Le Prix du Roman Fnac décerné à Jean-Baptiste Andrea

Le Prix du Roman Fnac est attribué à Jean-Baptiste Andrea pour son ouvrage « Veiller sur elle », publié chez L’Iconoclaste. Le lauréat recevra sa récompense de manière officielle le 11 septembre lors d’une soirée au théâtre Édouard VII, à Paris.

C’est fait ! Le 22ᵉ Prix du Roman Fnac, leader de la distribution de produits culturels, revient à Jean-Baptiste Andrea pour « Veiller sur elle », paru aux éditions de l’Iconoclaste. L’auteur de « Ma reine » succède à Sarah Jollien-Fardel (Sabine Wespieser), qui a gagné l’an dernier avec « Sa préférée ». Il recevra officiellement son prix le 11 septembre, lors d’une soirée au Théâtre Édouard VII (Paris). Cette cérémonie est ouverte au grand public.

Primé parmi 5 romans retenus dans la short list

« Veiller sur elle » concourrait avec « Les Silences des pères » (Rachid Benzine), « Ce que je sais de toi » (Éric Chacour), « Vous ne connaissez rien de moi » (Julie Héraclès) et « Le grand secours » (Thomas B. Reverdy). Ces cinq livres sont sortis d’une sélection de 30 romans. Le jury du Prix du Roman Fnac se composait cette année de 400 libraires et de 400 adhérents Fnac. Une particularité dans le monde des prix littéraires où les délibérations sont confiées à des journalistes littéraires.

L’histoire d’amour entre deux êtres de différentes classes

Interrogé par L’Éclaireur, Jean-Baptiste Andrea s’est dit très touché par cette distinction donnée par « des libraires et des lecteurs, les gens auxquels on s’adresse en tout premier lieu ». Dans son œuvre à l’accent féministe, l’auteur raconte l’amour passionné entre deux êtres qui n’auraient jamais dû se rencontrer. A savoir Viola Orsini, l’héritière d’une riche famille de Gênes, qui souhaite sortir de sa prison dorée. Et Mimo, un apprenti sculpteur de pierre né dans la misère mais qui tente de changer son destin.

Un livre d’une actualité brûlante

Leur rencontre va changer leur vie respective, en particulier celle de Mimo. Le jeune homme deviendra artiste de génie, notamment mandaté par les Orsini. Mais que vaut sa gloire sans sa Viola ? Cette histoire se déroule dans l’Italie du XXe siècle, marquée par les deux conflits mondiaux, l’ascension du fascisme et le patriarcat. L’auteur confie avoir écrit son roman en se disant que « tout ce qu’il raconte, et qui se déroule entre 1916 et 1948, pourrait tout à fait se passer maintenant ». Avec le fascisme relaté en toile de fond, l’œuvre serait « d’une actualité brûlante ».

En ouverture de la saison des prix littéraires

« Veiller sur elle » est le 4e livre de Jean-Baptiste Andrea (52 ans). L’écrivain d’ascendance italienne a également écrit « Ma reine » (2017) primé avec le prix Femina et le Prix du premier roman. On lui doit en outre « Cent millions d’années et un jour » (2019) et « Des diables et des saints » (2021). Notons que le Prix du Roman Fnac ouvre chaque année la saison des prix littéraires. Celle-ci se poursuit en octobre et en novembre, avec le grand prix du roman de l’Académie Française, le Prix Fémina, le Prix Médicis, le prix Goncourt, le Prix Renaudot et le Prix Décembre.

La Fnac au coeur du Prix Goncourt des Lycéens

Une jeune femme écrivant dans un cahier.

 

Le Prix Goncourt des Lycéens a été remis cette année à Sabyl Ghoussoub pour son roman « Beyrouth-sur-Seine », paru aux éditions Stock. Cette récompense littéraire française est une initiative de la Fnac et du ministère de l’Education nationale.

