Consommer la presse autrement : SnapPress et le tirage de Maison et jardin actuels

Les lecteurs, pour la majorité habitués à la presse numérique, consomment de plus en plus de contenus sur leur téléphone. Face au digital, les magazines papiers adoptent donc de nouveaux outils, afin de proposer aux consommateurs une toute nouvelle expérience de lecture. C’est le cas du magazine Maison actuelle, qui, dans ses nouveaux tirages, intègre SnapPress. Une application permettant d’allier support papier et contenus numériques, grâce à la technologie de la réalité augmentée.

La lecture numérique s’impose dans le paysage journalistique

Face à une digitalisation massive des supports de lecture, les consommateurs se dirigent de plus en plus vers des contenus numériques. Selon l’Alliance pour les chiffres de la presse et des médias (ACPM), d’après son étude publiée fin 2018, 76,7% des Français s’informent sur au moins un titre de presse en version numérique tous les mois. L’étude révèle également que le nombre de lecteurs s’informant exclusivement sur un support papier baisse chaque année (38%, moins 7 points sur un an), et qu’à l’inverse, le support mobile progresse (21%, plus 5 points sur un an).

Si le numérique gagne chaque année du terrain, il est cependant nécessaire de comprendre que le support papier reste le support préféré des lecteurs. Ils voient en effet dans le contenu imprimé un gage de fiabilité, étant donné la vague de « Fake News » qui déferle depuis l’arrivée du digital. C’est aussi un moyen pour eux de gagner en concentration. Selon une étude réalisé par Toluna, entreprise spécialisée dans les enquêtes, 72% des Français prônent la lecture papier pour lire plus efficacement et mieux comprendre le contenu.

SnapPress : croiser lecture papier et lecture numérique

La majorité des magazines papiers ou autres organes de presse choisissent la numérisation. Cela  leur permet en effet de toucher un panel de cible plus large, tout en réalisant des économies de moyens. D’autres proposent une alternative originale. C’est le cas des tirages du magazine Maison actuelle, qui intègrent désormais l’application SnapPress dans ses contenus. L’originalité de ce nouvel outil : la réalité augmentée.

Les articles du magazine marqués par l’icône SnapPress peuvent ainsi être scannés grâce à l’application éponyme disponible sur smartphone. Les lecteurs ont alors la possibilité d’accéder à du contenu supplémentaire et exclusif. Un moyen d’allier les meilleurs atouts de chacun des supports, puisqu’on retrouve d’un côté l’efficacité du contenu imprimé et de l’autre l’interactivité offerte par le numérique.

Petroma et l’hydrogène naturel : une révolution économique

La découverte d’un vaste gisement d’hydrogène naturel dans la région de Bourakébougou au Mali par l’entreprise Petroma, annonce une véritable révolution économique pour le pays. Le physicien Alain Prinzhofer, à la tête d’une équipe de chercheurs, a en effet publié une étude affirmant que l’exploitation de l’hydrogène naturel, une énergie renouvelable et non polluante, pourrait être largement rentable et pourrait redéfinir notre rapport à l’énergie.

La communauté scientifique, représentée par une équipe de chercheurs ayant dévoilé les résultats de leur étude dans le journal spécialisé International Journal of Hydrogen Energy, est unanime : le bassin de Bourakébougou au Mali, détenu par la société Petroma Inc., est une mine d’ « or blanc ». En effet, la forte présence d’hydrogène naturel dans la région pourrait permettre à Aliou Diallo, PDG de la société en charge de l’extraction et l’exploitation du site industriel, d’insuffler une véritable révolution économique pour le pays, voire même pour la sous-région.

Tout d’abord, les ressources en hydrogène naturel de la région se sont avérées bien plus importantes que prévu. Alain Prinzhofer, en charge de l’étude a d’ailleurs expliqué dans son article que le champ d’hydrogène « comprend au moins cinq réservoirs superposés qui contiennent chacun des quantités importantes d’hydrogène sur une surface estimée qui dépasse largement les huit kilomètres de diamètre ». Soit un potentiel d’exploitation grandement revu à la hausse.

