Boissons : E.Leclerc lance Jean’s Cola, un soda incolore

Jean’s Cola, le soda incolore de E.Leclerc

 

E.Leclerc vient de lancer, sous sa propre marque de boisson Marque Repère, le Jean’s Cola, un soda incolore. Le distributeur explique avoir eu l’idée de lancer ce cola translucide pour « répondre aux attentes des consommateurs qui sont 82% à aimer le Cola mais à trouver sa composition trop chimique ». Mais voici que se pose déjà une question : un cola peut-il être transparent?

Un soda qui ressemble à une limonade

Se lançant sur les traces de Coca Cola et Pepsi, dans les années 90, E.Leclerc vient d’introduire sur le marché des boissons sa propre marque le Jean’s Cola. Le goût de ce soda ressemblerait à celui d’un cola classique de couleur brune, avec la différence qu’il est totalement translucide. C’est que le Jean’s Cola est sans colorant. LSA Commerce et Consommation indique qu’il contient les ingrédients suivant : eau gazéifiée, sucre, arômes naturels, acidifiant E338 et caféine.

Les colorants au cœur de débats entre scientifiques

Leclerc explique avoir eu l’idée de lancer ce cola translucide pour « répondre aux attentes des consommateurs qui sont 82% à aimer le Cola mais à trouver sa composition trop chimique » (selon une étude consommateurs datant d’avril 2019). C’est pourquoi, elle a jugé bon de retirer les colorants. Ces substances qui donnent leur couleur réglisse au Coca et au Pepsi font l’objet d’une controverse dans le monde scientifique. Certains estiment qu’elles sont cancérigènes, d’autres arguent que les quantités infimes utilisées sont sans risque.

Si Leclerc a retiré le colorant de son soda sous la pression des consom’acteurs, il faut souligner que le groupe s’est lancé, depuis plusieurs années, en faveur de la planète, de la santé et du bien-être animal. Le Jean’s Cola est donc la concrétisation de cet engagement.

Le cola se définit autant par sa couleur que par son goût

Notons que ce breuvage coûte 0,65 centime le litre, soit plus que le cola Marque Repère avec colorant, qui ne coûte lui que 0,43 centime le litre. De quoi décourager de nombreuses personnes. Et ce n’est pas tout : le soda de Leclerc aurait un goût marqué d’agrumes, qui diffère quand même de la version avec colorant caramel. En plus, son aspect translucide interpelle la clientèle. Depuis quand a-t-on vu un soda semblable à de la limonade ? Pour les consommateurs, le cola se définit autant par sa couleur que par son goût tout comme le ketchup, la moutarde ou l’huile de noix de coco.

Etats Unis : Powell promet une action appropriée de la FED pour préserver la croissance américaine

Discours de Jerome Powell, président de la FED, lors d'un discours en juillet 2019

 

Le président de la Banque centrale américaine Jerome Powell a promis vendredi d’agir pour assurer la poursuite de l’expansion économique. Toutefois, il a prévenu que la Fed n’avait pas de mode d’emploi tout prêt pour faire face aux tensions commerciales, qui se sont nettement exacerbées.

Les tensions commerciales omniprésentes

Dans un discours prononcé vendredi, dans le cadre du symposium économique de Jackson Hole, dans l’Etat américain du Wyoming, le président de la banque centrale américaine Jerome Powell a paru mesuré quant aux perspectives économiques des Etats Unis. Il a déclaré que l’économie américaine se trouvait dans une situation « favorable » pour assurer la poursuite de l’expansion économique. Mais que la Fed n’avait pas de mode d’emploi tout prêt pour faire face aux tensions commerciales, qui se sont nettement exacerbées.

Jerome Powell a énuméré une série de risques économiques et géopolitiques dont la Fed surveille l’évolution en notant que nombre d’entre eux sont liés aux tensions commerciales entre les Etats-Unis et plusieurs de leurs partenaires commerciaux, à commencer par la Chine. Vendredi d’ailleurs, Pékin a annoncé son intention d’imposer de nouveaux droits de douane sur 75 milliards de dollars d’importations en provenance des Etats-Unis d’ici la fin de l’année, s’attirant les foudres du président américain Donald Trump. Ce dernier a affirmé sur Twitter préparer une réponse appropriée. Il a notamment « ordonné » aux entreprises américaines « de chercher des alternatives » à leur production en Chine en attendant une évolution de la situation.

