TikTok explose les compteurs des revenus publicitaires

Le réseau social de partage de courtes vidéos a atteint une telle notoriété que les utilisateurs semblent y dépenser sans compter. En témoignent les derniers chiffres relatifs à ses recettes publicitaires.

TikTok est la nouvelle coqueluche des adeptes des réseaux sociaux. Non seulement les utilisateurs se ruent là-dessus, mais ils n’hésitent pas à y dépenser leur argent. C’est en tout cas ce que révèle, lundi 11 avril mars, un rapport du cabinet d’études AppAnnie concernant les chiffres trimestriels de la firme technologique.

Il indique notamment que l’application a généré entre début janvier et fin mars, 840 millions de dollars de revenus publicitaires. Soit une hausse de 40% par rapport au dernier trimestre coïncidant avec fin 2021. Cette performance est d’autant plus remarquable qu’elle dépasse celles des franchises de jeu vidéo habituées à truster le haut du classement en termes de recettes via la publicité.

Business model rôdé

Aux sources de cette manne de TikTok, les Coins, terme désignant la monnaie numérique créée par le réseau social. Vendue par la plateforme aux utilisateurs, elle sert à acheter des cadeaux virtuels symbolisés par de nombreuses images avec chacune une valeur donnée. L’acquisition d’un cadeau sous forme de panda coûte ainsi cinq Coins ; celle représentée par une Dráma Queen revient à 5 000 Coins, et ainsi de suite.

Autant de cadeaux qui permettent aux « TikTokeur » – nom donné aux utilisateurs – de récompenser le talent ou la créativité d’autres utilisateurs, généralement des créateurs de contenus sur la plateforme. Lesquels cadeaux virtuels sont échangeables contre de l’argent – dans toutes les devises possibles – à la condition de verser 50% de commissions à TikTok. Autant dire un business model rôdé de la part de la firme détenue par le Chinois ByteDance.

Combinaison de recettes

C’est une des nombreuses recettes du succès fulgurant de l’application spécialisée dans le partage de courtes vidéos. Lancée en 2014 seulement, elle a dépassé le milliard d’utilisateurs actifs l’année dernière, fort d’un algorithme ultra efficace. À tel point qu’il suffit de quelques minutes sur le réseau social pour que les préférences de l’utilisateur soient détectées.

Signe de l’expansion de TikTok dans le rang des internautes, ses recettes publicitaires pour l’ensemble de l’année en cours devraient atteindre 11 milliards de dollars, à en croire le cabinet Insider Intelligence cité par Reuters. Soit davantage que Twitter et Snapchat combinés, respectivement crédités de 5,58 et 4,86 ​​milliards de dollars sur la même période, selon la même source.

France : les taxis réclament des mesures d’urgence face à la flambée des prix des carburants

Enseigne de taxi.

 

Des taxis ont manifesté dans plusieurs villes de France le mercredi pour demander des mesures d’urgence face à l’explosion des prix des carburants. Ils  souhaitent notamment le retour de la TVA à 5,5 %, l’instauration d’une TICPE et la mise en place de meilleures aides à la transition vers des véhicules électriques.

Un sit-in devant le ministère de l’Economie et des Finances à Paris

Les taxis ont manifesté dans plusieurs villes de France, le mercredi 30 mars 2022, pour exiger des mesures d’urgence face à la flambée des prix du carburant. Plusieurs centaines d’entre eux se sont rassemblés devant le ministère de l’Economie et des Finances à Paris à l’appel de la fédération nationale du taxi (FNDT) et des Locataires unis du taxi (LUT). Pourtant, Bruno Le Maire avait fait valoir, un peu plus tôt, l’application d’une remise de 15 centimes d’euros (hors taxe) sur le litre du carburant et la revalorisation des tarifs.

Les dépenses en carburant de plus en plus importantes 

Mais les fédérations nationales considèrent ces décisions comme des mesurettes. Pour plus d’impact, elles souhaitent un retour de la TVA à 5,5%, contre 10% actuellement. Elles voudraient aussi la mise en place d’aides à la transition vers des véhicules électriques et l’instauration d’une taxe intérieure de consommation sur les produits énergétiques flottante (TICPE), anciennement TIPP (taxe intérieure de consommation sur les produits pétroliers). Sur ce dernier point, les taxis dénoncent une hausse des prix de l’essence et du diesel de plus de 50%. Cette augmentation significative rend les dépenses en carburant très salées à la fin du mois.

