Renault et Airbus préparent la batterie électrique de demain

Une voiture électrique dans une station de recharge.

 

Renault et Airbus viennent de signer un accord pour le développement d’une batterie électrique, qui pourra doubler la densité d’énergie stockée. Ce composant nouvelle génération servira aux voitures électriques et à de futurs avions hybrides.

Lever le problème du stockage de l’énergie

Après TotalEnergies et PSA (Stellantis) en 2020, c’est au tour de Renault et Airbus de se lancer dans la conception d’une batterie électrique innovante. En effet, les deux groupes viennent de signer un accord de recherche et développement afin d’accélérer la fabrication d’un tel composant. Ce projet s’inscrit dans le cadre de l’électrification des deux entreprises, en quête d’une amélioration de leur gamme respective de produits.

Ce partenariat inédit entre un acteur de l’automobile et un autre de l’aéronautique consistera en la collaboration des ingénieurs. Les spécialistes d’Airbus et de Renault partageront leurs connaissances sur l’électrification et le stockage de l’énergie, qui reste l’un des freins majeurs du développement des véhicules électriques à grande autonomie. Ils devront concrètement mettre au point une batterie solide, afin de remplacer les batteries lithium-ion actuelles.

Jusqu’à 40% de gain en capacité énergétique

Pour y parvenir, les ingénieurs s’attaqueront en priorité au problème de l’électrolyte. Cette substance conductrice fait la liaison entre le pôle moins et le pôle plus de la batterie électrique. Mais, elle entraîne un risque de combustion. C’est pourquoi, il faudra déployer des contremesures efficaces et sûres. Renault construit déjà des sortes de « sarcophages » autour des batteries. Cela permet de limiter le risque de combustion en cas d’accident et de choc. Cependant, cette précaution augmente de jusqu’à 20% le coût de la batterie.

Avec sa suppression, Renault pourrait accélérer la fabrication de ses voitures électriques. Le prix de ces véhicules baisserait à terme et ils gagneraient en autonomie. Du côté d’Airbus, on pourrait désormais utiliser l’électricité des batteries pour autre chose que le cockpit et les cabines durant le vol. Selon Sabine Klauke, directrice de l’ingénierie du constructeur européen, la batterie nouvelle génération pourra délivrer plus de 1.000 watts par litre contre environ 700 actuellement. Ce qui représente un gain de 30 à 40% en capacité énergétique.

Réduire à zéro son empreinte carbone

La responsable évoque la possibilité de réaliser un décollage 100 % électrique et de recharger les batteries pendant le vol. Elle entrevoit également la conception de futurs avions hybrides, capables de traverser la France sans escale, donc sans avoir besoin de recharger. Pour aller plus loin, son groupe souhaite prendre en compte le cycle de vie complet des futures batteries, de la production à la recyclabilité.

Avec ce projet, Airbus et Renault rêvent de réduire leurs émissions nettes de carbone à zéro d’ici 2050. Cet objectif fait partie des priorités du constructeur européen d’autant que le secteur aérien fait face au mouvement de « flight shaming ». On l’accuse en particulier de faire du greenwashing et de polluer. Airbus et Renault espèrent produit une première batterie d’ici 2030-2035. Mais ils n’ont pas encore décidé d’un partenariat industriel.

Automobile : un nouveau record pour Renault

Pour le premier semestre 2018, le concessionnaire français Renault a établi un nouveau record : les ventes du groupe ont progressé de 9,8%. 

Une année qui commence sur en trombe

L’année 2018 démarre bien pour le groupe Renault, ses marques traditionnelles et ses nouvelles acquisitions. Les ventes progressent, notamment tirées par la consolidation des marques d’utilitaires chinoises Jinbei et Huasong, effective depuis le début de l’année.

La croissance du groupe Renault (marques Renault, Dacia, Lada, Samsung, Alpine) s’établit à 5,3% sur un marché mondial en hausse de 4,2%. « Pour la troisième année consécutive, nous avons battu un record de ventes  sur un premier semestre. En Europe, le groupe continue de gagner des parts de marché et à l’international, nous enregistrons de très bonnes performances, notamment en Amérique Latine, dans la région Eurasie et en Afrique », s’est félicité le directeur commercial, Thierry Koskas.