La FED n’a pas vocation à régler tous les problèmes économiques des Etats Unis

Malgré ce contexte défavorable, « l’économie américaine a continué d’enregistrer de bonnes performances globales », a indiqué Jerome Powell. « L’investissement des entreprises et l’industrie manufacturière se sont affaiblis mais une croissance solide de l’emploi et la hausse des salaires ont tiré une consommation robuste et soutenu une croissance globale modérée », a-t-il ajouté.

Selon le président de la banque centrale américaine, la Fed ne peut pas à elle seule régler tous les problèmes de l’économie américaine par le biais de la politique monétaire. Il va donc falloir à l’exécutif trouver une solution aux conflits commerciaux qui conduisent à la détérioration de la croissance mondiale.

Jerome Powell a en outre noté que la Fed a besoin de pouvoir regarder « au-delà » des turbulences de court terme pour se concentrer sur l’évolution de la situation américaine, face à l’éventualité d’un Brexit « dur », aux tensions à Hong Kong, au ralentissement économique dans des pays comme l’Allemagne et à d’autres événements hors des Etats-Unis.

« Qui est notre pire ennemi, Jay Powel ou le président Xi ? »

Comme on s’y attendait, le discours de Jerome Powell n’a pas plu à Donald Trump. « Comme d’habitude, la Fed n’a RIEN fait! C’est incroyable qu’elle puisse ‘parler’ sans savoir ni demander ce que je fais, ce qui sera annoncé très vite », a-t-il écrit dans un message publié sur Twitter. Puis de se demander : « Ma seule question, c’est : qui est notre pire ennemi, Jay Powel ou le président Xi (Jinping) ? ».

G7 à Biarritz : le coût du sommet estimé à 36,4 millions d’euros

Une vue de la plage de Biarritz, non loin de l'hôtel qui accueillera les présidents

 

Le parlement a voté une enveloppe de 36,4 millions d’euros pour le G7 à Biarritz, a annoncé mercredi la porte-parole du gouvernement Sibeth Ndiaye, à l’issue du conseil des ministres de rentrée. Voyant venir la polémique, elle fait remarquer que c’est « un chiffre très largement inférieur aux chiffres qu’on a pu connaître pour les sommets précédents que ce soit au Canada ou en Italie ».

Comparaison…est raison ?

Le coût de l’organisation par la France du G7 à Biarritz s’élèvera à 36,4 millions d’euros a promis mercredi la porte-parole du gouvernement Sibeth Ndiaye. Cette enveloppe votée par le parlement sera inférieure à « ce que l’on rencontre habituellement dans les sommets internationaux, comme ceux de l’Italie en 2017 et du Canada en 2018. Le G7 au Canada, qui a eu lieu dans la région de Charlevoix, au nord de Québec, a coûté 605 millions de dollars, rien de moins, dont près de 400 millions juste pour la sécurité. Le G7 italien, lui, aurait coûté 37,5 millions d’euros. Le gouvernement assure avoir ainsi limité les coûts pour l’organisation du sommet international, qui démarre dans trois jours.

Le sommet du G7 se tiendra du samedi 24 au lundi 26 août prochain à Biarritz, ville balnéaire des Pyrénées-Atlantiques. Un total de 13.200 policiers et gendarmes, épaulés par les forces militaires, ont été mobilisés pour assurer la sécurité du sommet, du contre-sommet ainsi que des manifestations prévues.

Le mécénat des grandes entreprises

Sibeth Ndiaye précise que, dans un « souci de préservation des deniers publics », le gouvernement a « fait le choix de (s’)appuyer sur des structures existantes » afin de limiter le nombre de constructions à réaliser, ainsi que sur des marchés publics cadres « déjà existants dans la sphère gouvernementale » pour « aller vite ». Le gouvernement a également « fait appel au mécénat d’un certain nombre de grandes entreprises », ajoute la porte-parole du gouvernement. Elle a invité la presse à aller consulter la liste auprès du secrétariat général du G7, pour plus de transparence.

Le maire de Biarritz avait prévu moins que ça

Sibeth Ndiaye a en outre souligné le « souci de gestion éco-responsable » du G7 avec notamment l’implication des commerces de bouche « au cœur de la fourniture des repas » des participants de ce sommet international.

Si le budget alloué au G7 en France est moins important que celui des deux précédents sommets, il faut quand même relever qu’en février 2019, le maire de Biarritz, Michel Veunac, avait évoqué la somme de 24 millions d’euros. Soit une différence de 12,4 millions.