Un carburant professionnel avec des tarifs préférentiels

Pour compenser la hausse des coûts du carburant, la FNDT et les LUT ont récemment relevé leur tarif réglementé de 3,5%. Mais la profession estime que les consommateurs n’ont pas à payer les pots cassés. C’est pourquoi, elle demande l’instauration de certaines mesures. Par exemple la mise en place d’un carburant pour les taxis avec des tarifs préférentiels.

Mais ce n’est pas tout. Le secteur déplore aussi le peu d’efficacité des aides à la transition vers des véhicules électriques. La FNDT pointe notamment le manque d’autonomie des batteries qui fait que les véhicules ne sont pas adaptés à la profession. De plus, dans certaines régions comme en Ile-de-France, l’aide de 6.000 euros à l’achat d’une voiture électrique ne concerne pas tous les véhicules.

Des manifestations à Nantes et Bordeaux

Outre Paris, des rassemblements ont également eu lieu dans d’autres villes de France comme Nantes. Dans cette commune, 70 taxis ont mené une opération escargot sur la rocade en direction de l’aéroport. Cette action a provoqué de gros embouteillages et une paralysie momentanée du trafic sur certaines voies.

A Bordeaux, il y a également eu un énorme bouchon. Une centaine de taxis a manifesté sur diverses voies, accompagnés d’auto-écoles et de camions poids-lourds. Les conducteurs ont défilé lentement, pare-chocs contre pare-chocs.

Guerre en Ukraine : le G7 plaide pour la continuité des exportations de denrées alimentaires

Un champ de blé

 

Face au risque de pénurie en raison de la crise ukrainienne, les pays du G7 ont exhorté ce vendredi tous les Etats à ne pas suspendre les exportations de denrées alimentaires. La communauté internationale a déjà verrouillé de nombreux marchés en guise de sanctions contre ka Russie. Ce qui provoque des difficultés d’approvisionnements et la hausse des prix en Europe.

Eviter les mesures restrictives injustifiées à l’exportation 

Lors d’une réunion virtuelle organisée ce vendredi sous la présidence de l’Allemagne, les pays du G7 (États-Unis, Grande-Bretagne, France, Italie, Japon, Canada et Allemagne) ont appelé la communauté internationale à ne pas suspendre les exportations de denrées alimentaires pour ne pas provoquer une hausse insupportable des prix et une pénurie. Le ministre allemand de l’Agriculture, Cem Özdemir, a déclaré que ce n’est pas le moment de penser uniquement à soi, mais aux autres aussi. Il a invité tout le monde à une étroite collaboration pour éviter une crise alimentaire.

Dans son pays, l’inflation a atteint 3,3% en février, hors énergie. Les prix des denrées alimentaires ont ainsi augmenté de 5,3% contre 5,0% en janvier. En France, ces tarifs devraient augmenter de 2 à 3% après les négociations annuelles terminées le mercredi 2 mars dernier. Malgré tout, « l’Allemagne et l’Union européenne ne sont pas menacées de pénurie alimentaire », rassure Cem Özdemir.

Risque d’une famine en Afrique 

Des pénuries plus importantes sont plutôt attendues dans certains pays en dehors de l’UE. En particulier dans les régions où la sécurité alimentaire est déjà problématique à cause de préoccupations telles que la sécheresse. Le président français Emmanuel Macron pense principalement aux pays d’Afrique, qui pourraient vivre la famine dans la période de 12 à 18 mois à venir.

Mais l’Europe également devrait s’attendre à une déstabilisation de ses circuits de production et de distribution, si la guerre en Ukraine s’éternise. « Il nous faut réévaluer nos stratégies de production pour défendre notre souveraineté alimentaire et protéinique, en Européens, mais aussi réévaluer une stratégie à l’égard de l’Afrique », a dit le chef de l’Etat à l’issue du sommet européen de Versailles, le vendredi 11 mars 2022.