Le Prix Goncourt des Lycéens 2022 a été attribué, le jeudi 24 novembre à Rennes, à Sabyl Ghoussoub pour son roman « Beyrouth-sur-Seine », paru aux éditions Stock. Cette œuvre était en concurrence avec 14 autres livres, tous issus de la sélection de l’Académie Goncourt. Les ouvrages ont été soumis à l’analyse de plus de 2000 élèves de 55 classes de lycée (seconde, première, terminale et BTS). Mais seuls 12 lycéens délégués nationaux ont eu le privilège d’effectuer les délibérations finales, à huis clos.

Un livre du questionnement

Beyrouth-sur-Seine est un roman du questionnement. Questionnement sur les origines du narrateur, qui vit avec ses parents à Paris après avoir fui la guerre civile dans leur pays, le Liban, dans les années 70. Questionnement sur les raisons de ce conflit politique, qui continue de gangréner cet Etat du Proche-Orient. En outre, le livre offre une réflexion sur la famille, l’identité et l’immigration.

Le Prix Goncourt des Lycéens a été remis par le ministre de l’Éducation nationale et de la Jeunesse, Pap Ndiaye, et le Directeur général du groupe Fnac Darty, Enrique Martinez. Les deux dirigeants ont félicité chaleureusement le lauréat Sabyl Ghoussoub, ainsi que tous les autres concurrents. Ils ont également remercié les lycéens qui ont participé avec enthousiasme à la lecture des ouvrages ainsi qu’aux débats d’experts.

Une initiative de la Fnac

Pour rappel, le Prix Goncourt des Lycéens a été créé à Rennes en 1988, à l’initiative de la Fnac et du ministère de l’Éducation nationale et de la Jeunesse. Véritable vecteur culturel en France, ce concours littéraire engage chaque année plus de 2000 lycéens et leurs équipes pédagogiques dans une aventure exceptionnelle.

Ces critiques littéraires lisent, étudient et défendent avec ferveur leurs œuvres préférées. Et cela en classe avec leurs professeurs et avec les auteurs de la sélection Goncourt dans le cadre de rencontres régionales organisées par la Fnac et le ministère en charge de l’Education nationale.

Acteur majeur de la distribution de livres

Le Prix Goncourt des Lycéens n’est pas le seul évènement littéraire soutenu par la Fnac, enseigne du groupe Fnac Darty, leader de la distribution en France de biens culturels, de produits électroniques et d’électroménagers. Tout au long de l’année, l’enseigne soutient la création et l’activité littéraire via différentes manifestations et rencontres dans ses magasins.

Premier libraire de France, Fnac propose une riche bibliothèque avec tous les genres, notamment le roman, la poésie, le théâtre et la science-fiction. Mais également des BD, mangas, comics et livres de jeunesse. Enseigne engagée, Fnac propose des livres de seconde vie en plus du neuf. Essentiellement via sa Marketplace Fnac et Label Emmaüs, premier site de e-commerce multi-vendeurs français créé par le mouvement solidaire Emmaüs. Elle en fait également don à des associations.

Repenser l’économie : un ouvrage passionnant

Dans Repenser l’économie, les économistes François Geerolf et Gabriel Zucman nous donnent des clés pour faire évoluer notre société.

Est-il possible de concevoir la mise en place, à l’échelle planétaire, d’un système économique alternatif, plus soucieux de l’homme et de l’écologie ?

Depuis la crise des subprimes de 2008 et les conséquences dramatiques qu’elle a eu sur les économies de toute la planète, mais surtout au niveau social, la population prend peu à peu conscience que le système économique actuel n’est plus au service de l’homme.

Désormais, c’est l’homme qui est au service de l’économie mondialisée.

Paru aux éditons La découverte en 2012, Repenser l’économie nous donne quelques clés pour une révolution douce de notre système économique. Un système qui pourrait être plus durable, plus respectueux de l’environnement et des humains.

Cet ouvrage pédagogique a également le mérite de se lire très facilement et d’être fort accessible. Une belle surprise.

