Transports : plombée par la crise, la SNCF va agir sur les prix

Un TGV de la SNCF en gare.

 

Face à la crise qui impacte durement ses activités, la SNCF a décidé de se réinventer pour reconquérir ses voyageurs. Pour y parvenir, la compagnie ferroviaire va agir sur les prix pour les rendre plus accessibles.

La crise sanitaire fait mal à la SNCF. La compagnie ferroviaire estime la perte de recettes due à l’épidémie du Covid-19 à 5 milliards d’euros. Et c’est surtout le TGV qui pose problème. En effet, contrairement aux autres types de trains (Intercités, TER et Transilien), il ne bénéficie pas de subventions et sa fréquentation s’est effondrée avec la pandémie, bien au-dessous du seuil de rentabilité. Au plus dur du premier confinement, seuls 6 à 7% des TGV circulaient, avec 1% des passagers. Après un été plutôt satisfaisant, l’automne a déçu et le reconfinement a conduit la SNCF à annuler 70% de ses trains. Elle ne transporte actuellement que 10% des voyageurs habituels.

« Une tarification plus lisible, plus simple et plus accessible »

Alors qu’elle s’attend à une année 2021 très difficile, la SNCF souhaite desserrer un peu l’étau en changeant de cap. « Nous devons nous réinventer pour retrouver nos voyageurs », avance Christophe Fanichet, PDG de SNCF Voyageurs, la filiale qui fait circuler les trains, et en particulier les TGV, mais qui ne profite pas de l’aide de l’Etat. Pour atteindre cet objectif, il faudra notamment reconquérir la clientèle affaires que la restriction des déplacements et l’essor des visioconférences ont fait déserter les trains. Il faudra aussi fidéliser la clientèle loisirs qui avait commencé à revenir cet été.

De son côté, le PDG de la SNCF, Jean-Pierre Farandou a promis « une tarification plus lisible, plus simple et plus accessible ». « En sortie de crise, tout le monde va avoir des problèmes de pouvoir d’achat. Nous voulons retrouver des voyageurs en nombre et nous devons leur offrir des prix accessibles », a-t-il expliqué au Figaro. Un changement de la politique tarifaire à la SNCF avait déjà été évoqué en mi-septembre. Jean-Pierre Farandou avait admis un problème concernant le TGV, perçu comme un moyen de transport « cher », dans une interview accordée le 17 septembre aux Echos.

4,7 milliards d’euros pour le secteur ferroviaire dans le plan de relance

Par la voix du ministre délégué aux Transports, Jean-Baptiste Djebbari, le gouvernement a promis qu’il se tiendra aux côtés de la SNCF dans ces moments difficiles. Il a déjà débloqué 4,7 milliards d’euros pour le secteur ferroviaire dans le plan de relance, dont 4,05 milliards vont permettre de recapitaliser le groupe public (le reste allant notamment aux petites lignes, au fret et aux trains de nuit). Ces 4,05 milliards sont destinés au réseau, avec en particulier 2,3 milliards permettant de poursuivre les travaux prévus. Ensuite, une enveloppe de 1,5 milliard ira aux dépenses qui n’avaient pas encore été financées, comme la sortie du glyphosate. En outre, 250 millions permettront à SNCF Réseau de reprendre certaines petites lignes dans son réseau structurant, selon une lettre envoyée à la mi-novembre par plusieurs ministres au patron du groupe, Jean-Pierre Farandou.

Des cessions, oui, mais pas un dépeçage

« Ce financement de 4,7 milliards d’euros sera complété dans une moindre mesure par une partie du produit des cessions des filiales les moins stratégiques pour le groupe SNCF », écrivent également les ministres. La SNCF a donc commencé par mettre en vente le loueur de wagons Ermewa. Mais la direction a fait savoir qu’il n’est pas question pour autant de dépecer le groupe public. Elle a défini son périmètre stratégique : le « coeur ferroviaire » français, les activités voyageurs et fret en Europe, le logisticien Geodis et l’opérateur de transports publics Keolis.

Santé : le « reste à charge » continue sa lente érosion

Une infirmière tenant un smartphone pour une dame âgée.

 

D’après une étude publiée par la Drees, et relayée par l’AFP ce mardi 15 septembre, la part des dépenses de santé payée par les ménages a encore diminué, passant sous la barre des 7% en 2019. La sécurité sociale continuant d’assurer « une participation croissante ».