Reconsidérer les objectifs écologiques dans le secteur alimentaire ?

Malgré les risques, les Européens seraient prêts à prendre davantage de sanctions contre la Russie si la guerre en Ukraine continuait, a prévenu Macron. Il n’écarte pas la prise de sanctions massives et plus sévères au cas où la Russie persistait dans son projet d’occupation du territoire ukrainien.

Consciente des conséquences d’une telle posture politique et des mesures de rétorsion de Moscou, l’UE étudie en ce moment les moyens de stabiliser les marchés alimentaires. Certains membres proposent de reconsidérer les engagements écologiques pour atteindre cet objectif dans le contexte actuel. Mais le ministre allemand de l’Agriculture, Cem Özdemir, pense que les 27 ne devraient pas revoir à la baisse leurs efforts pour la planète.

Nintendo : la sortie d’Advance Wars encore retardée

L’éditeur japonais fait retarder pour la deuxième fois en quelques mois le lancement d’un de ses célèbres jeux vidéo de guerre. Un couac vraisemblablement dû cette fois, au conflit russo-ukrainien.

Les fans d’Advance Wars vont devoir patienter pour avoir l’occasion de jouer à la version 1+2 : Re-Boot Camp de leur jeu. L’éditeur, Nintendo ayant décidé mercredi 9 mars, d’en repousser la sortie sans précision de la prochaine date de lancement. Le tweet annonciateur de la décision a tout simplement convié le public à rester à l’écoute des prochaines mises à jour sur la question.

Pas de précision non plus quant à la raison qui a motivé ce report de la part Nintendo. La multinationale japonaise a simplement évoqué les « événements mondiaux récents ». Mais le lien avec la guerre déclenchée en Ukraine par la Russie depuis le 24 février ne fait aucun doute, étant donné la nature du jeu vidéo dont la sortie était attendue pour le 8 avril sur Nintendo Switch, la dernière console de l’entreprise nipponne.

Contexte non favorable

De la série Nintendo Wars, Advance Wars 1+2 : Re-Boot Camp, comme son nom l’indique, est un jeu vidéo de tactique militaire qui met à l’épreuve la stratégie des joueurs. Ces derniers sont en effet appelés à commander une armée dans le but de vaincre le camp ennemi. Cela peut se traduire par la capture des bastions adverses ou la liquidation des belligérants. Autant dire un scénario assez similaire aux événements opposant actuellement l’Ukraine et la Russie.

Mais cette similitude ne serait que théorique, si l’on en croit Nintendo qui n’a pas ménagé ses efforts pour écarter de son produit toute considération réaliste. Il a en effet indiqué que les caractéristiques du jeu étaient avant tout caricaturales. Ce que tendent à confirmer les observations de l’Entertainment Software Rating Board. L’instance de régulation des jeux vidéo a notamment estimé qu’Advance Wars 1+2 : Re-Boot Camp pouvait être accessible aux enfants de 10 ans, car présentant seulement une violence légère.

Attente prolongée

Quoi qu’il en soit, ce report, le deuxième après celui de la fin de l’année dernière, devrait décevoir beaucoup de gamers. Le premier étant dû selon Nintendo à la nécessité de peaufiner le jeu.

Le groupe dont la boutique en ligne est en maintenance depuis la semaine écoulée suite à la suspension des transactions en rouble, la monnaie russe, va également suspendre l’expédition de tous ses produits vers Moscou jusqu’à nouvel ordre.

Total embarrassé par ses activités en Russie

Le groupe pétrogazier français rechigne à abandonner ses intérêts russes alors que le pays est devenu un paria de la communauté internationale depuis son invasion de l’Ukraine.

En business, tout est question de finances, mais aussi d’image. L’un a toutefois tendance à peser plus lourd que l’autre dans la balance. Pour TotalEnergies (ex Total), le plus important semble avoir rapport à l’espèce sonnante et trébuchante. Du moins concernant la Russie. Et pour cause, l’entreprise française refuse, pour l’heure, de rompre les amarres avec le pays de Vladimir Poutine à un moment où ce dernier s’isole un peu plus chaque jour de la communauté internationale en raison de son invasion de l’Ukraine.