Pétrole : l’Opep pessimiste pour le restant de l’année et pour 2020

Une plateforme d'exploitation de pétrole offshore

 

L’Organisation des pays exportateurs de pétrole (OPEP) a rendu public vendredi un rapport dans lequel elle se dit pessimiste quant à l’évolution de la demande de pétrole pour le reste de l’année 2019 et pour 2020. Elle a semblé plaider pour le maintien de l’accord d’encadrement de la production de ses pays membres. Cet accord vient d’être reconduit jusqu’en mars 2020.

« Il demeure primordial de surveiller de près l’équilibre de l’offre et de la demande »

L’Opep n’est pas très optimiste pour le marché pétrolier concernant la fin 2019 et l’année prochaine. Elle craint un ralentissement de la croissance mondiale, et met en avant, dans son rapport mensuel publié vendredi, les défis qui l’attendent en 2020. L’organisation semble ainsi plaider pour le maintien de l’accord d’encadrement de la production. Cet encadrement, dont le but principal est d’éviter que les marchés ne soient alimentés à l’excès par l’or noir, provoquant ainsi une chute drastique des cours, a été reconduit jusqu’en mars 2020. Cette décision aurait été prise «pour éviter une accumulation des stocks préjudiciable aux prix», commente l’Usine Nouvelle.

« Tandis que les perspectives des fondamentaux du marché semblent quelque peu baissières pour le restant de l’année, compte tenu d’une croissance économique qui fléchit, des problèmes commerciaux du moment et du ralentissement de la croissance de la demande pétrolière, il demeure primordial de surveiller de près l’équilibre de l’offre et de la demande et d’assurer la stabilité du marché dans les mois qui viennent », écrit l’Opep dans son document.

2020 dégagerait un excédent de l’offre de 200.000 bpj

Dans ce contexte, l’Organisation annonce une réduction de la prévision de croissance de la demande pétrolière de 40 000 barils par jour (bpj) pour 2019. La demande de ses bruts sera de 29,41 millions de bpj en moyenne en 2020, soit 1,3 million de bpj de moins qu’en 2019. Ceci étant, la prévision de 2020 a été relevée de 140.000 bpj par rapport à celle donnée le mois dernier. Le rapport indique en outre que l’année 2020 dégagerait un excédent de l’offre de 200.000 bpj si l’Opep continuait de produire au rythme de juillet.

L’Opep précise que sa production a diminué de 246.000 bpj en juillet, à 29,61 millions de bpj, l’Arabie saoudite ayant réduit ses propres extractions au-delà de son quota. Parmi les autres membres de l’Opep, l’Iran a également produit moins le mois dernier (-47.000 b/j). Le pays est touché par le rétablissement de lourdes sanctions économiques depuis le retrait des Etats-Unis de l’accord international sur le nucléaire iranien

La production du gaz de schiste stimulée

Selon les analystes, la politique de l’OPEP, qui consiste à soutenir les cours en réduisant la production, est une sorte de cadeau offert aux industriels du pétrole de schistes aux Etats-Unis dont la production se retrouve stimulée.

Cisco : résultats trimestriels au-dessus des prévisions, mais des perspectives décevantes

Des c$ables de réseaux wifi

 

Pour son quatrième trimestre fiscal, Cisco a enregistré des revenus de 13,43 milliards de dollars (+6% en glissement annuel), un bénéfice ajusté par action de 83 cents. C’est meilleur que prévu. En revanche, les perspectives du géant californien des équipements de réseaux sont décevantes pour le prochain trimestre.

Le bénéfice net consolidé

Cisco Systems a publié mercredi des résultats légèrement supérieurs aux attentes du marché, au titre du dernier trimestre fiscal (clos fin juillet). Mais il a dévoilé des perspectives déprimantes pour son premier trimestre fiscal 2020. En effet, pour son quatrième trimestre fiscal, le groupe a révélé hier soir des revenus de 13,43 milliards de dollars, soit +6% en glissement annuel. Il a également dévoilé un bénéfice ajusté par action de 83 cents, ce qui ressort meilleur que prévu. Les analyses s’attendaient à un bénéfice net non-GAAP de 81 cents, pour des ventes de 13,4 milliards de dollars. Quant au bénéfice net consolidé, il a atteint 2,2 milliards de dollars et 51 cents par action. Sur l’ensemble de l’exercice, le groupe de San Jose a affiché un bénéfice par action de 2,61$ et des revenus de 51,7 milliards de dollars.

