Le suivi de livraison, un secteur de plus en plus important chez les entreprises

Suivi de livraisons Hub One entreprise

Depuis plusieurs années, le développement de l’e-commerce a poussé de nombreuses entreprises à passer au numérique. De fait, l’envoi de colis et le suivi de livraison deviennent chaque jour de plus en plus importants dans le quotidien des salariés. Ils doivent y consacrer toujours plus de ressources… Et cette tendance risque de continuer. En effet, lors d’une étude publiée en 2017, 77% des entreprises ont déclaré que leurs envois de colis allaient augmenter dans les années à venir. Un constat qui s’est accéléré avec le confinement, où de grandes entreprises comme Amazon ont vu leur nombre d’envois de colis augmenter et atteindre de nouveaux records.

Assurer un suivi de livraison de qualité pour éviter les problèmes logistiques

Aujourd’hui, les clients sont de plus en plus exigeants envers les livraisons. En effet, plus d’un tiers des e-consommateurs déclarent qu’ils n’hésiteront pas à arrêter de commander sur une plateforme de livraison s’ils venaient à avoir une mauvaise expérience avec cette dernière. Afin d’éviter au maximum ces retours d’expériences négatifs, il est impératif de proposer un suivi de livraison efficace.

D’un côté, cela rassure les clients qui ont tendance à se sentir plus sereins lorsqu’ils peuvent suivre l’évolution de leur commande. Ce n’est d’ailleurs pas pour rien que 83% des clients comptent vérifier au moins deux fois l’état d’avancement de leur commande, lors d’un achat en ligne.

De l’autre, assurer un bon suivi de livraison pour une entreprise permet d’éviter au maximum les erreurs. Ainsi, un colis tracé régulièrement limite les risques que ce dernier soit égaré. D’autant plus, s’il venait à y avoir un problème, le suivi rapproché du colis permettrait de rapidement rectifier l’erreur et ainsi de le réacheminer rapidement vers sa destination initiale.

Hub One : l’entreprise pour assurer un suivi de livraison efficace

En France, Hub One, l’entreprise de télécom spécialisée dans les solutions numériques à destination des professionnelles propose des outils pour assurer un suivi de livraison efficace. Avec des services tels que Hub One Delivery ou encore Hub One Geolocation, le groupe français offre aux entreprises toutes les solutions nécessaires pour assurer un suivi de livraison de qualité et ainsi satisfaire ses clients.

30 milliards d’euros : le plan de Bruno Le Maire pour la transition écologique

Relance écologie France Bruno Le Maire

Dans un document paru au journal du Dimanche (JDD), le Ministre de l’Économie, des Finances et de la Relance, Bruno Le Maire, a annoncé vouloir mettre en place un plan de 30 milliards d’euros visant à relancer l’économie et poursuivre la transition écologique. Selon lui, ce plan viserait à développer trois secteurs, qui sont la rénovation énergétique, les transports et l’énergie.

Investir rapidement dans la transition écologique

Alors que le plan complet visant à relancer l’économie à la suite de la crise du coronavirus ne doit être présenté que le 24 aout prochain, le gouvernement commence déjà à dévoiler certaines mesures phares. Dans le Journal du Dimanche, Bruno Le Maire a indiqué que trente milliards d’euros devraient être destinés au budget de la transition écologique. Il s’agit, selon lui, de dix milliards d’euros supplémentaires que dans le plan initialement prévu mi-juillet. « Avec (la ministre de la Transition écologique) Barbara Pompili, nous proposons de consacrer 30 milliards d’euros sur les 100 milliards prévus aux investissements dans la transition écologique« , a-t-il expliqué.

« Nous veillerons à ce que toutes les décisions de relance favorisent un nouveau modèle de croissance fondé sur la décarbonation, la sobriété énergétique et les innovations vertes. Le plan de relance sera un plan vert« , poursuit Bruno Le Maire, qui espère voir la France devenir un cador européen de la transition écologique.