 

Semaine de la Tunisie : l’économie en avant

La semaine de la Tunisie, organisée à Grenoble, a été l’occasion de redécouvrir l’importance du potentiel économique de la Tunisie.

On se souvient tous des images émouvantes de la révolution tunisienne. Ben Ali, le dictateur qui entassait une fortune géante dans son château, en compagnie de son épouse Leila Ben Ali, avait été chassé du pouvoir par le peuple tunisien révolté.

Depuis, la Tunisie se redresse peu à peu, à l’image de son économie.

Ainsi, à l’occasion de la semaine de la Tunisie, organisée du 11 au 13 mai 2017, à Grenoble, par l’association présidée par Taoufik Hasnaoui, « Unité Pour La Tunisie » (UPLT), un forum économique sera organisé, autour du thème  « L’attractivité et les défis du nouveau climat des affaires en Tunisie ».

C’est la troisième année consécutive que l’association organise cette semaine de la Tunisie, devenue un rendez-vous incontournable, grâce au succès du mouvement.

De nombreuse animations, notamment musicales seront également programmées.

 

 

2300 euros pour les bottes de Cloclo

Un fan a acheté, lors d’une vente aux enchères, des bottes ayant appartenu à Claude François, pour un montant de 2300 euros.

L’hôtel des ventes Honfleur Enchères, dans le Calvados, a annoncé avoir vendu une paire de bottines blanches à talons, au prix record de 2300 euros, lors d’une vente aux enchères qui a eu lieu dimanche 12 juin.

Les enchères avaient pourtant été lancées au tarif plus raisonnable de 1000 euros, mais il faut croire que la ferveur des fans de Cloclo dépasse les limites.

On ose espérer que ces bottines sont à la taille de l’acquéreur…

 

Les artistes pour les quotas

Près de 2000 artistes ont signé une pétition en faveur des quotas de chansons françaises sur les ondes des radios.

Alors qu’une cession parlementaire est prévue cette semaine pour évoquer la loi sur les 40% de chansons françaises diffusées obligatoirement à la radio, la Sacem a lancé une pétition pour soutenir cette réglementation.

Au nom de l’exception culturelle française, la France oblige les radios à diffuser 40% de chansons françaises. Pour éviter que les parlementaires ne songent réellement à mettre fin à ce statut, la Sacem a pris les devant et diffusé une pétition signée par près de 2000 artistes, dont de nombreuses célébrités, comme Renaud, Charles Aznavour, ou encore Francis Cabrel.

Affaire  à suivre…

Lagardère Active : départ de Jérôme Bellay

Le créateur de France Info et de LCI, Jérôme Bellay a annoncé cette semaine son départ de Lagardère Active, où il travaillait depuis 1996.

Ce journaliste intransigeant, connu pour avoir toujours un cigare à la bouche, quitte donc ses fonctions à 73 ans.

Cet ancien patron de la radio Europe 1 était, depuis 2013, directeur de la rédaction du JDD.

De nombreux proches ont rappelé le professionnalisme et l’éthique d’un homme qui a toujours déteint dans le microcosme journalistique dont il n’était pas issu.

 

Les Visiteurs 3 : échec commercial ?

Bien qu’il soit en tête du classement hexagonal des films les plus vus au cinéma pour sa première semaine d’exploitation, Les Visiteurs 3 fait bien moins bien que les deux épisodes précédents.

Selon les chiffres du classement national français publiés cette semaine, le troisième volet des aventures des Visiteurs a réuni 1,15 million de spectateurs dans les salles obscures pour sa première semaine de sortie. Il se place en tête du classement devant Kung Fu Panda 3.

Pourtant, ce nouvel opus, unanimement descendu en flèche par les critiques, a attiré pour sa première semaine d’exploitation (du 6 au 12 avril 2016) deux fois moins de spectateurs que son prédécesseur, Les Visiteurs 2 – Les Couloirs du temps, sorti en 1998.

Avec un coùt impressionnant, reste à savoir si le film deviendra rentable sur la durée.