Loi travail : l’Udes veut peser

L’Union des employeurs de l’économie sociale et solidaire (Udes) a fait savoir qu’elle comptait jouer un rôle majeur dans les discussions sur la prochaine loi travail.

Le projet de réforme du travail en France est porté par le président de la république, Emmanuel Macron, qui en a fait l’une de ses principales promesses de campagne avant d’être élu.

S’il a annoncé depuis le début que ce projet de loi ne passerait pas devant le parlement, afin de gagner du temps, et serait adopté par ordonnances, Emmanuel Macron s’est engagé à lancer une grande consultation sur le sujet auprès des principaux acteurs de l’économie nationale et des partenaires sociaux.

Ainsi, la ministre du Travail, Muriel Pénicaud, a  commencé à recevoir ces représentants, lors de consultations.

La semaine dernière, elle recevait notamment les représentants de l’Union des employeurs de l’économie sociale et solidaire (Udes).

Cet organisme souhaite d’ailleurs être particulièrement écouté lors de ces consultations, comme l’a expliqué le président de l’Udes, Hugues Vidor, qui a évoqué le « rôle régulateur de la branche ».

 

Chômage : Sapin confirme la dégressivité des droits

Le ministre des Finances, Michel Sapin, a expliqué lundi 1er février, devant les caméras d’iTELE, que le gouvernement songeait bien à mettre en place une dégressivité des droits au chômage.

Interrogé sur les propos de la ministre du travail, Myriam El Khomri qui avait expliqué dimanche 31 janvier sur BFMTV que « toutes les pistes devaient être étudiées pour négocier les nouvelles règles de l’assurance chômage, y compris la dégressivité des allocations », Michel Sapin a confirmé cette information.

« Ça fait partie des choses qui sont sur la table et qui seront discutées par les partenaires sociaux », a-t-il ainsi déclaré.
Face au déficit du système de chômage français, le gouvernement s’apprête donc à mettre en place d’importantes réformes.