L’objectif affiché : faire baisser les émissions de gaz à effet de serre

Lors de l’entretien accordé au Journal du Dimanche, le Ministre de l’Économie, des Finances et de la Relance a expliqué que le baisse des émissions de CO2 étaient l’une des priorités de la transition écologique : « Nous avons une trajectoire de baisse de 30% des émissions de CO2 sur dix ans pour notre industrie. Cette trajectoire est hors de portée pour le moment. Pour respecter cet objectif, nous allons aider les sites industriels les plus polluants à réduire leurs émissions. Nous fournirons une première liste de ces sites fin août« .

Conscients des enjeux, bon nombre de groupes privés français s’engagent à protéger la planète, à l’image du fonds d’investissement HLD dirigé par Jean-Bernard Lafonta. Il entre par exemple au capital d’acteurs spécialisés dans les énergies renouvelables tels que TSG, le numéro un européen des services techniques pour les solutions de mobilité durable.

Football : Altice et Mediapro trouvent un accord pour la co-diffusion de la Ligue 1 et de la Ligue des Champions

Les joueurs Parisiens célébrant un but .

 

Altice et Mediapro ont annoncé lundi un accord pour la distribution de Téléfoot, nouveau diffuseur de la Ligue 1 de football, sur les box de l’opérateur SFR pour la période 2020-2024. Les deux groupes ont également scellé une co-diffusion de la Ligue des champions sur la saison 2020-2021.

« SFR devient l’opérateur 100% foot »

Ils ont trouvé un terrain d’entente. Altice et Mediapro ont signé lundi deux accords importants sur la diffusion des compétitions françaises et européennes de football. Le premier accord porte sur la distribution de la chaîne Téléfoot par SFR permettant ainsi aux abonnés foot de SFR de suivre, sur la nouvelle chaîne Téléfoot, l’essentiel et le meilleur de la Ligue 1 et la Ligue 2 qui démarreront dès le 21 août 2020. Cet accord porte sur l’intégralité de la période 2020-2024. Le second concerne la revente par Altice des droits UEFA à Mediapro permettant la co-diffusion par Téléfoot des matchs de l’UEFA Champions League et de l’UEFA Europa League pour la saison 2020-2021 qui démarrera en octobre 2020.

Les montants des deux opérations n’ont pas été précisés. « SFR devient ainsi l’opérateur 100% foot, le seul en France à proposer à ses abonnés tout le football français (Ligue 1, Ligue 2) et européen (UEFA Champions League, UEFA Europa League, Premier League anglaise, championnats espagnol, italien, allemand, portugais, etc.) », s’est réjoui l’opérateur dans un communiqué. SFR a en effet un autre accord de diffusion avec Canal+ et BeInSport, qui diffuseront l’année prochaine certains matches de Ligue 1 et Ligue 2 ainsi que les principaux championnats européens. Les abonnés de l’opérateur pourront par ailleurs prendre un abonnement groupé RMC Sport-Téléfoot pour 25,90 euros par mois, a appris l’AFP.

Téléfoot redémarre au mois d’août

La chaîne Téléfoot commencera à émettre au mois d’août, à l’occasion de la reprise des championnats. Bousculé par la crise du coronavirus, le football français a établi un nouveau calendrier officiel qui prévoit un redémarrage de la L1 le vendredi 21 août avec un choc entre Marseille et Saint-Etienne, un jour avant la reprise de la L2 le samedi 22 août.

Mediapro doit encore présenter sa grille détaillée de programmes ainsi que les visages qui incarneront la chaîne. Pour l’heure, seuls deux grands noms sont sur les tablettes du groupe sino-espagnol. Il s’agit du journaliste Grégoire Margotton, qui commente les matches de l’équipe de France sur TF1 et animait l’émission dominicale Téléfoot, et son compère lors des matches des Bleus, l’ancien champion du monde Bixente Lizarazu.

Télécommunications : Orange s’associe à Eutelsat pour fournir du très haut débit par satellite partout en France

Un satellite dans l'espace.

