inde

Selon Reuters, Foxconn a en effet dû satisfaire à la demande d’Apple d’organiser la production des AirPods non pas en Chine comme c’est le cas des iPhone, mais en Inde. Conséquence, l’entreprise prévoit d’investir 200 millions d’euros dans le cadre de la construction d’une usine à cet effet sur le territoire indien. Précisément dans l’État de Telangana.

Cette unité de fabrication prévue pour voir le jour avant le terme de l’année prochaine, s’inscrit dans la stratégie de Foxconn et d’Apple de délocalisation progressive de leurs intérêts de la Chine. En cause, les problèmes inhérents au fait de dépendre d’un pays autant au cœur des tensions géopolitiques que l’Empire du Milieu pour ses activités commerciales.

À cela s’ajoute la nature du régime de Pékin réputé pour ses décisions très peu communes. À l’image de la politique zéro Covid préjudiciable pour de nombreuses entreprises basées sur place.

Des inconnus

Ce sont autant de considérations qui poussent Apple et Foxconn à explorer d’autres horizons pour leurs investissements commerciaux. L’Inde semble donc bénéficier de leurs faveurs, à l’aune de cette production d’AirPods envisagée.

La commande remportée par la firme taïwanaise soulève toutefois quelques interrogations. Celle de la relation d’affaires entre Apple et les fabricants historiques de ses écouteurs sans fil, dont le groupe chinois Luxshare entre autres.

Quoi qu’il en soit, la perspective de voir Foxconn concevoir prochainement les AirPods a réjoui les marchés, qui ont connu des hausses relatives à l’annonce de la nouvelle.

La nouvelle stratégie tarifaire de Netflix

La plateforme de streaming a, contre toute attente, revu le coût de ses abonnements à la baisse dans plusieurs dizaines de pays, dont ses marchés moins porteurs. Un positionnement assurément tactique.

Netflix semble reculer afin de mieux sauter. Le leader mondial du streaming vient d’opérer un revirement pour le moins inattendu concernant le coût de ses abonnements. Ils ont en effet baissé dans la plupart des pays où la plateforme est présente.

Difficile d’en connaître le nombre exact, car la firme californienne bien que confirmant l’information, reste assez vague sur le sujet. Sans doute pour des raisons stratégiques. Mais le Wall Street Journal (WSJ) parle de plus de 30 pays concernés ; quand le cabinet britannique Ampere Analysis évoque lui, au-delà 100 destinations impliquées dans cette nouvelle grille.

Marchés à croissance

Une chose certaine en revanche est le profil des marchés concernés par cette baisse de prix. C’est-à-dire des pays à faible pouvoir d’achat et où Netflix tente encore de se positionner durablement dans un contexte de multiplicité des offres.

C’est le cas du Moyen-Orient avec le Yémen, la Jordanie, la Libye et l’Iran ; l’Amérique latine avec le Nicaragua, l’Équateur et le Venezuela ; l’Asie avec la Malaisie, l’Indonésie, la Thaïlande et les Philippines. À ceux-là s’ajoutent certaines destinations d’Afrique dont le Kenya.

Exit les marchés assez mûrs de Netflix qui concernent les États-Unis, le Canada ou encore une grande partie de l’Europe à l’exception de la Croatie, de la Slovénie et de la Bulgarie.

Vieille recette

Autant de pays dont certains à l’instar du Venezuela (50%), ont bénéficié d’une réduction drastique du coût des abonnements. À tel point que des observateurs s’en sont étonnés. L’analyste des médias et du divertissement chez UBS Group AG, John Hodulik, a ainsi déclaré au WSJ qu’une telle baisse des prix va à l’encontre de la tendance du marché.

Celui-ci est caractérisé, ces derniers mois en l’occurrence, par une hausse des coûts. D’autant avec la fin de la période d’abondance qu’aura représenté la crise du Covid pour l’ensemble des acteurs de la tech. Et Netflix n’a pas été du reste à cet effet.

Mais la pionnière du service de la vidéo à la demande pourrait avoir décidé de ce nouveau plan tarifaire dans le cadre d’une stratégie déjà utilisée par le passé. Autrement dit, séduire dans un premier temps suffisamment d’abonnés avant de revoir les prix à la hausse.

Streaming : la stratégie illisible de Warner Bros. Discovery

La société née du mariage entre WarnerMedia et Discovery Inc. ferait machine arrière sur son projet de fusion des services de streaming des deux entités. La création d’au moins une troisième plateforme reste néanmoins dans les tuyaux.

Rétropédalage. Warner Bros. Discovery conserve finalement à la fois HBO Max et Discovery +. C’est du moins ce que croit savoir le Wall Street Journal (WSJ), auteur d’une information exclusive à ce sujet, le 8 février dernier.