Ensuite, il faut prendre en compte le coût d’exploitation de l’hydrogène naturel, bien plus faible que l’hydrogène industriel. L’équipe scientifique précise que « l’estimation actuelle du prix d’exploitation (de l’hydrogène naturel) est nettement moins cher que l’hydrogène produit en usine, que ce soit à partir d’énergie fossile ou d’électrolyse ». Surtout lorsque l’on sait que le gaz qui émane du gisement comporte 98% d’hydrogène, soit un gisement assez pur pour être exploité.

Pour rappel, Aliou Diallo a lancé une exploitation pilote en 2012 qui se sert d’un groupe électrogène alimenté par l’hydrogène pour fournir Bourakébougou en électricité. Car si l’hydrogène est difficilement transportable, ce n’est pas le cas de l’électricité. Une expérience concluante qui pousse l’homme d’affaires à vouloir non seulement alimenter le reste du pays grâce à l’importante réserve du site, mais également exporter l’énergie au-delà des frontières maliennes, renversant ainsi le monopole énergétique établi en proposant au continent africain une énergie propre et à moindres coûts.

Microsoft : Ouverture de son tout premier Store européen à Londres

Façade du Store de Microsoft à Londres

 

Microsoft inaugure, ce 11 juillet, à Londres son tout premier store européen. D’une surface d’un peu plus de 2.000 m² sur trois étages, ce magasin est le deuxième plus grand point de vente de la firme américaine après celui situé sur la 5ème Avenue de New-York.

Microsoft fête ce jeudi, sur Oxford Street à Londres, l’inauguration de sa toute première boutique européenne. Elle est située précisément à une minute à pied et à une centaine de mètres de l’Apple Store de Regent Street, ouvert depuis une quinzaine d’années. L’activité de la boutique se développe sur 2 000 m2 et trois étages : un pour le grand public au sens large, un autre dédié au jeu et un troisième consacré à l’entreprise.

Un rez-de-chaussée grand public

Il y a d’abord le rez-de-chaussée, conçu comme le hall d’accueil. Là se trouvent un grand mur vidéo tapissé de tablettes Surface, une McLaren à bord duquel il est possible de faire une course très immersive de Forza Motorsport 7, et l’HoloLens, le casque de réalité augmentée de Microsoft, que les visiteurs peuvent découvrir et essayer.

Un premier étage pour les gamers

Au premier étage, auquel on accède par l’ascenseur ou un escalier en colimaçon, est amenagé un salon de jeu où l’on peut découvrir plusieurs jeux et consoles Xbox. Des fauteuils de jeu du Gaming Lounge, des ordinateurs portables et des gadgets high-tech sont également proposés à cet étage.

Le deuxième niveau réservé aux grands comptes

Le deuxième étage ou troisième niveau est davantage destiné aux professionnels. Il sera mis à leur disposition des salles de conférence et un amphithéâtre pour des formations et des présentations de groupe. Même les employés d’Apple, situé à quelques mètres de là, sont les bienvenus s’ils ont une question sur Office pour Mac ou iOS. D’après Microsoft, cet espace a été conçu comme « un lieu de soutien, de formation et de développement de transformation numérique ». La marque à la fenêtre précise en outre que « Cette ouverture [du magasin londonien] représente une autre étape dans notre parcours pour rencontrer nos clients – des consommateurs aux entreprises – où qu’ils soient et approfondir notre relation avec eux. ».

Aucun nouveau store prévu en Europe pour le moment

D’une surface de plus de 2 000 mètres carrés, le London Store de Microsoft emploiera 150 personnes dans un premier temps. La firme de Redmond compte déjà en Grande-Bretagne quelques 5 000 collaborateurs. Elle dispose de 82 points de vente, situés principalement aux Etats-Unis, au Canada, à Puerto Rico et en Australie. A titre de comparaison, Apple en possède plus de 500 boutiques à travers 20 pays.

Pour l’instant, Microsoft n’a prévu aucune nouvelle ouverture en Europe.

 

Huawei : ses ventes de smartphones pourraient chuter de moitié  

Smartphones de Huawei

 

Huawei s’attend à une chute de plus de la moitié de ses ventes de smartphones au prochain trimestre 2019. Honor 20 et Mate X, qui seront bientôt mis en vente par le fabricant chinois, pourraient être les premières victimes de cette déroute financière. Les sanctions de Donald Trump sont en train de faire leur effet apparemment.  