 

Orange a annoncé jeudi l’achat à Eutelsat Communications de l’intégralité de la capacité disponible sur le satellite Eutelsat Konnect pour couvrir toute la France. Les clients grand public de l’opérateur télécom pourront ainsi bénéficier dès janvier 2021 du très haut débit fixe par satellite.

Orange a annoncé, jeudi 22 juillet 2020, l’achat à Eutelsat Communications de l’intégralité de la capacité disponible sur le satellite Eutelsat Konnect pour couvrir toute la France. Grâce à la technologie satellite, tous les clients grand public d’Orange qui le souhaitent, même ceux qui vivent dans les zones les plus isolées, pourront bénéficier dès janvier 2021 du très haut débit fixe par satellite. Cet accord s’inscrit dans le cadre du Plan France Haut / Très Haut Débit adopté par le gouvernement dans le but de déployer un service haut débit d’au moins 30 Mb/s sur l’ensemble du territoire français d’ici 2022.

« Orange est fière de continuer à lutter contre la fracture numérique »

Orange précise que le service sera offert par la filiale Nordnet, premier distributeur français de services internet par satellite depuis 2008. L’accord s’appliquera jusqu’à l’entrée en service du satellite à très haut débit Konnect VHTS, en incluant une période de transition pendant laquelle la base installée sera progressivement transférée sur le nouveau satellite. « La période de confinement que nous venons de vivre a démontré plus que jamais le besoin en connectivité partout en France. Avec cet accord avec Eutelsat, Orange est fière de continuer à lutter contre la fracture numérique et va pouvoir proposer du très haut débit fixe sur l’ensemble du territoire », a déclaré Michel Jumeau, Directeur Exécutif Adjoint d’Orange France.

Eutelsat Communications, l’un des grands opérateurs mondiaux de satellites de communication

Lancé en janvier 2020, le satellite Konnect d’Eutelsat est doté d’une capacité de 75 Gbps lui permettant d’assurer une couverture totale ou partielle de 15 pays en Europe et 40 pays en Afrique. Il propose ainsi des débits allant jusqu’à 100 Mbps aux entreprises et aux particuliers confrontés à la fracture numérique, à des tarifs mensuels compétitifs.

Créé en 1977, Eutelsat Communications est l’un des grands opérateurs mondiaux de satellites de communication. Il diffuse plus de 7 000 chaînes, touchant une audience d’un milliard de téléspectateurs équipés pour la réception satellite ou connectés aux réseaux terrestres. Basée à Paris, Eutelsat se compose de mille collaborateurs originaires de 46 pays.

Automobile : Nissan prévoit de réduire sa production de 30% jusqu’en décembre

Coffre-arrière d'une Nissan Qashqai.

 

Selon l’agence Reuters, qui rapporte deux sources proches du dossier, Nissan Motor prévoit de réduire d’ici décembre sa production mondiale de voitures de 30% par rapport à ses niveaux de l’année dernière. Cette annonce intervient au moment où la chute de la demande, provoquée par l’épidémie liée au coronavirus, complique les efforts de redressement du groupe japonais.

Nissan se refuse à tout commentaire

Nissan Motor envisage de réduire d’ici décembre sa production mondiale de voitures de 30% par rapport à ses niveaux de 2019, annonce l’agence Reuters, qui cite deux sources proches du dossier. Le constructeur automobile japonais, partenaire d’alliance de Renault, compte ainsi produire environ 2,6 millions de véhicules entre avril et décembre, contre 3,7 millions sur la même période l’année dernière. Nissan a fabriqué 4,6 millions de véhicules sur son exercice fiscal clos en mars dernier. Le groupe japonais, qui n’a toujours pas publié de prévisions de ventes pour l’exercice en cours, a refusé de répondre aux questions sur le sujet.

Cette annonce s’effectue au moment où la chute de la demande mondiale, provoquée par la crise sanitaire du coronavirus, complique les efforts de redressement de Nissan. L’ensemble des constructeurs automobiles souffrent de cette pandémie, qui a entraîné des fermetures d’usines et de concessions pendant plusieurs semaines. De mars à mai, les ventes se sont effondrées de mars à mai, mais on a assiste à un timide rebond en juin avec le redémarrage économique permis par la levée des mesures de confinement.