Les sanctions s’abattent en effet sur Moscou et ses intérêts à travers le monde depuis jeudi 24 février marquant le début des hostilités avec Kiev. Plusieurs entreprises russes ou dans lesquelles des proches du Kremlin ou supposés tels ont des actifs sont ainsi mises au ban de la communauté internationale, décidée à faire reculer Poutine par des leviers économiques.

BP, Shell, etc.

La Russie est donc devenue infréquentable. Et toutes les entreprises/ personnalités occidentales y ayant un quelconque intérêt se voient contraintes d’y renoncer. À l’image de la pétrolière BP qui a annoncé, dimanche 27 février, se désengager de son homologue russe Rosneft dont elle détient 19,75 % des parts. Soit un actif de plus de 13 milliards de dollars à liquider.

La firme norvégienne Equinor a également lâché Rosneft le lendemain dans un divorce qui devrait à un peu plus du milliard de dollars. L’anglo-néerlandais Shell lui a emboîté le pas en mettant fin à son partenariat avec Gazprom, l’autre géant russe du gaz par ailleurs lâché par l’UEFA, entre autres.

Total traîne des pieds

Les regards sont donc logiquement désormais tournés vers Total pour lequel la Russie constitue la première source de production à raison de 17% en 2020 selon Le Monde. Sans compter que le géant français du pétrole et du gaz est actionnaire à 19,4% de Novatek, société active dans le domaine du gaz naturel et fondée par Leonid Mikhelson réputé proche de Vladimir Poutine.

Mais il n’est pas question pour la major pétrolière tricolore d’abandonner ces actifs et les autres projets russes dans lesquels elle a des intérêts. Du moins pour l’instant, ainsi que l’ont fait savoir des responsables contactés par Le Monde. Le ministre de l’Économie, Bruno Le Maire, qui a laissé entendre lundi qu’il était désormais intenable pour des entreprises françaises de demeurer en Russie, doit prochainement s’entretenir avec le patron de Total, Patrick Pouyanné sur la question.

Mars Wrigley promeut l’expertise locale à sa direction commerciale

L’antenne française du géant américain de la confiserie confie sa stratégie marketing à Axel Segarra, qui intègre par-là même le comité directoire. Une grande responsabilité pour le désormais ex-directeur des clients nationaux sur le circuit grande distribution de la boîte.

Pour Mars Wrigley France, l’heure est depuis plusieurs mois, à une refonte stratégique. Il ne s’agit pas de tout remettre en cause, mais de créer les conditions adéquates afin de capitaliser sur un créneau à succès. En l’occurrence, les M&M’s Crispy. Du nom de ses bonbons au riz soufflé enrobés de chocolat.

La petite merveille fondante sur la langue cartonne en effet sur le marché depuis plusieurs années. À tel point que le niveau des ventes a doublé aujourd’hui par rapport à 2017. Afin de se donner les moyens d’en produire suffisamment, Mars Wrigley a en entrepris des travaux d’agrandissement de son usine française située à Haguenau dans le Bas-Rhin.

18 millions d’euros d’investissements

L’unité de production servant de point d’entrée en Europe pour les produits Wrigley doit notamment voir ses installations se développer, de même que certaines de ses principales machines. Grâce à cette opération pour laquelle l’investissement se chiffre à 18 millions d’euros, le confiseur américain espère porter sa production de M&M’s Crispy à 17 000 tonnes dès 2023 contre 12 000 seulement actuellement. Le but final étant de faire progresser les ventes de 44% d’ici 2026.

La réalisation de cet objectif, signe de l’ambition du groupe agroindustriel de toujours viser haut malgré plus de 130 ans d’histoire, incombe désormais à Axel Segarra, nouveau directeur commercial de la maison. En fonction depuis l’entame de l’année, la nouvelle de sa nomination n’a filtré que début février dans la presse. Il y aurait pourtant bien des raisons de s’enthousiasmer à propos de la promotion de celui qui était jusque-là directeur des clients nationaux sur le circuit grande distribution de Wrigley France.