Huawei vendra moins de 36 millions de smartphones

L’avenir proche sera assez sombre chez Huawei, le deuxième plus gros vendeur de smartphones au monde derrière le Sud-coréen Samsung. En effet, le fabricant chinois s’attend à une immense perte dans ce secteur d’activité. Selon ses propres prévisions, ses ventes de smartphones pourraient chuter de 40 à 60 % au prochain trimestre 2019. Au trimestre précédent, Huawei avait écoulé 59,1 millions d’unités, avec une part de marché de 19%, en hausse de 50,3%. Seul Samsung a fait mieux avec 71,9 millions d’unités, pour une part de marché de 23,1% en baisse de 8,1%. Loin derrière se trouve Apple, qui a vendu 36,4 millions d’unités avec une part de marché de 11,7% en baisse de 30,2%. Ce sont donc entre 23,6 et 35,4 millions de smartphones en moins qui devraient être vendus cette année par Huawei. Le constructeur chinois pourrait donc perdre sa deuxième place de plus important vendeur de smartphones au monde, en volume.

Les marchés les plus touchés seront l’Europe, le Japon et l’Amérique latine. En France et en Allemagne, les ventes de smartphones Huawei ont déjà baissé de 20%.

Honor 20 et Mate X, les premiers à en payer les frais 

La première victime de cette mévente est peut-être le Honor 20. L’appareil sera commercialisé en France le 21 juin prochain, mais les responsables de la marque chinoise n’hésiteront pas à le retirer du marché si les ventes sont trop faibles. D’après Bloomberg, deux opérateurs français ont d’ores et déjà refusé de le référencer. On sait par ailleurs que l’avenir du Honor 20 Pro est quant à lui largement hypothéqué. La deuxième victime est assurément le Mate X dont la mise sur le marché a été également retardée, officiellement pour ne pas reproduire les mêmes erreurs que Samsung avec son Fold. Mais il se pourrait que Huawei ait délibérément choisi de ne pas prendre le risque d’un fiasco, dans le contexte actuel.

Huawei refoulé par tous

Le numéro 2 mondial de la vente de smartphones est frappé de plein fouet par les sanctions de Donald Trump. Le locataire de la Maison Blanche a interdit les sociétés américaines et celles des pays alliés de commercer avec la marque chinoise, accusée d’espionnage aux Etats Unis. Depuis, toutes les entreprises concernées ont rompu leurs relations avec Huawei, dont Facebook et Google. Huawei n’a plus d’accès à certaines technologies de conception de puces et, pire encore, à Android et au Play Store. Par conséquent, ses smartphones risquent de séduire beaucoup moins les consommateurs, hors Chine.

 

Legendre choisit VoiXnext, la solution de préparation de commande vocale sous Android

Afin d’optimiser la préparation de ses commandes en entrepôt, l’entreprise Legendre, spécialisée dans la logistique en France et membre fondateur du réseau de transporteurs et de logisticiens ASTRE, a choisi VoiXnext. Déployée par Hub One, cette solution fait appel à la reconnaissance vocale sous Android et assure une meilleure ergonomie pour les collaborateurs.

Optimiser la qualité de ses commandes

La solution VoiXnext, déployée par Hub One auprès de l’entreprise Legendre, a pour objectif d’optimiser la productivité et la qualité de la préparation des commandes. Grâce au dispositif vocal, les employés entendent les informations directement dans leur casque, leur facilitant la préparation. La solution leur permet aussi d’avoir les mains libres afin d’être plus productifs tout en réduisant leur taux d’erreur.

Legendre, en choisissant VoiXnext, a fait le choix de migrer vers Android. Le système d’exploitation donne à la solution d’Hub One un moyen de proposer une interface graphique adaptée aux préparateurs de commande dans les entrepôts. Ces derniers pourront alors scanner les codes-barres, valider vocalement les opérations traitées et saisir des informations à l’écran des terminaux. Un choix ergonomique, qui assure aux collaborateurs une plus grande autonomie d’action.

Une solution déployée après une vaste analyse

Avant de déployer VoiXnext dans les locaux du groupe Legendre, Hub One a réalisé une analyse poussée des infrastructures et de la couverture radio. Suite à cela, 20 postes de l’entreprise ont pu être équipés. En plus de l’installation, l’opérateur télécom d’entreprise gère la maintenance des terminaux. Étant lui-même expert dans les formations pour les professionnels (notamment dans les audits et formations en cybersécurité), le groupe a formé les employés de l’entreprise Legendre à l’utilisation des dispositifs de la solution déployée.