Le prochain exercice face aux évolutions macroéconomiques

Si les comptes du trimestre du groupe californien sont ressortis assez solides, les perspectives du prochain trimestre, elles, sont décevantes. Cisco vise un bénéfice par action ajusté compris entre 80 et 82 cents, alors que le consensus des analyses s’établit à 83 cents. Le géant américain des équipements de réseaux fait également part d’un chiffre d’affaires en croissance de 0 à 2%, tandis que le consensus du marché est de +2,5%.

Pour justifier les prévisions de Cisco Systems, le CEO du groupe, Chuck Robbins, évoque des évolutions macroéconomiques depuis juillet, en particulier une faiblesse en Chine. Ils pointent également du doigt les dépenses technologiques.

Le titre a décroché mercredi soir à la bourse

Cisco Systems décrochait de 7,7% après bourse à Wall Street hier soir, suite à la publication de ses résultats trimestriels.

Ce jeudi, l’analyste Jefferies a pourtant confirmé sa recommandation « achat » sur le titre Cisco. Ceci malgré une guidance pour le prochain trimestre revue à la baisse. « Nous pensons que la réaction du titre à la révision de la guidance est exagérée », estime Jefferies, qui juge la valorisation plutôt attrayante.

Soldes d’été 2019 : la prolongation se joue dans certains départements

Des habits accrochés à des ceintres dans un magasin

 

Les soldes d’été ont officiellement pris fin le mardi 6 août 2019, mais dans certains départements ils jouent les prolongations pendant une à deux semaines. Quant aux départements d’outre-mer, certains ont commencé il y a trois semaines, quand d’autres attendront dans un voire deux mois.

Les soldes 2019 sont officiellement terminés dans la majeure partie de la France, depuis le mardi 6 août 2019. Ainsi, si vous comptez encore profiter de promotions exceptionnelles, il vous faudra vous rendre dans les départements où les soldes sont en cours ou n’ont pas encore commencé.

Les derniers départements de l’Hexagone

En effet, le calendrier diffère selon que le département soit en Hexagone ou en outre-mer. En Hexagone, les soldes sont pratiquement terminés. Mais certains départements, en raison de leur statut touristique ou limitrophe, bénéficient de dérogations. C’est le cas des Alpes-Maritimes et des Pyrénées-Orientales, où ils se refermeront ce mardi 13 août 2019. En Corse du Nord et du Sud, les soldes prendront fin le 20 août 2019, après avoir ouvert le 10 juillet dernier, une semaine après le top départ dans les Alpes-Maritimes et les Pyrénées-Orientales.

Qu’en est-il des DOM ?

Dans les départements d’outre-mer, les dates des soldes 2019 varient également. A Saint-Pierre-et-Miquelon les promotions ont débuté le mercredi 17 juillet et se termineront le mardi 27 août 2019. En Guadeloupe, les soldes seront seulement lancés le samedi 28 septembre pour prendre fin le vendredi 8 novembre 2019. Notons qu’en Martinique et Guyane, ils se dérouleront du jeudi 3 octobre au mercredi 13 novembre 2019 et à Saint-Barthélémy et Saint-Martin du samedi 12 octobre au vendredi 22 novembre 2019. Quant à la Réunion, les prochains soldes sont ceux d’hiver. Ils s’étaleront du samedi 7 septembre au vendredi 18 octobre 2019.

Il faut savoir que 2019 est la dernière année durant laquelle les soldes durent six semaines. Dès le mois de janvier 2020, les soldes d’hiver se contenteront de quatre semaines en vertu de la loi Pacte sur la croissance et la transformation des entreprises, entrée en vigueur le 22 mai dernier. Cette loi a été adoptée pour doper la consommation.

De bons soldes 2019 en dépit de la canicule

Selon le constat de la FNH (Fédération nationale de l’habillement), le bilan des soldes estivaux est plutôt positif, malgré la canicule. La fréquentation des boutiques a augmenté de 1,5% durant cette période. Le plus encouragent c’est que le panier moyen a progressé de 6%. Des chiffres qui mettent du baume au cœur des commerçants dont les ventes ont été impactées l’hiver dernier par le mouvement des « gilets jaunes ».

SNCF : douze TGV flambants neufs commandés à Alstom France

Un TGV de la SNCF flambant neuf à la station

 

La SNCF a décidé d’investir dans de nouvelles rames de TGV. Elle vient d’en commander douze à Alstom France pour un coût de 335 millions d’euros. Ces rames flambants neuves remplaceront les plus anciennes sur les lignes Paris-Rennes, Paris-Nantes et Paris-Metz-Nancy.

