Encore moins de médecins généralistes de garde en 2019

Médecins garde France

Dans un rapport publié par le Conseil National de l’Ordre des Médecins ce jeudi 13 février, le taux de participation des médecins généralistes aux gardes hors des horaires de travail habituelles serait en baisse. À l’échelle nationale, en 2019, le nombre de médecins ayant participé à au moins une garde de tombé a continué de chuter, avec moins de 40 % de participation…

Le désengagement d’une profession en déclin démographique

Les chiffres publiés par le Conseil National de l’Ordre des médecins n’ont pas de quoi rassurer les Français. En effet, sur les 63.000 médecins généralistes « susceptibles de participer à la permanence de soins » que compte notre pays, environ 24.000 se sont inscrits à au moins une garde de soirée, de nuit ou de weekend au cours de l’exercice 2019. Le rapport détaille les chiffres précis en indiquant que 38,1 % des médecins généralistes ont effectué au moins une garde en 2019, soit une baisse de 0,5 point par rapport à l’année 2018.

Cette baisse du nombre de médecins volontaires pour les gardes de nuit s’inscrit dans un contexte où le domaine de la santé fait face à plusieurs fronts de crise en même temps. D’un côté, le numerus clausus mis en place à la première année de médecine a créé un fort décalage démographique. Le domaine médical est confronté au vieillissement de ses professionnels, qui manque de jeunes médecins pour prendre la relève. D’ailleurs, l’âge moyen des médecins de garde était en moyenne de 47 ans.

En plus de devoir faire face à ce déclin démographique, la profession doit également faire face aux déserts médicaux. Le manque de médecins sur un territoire entraîne inévitablement une baisse du nombre de médecins de garde. Ils voient alors leur « territoire de garde » s’agrandir au point de devoir couvrir des distances de plus en plus grandes, ce qui peut conduire selon le rapport à « une baisse de la mobilisation« …

Transport aérien : Qantas, la compagnie la plus sûre en 2020

La compagnie nationale australienne Qantas est la plus sure au monde en 2019.

 

AirlineRatings a publié son nouveau classement des 20 compagnies aériennes les plus sûres au monde. Il est dominé par la compagnie australienne Qantas.

Tap Portugal, première compagnie aérienne européenne la plus sûre en 2020

AirlineRatings vient de publier son habituel classement annuel des 20 compagnies aériennes les plus sûres au monde. Sur la plus haute marche du podium en 2019, se trouve la compagnie nationale australienne Qantas, « toujours à la pointe de l’innovation en matière de sécurité, en lançant de nouveaux avions et qui sont devenues un synonyme d’excellence », note AirlineRatings.

L’Australie est doublement représentée grâce à son autre compagnie star, Virgin Australia. En deuxième place, on retrouve Air New Zealand, qui avait ponctué la fin d’année dernière avec le titre de meilleure compagnie du monde. Les compagnies asiatiques et du Moyen-Orient se partagent la suite du classement. Tap Portugal est la première compagnie aérienne européenne la plus sûre en 2020.

Les 20 compagnies aériennes les plus sûres pour voyager en 2020 sont :

  1. Qantas
    2. Air New Zealand
    3. EVA Air
    4. Etihad
    5.Qatar Airways
    6. Singapore Airlines
    7. Emirates
    8. Alaska Airlines
    9. Cathay Pacific Airways
    10. Virgin Australia
    11. Hawaiian Airlines
    12. Virgin Atlantic Airlines
    13. TAP Portugal
    14. SAS
    15. Royal Jordanian
    16. Swiss
    17. Finnair
    18. Lufthansa
    19. Aer Lingus
    20. KLM

Tout en bas de ce classement des compagnies aériennes les plus sûres au monde, il y a Nepal Airlines qui n’a obtenu qu’une étoile sur les sept possibles. Suivent Nok Air, PNG Air, Blue Wings, Ariana Afghan Airlines, Kam Air, Iraqi Airways, Thai AirAsia et US Bangla Airlines, qui en ont obtenu que deux.