510.000 véhicules attendus sur la période avril-juin

En avril et mai, les deux premiers mois de son nouvel exercice fiscal, Nissan a fabriqué environ 307.000 voitures, soit 62% de moins qu’en 2019. Le constructeur japonais Nissan avait alors annoncé son intention de réduire d’environ 20 % ses capacités mondiales de production d’ici fin mars 2023 par rapport à leur niveau de fin mars 2019, en fermant notamment son usine de Barcelone, qui emploie quelque 3 000 personnes.

Il s’attend à ce que sa production grimpe de 510.000 véhicules sur la période avril-juin, son premier trimestre, et à environ 930.000 sur juillet-septembre. Un tel niveau de production au deuxième trimestre représenterait néanmoins une chute d’environ 25% par rapport à l’an dernier, selon des calculs de Reuters. La production de Nissan devrait ensuite atteindre environ 1,1 million d’unités sur la période octobre-décembre, soit une baisse de 8% environ sur un an.

Marché du bio : près de 12 milliards d’euros de chiffre d’affaires en 2019

Un marché de légumes frais et de fruits.

 

Le marché du bio a enregistré un chiffre d’affaires de 11,93 milliards d’euros en 2019, soit une croissance de ses ventes de 13,5 %, selon l’Agence française pour le développement de l’agriculture biologique (pouvoirs publics, professionnels, syndicats).

En 2019, le marché bio a connu une croissance de 13,5 % à 11,93 milliards d’euros, soit un gain de 1,4 milliard d’euros par rapport à 2018. Dans le détail, 11,3 milliards sont liés aux achats des Français et 640 millions d’euros à la RHD. « Le bio représente aujourd’hui 6,1 % des achats alimentaires des Français, un chiffre multiplié par deux en 5 ans. Le budget annuel s’élève à 178 euros par an et par habitant », indique Philippe Henry, président de l’Agence Bio.

On note en 2019 une forte progression de l’offre locale permettant une croissance des ventes de 31 % pour les surgelés, de 24 % pour la bière, de 16 % pour l’épicerie. « Il y a une valorisation des produits de l’Hexagone. Le vin, les œufs et les produits laitiers sont quasiment totalement issus d’un approvisionnement français », explique Philippe Henry. Face à l’accroissement de l’offre, la part des importations continue logiquement de baisser (33,1 % en 2019 versus 33,7 % en 2018). Cependant, les fruits, l’épicerie, les boissons non alcoolisées et la saurisserie restent beaucoup importés de l’Union européenne ou de pays tiers.

La grande distribution, pilier de la croissance ?

Au niveau des circuits de distribution, la GMS représente 55 % de part de marché (+6 points versus 2018) et un chiffre d’affaires de 6,2 milliards d’euros, en progression de 18 %. Pendant ce temps, les spécialistes enregistrent une part de 28 % à 3,2 milliards d’euros (+7 %) ; la vente directe grignote 11 % à 1,2 milliard d’euros (+8 %) et les artisans-commerçants prennent 6 % à 672 millions d’euros (+11 %). « La grande distribution occupe une place importante et le part du bio dans ce réseau va continuer de progresser. La croissance va se faire par la grande distribution et les réseaux spécialistes vont se concentrer. Mais quel que soit le canal de distribution, le bio est le même avec un cahier des charges identiques », détaille Philippe Henry.

Par ailleurs, il estime qu’il n’y a pas de raison de s’inquiéter de cette part importante du GMS. Bien au contraire. « S’il n’y avait pas la grande distribution, nous n’en serions pas là aujourd’hui, nuance Philippe Henry. Son agence, précise-t-il, échange régulièrement avec les grandes enseignes, et demeure vigilante. « Il ne faut pas conserver les anciens réflexes. Nous travaillons avec eux pour construire un modèle durable », ajoute-t-il.