De 9,2% en 2009 à 6,9% en 2019

Selon une étude publiée ce mardi par la Drees, le service statistique des ministères sanitaires et sociaux, le « reste à charge » poursuit sa lente érosion en 2019. De 9,2% en 2009, puis 7,7 % en 2016 et 7 % en 2018, il est descendu à 6,9% l’an dernier sous l’effet d’« une participation croissante » de la Sécurité sociale aux dépenses de santé (78,2 % du total). Une baisse qui représente 14,3 milliards d’euros sur un peu plus de 208 milliards de « soins et biens médicaux ».

Ce reflux s’explique essentiellement par le vieillissement de la population, qui s’accompagne d’une hausse constante du nombre de malades chroniques (cancer, diabète, etc.) pris en charge intégralement par la Sécu. La part de cette dernière s’élevait à 78,2%, tandis que celle des complémentaires santé stagnait à 13,4% (un effritement de seulement 0,1 point). Une tendance au long cours complétée en 2019 par un « net repli de la consommation de médicaments non remboursables », ou encore « un ralentissement des dépassements d’honoraires chez les (médecins) spécialistes ».

« Un effet paradoxal » pour la réforme « 100% Santé »

En revanche, la réforme « 100% Santé », traduction du « reste à charge zéro » promis par Emmanuel Macron, a eu « un effet paradoxal », note la Drees. En effet, les baisses de prix des prothèses dentaires ont créé « un effet d’aubaine » poussant certains patients à se faire soigner quitte à assumer une partie des frais. Par conséquent, le « reste à charge » des soins dentaires augmente de près d’un point à 21,1%, toujours devancé par l’optique (22,6%) où la réforme est entrée en vigueur début 2020.

En tenant compte des autres « dépenses courantes de santé » (dépendance, handicap, arrêts de travail, prévention, recherche…) le reste à charge est resté stable à 9% sur un total de 265,8 milliards d’euros en 2018, la France conservant le taux « le plus limité » des pays membres de l’OCDE.

Télécommunications : Orange s’associe à Eutelsat pour fournir du très haut débit par satellite partout en France

Un satellite dans l'espace.

 

Orange a annoncé jeudi l’achat à Eutelsat Communications de l’intégralité de la capacité disponible sur le satellite Eutelsat Konnect pour couvrir toute la France. Les clients grand public de l’opérateur télécom pourront ainsi bénéficier dès janvier 2021 du très haut débit fixe par satellite.

Orange a annoncé, jeudi 22 juillet 2020, l’achat à Eutelsat Communications de l’intégralité de la capacité disponible sur le satellite Eutelsat Konnect pour couvrir toute la France. Grâce à la technologie satellite, tous les clients grand public d’Orange qui le souhaitent, même ceux qui vivent dans les zones les plus isolées, pourront bénéficier dès janvier 2021 du très haut débit fixe par satellite. Cet accord s’inscrit dans le cadre du Plan France Haut / Très Haut Débit adopté par le gouvernement dans le but de déployer un service haut débit d’au moins 30 Mb/s sur l’ensemble du territoire français d’ici 2022.

« Orange est fière de continuer à lutter contre la fracture numérique »

Orange précise que le service sera offert par la filiale Nordnet, premier distributeur français de services internet par satellite depuis 2008. L’accord s’appliquera jusqu’à l’entrée en service du satellite à très haut débit Konnect VHTS, en incluant une période de transition pendant laquelle la base installée sera progressivement transférée sur le nouveau satellite. « La période de confinement que nous venons de vivre a démontré plus que jamais le besoin en connectivité partout en France. Avec cet accord avec Eutelsat, Orange est fière de continuer à lutter contre la fracture numérique et va pouvoir proposer du très haut débit fixe sur l’ensemble du territoire », a déclaré Michel Jumeau, Directeur Exécutif Adjoint d’Orange France.

Eutelsat Communications, l’un des grands opérateurs mondiaux de satellites de communication

Lancé en janvier 2020, le satellite Konnect d’Eutelsat est doté d’une capacité de 75 Gbps lui permettant d’assurer une couverture totale ou partielle de 15 pays en Europe et 40 pays en Afrique. Il propose ainsi des débits allant jusqu’à 100 Mbps aux entreprises et aux particuliers confrontés à la fracture numérique, à des tarifs mensuels compétitifs.