Les meilleures compagnies low-cost

Du côté des low-cost, les 10 compagnies qui se sont distinguées pour leur niveau de sécurité sont : Air Arabia, Flybe, Frontier Airlines, HK Express, IndiGo, JetBlue, Volaris, Vueling, WestJet et Wizz Air (ordre alphabétique). Quant aux deux compagnies européennes à bas coût parmi les plus empruntées, Easyjet et Ryanair, le résultat reste inquiétant. La première n’a obtenu aucune étoile alors que la seconde a obtenu la note de 4/7 en sécurité.

La gestion des incidents par l’équipage, un facteur capital

Lancé en juin 2013, AirlineRatings évalue le niveau de sécurité des vols de 405 compagnies aériennes à l’aide de son système de notation unique à sept étoiles. L’équipe éditoriale est l’une des plus expérimentées au monde avec près de 50 prix internationaux et nationaux. Ils ont également écrit ou coécrit plus de 28 livres de l’industrie ».

Pour évaluer les compagnies, AirlineRatings.com prend en compte les facteurs de sécurité les plus importants, comprenant les audits des organes directeurs de l’aviation ou des associations et ceux des gouvernements, les accidents, les incidents graves et l’âge de la flotte. Selon son éditeur Geoffrey Thomas, le site ne se penche que sur des incidents graves pour faire ses déterminations. « Toutes les compagnies aériennes ont des incidents tous les jours, et beaucoup sont des problèmes de fabrication d’avions, pas des problèmes opérationnels des compagnies aériennes. Et c’est la façon dont l’équipage gère les incidents qui différencie une bonne compagnie aérienne d’une compagnie dangereuse. Ne faire que comptabiliser les incidents est trompeur », a-t-il précisé.

Grève du 5 décembre : ces secteurs d’activité qui vont en profiter

Un chauffeur d'Uber dans un trafic dense

 

L’appel à la grève du 5 décembre contre la réforme des retraites et la fin des régimes spéciaux, va faire tourner la France au ralenti jeudi. De nombreux secteurs publics dont celui des transports et de l’éducation seront fortement touchés. Mais, comme le malheur des uns fait le bonheur des autres, il y a des activités qui enregistreront une forte hausse de leurs trafics et chiffres d’affaires.

Les plateformes de covoiturage

La grève du jeudi 5 fera les affaires des bus et plateformes de covoiturage, qui enregistrent déjà le plein de réservations. BlaBlaCar, le leader du secteur espère doubler son activité comme lors du dernier épisode de grève au printemps 2018. Cette ambition est partagée par BlaBlaLines, Covoit’ici, Karos, Klaxit (RATP) et OuiHop’ (SNCF). Getaround, le champion européen d’auto partage, offre jusqu’à 20 euros, soit 4 heures de route, aux nouveaux clients sur sa plateforme.

VTC et taxis

Naturellement les VTC et taxis vont se frotter les mains le jeudi. La loi du marché veut que moins il y a de voitures disponibles, plus la course doit coûter cher. L’on s’attend donc à une flambée des prix, jusqu’à plus de 100 euros pour une traversée de Paris, comme lors de la dernière grève de la RATP. Uber mobilise ses « troupes » (30 000 chauffeurs dans la capitale) en promettant des bonus financiers à tous ceux qui prendront la route, surtout pendant les heures de pointe. Son concurrent Heetch, lui, mise sur des prix abordables.

Les autocars

Toujours dans le domaine du transport, les compagnies d’autocars comme Blablabus et Flixbus enregistrent une augmentation respective de la demande de 65 % et de 70% sur les axes qui relient Paris à l’ouest de la France. Strasbourg, où se tient le marché de Noël, et Lyon, qui accueille la Fête des Lumières du 5 au 8 décembre, sont en tête des destinations.

Scooters électriques, vélos et trottinettes

Les scooters électriques, vélos et trottinettes auront également leur part du gâteau pendant le jeudi noir. Par exemple, le service de location Cityscoot, qui recense 65 000 trajets par jour normalement, entend doubler son chiffre comme il l’a fait en septembre avec 90 000 trajets.