La SNCF fait un shopping surprise de l’été chez Alstom France. La compagnie ferroviaire a commandé douze nouveaux TGV pour un coût de 335 millions d’euros. Ces nouveaux trains circuleront sur ses lignes Paris-Rennes, Paris-Nantes et Paris-Metz-Nancy. Ils remplaceront les vieilles rames dont certaines roulent depuis plus de 30 ans.

Plus de confort et d’ergonomie

Les 12 rames Océane sont plus grandes. Elles proposent 556 sièges, contre 509 pour les trains actuels, soit 47 places de plus. Elles sont équipées de prises électriques, ainsi que de Wi-Fi. Ces nouveaux TGV disposent également de « sièges plus confortables, plus ergonomiques » et « offrent plus de bien-être et de sérénité », indique la SNCF dans un communiqué. En première classe, les sièges peuvent pivoter à 180° pour permettre à tous les passagers de voyager dans le sens de la marche. Selon Rachel Picard, la directrice générale de Voyages SNCF, le taux de satisfaction à bord du TGV Atlantique des clients a augmenté de douze points depuis le déploiement des rames Océane il y a deux ans.

Un chiffre d’affaires en hausse de 10% sur un an

Ces nouveaux TGV, qui seront mis en service à partir de 2021, font partie de la gamme Avelia Euroduplex. Ils complètent la commande de 55 TGV, en cours de livraison jusqu’à fin 2020, ainsi que celle des 100 rames TGV du futur dont les livraisons débuteront en 2023.

Le nouvel arrivage de la SNCF a été rendue possible grâce à de meilleurs résultats que prévu. Le chiffre d’affaires de la compagnie ferroviaire au premier semestre s’était établi à 17,9 milliards d’euros, en hausse de 10% sur un an. La SNCF a indiqué que « Cet investissement répond à la forte croissance du trafic des passagers grande vitesse en France ».

Des milliers d’emplois chez Alstom France

Avec cette commande, 4 000 emplois devraient être générés, dont une part importante sur les sites industriels d’Alstom impliqués dans la fabrication de ces trains, notamment La Rochelle et Belfort. Au total, huit des 13 sites en France participent à la conception et à la fabrication des TGV Avelia Euroduplex. « Je suis très heureux que SNCF nous renouvelle sa confiance », s’est réjoui Jean-Baptiste Eyméoud, président d’Alstom France, cité dans le communiqué.

Du bruit dans la cuisine : L’enseigne rennaise reprise par les boutiques Little extra

Une salade fraîcheur aux pâtes et aux crevettes de l'enseigne Du bruit dans la cuisine

 

Du bruit dans la cuisine, l’enseigne rennaise fondée en 2001, a été officiellement reprise cette semaine par les boutiques Little extra. Conséquence immédiate de cette opération : 141 licenciements et 15 magasins supprimés.

Les magasins en Bretagne et au Pays de la Loire pas concernés

Connue pour son matériel culinaire, son art de la table ou encore son épicerie fine, l’enseigne Du bruit dans la cuisine, a cessé d’exister. Elle a été rachetée cette semaine par le fondateur des boutiques Little extra. Le montant de l’opération n’a pas été révélé.

Le repreneur a d’ores et déjà annoncé la suppression de 141 postes sur les 260 salariés de l’enseigne, dont une vingtaine au siège social de l’entreprise, à Saint-Jacques-de-la-Lande. Il procédera également à la fermeture de 15 magasins sur les 34 que compte Du bruit dans la cuisine. Les 7 boutiques présentes en Bretagne et au Pays de la Loire (Rennes, Nantes, Vannes, Brest, Le Mans, Angers) ne sont pas concernées par ces fermetures.

Les Gilets jaunes ont accéléré la faillite

« Nous n’avons pas pu faire le chiffre d’affaires que nous attendions pour les fêtes (de fin d’année 2018) avec une baisse du trafic de 5 à 10% dans nos magasins, ce qui a remis en cause notre équilibre économique puisque c’est une période où nous réalisons 40% de notre chiffre d’affaires, d’autant que les loyers ont, dans le même temps, continué à augmenter », a expliqué Simon Lafosse, directeur opérationnel et neveu des fondateurs, Jacques et Betsy Lafosse. Cette mauvaise performance est imputée au mouvement des Gilets qui a fortement perturbé les activités de l’enseigne rennaise, obligée de passer des coups de ciseaux dans ses recettes. Enfin, Du bruit dans la cuisine constate que « Les consommateurs fréquentent moins les centres commerciaux, au profit des magasins de proximité et des sites de vente en ligne ».