Créé en 1977, Eutelsat Communications est l’un des grands opérateurs mondiaux de satellites de communication. Il diffuse plus de 7 000 chaînes, touchant une audience d’un milliard de téléspectateurs équipés pour la réception satellite ou connectés aux réseaux terrestres. Basée à Paris, Eutelsat se compose de mille collaborateurs originaires de 46 pays.

Espagne : le tourisme peut redémarrer dès juillet

Deux jeunes femmes se promenant sur une station balnéaire des Iles canaries, en Espagne.

 

Le Premier ministre espagnol Pedro Sanchez a déclaré le samedi 23 mai que le tourisme peut redémarrer dès le mois de juillet avec la réouverture des frontières. Il espère ainsi sauver un secteur qui représente plus de 12 % de son PIB et 13 % de ses emplois directs. 

« Nous avons surmonté la grande vague de la pandémie »

Ces dernières semaines, le coronavirus a nettement reculé en Europe pour se déporter vers l’Amérique du Sud. Ce qui rassure les gouvernements et les pousse à lancer des plans de déconfinement. « Le plus dur est passé », a assuré le Premier ministre espagnol Pedro Sanchez, lors d’une conférence de presse samedi. Nous avons surmonté la grande vague de la pandémie » qui a fait plus de 28.000 morts dans le pays. « Je vous annonce qu’à partir du mois de juillet, l’entrée de touristes étrangers en Espagne reprendra en conditions de sécurité », a annoncé Pedro Sanchez. Pour rappel, le pays vit sous confinement depuis le 14 mars dernier, et ses frontières sont toujours fermées.

L’Espagne a entamé son déconfinement progressif, mais différencié selon les territoires. Madrid et Barcelone, villes jusqu’ici exclues de cette mesure, pourront rouvrir terrasses de bars, hôtels et musées à partir de lundi 25 mai, rejoignant ainsi le reste du pays après deux semaines d’attente.

Le tourisme va-t-il rééditer l’exploit de la crise sanitaire de 2008 ?

Le gouvernement espagnol a décidé de faire redémarrer le tourisme pour sauver un secteur essentiel pour son économie, mais en grande difficulté. Membre du sélect club des cinq principales puissances touristiques du monde (avec la France, la Chine, les Etats-Unis et l’Italie), deuxième pays le plus visité l’an dernier avec 83,7 millions de visiteurs étrangers qui ont dépensé la bagatelle de 92 milliards d’euros, l’Espagne croise les doigts. Le tourisme est sa poule aux œufs d’or. Chaque année, il assure plus de 12 % de son PIB et 13 % de ses emplois directs. D’ailleurs, l’activité touristique a permis à l’Espagne de se redresser après la crise de 2008, lorsque le pays se retrouva au bord de la banqueroute. Alors pourquoi ne ferait-elle pas autant pour cette crise sanitaire du coronavirus ?

Un « plan choc » pour sauver le tourisme espagnol

Cela ne sera pas facile. Le secteur touristique a déjà perdu 18 milliards d’euros lors de la semaine de Pâques et les prédictions sont très mauvaises pour les semaines et mois à venir. Les entrepreneurs du tourisme prévoient pour cette année des pertes cumulées de l’ordre de 125 milliards d’euros et une chute de l’activité de plus de 80 %. Les régions les plus touchées sont : la Catalogne, l’Andalousie, Madrid, les Canaries et Majorque.

José Luis Zoreda, vice-président d’Exceltur – fédération des grandes entreprises du secteur touristique espagnol – a réclamé au gouvernement un « plan choc ». Il estime que même si les Espagnols optaient massivement cet été pour un tourisme national, « cela permettrait à peine de compenser le désastre ».

Lors de sa conférence de presse du samedi 23 mai, le Premier ministre espagnol a également annoncé la reprise des grandes compétitions sportives et professionnelles, et en particulier la Liga de football, à partir de la semaine du 8 juin.

Apple TV+ : quelques contenus proposés gratuitement pendant le confinement

Logo Apple TV+.

 

À l’instar de nombreuses plateformes de streaming et des géants du divertissement, Apple a décidé d’offrir gracieusement l’accès à certains contenus hébergés sur son Apple TV+. Déjà en ligne aux Etats Unis, ces contenus seront disponibles en Europe à partir du 11 avril.

