Le cœur d’acier des Etats-Unis

Le 8 mars dernier, le controversé président des Etats-Unis Donald Trump, a confirmé sa volonté de mettre en place des droits à l’importation sur l’acier, à hauteur de 25%, et sur l’aluminium, à hauteur de 10%. 

Cette mesure, effective dès le 23 mars prochain, concernera tous les pays exportateurs, avec une exception pour le Canada et le Mexique, qui « pour le moment », ne sont pas concernés.

Une annonce qui sème une nouvelle fois la discorde entre les Etats-Unis et le reste du monde. Par exemple la commissaire au commerce, Cécilia Malström, a déclaré que « l’Union Européenne devrait être exemptée » de ces taxes douanières, déjà existantes sur certains de ces produits.

En France, c’est Bruno Lemaire, ministre de l’économie et des finances, qui s’est exprimé sur Twitter suite à l’annonce du département du commerce américain:

« Une guerre commerciale ne fera que des perdants. Avec nos partenaires européens, nous allons évaluer les conséquences sur nos industries et les réponses à apporter. »

Le Japon a également dénoncé cette décision, par la voix du ministre des affaires Taro Kano, qui a déclaré :

« Nous prendrons les mesures appropriées après avoir étudié avec attention les conséquences sur l’économie japonaise (…) La mesure pourrait avoir un impact grave sur les relations économiques entre les Etats-Unis et le Japon, qui sont alliés, et également sur l’économie mondiale.« 

Le ministre chinois des affaires étrangères s’est également exprimé, sans surprise, en allant dans le même sens : « Dans notre époque mondialisée, ceux qui recourent à la guerre commerciale choisissent le mauvais remède. Ils ne feront que pénaliser les autres, tout en se pénalisant eux-mêmes. »

Bien que l’entrée en vigueur de cette décision ait été annoncée pour le 23 mars prochain, le président Donald Trump a, en réalité, jusqu’au 11 et 20 avril pour maintenir ou non son choix d’imposer ces taxes.

 

 

 

 

 

 

 

Black Friday : record pour Amazon

Le géant américain de la vente en ligne, Amazon, a enregistré des chiffres de ventes record, à l’occasion du Black Friday de cette année, qui avait lieu vendredi dernier (25 novembre).

Le Black Friday est devenue une tradition incontournable de la culture américaine. Chaque année, le lendemain du jeudi de Thanksgiving, journée de fête nationale qui célèbre l’accueille des colons par les amérindiens, se tient le Black Friday.

Le concept est simple : les magasins font ce jour là d’importantes ristournes et soldes, qui permettent aux américains de préparer leurs achats de Noël à moindre frais.

Ces journées sont connues pour être celles où les américains achètent le plus. Cette année, c’est en ligne qu’a eu lieu la révolution, avec les chiffres stratosphériques des ventes d’Amazon.

En effet, le site de vente en ligne a écoulé 1,4 millions de produits sur la seule journée du vendredi, ce qui représente 970 commandes à la minutes. Ces chiffres indiquent une progression de 40% par rapport à l’année dernière.

De quoi ravir les équipes d’Amazon, à l’image de Frédéric Duval, Country Manager chez Amazon.fr, qui a expliqué, sourire au lèvres, que «les clients nous ont montré une fois encore combien ils apprécient le Black Friday et l’opportunité qui leur est offerte de réaliser des économies substantielles pour leurs achats de Noël».