Un nombre record de véhicules

Les marques Renault et Dacia ont chacune écoulé un nombre record de véhicules. Renault a vendu 1,38 million de véhicules (+2,4%) et Dacia environ 378.000 (+13,4%).Le label russe Lada a progressé de 24% à près de 187.000 véhicules. Mais la marque coréenne Renault Samsung Motors a baissé dans le même temps de 26,9% à près de 39.000 véhicules.

« Le groupe réussit notamment en Amérique latine. Renault s’envole de 22,2% en Argentine, deux fois plus vite que le marché, à plus de 70.000 unités. Il progresse de 27,8% au Brésil, là aussi deux fois plus vite que le marché, écoulant près de 94.000 véhicules », précisent plusieurs médias.

PSA va construire des voitures en Algérie

Le géant automobile PSA a annoncé qu’il allait installer une usine de production automobile sur le sol algérien, dans le cadre d’une coentreprise avec trois partenaires locaux.

L’Algérie attire de plus en plus d’investisseurs. En dehors des richesses de son patrimoine, ce pays exceptionnel dispose également d’un marché intérieur impressionnant et d’une formation de haut niveau.

Il était donc logique qu’un leader du secteur comme PSA décide de s’implanter dans ce pays en pleine croissance. D’ailleurs, les concurrents Renault, Hyundai et Volkswagen ont déjà lancé leurs productions algériennes.

L’objectif des dirigeants de PSA est la construction d’une nouvelle usine située à 400 kilomètres d’Alger, dans la banlieue d’Oran. Elle devrait construire 70000 véhicules d’ici 2023.

La production devrait commencer dès l’année 2018 et ses conséquences sur l’économie locale seront importantes, avec la création de 1000 emplois directs.

PSA a investi près de 50 millions d’euros dans ce projet.

 

Michael van der Sande à la tête d’Alpine

Michael van der Sande a été nommé DG du constructeur de voitures de sport Alpine, filiale de Renault.

On s’y attendait, c’est fait ! Renault a dévoilé les nouveaux visages de la direction de sa filiale dédiée aux voitures de course.

A partir du 1er mars 2016, c’est donc Michael van der Sande l’un des directeurs marketing du groupe, qui deviendra le directeur général d’Alpine, sous la direction du directeur commercial du groupe, Thierry Koskas.

Pour mener à bien sa mission,il sera épaulé d’un directeur général adjoint d’expérience en la personne de Bernard Ollivier, qui dirigeait jusque là le projet Alpine.

 

 

Renault : 1000 nouveaux CDI en 2016

Le groupe automobile français Renault a dévoilé ses résultats de l’année 2015 le 12 février. Ravi de ces bons chiffres, son PDG s’est engagé à créer cette année 1000 nouveaux CDI en France.

Sur l’exercice 2015, Renault connait donc une hausse de son résultat net de 48,1%, avec 2,96 milliards d’euros.

Ces bons résultats s’expliquent notamment par le succès de la société Nissan, obtenue à 43,4% par Renault et par laquelle le groupe à reçue une contribution de 1,97 milliard d’euros ne 2015.

Carlos Ghosn, le PDG de Renault a déclaré que le groupe allait embaucher 1000 nouveaux salariés en CDI, afin de « soutenir la croissance ».

 

Renault sommé par Royal de se mettre aux normes

La ministre de l’Ecologie, Ségolène Royal a demandé à Renault, dans une interview au quotidien Le Parisien parue le 14 janvier, de mettre ses moteurs aux normes.

Cette déclaration intervient après la chute de 10% des actions du groupe automobile français.

Elle fait référence aux normes environnementales concernant les émissions polluantes de véhicules de Renault.

Dans le contexte de l’affaire Wolswagen, ces sujets sont de plus en plus sensibles…