Pèche : fond d’urgence de 250.000 euros

Le secteur de la pèche connait une crise majeure que les pouvoirs publics tentent d’endiguer, à l’image de la région des Hauts-de-France, qui vient de débloquer un fond spécial de 250.000 euros en faveur de ses pécheurs.

Les pécheurs français font face à l’une des plus grosses crises de leur histoire, et ce pour plusieurs raisons :

-Tout d’abord, la raréfaction des poissons, dont les pèches massives ont diminué drastiquement le nombre au large des cotes françaises.

-Ensuite, l’Union européenne et ses législation de plus en plus contraignantes qui constituent de vrais battons dans les roues des pécheurs français.

-La diminution des quotas a aussi touché leurs revenus.

-Les conditions météorologiques de ces dernières années ont limité la productivité de ces travailleurs de la mer.

-Enfin, le prix du carburant ne cessant d’augmenter, cela fait des dépenses supplémentaires, qui ne sont compensées par aucun revenu.

Ce coup de main de la région bien accueilli par les professionnels, ne devrait pourtant pas permettre à cette profession de retrouver son dynamisme…

Forte mobilisation à Belfort

La ville de Belfort va connaitre aujourd’hui une importante mobilisation, en réaction à la décision du groupe Alstom de fermer son unité de production locale.

L’annonce par les portes parole du géant Alstom du projet de fermer l’usine de Belfort, a été vécue comme un lourd traumatisme par tous les salariés du site, par les habitants de la région et même au niveau national, par les Français qui connaissent trop bien ce phénomène de désindustrialisation et ses conséquences désastreuses.

Ainsi, si l’usine Alstom de Belfort devait fermer ses portes, cela créerait une réaction en chaine qui finirait par tuer le tissu économique local. Avec plusieurs milliers d’emplois directs et indirects menacés, se sont de trop nombreux foyers qui se verraient privés de ressources.

Pour cette raison, la ville de Belfort et le conseil départementale de Franche Comté ont décidé d’organiser une journée de mobilisation « ville morte ». A cette occasion, 10.000 autocollants de soutien aux employés d’Alstom ont été distribués.

Les transports seront gratuits toute la journée et une grande manifestation est organisée. Elle partira à 14h, de la Maison du Peuple.

Fermeture d’un site Alstom : les politiques grondent

Ségolène Royal et Arnaud Montebourg ont fait part de leur colère, après l’annonce du groupe Alstom de son projet de fermer le site industriel français de Belfort.

Mercredi 7 septembre, le géant Alstom a annoncé qu’il voulait cesser sa production de trains sur le site de Belfort, d’ici 2008. De quoi s’attirer les foudres de plusieurs personnalités politiques.

Ségolène royal a ainsi réagit sur France Inter, dès le lendemain matin. « Ces annonces brutales sont très étonnantes », « le gouvernement est attentif, surtout sur des filières industrielles de toute première importance », a-t-elle déclaré.

Arnaud Monterbourg a également critiqué cette décision, qu’il a qualifiée d’« inacceptable ».

 

 

Renault sommé par Royal de se mettre aux normes

La ministre de l’Ecologie, Ségolène Royal a demandé à Renault, dans une interview au quotidien Le Parisien parue le 14 janvier, de mettre ses moteurs aux normes.

Cette déclaration intervient après la chute de 10% des actions du groupe automobile français.

Elle fait référence aux normes environnementales concernant les émissions polluantes de véhicules de Renault.

Dans le contexte de l’affaire Wolswagen, ces sujets sont de plus en plus sensibles…