Les nounous

Le jeudi 5 décembre, de nombreux établissements devraient fermer leurs portes car les enseignants feront grève aux côtés des cheminots. Conséquence : les parents seront obligés de faire appel aux nounous pour surveiller leurs plus jeunes enfants. Le leader du service à la personne, Yoopies constate déjà une hausse de +87% de la demande par rapport à un jeudi normal.

Les chaines de télé

Pendant les grèves, les Français préfèrent rester chez eux à profiter de très bons films ou de succulentes émissions. Les chaînes d’information en continu pourraient par conséquent gagner quelques téléspectateurs la semaine prochaine. Sans oublier les plateformes de streaming comme Netflix.

Assurance-vie : les acteurs modifient leurs offres pour s’adapter au contexte de taux bas

Un medecin saluant son patient

 

Pour s’adapter au contexte des taux historiquement bas, les acteurs du secteur de l’assurance-vie prévoient de modifier leurs offres. C’est le cas notamment du géant allemand de l’assurance Allianz qui a indiqué qu’il devait aujourd’hui « vraiment réfléchir aux nouveaux produits » qu’il envisage d’introduire sur le marché.

Allianz commence à se pencher sur la possibilité d’introduire de « nouveaux produits » pour compenser un environnement de taux bas. Le géant allemand de l’assurance a fait cette annonce via son directeur financier Guilio Terzariol. Lors d’une conférence téléphonique portant sur les résultats du troisième trimestre, il a laissé entendre que le groupe devait aujourd’hui « vraiment réfléchir aux nouveaux produits » qu’il envisage d’introduire sur le marché.

Les majeurs ont fait le choix de « la diversification des produits et du modèle d’affaire »

Cette déclaration ne surprend guère puisque le monde de l’assurance-vie doit aujourd’hui composer avec une problématique de taille : celle des taux bas voire négatifs. Le mois dernier, le gouverneur de la Banque de France, François Villeroy de Galhau, avait rappelé aux assureurs la nécessité d’amplifier leurs efforts, soit par « la baisse des taux servis », soit par « la diversification des produits et du modèle d’affaire ». Et les acteurs ont clairement fait leur choix.

Le business model des collecteurs d’épargne n’a pas été élaboré pour prendre en compte des taux très faibles. Pour rappel, en 2018, la rémunération servie n’a pas dépassé 1,8% pour les supports euros. Une fois la fiscalité appliquée, le rendement peine à se hisser au-dessus du niveau de l’inflation, qui était de 1,1% en septembre. Et pour ne pas arranger les choses, 2019 sera certainement pire. Certains experts tablent sur une rémunération des fonds en euros de seulement 1,4%. Du coup, la baisse des taux ne fait les comptes de personne, ni des assureurs ni des épargnants.

Chacun sa stratégie pour contrer les taux bas

Les assureurs n’ont donc plus d’autre choix que de changer leur manière de fonctionner. Et chacun y va de sa stratégie. Tandis que le groupe de protection sociale AG2R La Mondiale décide de renforcer sa marge de solvabilité en plaçant une émission de dette de 500 millions d’euros, Suravenir, la filiale du Crédit Mutuel Arkea spécialisée dans l’assurance des biens des particuliers, réalise une opération de recapitalisation à hauteur de 540 millions par sa maison-mère. Certains acteurs comme Allianz France, Generali France ou encore Aviva avaient déjà choisi d’exiger au moins 30% d’unités de compte (Sicav, FCP…) au sein des contrats, avec un minimum d’investissements de plus de 100.000 euros.

Hop’lunch : la start-up strasbourgeoise qui livre des repas chauds dans les entreprises 

Un plat concoté par Hop’lunch

 

Hop’lunch est une start-up née à Strasbourg il y a un peu moins d’une année. Sa spécialité : livrer des repas chauds à l’heure du déjeuner et uniquement aux employés des entreprises. La jeune pousse compte déjà plus de 1200 clients dans la capitale de la région Alsace-Champagne-Ardenne-Lorraine (Grand Est).

