Mali : réserves d’hydrogène naturel largement réévaluées à la hausse

Les réserves d’hydrogène naturel du bassin de Bourakébougou (ouest du Mali) sont largement plus importantes que ce que les premières estimations laissaient penser, ont indiqué une équipe internationale de scientifiques dans une étude parue dans la revue spécialisée International Journal of Hydrogen Energy.

Selon l’équipe de chercheurs, menée par le professeur Alain Prinzhofer (Institut de Physique du Globe de Paris), « il est possible de confirmer la présence d’un important champ d’hydrogène qui comprend au moins cinq réservoirs superposés qui contiennent chacun des quantités importantes d’hydrogène sur une surface estimée qui dépasse largement les huit kilomètres de diamètre », comme estimé auparavant.

« La géochimie de surface indique que la présence d’hydrogène pourrait s’étendre jusqu’à des distances de plus de 150 kilomètres », précise l’étude qui affirme en outre qu’il s’agit d’hydrogène « relativement pur » et que le bassin de Bourakébougou a « les caractéristiques géologiques et géochimiques uniques d’un système d’hydrogène actif », ce qui laisse entendre que de l’hydrogène est en cours de production en sous-sol et que son exploitation serait durable.

L’ensemble de ces éléments poussent l’équipe scientifique à souligner « l’intérêt économique potentiel d’exploitations d’hydrogène naturel dans des zones continentales onshore », un point qui a longtemps fait débat dans la communauté scientifique où certains imaginaient l’exploitation d’hydrogène seulement possible sous les océans. Et l’équipe du professeur Prinzhofer de poursuivre : « l’estimation actuelle du prix d’exploitation (de l’hydrogène naturel) est nettement moins cher que l’hydrogène produit en usine, que ce soit à partir d’énergie fossile ou d’électrolyse ».

La confirmation de la présence d’un important gisement d’hydrogène naturel au Mali est une étape importante dans l’exploitation industrielle de cette énergie propre, que nombre de spécialistes, à l’image de l’ancien ministre français de l’Ecologie, Nicolas Hulot, considèrent comme révolutionnaire dans la lutte contre le réchauffement climatique et l’abandon des énergies fossiles polluantes. Elle ouvre la porte à d’autres découvertes dans d’autres régions du monde.

Elle sanctionne surtout le travail pionnier effectué sur le bassin de Bourakébougou par un entrepreneur africain, Aliou Boubacar Diallo, qui est un des premiers à avoir cru dans le potentiel de l’hydrogène naturel, et qui a installé depuis 2011 une exploitation-pilote à Bourakébougou. Ce sont les résultats de cette exploitation, qui alimente déjà depuis plusieurs années en électricité une vaste communauté villageoise, qui ont poussé les scientifiques à s’intéresser aux réserves réelles du bassin minier.

Macron défend le durable en Chine

En étant accompagné du patron de Nataïs, lors de sa visite officielle en Chine, le président de la république française, Emmanuel Macron a envoyé un message fort.

Après la COP21, dirigée par la France et qui a connu un important succès, la France souhaite visiblement représenter la défenses de modèles économiques plus durables et justes.

C’est en tous cas l’image envoyée par la présence de Michael Emans aux côtés d’Emmanuel Macron, dans la délégation officielle.

Ce chef d’entreprise du Gers est le leader européen du pop-corn, tout en proposant un produit qui respecte l’agroécologie.

Fier, il s’est exprimé sur cette visite :

« Je suis ravi de prendre part à la visite en Chine de la présidence de la République Française et de représenter le savoir-faire de Nataïs. Notre objectif est de rencontrer et de tisser des liens pérennes avec les acteurs du gouvernement chinois et plus particulièrement avec les institutions agricoles. Nous faisons face aujourd’hui à des obstacles douaniers pour exporter le maïs. Nous souhaitons évoquer cette situation avec les autorités chinoises et trouver ensemble des solutions pour y remédier, afin que la filière pop-corn soit reconnue. »

 

« Dans un second temps, nous avons pour objectif de présenter le projet de Nataïs et notre engagement en faveur de l’agro-écologie. Nous avons en effet développé toute une panoplie d’initiatives (Green Tillage, désinsectisation naturelle, plantation de haies, etc.) afin de contribuer au respect de l’environnement et favoriser la préservation de la biodiversité. »

Retour en force du solaire

Alors que le secteur de l’énergie solaire avait connu une baisse de son activité, il semble reprendre du poil de la bête.

Le développement durable est désormais au cœur des préoccupations économiques sociales et politiques. Chaque secteur tente à son niveau de limiter son impact sur l’environnement.

A ce titre, la consommation énergétique représente généralement la première source de pollution des entreprises comme des particuliers.

C’est pourquoi le développement des énergies renouvelables est si important.

Et parmi elles, le solaire, garce à l’utilisation de panneaux photovoltaïques, est un rouage important pour permettre de diversifier les mixe énergétique vers plus de renouvelable.

Malheureusement, on s’est aperçu que les composants de ces cellules photovoltaïques étaient très polluants. Ces recherches ont causé une crise du secteur, qui se relève peu à peu, avec l’utilisation de nouveaux matériaux moins polluants.

Hulot prévoit plusieurs fermetures de centrales nucléaires

Le ministre de l’environnement, Nicolas Hulot, a fait savoir qu’il comptait fermer près de 17 réacteurs nucléaires pendant le quinquennat d’Emmanuel Macron.

Lorsque l’annonce de sa nomination au gouvernement, et surtout le fait qu’il ait accepté le poste, ont été rendus publics, les questions quant au réel pouvoir de Nicolas Hulot et sur l’influence qu’il pourrait avoir sur le chef de l’état ont été nombreuses.

Aujourd’hui, sa crédibilité n’est toujours pas entachée et on commence à comprendre comment il influe discrètement sur les gros dossiers.

Ainsi, lundi 10 juillet, lors d’une émission de radio sur RTL où il était invité, le ministre a annoncé qu’il comptait fermer environ 17 réacteurs nucléaire avant la in du mandat du président de la république.

Une déclaration sans ambiguïté :

« Si nous voulons atteindre l’objectif, mécaniquement, à mesure que nous allons baisser notre consommation et diversifier notre production, nous allons fermer un certain nombre de réacteurs. […] Chacun peut comprendre que pour tenir cet objectif, on va fermer un certain nombre de réacteurs (…) Laissez-moi planifier les choses, ce sera peut-être jusqu’à 17 réacteurs, il faut qu’on regarde »