Le groupe Legendre a pu ainsi bénéficier d’une installation sur-mesure et opérationnelle. Damien Tricard, Directeur Général Associé de Legendre a indiqué sur le site internet d’Hub One : « Il nous fallait une solution fonctionnant sous Android que nous pourrions tester et éprouver avant un déploiement à plus large échelle. La réponse apportée par Hub One pour l’ensemble de nos besoins avec Hub One VoiXnext permet aujourd’hui à nos opérateurs de disposer d’une solution efficace les aidant au quotidien »

Transport urbain : RATP et Airbus signent un partenariat pour construire des navettes autonomes

Un passager dans un hélicoptère

 

La RATP et Airbus veulent transporter les Parisiens dans des navettes autonomes, d’ici à cinq ans. C’est dans le cadre de ce projet qu’un partenariat a été signé, ce mercredi 15 mai, par Catherine Guillouard, Présidente-directrice générale du groupe RATP et Guillaume Faury, PDG d’Airbus.

«Les vols autonomes ne font plus partie de la science-fiction »

Dans cinq ans les Parisiens pourraient voir voler au-dessus de leurs têtes des navettes autonomes et même les emprunter pour se déplacer, s’ils n’ont pas une peur bleue de ce type d’engin. Ce moyen de transport pourrait être déployé d’ici à 2025. C’est en tout cas ce que prévoient la RATP et Airbus qui ont signé ce mercredi un partenariat visant à étudier la faisabilité de services de mobilité aérienne urbaine en Île-de France. Selon Guillaume Faury, PDG d’Airbus, «Les vols autonomes ne font plus partie de la science-fiction » pour ceux qui croient encore qu’on leur raconte des choses à dormir debout. « Aujourd’hui, nous disposons des briques techniques, mais il faut les harmoniser afin de les intégrer dans la vie quotidienne des usagers sans remettre en cause note priorité, la sécurité.», a expliqué le président exécutif du constructeur aéronautique européen, lors du sommet Tech For Good.

Des courses en navettes de 1 à 2 euros au kilomètre

En matière de véhicules volants autonomes, Airbus a déjà une certaine expérience. En effet, le groupe a déjà mis au point des prototypes de taxi volant électrique à décollage et atterrissage vertical. Les phases de tests continuent, avant une probable commercialisation d’ici à 2020.

Avec la RATP, il s’agira de mettre en place un service de transport commun accessible au grand public avec des navettes qui s’intègrent parfaitement dans le paysage urbain. Elles comprendront de quatre à six places pour un coût de 1 à 2 euros au kilomètre.

Pour Catherine Guillouard, PDG de la RATP, il est primordial que son groupe développe « de nouvelles mobilités et de nouveaux services en faveur de la ville intelligente de demain».

Proposer aux voyageurs, le meilleur des deux

Le partenariat entre la RATP et Airbus s’inscrit dans le cadre du projet MaaS (Mobility as a service), qui permettra d’offrir à la clientèle des services de transport bénéficiant de l’expertise des deux groupes en matière de mobilité durable et partagée.

IA : Des applications pour aider au quotidien les aveugles et malvoyants

Un couple d'aveugles dans une rue sombre

 

Grâce à l’intelligence artificielle (IA), plusieurs applications d’aide aux aveugles et malvoyants ont vu le jour ces deux dernières années. Certaines d’entre elles ont d’ailleurs été récompensées par la Ministre de la santé Agnès Buzyn, il y a deux semaines. Voyons les qualités de quelques-unes, répertoriées par 20minutes.

Quelques applications pratiques

Aujourd’hui, de nombreuses applications sur smartphones rendent la vie plus facile aux personnes en situation d’handicap, dont les aveugles et les malvoyants. Elles sont capables de remplacer les chiens pour aveugles ou des cannes connectées en permettant aux non-voyants et malvoyants de se diriger, de faire leurs courses, de travailler ou de lire seuls. Relevons les start-ups suivantes : connecthings qui donne les horaires de bus et les alertes de service en temps réel ; Talkback qui indique les services et onglets du smartphone ; Blind SMS Reader qui transforme les textos en braille et Big Launcher qui remplace l’écran d’accueil standard par une interface plus lisible. Cette interface est constituée de grandes icônes colorées et de larges textes.