Homme du sérail

Et pour cause, l’homme de 43 ans fait partie du sérail pour avoir été au cœur de la stratégie marketing de quelques entreprises clé. Diplômé en master audit et contrôle de gestion de l’ISG, il fait ses armes entre 2003 et 2006 chez Nielsen avant de rejoindre Coca-Cola European Partners (CCEP) France. Il y roulera sa bosse 13 ans durant, passant de responsable développement GMS dans les équipes marketing et ventes à directeur circuit CHR hors domicile.

Autant dire une expérience solide pour assumer ses nouvelles charges et pourquoi pas, gravir d’autres échelons par la suite.

China Rare Earth Group, le super géant des terres rares chinois

L’entreprise née de la fusion de trois grands groupes publics miniers dans un contexte mondial d’accroissement de l’importance stratégique des terres rares doit aider la Chine à consolider son monopole dans le secteur.

Dans la course aux matières premières essentielles, la Chine n’entend pas rester en marge. Au contraire, l’objectif pour le Parti communiste est, le cas échéant, de consolider par tous les moyens son avance sur le reste de la planète. Car plus que quiconque, Pékin souvent mis au ban par la communauté internationale, connaît l’importance stratégique d’être le roi dans un secteur économique donné.

C’est d’autant plus vrai à propos des terres rares regroupant 17 métaux précieux intervenant à la fois dans l’armement, l’électronique et l’électrique entre autres dont 60 % de l’extraction mondiale s’opère sur le territoire chinois, selon Les Échos. Ce qui permet à l’Empire du Milieu de rester incontournable vis-à-vis des États-Unis et de l’Europe notamment, avec respectivement 80% (en 2019) et 98% (en 2020) des importations provenant de ses terres.

Naissance d’un mastodonte

Mais la Chine ne souhaite pas en rester là au moment où la crise du Coronavirus a exacerbé l’impérieuse nécessité pour les nations de ne guère dépendre des autres concernant certaines filières stratégiques. La pénurie de semi-conducteurs toujours en cours en est une des preuves les plus palpables. L’État communiste a donc entrepris de se renforcer. Et cela passe par la consolidation. C’est le sens de la China Rare Earth Group Co nouvellement mise sur pied.

L’entreprise issue du mariage de trois entités publiques spécialistes des minerais, dont China Minmetals Corp, Chalco et Ganzhou Rare Earth Group Co a été dévoilée jeudi 23 décembre 2021 par la Commission de supervision et d’administration des actifs appartenant à l’État (SASAC) qui en détient 31,21% des parts. Les trois autres composantes se partagent le reste des actions à raison de 20,33% chacune.

Accentuer le contrôle de l’État

La naissance de la China Rare Earth Group avait fait grimper le cours boursier de Chalco de 10%, tandis que les actions des aimants permanents, un des matériaux contenus dans les terres rares, avaient quant à eux monté de 0,36 % dans la même journée, à en croire les observations du quotidien chinois Global Times.

Une preuve s’il en fallait du bon accueil des investisseurs à la décision de l’État chinois, qui selon divers experts, vise à assurer une exploitation optimale de ces ressources minérales précieuses. D’autant que les États-Unis par exemple travaillent à réduire leur dépendance à la Chine.

Renault : Carlos Ghosn ne décolère pas

L’ancien grand patron fustige, dans une récente interview, la conduite des affaires à la tête du constructeur automobile dont il avait autrefois la charge. Une nouvelle sortie au vitriol révélatrice de la ténacité de sa rancœur depuis sa disgrâce.

C’est peu dire que Carlos Ghosn n’a pas perdu sa verve, encore moins sa volonté d’en découdre avec ceux qu’il considère comme responsables de son malheur. L’ancien patron de l’Alliance Renault-Nissan-Mitsubishi en a une nouvelle fois donné la preuve dans une interview publiée sur le site du Parisien, samedi 12 février. Un entretien-fleuve assimilable à un véritable one-man-show. Tant l’homme d’affaires franco-libano-brésilien s’y est mis en scène en des termes assez directs.