Comme Deliveroo, mais pas tout à fait

Hop’lunch est une start-up strasbourgeoise qui s’est spécialisée dans la livraison de repas chauds dans les entreprises à Strasbourg. Elle vise essentiellement les zones économiques sans restaurants ou les petites PME sans service restauration ou cafétéria. Les employés qui ont un creux à l’estomac à midi n’ont plus besoin de se bouger grâce à cette jeune pousse qui fonctionne à la manière de Deliveroo, le leader de la restauration. A la différence que « Nous ne livrons que les entreprises. Nous n’imposons pas de minimum de commande, nous ne faisons pas payer la livraison et nos prix sont les mêmes que ceux pratiqués à la table des restaurants. Rien à voir ! », nuance Matthieu Diebold, président et fondateur de Hop’lunch.

La petite startup strasbourgeoise a été créée par Matthieu Diebold, un diplômé en Management. Après plusieurs années passées au Luxembourg, à Phalsbourg et à Tahiti, en tant que responsable financier, ce passionné de voyages et de découvertes est revenu à Strasbourg, un projet dans les cartons. Avec ses petites économies et un prêt garanti par Alsace Active (association d’accompagnement et de financement de projets), il se lance dans une nouvelle aventure : la restauration rapide. Le nom de Hop’lunch lui vient de l’association de Hop’la, une coopérative agricole située dans l’Eurométropole de Strasbourg, à Oberhausbergen, et du mot anglais « lunch » qui signifie « déjeuner ».

« Chaque jour, je peux changer de style. Végétarien, italien, alsacien. »

Hop’lunch a commencé par livrer dans l’espace européen de l’entreprise à Schiltigheim au nord de Strasbourg avant de s’étendre aux zones économiques et structures sans restauration. En moins d’un an, la startup a déjà séduit plus de 1200 clients. Sa recette ? Elle a juste misé sur la simplicité et le goût. La simplicité parce que le client n’a pas besoin de s’abonner ou de s’engager avec la société pour recevoir ses petits plats chauds. Une simplicité qui se retrouve dans son ergonomie, aussi efficace que de créer un site avec  Hubside. Aussi, l’employé peut passer la commande en un clic. Seule contrainte : il doit le faire avant 10 heures par internet. Les clients peuvent payer en tickets restaurant ou carte bancaire directement sur le site. « J’ai une contrainte de temps le midi, donc pour moi c’est pratique de se faire livrer au bureau. », se satisfait Sébastien Losser, un client régulier qui travaille dans une société de courtage en assurances, où il n’y a pas de restaurant. Autre atout, Hop’lunch propose un menu varié. Pour les employés fatigués des sandwichs jambon, des salades césar, des bagels tout secs et autres, c’est carrément une aubaine. « Il y a une dizaine de plats différents et je peux manger tranquillement durant ma pause d’une heure. », apprécie Marion Gentil, une autre cliente. « Moi, je suis gourmand alors il faut que ce soit bon. Chaque jour, je peux changer de style. Végétarien, italien, alsacien. », renchérit Sébastien Losser.

SNCF : douze TGV flambants neufs commandés à Alstom France

Un TGV de la SNCF flambant neuf à la station

 

La SNCF a décidé d’investir dans de nouvelles rames de TGV. Elle vient d’en commander douze à Alstom France pour un coût de 335 millions d’euros. Ces rames flambants neuves remplaceront les plus anciennes sur les lignes Paris-Rennes, Paris-Nantes et Paris-Metz-Nancy.

La SNCF fait un shopping surprise de l’été chez Alstom France. La compagnie ferroviaire a commandé douze nouveaux TGV pour un coût de 335 millions d’euros. Ces nouveaux trains circuleront sur ses lignes Paris-Rennes, Paris-Nantes et Paris-Metz-Nancy. Ils remplaceront les vieilles rames dont certaines roulent depuis plus de 30 ans.