Les meilleurs crus conservés derrière le mur payant

En cette période difficile, plusieurs plateformes de streaming et autres géants du divertissement proposent une partie de leurs services gratuitement afin de soutenir et divertir les personnes confinées chez elles à cause du coronavirus. Après avoir offert des millions de masques et développé des protections faciales, Apple a décidé de donner libre accès à plusieurs de ses programmes Apple TV+.

Un film est proposé gratuitement : The Elephant Queen. Quatre séries sont à voir : Little America, Servant, For All Mankind et Dickinson. Et pour les enfants, il y a Snoopy in Space, Helpsters et Ghostwriter. Apple a également rendu disponible les programmes HBO et Epix.

La liste semble très restreinte mais, comme il s’agit d’offres gratuites, l’on ne peut pas se plaindre. Apple TV+ préfère garder ses meilleurs crus derrière le mur payant, dont The Morning Show ou encore Mythic Quest : Raven’s Banquet.

Disponible dans la section « Free for Everyone »

Pour profiter de ces programmes gratuits, il faut simplement lancer l’application Apple TV depuis un appareil compatible (tablette, ordinateur, télévision et smartphone), puis se connecter avec un identifiant Apple. Mais il n’est pas nécessaire de s’abonner à Apple TV + lui-même. Les propriétaires de smartphones Android ou de PC Windows ne pourront malheureusement pas profiter de l’offre. Cependant, l’application Apple TV est accessible sur les smart TV Samsung et LG, ainsi que depuis les appareils Roku et Amazon Fire TV.

Notons que les contenus gratuits se retrouvent dans la section « Free for Everyone » (« Gratuit pour tout le monde ») de l’application Apple TV.

Une période d’essai en plus

Ce cadeau d’Apple s’ajoute aux promotions existantes. Par exemple, tout le monde peut obtenir un essai gratuit de sept jours d’Apple TV +. Cette période d’essai s’étend à un an avec l’achat de tout nouvel iPhone, iPad, iPod touch, Mac ou Apple TV. En outre, Apple TV + est inclus gratuitement avec l’abonnement Apple Music Student à 4,99 $ / mois.

L’offre gratuite d’Apple TV + sera disponible en Europe à partir du 11 avril 2020 et pour une durée limitée.

Encore moins de médecins généralistes de garde en 2019

Médecins garde France

Dans un rapport publié par le Conseil National de l’Ordre des Médecins ce jeudi 13 février, le taux de participation des médecins généralistes aux gardes hors des horaires de travail habituelles serait en baisse. À l’échelle nationale, en 2019, le nombre de médecins ayant participé à au moins une garde de tombé a continué de chuter, avec moins de 40 % de participation…

Le désengagement d’une profession en déclin démographique

Les chiffres publiés par le Conseil National de l’Ordre des médecins n’ont pas de quoi rassurer les Français. En effet, sur les 63.000 médecins généralistes « susceptibles de participer à la permanence de soins » que compte notre pays, environ 24.000 se sont inscrits à au moins une garde de soirée, de nuit ou de weekend au cours de l’exercice 2019. Le rapport détaille les chiffres précis en indiquant que 38,1 % des médecins généralistes ont effectué au moins une garde en 2019, soit une baisse de 0,5 point par rapport à l’année 2018.

Cette baisse du nombre de médecins volontaires pour les gardes de nuit s’inscrit dans un contexte où le domaine de la santé fait face à plusieurs fronts de crise en même temps. D’un côté, le numerus clausus mis en place à la première année de médecine a créé un fort décalage démographique. Le domaine médical est confronté au vieillissement de ses professionnels, qui manque de jeunes médecins pour prendre la relève. D’ailleurs, l’âge moyen des médecins de garde était en moyenne de 47 ans.

En plus de devoir faire face à ce déclin démographique, la profession doit également faire face aux déserts médicaux. Le manque de médecins sur un territoire entraîne inévitablement une baisse du nombre de médecins de garde. Ils voient alors leur « territoire de garde » s’agrandir au point de devoir couvrir des distances de plus en plus grandes, ce qui peut conduire selon le rapport à « une baisse de la mobilisation« …

Transport aérien : Qantas, la compagnie la plus sûre en 2020

La compagnie nationale australienne Qantas est la plus sure au monde en 2019.

 

AirlineRatings a publié son nouveau classement des 20 compagnies aériennes les plus sûres au monde. Il est dominé par la compagnie australienne Qantas.