Deux applications révolutionnaires développées par Microsoft

Les grosses entreprises de la tech, pionnières de l’intelligence artificielle (IA), essaient également de participer à cette révolution sociale. Il s’agit notamment de Microsoft qui développe en ce moment, sur iPhone, une application baptisée Seeing AI. Cet outil gratuit est capable de décrire l’environnement tout autour. Il a été imaginé par une personne non voyante pour simplifier le quotidien de ceux qui vivent le même handicap que lui.

Seeing Ai, peut donner l’identité d’une personne qui se trouve en face du non voyant, grâce à des photos enregistrées et à la reconnaissance faciale. Il peut également lire un texte à haute voix, ou indiquer la valeur d’un billet de banque en le scannant. En outre Seeing Ai renseigne sur un produit après avoir scanné le code-barres. Enfin, il aide le non voyant ou le malvoyant à différencier deux boîtes de conserve similaires, un service fort pratique pour savoir ce qu’on mange.

Microsoft a aussi développé soundscape, une application permettant aux déficients visuels de se déplacer sans soutien, grâce au son en 3D. Cette application situe le non voyant dans l’espace et lui dit par exemple si un restaurant se trouve à sa droite ou à sa gauche ou si un obstacle se dresse sur son chemin, etc.

 

Californie : Blue, un robot économique pour les tâches domestiques

Le robot Blue en action

 

Des chercheurs de l’Université de Berkeley en Californie (Etats Unis) ont mis au point un robot baptisé Blue. Très économique, il est conçu pour effectuer des tâches domestiques les plus élémentaires. Il devrait également être mis à la disposition des scientifiques pour les aider à faire avancer les recherches sur l’intelligence artificielle de demain.

Démocratiser l’usage des robots

Une équipe de chercheurs en génie mécanique, informatique et génie industriel de l’université de Berkeley, en Californie, vient de concevoir un robot low-cost, baptisé Blue. Fabriquée par impression 3D, cette machine devrait démocratiser l’usage des robots en société. Jusqu’ici, le prix des robots constitue le plus gros obstacle à leur déploiement dans la vie courante, surtout dans les ménages. La plus part d’entre eux coûtent des centaines de milliers de dollars, contre seulement 3000 dollars pour Blue. L’objectif étant d’offrir à tous la possibilité d’utiliser un robot à domicile.

Équipé de moteurs performants et de bras aussi flexibles (7 degrés de liberté) que puissants, Blue se différencie des autres robots par sa conscience du milieu qui l’entoure. En effet, il est doté d’un système de vision par ordinateur avec perception de la profondeur, lui permettant de reconnaître le contexte et de comprendre ce qu’on attend de lui.

Un robot qui n’est pas préprogrammé

Dans une vidéo réalisée par les chercheurs de Berkeley, on peut voir Blue faire du café en maniant assez adroitement les pinces au bout de ses bras articulés. Il passe ensuite à la machine à laver. Malgré quelques imprécisions dans les gestes, Blue accomplit parfaitement les tâches qu’on lui a assignées. Son fonctionnement repose sur un procédé d’essai-erreur qui lui permet de se perfectionner progressivement, comme un enfant qui apprend.

Du coup, les actions de Blue ne sont pas préprogrammées. Il est mis en situation réelle sans jamais avoir été entrainé à cela. Il est tout de même piloté à distance, par l’opérateur, grâce à des manettes de réalité virtuelle.

Faire avancer les recherches sur l’IA

Blue a été aussi conçu pour aider les scientifiques dans leur recherche sur l’intelligence artificielle. « L’IA a tant fait pour les robots, mais on voulait créer un robot pour faire avancer l’IA » a expliqué Pieter Abbeel, professeur en charge du projet.

 

Wiko : Le fabricant prévoit réduire son effectif pour faire face à la concurence

Personnes filmant un concert avec des smartphone

La concurrence est en ce moment très rude sur le marché des smartphones. Ce qui pousse une marque comme Wiko à réduire son effectif pour tirer son épingle du jeu. Si pour l’instant Wiko n’a donné aucune précision sur le nombre de salariés concernés, il a déjà dessiné les grandes orientations de sa politique à venir.

Dure, dure la concurrence !