Plus de confort et d’ergonomie

Les 12 rames Océane sont plus grandes. Elles proposent 556 sièges, contre 509 pour les trains actuels, soit 47 places de plus. Elles sont équipées de prises électriques, ainsi que de Wi-Fi. Ces nouveaux TGV disposent également de « sièges plus confortables, plus ergonomiques » et « offrent plus de bien-être et de sérénité », indique la SNCF dans un communiqué. En première classe, les sièges peuvent pivoter à 180° pour permettre à tous les passagers de voyager dans le sens de la marche. Selon Rachel Picard, la directrice générale de Voyages SNCF, le taux de satisfaction à bord du TGV Atlantique des clients a augmenté de douze points depuis le déploiement des rames Océane il y a deux ans.

Un chiffre d’affaires en hausse de 10% sur un an

Ces nouveaux TGV, qui seront mis en service à partir de 2021, font partie de la gamme Avelia Euroduplex. Ils complètent la commande de 55 TGV, en cours de livraison jusqu’à fin 2020, ainsi que celle des 100 rames TGV du futur dont les livraisons débuteront en 2023.

Le nouvel arrivage de la SNCF a été rendue possible grâce à de meilleurs résultats que prévu. Le chiffre d’affaires de la compagnie ferroviaire au premier semestre s’était établi à 17,9 milliards d’euros, en hausse de 10% sur un an. La SNCF a indiqué que « Cet investissement répond à la forte croissance du trafic des passagers grande vitesse en France ».

Des milliers d’emplois chez Alstom France

Avec cette commande, 4 000 emplois devraient être générés, dont une part importante sur les sites industriels d’Alstom impliqués dans la fabrication de ces trains, notamment La Rochelle et Belfort. Au total, huit des 13 sites en France participent à la conception et à la fabrication des TGV Avelia Euroduplex. « Je suis très heureux que SNCF nous renouvelle sa confiance », s’est réjoui Jean-Baptiste Eyméoud, président d’Alstom France, cité dans le communiqué.

Streaming musical : Apple Music annonce avoir franchi la barre des 60 millions d’abonnés

Affiche d'Apple Music à son lancement en 2016

 

De passage à Paris jeudi dernier, un responsable d’Apple a annoncé qu’Apple Music avait franchi la barre des 60 millions d’abonnés. Cette prouesse, réalisée seulement en quatre ans, fait du service du streaming musical un géant du secteur. Il reste toutefois encore loin des 100 millions de Spotify.

Dix millions d’abonnés supplémentaires depuis avril

Lors d’une interview accordée à Numerama ce jeudi, à l’occasion de son passage à Paris, Eddy Cue, responsable d’Apple Music, a indiqué le service de streaming avait franchi la barre des 60 millions d’abonnés, après seulement quatre ans d’existence. Spotify, le grand rival, reste toutefois le premier service de streaming musical de la planète, avec 100 millions d’abonnés répartis aux quatre coins du globe. Malgré tout, ce chiffre est déjà assez satisfaisant puisqu’en avril Apple Music avait enregistré 50 millions d’abonnés, soit 10 millions de plus en deux mois. Il faut souligner que la marque à la pomme communique sur ses chiffres tous les 10 millions d’abonnés. C’était en avril dernier. C’est une progression d’autant plus remarquable qu’Apple Music ne propose pas d’offre gratuite et existe seulement depuis quatre ans.

Avec Apple Music, la marque à la pomme a mieux que l’iTunes

Fort de ce bilan plutôt flatteur, la firme de Cupertino envisage de faire mieux encore. « J’apprécie beaucoup Apple Music dans son état actuel et sa prochaine version prouve que le service peut toujours être perfectionné », estime Eddy Cue. Le responsable d’Apple a notamment évoqué les nouveautés réjouissantes comme le mode Karaoké de la version iOS13 de Music, avec les paroles affichées en grand. Aussi Apple destine son service de streaming musical à être l’une des applications qui prendra la relève d’iTunes, sa bibliothèque numérique gratuite. « Nous avons quelque chose de mieux maintenant et cela ne sert à rien de regarder en arrière », a-t-il déclaré. Il a en outre rassuré les utilisateurs qui s’inquiètent d’une perte de leurs données après la migration des activités d’un service à l’autre. Il a confirmé que les achats et playlists iTunes seront transférés dans leur totalité sur la nouvelle application.