Tap Portugal, première compagnie aérienne européenne la plus sûre en 2020

AirlineRatings vient de publier son habituel classement annuel des 20 compagnies aériennes les plus sûres au monde. Sur la plus haute marche du podium en 2019, se trouve la compagnie nationale australienne Qantas, « toujours à la pointe de l’innovation en matière de sécurité, en lançant de nouveaux avions et qui sont devenues un synonyme d’excellence », note AirlineRatings.

L’Australie est doublement représentée grâce à son autre compagnie star, Virgin Australia. En deuxième place, on retrouve Air New Zealand, qui avait ponctué la fin d’année dernière avec le titre de meilleure compagnie du monde. Les compagnies asiatiques et du Moyen-Orient se partagent la suite du classement. Tap Portugal est la première compagnie aérienne européenne la plus sûre en 2020.

Les 20 compagnies aériennes les plus sûres pour voyager en 2020 sont :

  1. Qantas
    2. Air New Zealand
    3. EVA Air
    4. Etihad
    5.Qatar Airways
    6. Singapore Airlines
    7. Emirates
    8. Alaska Airlines
    9. Cathay Pacific Airways
    10. Virgin Australia
    11. Hawaiian Airlines
    12. Virgin Atlantic Airlines
    13. TAP Portugal
    14. SAS
    15. Royal Jordanian
    16. Swiss
    17. Finnair
    18. Lufthansa
    19. Aer Lingus
    20. KLM

Tout en bas de ce classement des compagnies aériennes les plus sûres au monde, il y a Nepal Airlines qui n’a obtenu qu’une étoile sur les sept possibles. Suivent Nok Air, PNG Air, Blue Wings, Ariana Afghan Airlines, Kam Air, Iraqi Airways, Thai AirAsia et US Bangla Airlines, qui en ont obtenu que deux.

Les meilleures compagnies low-cost

Du côté des low-cost, les 10 compagnies qui se sont distinguées pour leur niveau de sécurité sont : Air Arabia, Flybe, Frontier Airlines, HK Express, IndiGo, JetBlue, Volaris, Vueling, WestJet et Wizz Air (ordre alphabétique). Quant aux deux compagnies européennes à bas coût parmi les plus empruntées, Easyjet et Ryanair, le résultat reste inquiétant. La première n’a obtenu aucune étoile alors que la seconde a obtenu la note de 4/7 en sécurité.

La gestion des incidents par l’équipage, un facteur capital

Lancé en juin 2013, AirlineRatings évalue le niveau de sécurité des vols de 405 compagnies aériennes à l’aide de son système de notation unique à sept étoiles. L’équipe éditoriale est l’une des plus expérimentées au monde avec près de 50 prix internationaux et nationaux. Ils ont également écrit ou coécrit plus de 28 livres de l’industrie ».

Pour évaluer les compagnies, AirlineRatings.com prend en compte les facteurs de sécurité les plus importants, comprenant les audits des organes directeurs de l’aviation ou des associations et ceux des gouvernements, les accidents, les incidents graves et l’âge de la flotte. Selon son éditeur Geoffrey Thomas, le site ne se penche que sur des incidents graves pour faire ses déterminations. « Toutes les compagnies aériennes ont des incidents tous les jours, et beaucoup sont des problèmes de fabrication d’avions, pas des problèmes opérationnels des compagnies aériennes. Et c’est la façon dont l’équipage gère les incidents qui différencie une bonne compagnie aérienne d’une compagnie dangereuse. Ne faire que comptabiliser les incidents est trompeur », a-t-il précisé.

Grève du 5 décembre : ces secteurs d’activité qui vont en profiter

Un chauffeur d'Uber dans un trafic dense

 

L’appel à la grève du 5 décembre contre la réforme des retraites et la fin des régimes spéciaux, va faire tourner la France au ralenti jeudi. De nombreux secteurs publics dont celui des transports et de l’éducation seront fortement touchés. Mais, comme le malheur des uns fait le bonheur des autres, il y a des activités qui enregistreront une forte hausse de leurs trafics et chiffres d’affaires.