L’une de ses principales cibles n’est autre que son ancienne maison, Renault, décrite comme en désuétude totale depuis son départ de la direction. Il pointe notamment la situation financière du constructeur français qualifié de fragile et à la remorque de l’Élysée. En cause, le Prêt garanti par l’État (PGE) d’une valeur de cinq milliards d’euros accordé par des banques à la firme au losange avec l’aide du gouvernement par ailleurs principal actionnaire, afin de parer à son manque de liquidités constaté en 2020.

Stratégie désastreuse

Carlos Ghosn estime que Renault doit sa survie seulement à cette aide, car cumulant les mauvais résultats. Même si Jean-Dominique Senard, président du conseil d’administration a battu en brèche cette théorie dans la foulée des dernières observations de la Cour compte sur la situation du constructeur.

L’exilé de Beyrouth rejette les critiques autour de sa stratégie dite des volumes (de vente) demeurée longtemps un leitmotiv du groupe et dont les nouveaux responsables se sont désormais détournés. Le nouveau directeur général, l’Italien Luca de Meo, souhaite en effet axer son plan de restructuration sur la rentabilité. Une manœuvre qui ne trouve toujours pas grâce aux yeux de Ghosn. L’ancien célèbre prisonnier du Japon mettant en contraste ses années de prospérité à la tête du constructeur avec les chiffres peu enviables de ces dernières années.

Alliance vide

Fondamentalement, Carlos Ghosn estime que Renault se trouve aujourd’hui affaibli face à ses deux partenaires Nissan et Mitsubishi. En raison dit-il, du déficit de confiance entre les différentes parties prenantes. « Cette alliance ne fait aucun sens », assène-t-il, ajoutant que le constructeur automobile français est plus un boulet qu’autre chose vis-à-vis de ses pairs.

C’est la deuxième fois en moins de deux ans que Ghosn toujours sous le coup de la justice libanaise, juge aussi durement son ancienne entreprise dans Le Parisien.

De Beers dompte la lumière avec sa collection « The Alchemist of Light »

Une jeune femme portant la collection The Alchemist of Light de De Beers Jewellers

 

La maison joaillière sud-africaine De Beers a lancé, fin janvier dernier, une nouvelle collection de Haute Joaillerie baptisée « The Alchemist of Light ». Composée de sept parures alliant 45 créations uniques, cette œuvre évoque la puissance de métamorphose de la lumière, source de vie et à l’origine des formes et couleurs.

La lumière à l’origine de la Vie

Le 24 janvier, à l’occasion de la Fashion Week Haute Couture de Paris, la Maison de joaillerie De Beers Jewellers, du groupe sud-africain De Beers, a dévoilé sa toute dernière collection de haute joaillerie baptisée « The Alchemist of Light ». Comme son nom l’indique, cette collection exprime la puissance de la transformation de la lumière. Cet élément invisible, mais si présent dans l’univers, permet de donner la Vie aux êtres, aux formes et aux couleurs qui nous entourent. Sa puissance fascinante transparait encore davantage dans les facettes du diamant, avec des reflets chatoyants, voire magiques.

Conçue à Londres et fabriquée dans les ateliers parisiens de De Beers, la nouvelle création compte sept parures spectaculaires pour un total de 45 créations uniques. Le joaillier a choisi de lancer cette ligne magnifique en deux temps. Le premier chapitre, présenté fin janvier, comprend les bijoux « Atomique » et « Light Rays ». « Atomique » se compose de pièces en diamants blancs et or blanc 18 carats. On retrouve notamment un collier de 1 907 diamants ronds brillants entourant un diamant interne impeccable de 18,57 carats.

Inspirée de la structure moléculaire du diamant

« Atomique » comprend également une bague magnifique sertie d’un exceptionnel diamant taille brillant de 11,03 carats. Et surtout une double bague ouverte avec des motifs ressemblants à des satellites. Ce chapitre s’inspire de la structure moléculaire du diamant, représentée sous la forme de motifs géométriques et abstraits. Avec son schéma monochrome, il exprime la pureté immaculée de la composition prismatique de cette pierre précieuse. Quand on porte un de ses colliers, celui-ci semble prendre vie grâce à la lumière qui danse et roule à travers les gemmes.