La surface bio augmente aussi

Parallèlement, la surface agricole utile (SAU) bio s’élève en 2019 à 2,3 millions d’hectares (+13%), soit 8,5 % du territoire. La moitié de la SAU bio est répartie sur trois régions : Occitanie, Nouvelle Aquitaine, Auvergne-Rhône Alpes. Notons que le plan Ambition bio, dont le contrat d’objectif de l’agence est une déclinaison, prévoit 4,1 millions d’hectares de surface agricole utile (SAU) à l’horizon 2022, et exigerait donc des hausses de 20 % au cours des trois prochaines années pour être atteint.

Pour Gérard Michaut, vice-président de l’Agence bio, « Nous sommes sur une belle progression, qui pourrait nous amener à respecter les engagements pris dans les contrats d’objectifs de l’agence ».

Coronavirus : le Conseil scientifique craint une deuxième vague à l’automne

Une femme âgée avec une visière de protection contre le coronavirus.

 

Compte tenu de la flambée des cas dans le monde et un relâchement des gestes barrières en France, le conseil scientifique dit craindre une deuxième vague du coronavirus à l’automne. Mais, elle devrait être différente de la première que nous vivons depuis quatre mois.

La deuxième vague de Covid-19 tant redoutée interviendra-t-elle en Europe ou pas ? Jean-François Delfraissy avoue « de très grandes inquiétudes » dans un entretien donné à l’AFP. Pour le président du conseil scientifique, « beaucoup d’éléments » font penser à un retour du coronavirus en Europe vers « la fin octobre ou le mois de novembre ». Il y a d’abord la flambée des cas dans certaines régions du monde. « On est extrêmement frappé par ce qui se passe dans l’hémisphère sud en ce moment, qui est en hiver austral, indique-t-il. L’épidémie est en train de flamber, en Amérique du Sud, en Afrique du Sud, en Australie, qui vient de confiner Melbourne alors que ce pays était jusqu’à maintenant extrêmement protégé. », note Jean-François Delfraissy.

« Je dis ‘attention, le virus circule encore’ »

Le médecin spécialiste en immunologie regrette ensuite « une perte quasi-complète des mesures de distanciation en France, en particulier chez la population jeune » et un relâchement « des gestes de distanciation sociale ». Or le coronavirus n’a toujours pas dit son dernier mot. « Je dis ‘attention, le virus circule encore’ », lance Jean-François Delfraissy.

Le scientifique souligne que l’été sera « plus simple » que les précédents mois à la seule condition « que les mesures de distanciation sociale se poursuivent et soient appliquées par l’ensemble de nos concitoyens ». A l’inverse, « si nos concitoyens continuent à s’écarter de ces mesures, le risque d’une reprise, un peu différente, avant la fin de l’été reste toujours possible », met-il en garde. Jean-François Delfraissy pense toutefois qu’« on sera évidemment beaucoup plus prêts qu’on ne l’avait été au mois de février. », si une deuxième vague survenait.

Identifier les clusters et casser les chaînes de contamination

Plus tôt le mercredi, le conseil scientifique a fait un « point d’étape » sur l’évolution de l’épidémie de coronavirus en France, au cours d’une visio-conférence de presse. A cette occasion, Jean-François Delfraissy a rappelé que les épidémies évoluent toujours par vagues, et ne s’arrêtent que lorsque l’immunité collective est importante. Il a donc appelé les Français à continuer de respecter les consignes sanitaires rabâchées depuis des mois (gestes barrières, port du masque, éviter les petits espaces fermés). Le président du conseil scientifique a en outre évoqué la stratégie anti-virus, qui consiste à identifier les clusters et casser rapidement les chaînes de contamination.

Coronavirus : la CPME appelle les maires à relancer les marchés publics

Un ouvrier du bâtiment en train de poncer du bois.

 

La Confédération des petites et moyennes entreprises (CPME) a appelé, dans le Journal du dimanche (JDD), les maires de France à prendre « des mesures de bon sens » pour « relancer les marchés publics locaux » et « sauver les entreprises ».