Face à une concurrence acharnée orchestrée par des géants mondiaux tels que Huawei, Xiaomi ou Samsung, Wiko est obligé de tailler son effectif à défaut de proposer des produits innovants. Ces derniers mois, la marque a enregistré une baisse des ventes considérable. A cette allure c’est l’existence même de la société qui sera compromise. Alors il faut revoir le nombre de salariés, revenir à un chiffre plus supportable. Actuellement, l’entreprise fabricante de smartphones emploie 250 personnes en France et 250 autres à l’étranger. Pour l’heure aucune précision n’a été donnée sur le nombre de salariés concernés par le licenciement, ni sur le plan de départ qui sera adopté. Chacun sera bientôt situé sur son sort.

Un bon smartphone à 150 euros

Quant à James Lin, le PDG de l’entreprise chinoise (rachetée à des Français), il se projette déjà dans l’avenir. Il mise davantage sur la compétitivité du prix et design, là où les concurrents tablent sur l’innovation technologique. « A 150 euros, on se doit de fournir le meilleur de ce qu’il y a sur le marché », a-t-il déclaré au sujet des grandes orientations stratégiques à venir. Il veut que ses produits s’adressent à des consommateurs qui ont un budget maximum de 300 euros. « On va mettre plus l’accent sur le design de nos produits pour suivre mieux les tendances. », a-t-il relevé.

Observer le marché et sonder le consommateur

Aussi, James Lin a expliqué que son entreprise ne va pas faire le choix de sauter sur la moindre innovation technologique en vogue, comme la 5G ou les smartphones pliables, mais qu’elle va plutôt observer avec un œil critique pour saisir l’opportunité qui se présentera. Wiko préfère en fait attendre de voir la réaction des consommateurs face aux nouveautés du marché avant de se lancer. Une prudence qui ne cadre pas toujours avec la devise des affaires : le risque. Mais bon chacun son budget.

 

 

Salon de l’Agriculture de Paris : Le drone à la rescousse des paysans

Démarré le samedi 23 février dernier, en présence du Chef de l’Etat français Emmanuel Macron, le Salon de l’Agriculture de Paris 2019 bat son plein en ce moment. L’innovation technologique a pris toute sa place cette année avec la présentation de plusieurs gadgets dont les drones, ces petits objets volants devenus indispensables aux agriculteurs.

« Grâce au drone on connait la cartographie de son champ »

Débuté le samedi 23 février pour prendre fin le dimanche 3 mars 2019, le Salon de l’Agriculture de Paris accorde cette année une attention toute particulière aux innovations technologiques, l’indispensable de l’agriculture moderne. Au premier rang des inventions, le drone, devenu un outil indispensable pour nos exploitants agricoles. Et cela se comprend aisément vu ses performances et les services qu’il rend aux paysans.

Les drones permettent en effet aux agriculteurs de mieux jauger les besoins de leurs cultures, de mieux connaître leurs terres pour obtenir d’elles un meilleur rendement. En un seul vol, l’appareil peut faire une cartographie exacte des parcelles et déceler les besoins de l’agriculteur. « On connaît la cartographie de son champ. Et ça, c’est vraiment intéressant parce que cela peut servir pour tout. Les cartes, vous pouvez les mettre dans votre semoir pour semer le blé. Ces cartes-là, vous pouvez les utiliser pour tout et cela va nous permettre de faire de l’économie, et surtout de l’écologie. », confie Christophe Guicheux, un agriculteur normand visiblement conquis par les exploits des petits engins volants.

L’utilisation du drone a un prix

Mais l’usage des drones dans les champs, pour ceux qui en louent, revient très cher. En France, les rares sociétés qui proposent de tels services, comme Airinov l’un des leaders du marché, taxent très fort. Pour un seul vol, le paysan doit débourser jusqu’à 20 euros par hectare. Mais au regard des prouesses accomplies par les drones, cela en vaut peut-être la peine. En tout cas, pour les responsables d’entreprises de location de drones, oui cela vaut le coup, surtout pour éviter le gaspillage. Selon eux, l’idée c’est avant tout d’aider l’agriculteur à limiter l’épandage d’engrais et d’autres produits. Il pourra « faire un premier pas vers la modulation et l’économie, et la meilleure répartition de sa dose. », argumente Ghislain Auger d’Airinov.

 

 

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