Les plateformes de covoiturage

La grève du jeudi 5 fera les affaires des bus et plateformes de covoiturage, qui enregistrent déjà le plein de réservations. BlaBlaCar, le leader du secteur espère doubler son activité comme lors du dernier épisode de grève au printemps 2018. Cette ambition est partagée par BlaBlaLines, Covoit’ici, Karos, Klaxit (RATP) et OuiHop’ (SNCF). Getaround, le champion européen d’auto partage, offre jusqu’à 20 euros, soit 4 heures de route, aux nouveaux clients sur sa plateforme.

VTC et taxis

Naturellement les VTC et taxis vont se frotter les mains le jeudi. La loi du marché veut que moins il y a de voitures disponibles, plus la course doit coûter cher. L’on s’attend donc à une flambée des prix, jusqu’à plus de 100 euros pour une traversée de Paris, comme lors de la dernière grève de la RATP. Uber mobilise ses « troupes » (30 000 chauffeurs dans la capitale) en promettant des bonus financiers à tous ceux qui prendront la route, surtout pendant les heures de pointe. Son concurrent Heetch, lui, mise sur des prix abordables.

Les autocars

Toujours dans le domaine du transport, les compagnies d’autocars comme Blablabus et Flixbus enregistrent une augmentation respective de la demande de 65 % et de 70% sur les axes qui relient Paris à l’ouest de la France. Strasbourg, où se tient le marché de Noël, et Lyon, qui accueille la Fête des Lumières du 5 au 8 décembre, sont en tête des destinations.

Scooters électriques, vélos et trottinettes

Les scooters électriques, vélos et trottinettes auront également leur part du gâteau pendant le jeudi noir. Par exemple, le service de location Cityscoot, qui recense 65 000 trajets par jour normalement, entend doubler son chiffre comme il l’a fait en septembre avec 90 000 trajets.

Les nounous

Le jeudi 5 décembre, de nombreux établissements devraient fermer leurs portes car les enseignants feront grève aux côtés des cheminots. Conséquence : les parents seront obligés de faire appel aux nounous pour surveiller leurs plus jeunes enfants. Le leader du service à la personne, Yoopies constate déjà une hausse de +87% de la demande par rapport à un jeudi normal.

Les chaines de télé

Pendant les grèves, les Français préfèrent rester chez eux à profiter de très bons films ou de succulentes émissions. Les chaînes d’information en continu pourraient par conséquent gagner quelques téléspectateurs la semaine prochaine. Sans oublier les plateformes de streaming comme Netflix.

Assurance-vie : les acteurs modifient leurs offres pour s’adapter au contexte de taux bas

Un medecin saluant son patient

 

Pour s’adapter au contexte des taux historiquement bas, les acteurs du secteur de l’assurance-vie prévoient de modifier leurs offres. C’est le cas notamment du géant allemand de l’assurance Allianz qui a indiqué qu’il devait aujourd’hui « vraiment réfléchir aux nouveaux produits » qu’il envisage d’introduire sur le marché.

Allianz commence à se pencher sur la possibilité d’introduire de « nouveaux produits » pour compenser un environnement de taux bas. Le géant allemand de l’assurance a fait cette annonce via son directeur financier Guilio Terzariol. Lors d’une conférence téléphonique portant sur les résultats du troisième trimestre, il a laissé entendre que le groupe devait aujourd’hui « vraiment réfléchir aux nouveaux produits » qu’il envisage d’introduire sur le marché.

Les majeurs ont fait le choix de « la diversification des produits et du modèle d’affaire »

Cette déclaration ne surprend guère puisque le monde de l’assurance-vie doit aujourd’hui composer avec une problématique de taille : celle des taux bas voire négatifs. Le mois dernier, le gouverneur de la Banque de France, François Villeroy de Galhau, avait rappelé aux assureurs la nécessité d’amplifier leurs efforts, soit par « la baisse des taux servis », soit par « la diversification des produits et du modèle d’affaire ». Et les acteurs ont clairement fait leur choix.

Le business model des collecteurs d’épargne n’a pas été élaboré pour prendre en compte des taux très faibles. Pour rappel, en 2018, la rémunération servie n’a pas dépassé 1,8% pour les supports euros. Une fois la fiscalité appliquée, le rendement peine à se hisser au-dessus du niveau de l’inflation, qui était de 1,1% en septembre. Et pour ne pas arranger les choses, 2019 sera certainement pire. Certains experts tablent sur une rémunération des fonds en euros de seulement 1,4%. Du coup, la baisse des taux ne fait les comptes de personne, ni des assureurs ni des épargnants.