François Asselin, président de la Confédération des Petites et Moyennes Entreprises (CPME), a appelé dans les colonnes du Journal du Dimanche, les maires de France à prendre des mesures pour sauver les nombreuses entreprises en péril à cause de la pandémie du coronavirus. « Si rien n’est fait, ce ‘trou d’air ‘ dans la commande publique risque d’être catastrophique. Plusieurs dizaines de milliers d’emplois pourraient disparaître, partout en France », met-il en garde. Selon lui, « La responsabilité des maires est immense. Ils peuvent encore éviter cela », en mettant en œuvre « des mesures de bon sens, prises à titre exceptionnel (qui) permettraient, sans coût financier, de relancer les marchés publics locaux ». Le patron de la CPME estime que cela éviterait « que des emplois disparaissent pour de simples raisons administratives ».

La CPME fait des propositions aux maires

François Asselin explique que « la conjonction entre le confinement et le report du second tour des élections municipales a eu pour effet de stopper brutalement le lancement des offres publiques ». C’est pourquoi, il trouve nécessaire « d’obtenir du gouvernement, en urgence, des mesures d’assouplissement ». Il préconise ainsi de permettre aux collectivités territoriales « de faire voter immédiatement les budgets d’investissement 2020, avec ou sans quorum » ou « faire en sorte que, pour l’ensemble des consultations en cours, les marchés soient attribués et notifiés avant la fin du mois de juillet ».

Le dirigeant suggère aussi de « relever temporairement, à l’instar de ce qui existe pour les marchés innovants, le seuil de publicité et de mise en concurrence à 100.000 euros HT ». François Asselin revendique enfin la suppression du passage obligatoire en commission d’appel d’offres pour les avenants au marché initial et la prolongation de la validité des justificatifs dans l’instruction des dossiers par les acheteurs publics.

Les PME se battent toujours pour survivre malgré l’aide de l’Etat

Pour aider les petites entreprises à se remettre de la crise du coronavirus, le gouvernement a mis en place des mesures d’aide exceptionnelles comme le report des charges fiscales et sociales, le chômage partiel prolongé pour éviter des licenciements massifs, et des prêts garantis par l’Etat. Mais ce soutien semble insuffisant pour de nombreuses PME, qui se luttent encore pour leur survie.

Coronavirus : l’Assemblée examine un nouveau budget de crise ce lundi

Palais du Bourbon, siège de l'Assemblée nationale.

 

Les députés examinent à partir de lundi un troisième budget rectifié face à la crise du coronavirus, en soutien au tourisme, à l’automobile ou l’aéronautique. Il y aura en débat les contreparties écologiques et sociales, selon le quotidien La Tribune.

Ce lundi 29 juin 2020, l’Assemblée national examine un nouveau budget de crise face à la crise inédite du coronavirus, en soutien au tourisme, à l’automobile ou l’aéronautique, avec en débat les contreparties écologiques et sociales. Le projet de loi, au menu de l’Assemblée toute la semaine et objet de plus de 2.000 amendements, table sur une récession historique de 11% du PIB en 2020, un déficit qui se creuse encore (11,4%) et une dette publique qui gonfle à 120,9% du PIB. Et le ministre de l’Economie Bruno Le Maire anticipe la suppression de 800.000 emplois dans les prochains mois.

460 milliards d’euros prévus

Ce troisième projet de loi de finances rectificative (PLFR 3) prévoit des plans de soutien et d’urgence sectoriels : 18 milliards d’euros pour le secteur du tourisme, l’un des plus affectés par le confinement, 15 milliards d’euros de soutien à l’aéronautique ou les 8 milliards du plan automobile. Il doit aussi entériner un soutien de 4,5 milliards d’euros de l’Etat aux collectivités, au moment où leurs recettes fondent avec la crise. Pour les secteurs les plus touchés, le gouvernement débloque environ 45 milliards d’euros. Et il revendique depuis le début de la crise un soutien total de 460 milliards d’euros, en prenant en compte les prêts ou les simples garanties de l’Etat.