Jony Ive a quitté Apple

A la question de Numerama de savoir si les abonnés sont nombreux en dehors des appareils Apple, Eddy Cue a répondu qu’il ne souhaitait pas communiquer les chiffres concernant le point.

L’annonce d’Eddy Cue est intervenue alors que Jony Ive quittait Apple après avoir largement contribué au design de l’iPhone, de l’iMac, mais également de l’iPod.

RATP : le nouveau pass Navigo Easy rentre en service ce mercredi

Une carte Navigo Easy

 

Navigo Easy, le tout nouveau passe des voyageurs occasionnels, a été présenté ce mardi 11 juin, avant sa commercialisation ce mercredi. Disponible au prix de 2 euros, cette carte est particulièrement destinée aux usagers occasionnels et aux touristes. Non nominatif et sans abonnement, elle permet d’acheter à l’avance des tickets à l’unité, en carnet, un forfait journée, des tickets de bus à destination des aéroports Orly et Roissy…

Navigo Easy fonctionne comme un « portefeuille » numérique

Ce mercredi 12 juin, la RATP mettra en service son nouveau pass baptisé Navigo Easy. Cette carte sera disponible dans toutes les stations du réseau pour un montant de 2 euros. Particulièrement destinée aux voyageurs occasionnels et aux touristes, elle servira à stocker jusqu’à 30 tickets classiques ou de charger directement les tickets à l’unité, les carnets, un forfait Navigo Jour, des forfaits dits «antipollution» et «Fête de la musique» et des tickets Roissy ou Orly sur un même titre. Navigo Easy est rechargeable en illimité et fonctionne comme une sorte de « portefeuille » numérique. Non nominatif, elle pourra être prêtée à une autre personne. Mais lors d’un voyage chaque passager devra avoir un pass. « Pour un adulte voyageant avec un enfant, il faudra donc deux cartes » a expliqué Xavier Guepet, directeur de la communication d’IDF-Mobilités.

« Chaque année, ce sont 500 millions de titres qui sont jetés »

La nouvelle carte ne facilitera pas que le déplacement des Franciliens et des touristes. Elle contribuera également à diminuer la pollution comme c’est le cas avec les cartes actuelles. Pour Sébastien Mabille, attaché de presse chez Ile-de-France Mobilités, « Il y a un enjeu écologique » car « Chaque année, ce sont 500 millions de titres qui sont jetés » dans les décharges ou sur la voie publique. « C’est fini, les tickets qui se démagnétisent dans votre poche. C’est fini ces dizaines d’euros perdus avec des tickets d’un autre siècle. Aujourd’hui le carnet de tickets s’appelle Navigo Easy », s’est réjoui Valérie Pécresse en inaugurant ce titre de transport sur les bornes de la station Trinité-d’Estienne d’Orves à Paris. La région Ile-de-France a surtout comblé son « retard sur la billettique par rapport aux autres métropoles européennes », a-t-elle ajouté.

La fin du carnet de tickets prévue en 2020

Parallèlement au Navigo easy, une autre carte appelée «Liberté +»  sera également mise en service. Nominatif, ce pass permettra aux utilisateurs de voyager librement avant d’être débité à hauteur du nombre de trajets réalisés seulement le mois suivant. Le carnet de tickets, lui, sera abandonné mi-2020, suivi du ticket unique à l’horizon 2021.

 

Déménagement international : un secteur en pleine mutation

À l’ère de la mondialisation, et même si le phénomène est en perte de vitesse depuis plusieurs années, les entreprises exposées à l’international font souvent le choix d’envoyer des expatriés sur le terrain. Les problématiques de relocation d’employés expatriés répondent à des demandes de plus en plus spécifiques, ce qui conduit les professionnels de la relocation à développer de nouveaux services.

Un besoin de personnalisation des services pour rester compétitif

L’expatriation coûte cher pour les entreprises internationales. Des coûts en croissance constante depuis une vingtaine d’années qui poussent les entreprises à privilégier la formation de compétences locales. Des expatriations moins nombreuses, mais avec des profils plus exigeants. Les entreprises sont dans l’obligation de fidéliser et d’assurer une bonne intégration à leurs expatriés par des services complémentaires.