Chacun sa stratégie pour contrer les taux bas

Les assureurs n’ont donc plus d’autre choix que de changer leur manière de fonctionner. Et chacun y va de sa stratégie. Tandis que le groupe de protection sociale AG2R La Mondiale décide de renforcer sa marge de solvabilité en plaçant une émission de dette de 500 millions d’euros, Suravenir, la filiale du Crédit Mutuel Arkea spécialisée dans l’assurance des biens des particuliers, réalise une opération de recapitalisation à hauteur de 540 millions par sa maison-mère. Certains acteurs comme Allianz France, Generali France ou encore Aviva avaient déjà choisi d’exiger au moins 30% d’unités de compte (Sicav, FCP…) au sein des contrats, avec un minimum d’investissements de plus de 100.000 euros.

Hop’lunch : la start-up strasbourgeoise qui livre des repas chauds dans les entreprises 

Un plat concoté par Hop’lunch

 

Hop’lunch est une start-up née à Strasbourg il y a un peu moins d’une année. Sa spécialité : livrer des repas chauds à l’heure du déjeuner et uniquement aux employés des entreprises. La jeune pousse compte déjà plus de 1200 clients dans la capitale de la région Alsace-Champagne-Ardenne-Lorraine (Grand Est).

Comme Deliveroo, mais pas tout à fait

Hop’lunch est une start-up strasbourgeoise qui s’est spécialisée dans la livraison de repas chauds dans les entreprises à Strasbourg. Elle vise essentiellement les zones économiques sans restaurants ou les petites PME sans service restauration ou cafétéria. Les employés qui ont un creux à l’estomac à midi n’ont plus besoin de se bouger grâce à cette jeune pousse qui fonctionne à la manière de Deliveroo, le leader de la restauration. A la différence que « Nous ne livrons que les entreprises. Nous n’imposons pas de minimum de commande, nous ne faisons pas payer la livraison et nos prix sont les mêmes que ceux pratiqués à la table des restaurants. Rien à voir ! », nuance Matthieu Diebold, président et fondateur de Hop’lunch.

La petite startup strasbourgeoise a été créée par Matthieu Diebold, un diplômé en Management. Après plusieurs années passées au Luxembourg, à Phalsbourg et à Tahiti, en tant que responsable financier, ce passionné de voyages et de découvertes est revenu à Strasbourg, un projet dans les cartons. Avec ses petites économies et un prêt garanti par Alsace Active (association d’accompagnement et de financement de projets), il se lance dans une nouvelle aventure : la restauration rapide. Le nom de Hop’lunch lui vient de l’association de Hop’la, une coopérative agricole située dans l’Eurométropole de Strasbourg, à Oberhausbergen, et du mot anglais « lunch » qui signifie « déjeuner ».

« Chaque jour, je peux changer de style. Végétarien, italien, alsacien. »

Hop’lunch a commencé par livrer dans l’espace européen de l’entreprise à Schiltigheim au nord de Strasbourg avant de s’étendre aux zones économiques et structures sans restauration. En moins d’un an, la startup a déjà séduit plus de 1200 clients. Sa recette ? Elle a juste misé sur la simplicité et le goût. La simplicité parce que le client n’a pas besoin de s’abonner ou de s’engager avec la société pour recevoir ses petits plats chauds. Une simplicité qui se retrouve dans son ergonomie, aussi efficace que de créer un site avec  Hubside. Aussi, l’employé peut passer la commande en un clic. Seule contrainte : il doit le faire avant 10 heures par internet. Les clients peuvent payer en tickets restaurant ou carte bancaire directement sur le site. « J’ai une contrainte de temps le midi, donc pour moi c’est pratique de se faire livrer au bureau. », se satisfait Sébastien Losser, un client régulier qui travaille dans une société de courtage en assurances, où il n’y a pas de restaurant. Autre atout, Hop’lunch propose un menu varié. Pour les employés fatigués des sandwichs jambon, des salades césar, des bagels tout secs et autres, c’est carrément une aubaine. « Il y a une dizaine de plats différents et je peux manger tranquillement durant ma pause d’une heure. », apprécie Marion Gentil, une autre cliente. « Moi, je suis gourmand alors il faut que ce soit bon. Chaque jour, je peux changer de style. Végétarien, italien, alsacien. », renchérit Sébastien Losser.

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