Un véritable travail d’alchimiste avec l’anodisation du titane

Le chapitre « Light Rays » rassemble, lui, de sublimes créations en diamants naturels bruns, jaunes ou orange. Ces joyaux visent à réinterpréter la lumière du soleil de façon ultra-contemporaine. Ils contiennent aussi du titane anodisé, c’est-à-dire ayant reçu une gamme de couleurs chaudes par un processus électrochimique. Cette anodisation consacre De Beers comme un véritable alchimiste. Il peut d’ailleurs s’en enorgueillir puisque très peu d’ateliers sont spécialisés dans le travail du titane car très difficile.

Au-delà des limites de la créativité et de la technique

Selon Celine Assimon, PDG de De Beers Jewellers, cette « nouvelle collection de Haute Joaillerie The Alchemist of Light représente l’expertise diamantaire et le design artistique à leur apogée ». Elle repousserait aussi et surtout « les limites de la créativité et de la technique ». Pour la directrice, les pièces symbolisent en outre « une fusion sublime entre art et science, entre précision et imagination, entre tradition et modernité ».

De Beers Jewellers précise avoir mis le plus grand soin et la plus grande passion dans ces œuvres d’art pour que ses clients puissent exprimer leur individualité et leur créativité. Il a annoncé qu’il présentera le second chapitre de la collection « The Alchemist of Light » lors de la Fashion Week Haute Couture de Paris, en juillet prochain.

Sony se jette sur Bungie, à corps perdu ?

La firme japonaise va racheter l’éditeur des jeux Halo et Destiny contre 3,6 milliards de dollars. L’opération est considérée comme une réponse à l’acquisition d’Activision par Microsoft. Mais sa portée reste limitée.

Sony ne compte pas rester en marge du bouleversement en cours dans le secteur des jeux vidéo. L’entreprise nippone a annoncé avoir acquis contre 3,6 milliards de dollars selon Bloomberg, Bungie. Un studio basé à Chicago connu pour avoir développé des jeux d’actions dont les plus réputés sont « Halo » et « Destiny » disponibles respectivement sur Xbox et PlayStation.

L’opération sujette à l’approbation de l’autorité américaine de régulation verra les dirigeants actuels de Bungie maintenus à leur poste, à en croire Sony. Elle représente la plus grosse acquisition de l’histoire de la branche dédiée aux jeux en ligne du conglomérat japonais. D’où sa position dans le quintet des transactions de ce dernier en termes de valeur, selon FactSet, spécialiste des données financières cité par le Wall Street Journal (WSJ).

Timide réplique

Sony ne l’a pas expressément dit, mais cela semble pour le moins évident au vu de la concomitance des faits. L’acquisition de Bungie par le géant de l’électronique intervient moins d’un mois après le rachat par son concurrent Microsoft du studio Activision Blizzard contre une somme record de 68,7 milliards de dollars. Une opération gigantesque dont les secousses avaient provoqué la chute de 14% du cours de l’action de Sony la semaine de l’annonce, selon les observations du WSJ.

Mais cette réponse du berger à la bergère pourrait bien n’en être pas une en réalité. Et ce, pour quelques raisons. À moins qu’il ne s’agisse du premier acte d’une stratégie à venir de la part de Sony.

Disparités en termes de niche de croissance

D’abord parce que Microsoft autrefois propriétaire de Bungie, au début des années 2000 notamment, détient toujours la licence d’exploitation de Halo, une des plus prisées franchises du studio. Ce qui explique sa présence exclusive sur Xbox, la console produite par le géant des logiciels, pour le moment.

La firme informatique ne devrait par ailleurs, rien craindre de cette future alliance Sony-Bungie en raison du poids relativement léger de ce dernier sur le marché des jeux en ligne comparé à Activision. À titre d’illustration, le jeu Call of Duty du mastodonte californien est le plus vendu aux États-Unis annuellement depuis 2010, selon la société NPD Group.

C’est dire que Sony aura fort à faire dans la course lucrative aux parts de marché des jeux avec Microsoft.

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