Se fondant sur des sources proches du dossier, le quotidien américain spécialisé dans les informations économiques et financières affirme que les deux services de streaming ne devraient finalement plus fusionner, comme prévu dans le cadre du mariage entre leur maison-mère : WarnerMedia et Discovery Inc.

Les noces scellées en avril 2022 devaient notamment laisser place à la création dans les prochains mois d’une seule et même plateforme de vidéo à la demande nommée provisoirement Max.

Craintes du surcoût

Mais les plans ont manifestement changé, à en croire le WSJ qui évoque des considérations économiques comme raison. Warner Bros. Discovery craindrait en effet de perdre les quelque 20 millions d’abonnés de Discovery + en cas de fusion de cette dernière avec HBO Max. Une inquiétude justifiée par le coût relativement cher qu’il faudra débourser à Max.

Dans un contexte où l’abonnement mensuel à Discovery + est facturé entre cinq et sept dollars selon que vous laissez s’afficher de la publicité ou non, contre 10 à 16 dollars pour HBO Max, le choix s’avère a priori sans embarras pour l’utilisateur.

D’autant avec le prix de l’abonnement de Max censé voler plus haut que celui appliqué à HBO Max en ce moment. Le contexte socioéconomique marqué par l’inflation aurait par ailleurs incité Warner Bros. Discovery à renoncer à ce projet, toujours selon le WSJ.

L’impératif de réduction des coûts

Toutefois, les responsables de l’entreprise compteraient bien créer une nouvelle plateforme de streaming. Financée par la publicité, celle-ci devrait s’enrichir avec du contenu provenant à la fois de HBO Max et de Discovery + en majorité. Un projet qui n’exclut par le maintien de Discovery + comme service parallèle, en raison de sa compétitivité.

Cela pourrait s’avérer crucial pour l’ambition affichée de Warner Bros. Discovery de titiller le mastodonte Netflix et ses 230 millions d’abonnés à travers le monde. Reste qu’une telle initiative contredit quelque peu, le souhait du groupe de réduire les coûts au regard de la conjoncture économique difficile.

Malakoff Humanis pour la valorisation des seniors en entreprises

Un senior souriant avec un journal à la main.

 

Malakoff Humanis participera à la prochaine réunion du Club Landoy consacrée à l’emploi des seniors. Le groupe mutualiste confirme ainsi sa politique de valorisation de la place des personnes âgées dans les entreprises. En mars 2020, il avait signé l’acte d’engagement interentreprises Génération 50 initié par L’Oréal Groupe et Club Landoy.

Un mauvais regard sur les salariés de plus de 50 ans en France

Alors que la réforme des retraites est lancée, le taux d’emploi des seniors continuer de baisser en France. En fin d’année dernière, seulement 56 % des salariés âgés de 55 à 64 ans travaillaient en Hexagone, contre 61 % en moyenne dans la zone euro, d’après des chiffres de l’OCDE. Une preuve que les organisations professionnelles investissent encore peu dans les plus de 50 ans. Elles restent d’ailleurs frileuses à embaucher les seniors ou à les garder comme employés.

Face à cette situation, Malakoff Humanis, premier groupe de protection sociale de France,  appelle à la mise en place de dispositifs étatiques et à plus de volontarisme côté entreprises pour remonter le taux d’emploi des seniors. Pour sa part, il milite en faveur de la valorisation de la place des seniors dans les entreprises. C’est dans ce cadre qu’il a signé, en mars 2022, l’acte d’engagement interentreprises Génération 50 initié par L’Oréal Groupe et Club Landoy. Ce Think Tank veut faire du vieillissement de la population une chance civilisationnelle. Il y travaille d’autant que 50 % de la population mondiale aura plus de 45 ans en 2035.

Dix engagements pour valoriser la place des plus de 50 ans en entreprises

Parmi les dix engagements pris par Malakoff Humanis, il y a bientôt un an, figure l’accompagnement du développement des compétences et l’encouragement des collaboratrices et collaborateurs à s’engager sur des actions de renforcement de leur employabilité et à s’ouvrir à de nouvelles perspectives de carrière.

On note également l’incitation au recrutement des personnes à toutes les étapes de leur carrière ainsi que leur accès aux opportunités tout au long de leur vie professionnelle. Objectif : leur permettre de travailler dans un environnement inclusif jusqu’au départ à la retraite. Par ailleurs, l’acte d’engagement invite les entreprises à favoriser les activités associatives ou à maintenir des liens après la retraite, pour ceux et celles qui le souhaitent.