Un quatrième budget rectifié en septembre

Une quarantaine de députés, notamment de la majorité, réclament en outre d’intégrer dès ce PLFR 3 certaines mesures législatives proposées par la Convention citoyenne pour le climat. Face à la crise du secteur du bâtiment, un amendement du gouvernement devrait d’ailleurs faire débat au plan environnemental : il souhaite reporter d’un an la suppression d’un avantage fiscal sur le gazole non routier (GNR).

Ce troisième budget rectifié sera par ailleurs l’occasion pour l’opposition de gauche de revenir à la charge pour le rétablissement de l’impôt de solidarité sur la fortune. La secrétaire d’Etat Agnès Pannier-Runacher a déjà évoqué pour septembre la présentation d’un quatrième budget rectifié, qui pourrait intégrer des mesures plus vastes de relance.

Engagements RSE : le groupe Casino, 1e distributeur européen selon Vigeo Eiris

Casino RSE

Selon le dernier classement Vigeo Eiris, publié dans le journal Investir en mai dernier, le groupe Casino est le premier distributeur européen en matière de politique et engagements RSE (Responsabilité sociétale des entreprises).

Dans son dernier classement, Vigeo Eiris, l’agence de notation ESG (Environnementaux, Sociaux et Gouvernance) filiale de Moody’s, place le groupe Casino en tête des entreprises européennes de distribution en matière de politique et engagements RSE (Responsabilité sociétale des entreprises). Cette reconnaissance concerne plus exactement les engagements du groupe Casino en faveur du climat, de la protection de l’environnement, de la politique de ressources humaines et de la gouvernance d’entreprise.

Le groupe de Jean-Charles Naouri obtient une note globale de 71/100 enRSE, 76/100 pour le social et 64/100 pour l’environnement. Dans ce dernier domaine, la note moyenne des entreprises du Stoxx Europe 600 se situe à 45 et celle des firmes américaines du S&P 500 affichent une moyenne de 30,2. Aussi, sur la seule note Environnement, la moyenne du Cac 40 s’élève à 60, contre 52 pour les groupes allemands du Dax.

Signataire du Pacte national sur les emballages plastiques

Le groupe Casino est reconnu pour ses actions en faveur des produits Bio et du bien-être animal, ainsi que pour ses engagements de réduction des emballages plastiques et des émissions de gaz à effet de serre. Il est notamment signataire, depuis février 2019, du Pacte national sur les emballages plastiques et du Science Based Target depuis 2018. Le distributeur français a ainsi pris l’engagement de réutiliser ou de recycler 100 % des emballages plastiques des produits à marque propre d’ici 2025. Il a en outre promis de réduire ses émissions de gaz à effet de serre de 18% entre 2015 et 2025.

Une note de 91/100 au niveau de l’Index de l’égalité femmes-hommes 2019

Le groupe Casino est aussi classé premier pour sa politique sociale et de ressources humaines sur l’ensemble des 129 entreprises françaises évaluées par Vigeo Eiris. Il est cité en référence pour sa politique en faveur de l’égalité professionnelle et de la diversité, l’insertion des personnes en situation de handicap et ses initiatives en faveur d’un management bienveillant.

Au niveau de l’égalité professionnelle entre les femmes et les hommes, l’un de ses engagements majeurs, le groupe Casino prévoit d’aller encore plus loin en renforçant la mixité des équipes à tous les niveaux de l’entreprise en agissant sur la gestion des carrières, les procédures RH (rémunération, accès à la formation, recrutement et promotion) ainsi que la parentalité. Le distributeur a d’ailleurs obtenu une note moyenne pondérée de 91/100 au titre de l’exercice 2019 de l’Index de l’égalité femmes-hommes

Enfin, sur le plan social, l’entreprise stéphanoise développe des programmes en faveur de l’enfance et soutient un grand nombre d’actions de solidarité, aussi bien en France qu’en Amérique latine.

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