Il est donc crucial que les expatriés soient opérationnels dès leur arrivée, et qu’ils ne passent pas les premières semaines de leur contrat à s’installer. D’où l’émergence de services de relocation qui proposent une prise en charge à 360° pour un atterrissage en douceur dans son nouveau pays.

Certains déménageurs internationaux, qui ont bien saisi cette nouvelle tendance, proposent désormais des services d’accompagnement spécifiques, notamment dans l’aide à l’installation à l’international. Le groupe AGS par exemple, propose des services d’aide à la relocation pour les collaborateurs expatriés. Le service comprend des aides bien précises, comme la recherche de logements, d’écoles pour les enfants, des cours de langues, voire même une assistance pour le conjoint accompagnant (recherche d’emploi ou encore intégration) dans des clubs locaux d’expatriés.

L’atout AGS : son réseau international

À la différence de la majorité de ses concurrents, et grâce à l’implantation de son activité déménagement dans 95 pays, AGS dispose  d’un réseau de relocation en propre. Un atout capital pour garantir à ses clients une expertise adaptée aux réalités de chaque situation et de chaque culture.

Là où les principaux acteurs de la relocation doivent faire appel à des sous-traitants locaux, dont ils ne maitrisent pas toujours le niveau de professionnalisme et l’efficacité, les équipes d’AGS bénéficient sur place de ressources formées aux exigences de qualité d’un grand groupe international.

Transport urbain : RATP et Airbus signent un partenariat pour construire des navettes autonomes

Un passager dans un hélicoptère

 

La RATP et Airbus veulent transporter les Parisiens dans des navettes autonomes, d’ici à cinq ans. C’est dans le cadre de ce projet qu’un partenariat a été signé, ce mercredi 15 mai, par Catherine Guillouard, Présidente-directrice générale du groupe RATP et Guillaume Faury, PDG d’Airbus.

«Les vols autonomes ne font plus partie de la science-fiction »

Dans cinq ans les Parisiens pourraient voir voler au-dessus de leurs têtes des navettes autonomes et même les emprunter pour se déplacer, s’ils n’ont pas une peur bleue de ce type d’engin. Ce moyen de transport pourrait être déployé d’ici à 2025. C’est en tout cas ce que prévoient la RATP et Airbus qui ont signé ce mercredi un partenariat visant à étudier la faisabilité de services de mobilité aérienne urbaine en Île-de France. Selon Guillaume Faury, PDG d’Airbus, «Les vols autonomes ne font plus partie de la science-fiction » pour ceux qui croient encore qu’on leur raconte des choses à dormir debout. « Aujourd’hui, nous disposons des briques techniques, mais il faut les harmoniser afin de les intégrer dans la vie quotidienne des usagers sans remettre en cause note priorité, la sécurité.», a expliqué le président exécutif du constructeur aéronautique européen, lors du sommet Tech For Good.

Des courses en navettes de 1 à 2 euros au kilomètre

En matière de véhicules volants autonomes, Airbus a déjà une certaine expérience. En effet, le groupe a déjà mis au point des prototypes de taxi volant électrique à décollage et atterrissage vertical. Les phases de tests continuent, avant une probable commercialisation d’ici à 2020.

Avec la RATP, il s’agira de mettre en place un service de transport commun accessible au grand public avec des navettes qui s’intègrent parfaitement dans le paysage urbain. Elles comprendront de quatre à six places pour un coût de 1 à 2 euros au kilomètre.

Pour Catherine Guillouard, PDG de la RATP, il est primordial que son groupe développe « de nouvelles mobilités et de nouveaux services en faveur de la ville intelligente de demain».

Proposer aux voyageurs, le meilleur des deux

Le partenariat entre la RATP et Airbus s’inscrit dans le cadre du projet MaaS (Mobility as a service), qui permettra d’offrir à la clientèle des services de transport bénéficiant de l’expertise des deux groupes en matière de mobilité durable et partagée.

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