Le gouvernement créé un « index senior »

Malakoff Humanis poursuit sa mission auprès du Club Landoy en participant à la prochaine réunion du Think Tank consacrée à l’emploi des seniors. Cette rencontre a lieu le jeudi 19 janvier 2023 de 9h à 19h au Centre de Conférences Pierre Mendès France
139, rue de Bercy Paris 12ème. Elle a pour thème : « Comment accélérer la transition démographique vers une société 100% inclusive ? ».

Avec le report de l’âge du départ à la retraite de 62 à 64 ans, le gouvernement entend aussi augmenter le taux d’emploi des seniors. Il espère notamment changer le comportement des entreprises grâce à un « index senior », inspiré de l’index sur l’égalité entre les hommes et les femmes. Cette initiative vise à contraindre les entreprises de progresser sur la question de l’emploi des personnes âgées.

Les administrateurs de Tesla sous les projecteurs depuis le rachat de Twitter par Musk

Elon Musk met le Conseil d’administration de Tesla dans l’embarras depuis sa prise de contrôle de Twitter auquel il semble désormais consacrer toute son énergie.

Elon Musk est un homme aux multiples casquettes. À ses titres de PDG de Tesla, de SpaceX et de Neuralink s’ajoute désormais celui de CEO de Twitter, plateforme de microblogging rachetée fin octobre pour la coquette somme de 44 milliards de dollars. Une responsabilité d’autant plus accrue que le multi-entrepreneur a limogé une grande partie des cadres supérieures de la boîte dès sa prise de fonction.

Depuis, Musk engagé dans un croisade pour dit-il, « sauver Twitter de la faillite », y presque toute son énergie, délaissant notamment Tesla, la firme de véhicules électriques pourtant à l’origine de sa fortune estimée à 189 milliards de dollars, selon Bloomberg.

Tesla en petite forme

C’est en tout cas ce que révèlent les premières semaines du chef d’entreprise à la tête du réseau social à l’oiseau bleu. Elon Musk a en effet fait venir des ingénieurs de Tesla pour travailler au sein de Twitter, dans le cadre de ses nombreuses réformes destinées à rentabiliser son investissement dans la plateforme, soutenue en partie qui plus est, par la dette.

Mais le plus notable reste ses prises de position sur le réseau social désormais exclusivement consacrées à ce dernier. Ainsi, pas un jour ne passe sans que Musk ne parle de Twitter à ses 120 millions d’abonnés. Tantôt pour vanter la flambée des activités sur la plateforme, tantôt pour tancer ses détracteurs accusés d’être réfractaires à la liberté d’expression.

Un contraste saisissant d’avec la situation quelques mois plus tôt, où les tweets du milliardaire concernaient presqu’exclusivement son entreprise constructrice de véhicules électriques.

Sujet de préoccupations

Cette inclinaison de Musk vers Twitter interroge de fait de nombreux observateurs. D’autant que Tesla voit le cours de ses actions chuter dans un contexte d’augmentation de l’inde boursier S&P 500. L’investissement d’Elon Musk ne le distrait-il pas de ses responsabilités au sein de Tesla ? Le cas échéant, pourquoi les administrateurs n’agissent-ils pas pour préserver l’intérêt de la firme ?

Cela semble peu probable à en croire le New York Times (NYT) qui décrit le Conseil d’administration de Tesla comme un club d’affidés de Musk. Le journal new-yorkais relève notamment que de nombreux membres sont soit amis avec le PDG, soit trop proches de sa famille pour l’interpeller.

Elon Musk en roue libre ?

Twitter : 8 dollars par mois pour faire certifier son compte

Le réseau social fait désormais facturer ce service censé prouver l’authenticité d’un abonné. C’est la première grande mesure post-rachat de la plateforme désormais détenue par le milliardaire américain Elon Musk.

De la parole aux actes. Twitter a lancé samedi 5 novembre, la facturation du service d’authentification des comptes dénommé « Blue Check ». Les utilisateurs basés au Canada, aux États-Unis, en Grande-Bretagne, en Australie et en Nouvelle-Zélande peuvent déjà y souscrire contre le paiement de 7,99 dollars par mois.

L’annonce a été faite en marge d’une nouvelle mise à jour de l’application sur App Store, le magasin dédié d’Apple. « Le pouvoir au peuple. « Votre compte recevra une coche bleue, au même titre que les célébrités, les entreprises et les politiciens que vous suivez déjà », pouvait-on lire à propos de cette démocratisation de l’authentification des comptes désormais incluse dans l’offre « Twitter Blue ».

D’autres nouveautés attendues

Il s’agit d’une version premium de Twitter permettant contre 4,99 dollars à ses abonnés d’accéder à des fonctionnalités indisponibles sur le Twitter classique, dont une barre de navigation personnalisable, la possibilité d’annuler l’envoi d’un tweet, un fil d’actualité épuré des annonces publicitaires entre autres.

Twitter indique à cet effet que les annonces publicitaires devront être prochainement réduites de moitié et leur qualité affinée pour les abonnés du nouveau Twitter Blue. La possibilité de publier de plus longue vidéo, une mise en avant des contenus des abonnés dans les discussions, les recherches, etc. sont également évoquées.

Objectif déclaré du réseau social ? Lutter contre les arnaques, les spams et autres bots sur la plateforme aux 237 millions d’utilisateurs actifs, à en croire remontant à fin avril.

Quel accueil de la part des abonnés ?

Mais le but feint de ce Twitter Blue nouvelle version permet à travers la certification des comptes à titre payant, à l’entreprise d’augmenter ses revenus. Une condition indispensable à la prospérité du groupe californien sous la gestion d’Elon Musk.

L’entrepreneur à succès est en effet engagé, depuis son rachat du réseau social contre 44 milliards de dollars, dans une quête effrénée de revenus. Car la société, huit fois déficitaire au cours des dix dernières années, doit désormais 13 milliards de dollars à des investisseurs au titre de son acquisition par Musk.

Il reste à voir quel accueil le public va réserver à cette authentification payante des comptes. Le service lancé en 2019 pour contrer le phénomène de l’usurpation d’identité sur le réseau social compterait à ce jour, environ 424 000 de comptes, selon le site spécialisé Statista.

Crise malienne : la solution autant économique que politique

Politique au Mali

Depuis plus de dix ans, le Mali est confronté à une crise multidimensionnelle à laquelle les gouvernements successifs apportent une réponse politique. Pourtant, la solution se trouve aussi ailleurs, au niveau économique car la pauvreté et le chômage sont source d’instabilité. Aliou Diallo, président d’ADP-Maliba interpelle justement sur ce point.

La République du Mali fait face à une crise multiforme depuis plus de dix ans, sans parvenir à trouver une solution durable. Actuellement dirigée par un régime d’exception, elle mise énormément sur la victoire militaire pour renaître de ses cendres. Pourtant le mal est plus profond, selon certains politiques, à l’image d’Aliou Diallo. Le président d’ADP-Maliba a fait une analyse pertinente de la situation de son pays dans une déclaration publiée lors de la célébration du 62ème anniversaire de l’indépendance du pays, le 22 septembre 2022.

Le développement économique durable, priorité du Mali

Dans son discours, le député de Kayes a rendu hommage à tous les illustres devanciers qui ont donné leur vie pour la liberté du peuple malien. Il a également eu une pensée pieuse pour tous les compatriotes « victimes de tueries, de pillages, d’exactions, de déplacements de populations et d’exil ». Aliou Diallo prie pour le repos de leur âme et souhaite un prompt rétablissement aux blessés. Mais l’homme d’affaires a surtout disséqué le malaise du Mali et présenté les enjeux actuels. « Nous sommes à un moment d’interrogation face à la multiplicité et à la complexité des défis à relever sur le plan sécuritaire, social, sanitaire et du développement économique durable », a-t-il souligné.

Le secteur privé, pilier d’une économie moderne

Pour le milliardaire malien, le salut de son pays viendra surtout de son développement économique, en plus d’une paix durable. Ce progrès économique dépend, selon lui, de la promotion du secteur privé. « Tous les grands pays développés ont réussi à créer de l’abondance et une ère de prospérité économique grâce à leur secteur privé. L’Etat ne doit pas se substituer au secteur privé, mais plutôt le promouvoir et l’accompagner », a interpellé Aliou Diallo. Homme pragmatique, le président et fondateur d’ADP-Maliba a préparé un plan Marshall pour le Mali doté potentiellement de 15 000 milliards de Francs CFA. Ce programme ambitieux vise notamment le financement massif de l’entrepreneuriat. Objectif : créer des dizaines de milliers d’emplois.

Une lutte sans pitié contre la mauvaise gestion

Le fondateur d’Hydroma est convaincu que c’est en résolvant le problème du chômage et donc de la pauvreté que le Mali pourra se sortir de cette crise. Car celle-ci sera d’abord la conséquence de la misère et de la frustration des populations. S’il veut porter le secteur privé à son sommet, Aliou Diallo ne compte surtout pas dilapider l’argent public et privé. Comme ce fut le cas à une certaine époque avec la SONAREM (Société Nationale de Recherche Minière) et la SOCIMA (Société des Cimenteries du Mali), qui ont mis la clef sous la porte. Pour éviter de nouvelles failles, il se montrera extrêmement intransigeant une fois aux affaires en février 2024. Le futur candidat à la présidentielle entend mener une lutte impitoyable contre la corruption et la mauvaise gestion.

1 2 3 12