En redressement depuis janvier 2019

Déficitaire ces dernières années, l’enseigne avait été placée en redressement le 30 janvier 2019. « Nous avons pris cette décision afin d’accélérer la négociation entamée avec des repreneurs potentiels », avait alors indiqué Simon Lafosse. Mais il n’y a eu qu’un seul candidat à la reprise. Le 25 juillet, le tribunal de commerce de Rennes a donc validé cette seule offre déposée, celle d’André Tordjman, un ancien cadre du groupe Auchan, fondateur de Little extra, réseau d’articles de bazar à petits prix, qui compte moins d’une vingtaine de boutiques en France.

Consommer la presse autrement : SnapPress et le tirage de Maison et jardin actuels

Les lecteurs, pour la majorité habitués à la presse numérique, consomment de plus en plus de contenus sur leur téléphone. Face au digital, les magazines papiers adoptent donc de nouveaux outils, afin de proposer aux consommateurs une toute nouvelle expérience de lecture. C’est le cas du magazine Maison actuelle, qui, dans ses nouveaux tirages, intègre SnapPress. Une application permettant d’allier support papier et contenus numériques, grâce à la technologie de la réalité augmentée.

La lecture numérique s’impose dans le paysage journalistique

Face à une digitalisation massive des supports de lecture, les consommateurs se dirigent de plus en plus vers des contenus numériques. Selon l’Alliance pour les chiffres de la presse et des médias (ACPM), d’après son étude publiée fin 2018, 76,7% des Français s’informent sur au moins un titre de presse en version numérique tous les mois. L’étude révèle également que le nombre de lecteurs s’informant exclusivement sur un support papier baisse chaque année (38%, moins 7 points sur un an), et qu’à l’inverse, le support mobile progresse (21%, plus 5 points sur un an).

Si le numérique gagne chaque année du terrain, il est cependant nécessaire de comprendre que le support papier reste le support préféré des lecteurs. Ils voient en effet dans le contenu imprimé un gage de fiabilité, étant donné la vague de « Fake News » qui déferle depuis l’arrivée du digital. C’est aussi un moyen pour eux de gagner en concentration. Selon une étude réalisé par Toluna, entreprise spécialisée dans les enquêtes, 72% des Français prônent la lecture papier pour lire plus efficacement et mieux comprendre le contenu.

SnapPress : croiser lecture papier et lecture numérique

La majorité des magazines papiers ou autres organes de presse choisissent la numérisation. Cela  leur permet en effet de toucher un panel de cible plus large, tout en réalisant des économies de moyens. D’autres proposent une alternative originale. C’est le cas des tirages du magazine Maison actuelle, qui intègrent désormais l’application SnapPress dans ses contenus. L’originalité de ce nouvel outil : la réalité augmentée.

Les articles du magazine marqués par l’icône SnapPress peuvent ainsi être scannés grâce à l’application éponyme disponible sur smartphone. Les lecteurs ont alors la possibilité d’accéder à du contenu supplémentaire et exclusif. Un moyen d’allier les meilleurs atouts de chacun des supports, puisqu’on retrouve d’un côté l’efficacité du contenu imprimé et de l’autre l’interactivité offerte par le numérique.

Casino : Trois hypermarchés du groupe bientôt vendus

La devanture d'un magasin du groupe Casino

 

Le groupe Casino a annoncé ce mercredi la signature de promesses de vente unilatérales portant sur trois hypermarchés pour un montant de 42 millions d’euros. L’opération s’inscrit « dans le cadre de sa stratégie visant à céder des magasins structurellement déficitaires ».

Le groupe Casino, qui dévoilera demain son bilan de mi-année, a annoncé ce mercredi avoir conclu de nouvelles promesses unilatérales d’achat portant sur trois de ses hypermarchés, « dans le cadre de sa stratégie visant à céder des magasins structurellement déficitaires ».

Les enseignes U et Leclerc reprennent les murs

Les trois murs concernés ont représenté en 2018 un chiffre d’affaires hors taxe d’environ 76 millions d’euros et une perte de résultat opérationnel courant (ROC, l’indice de référence dans la grande distribution) « d’environ 2 millions d’euros », a souligné le groupe dans un communiqué. Ce sont «  l’hypermarché de Marmande, en vue de la cession des murs et du fonds de commerce à un professionnel expérimenté dans le secteur de la grande distribution, qui a pour projet de l’exploiter sous enseigne U ; l’hypermarché d’Onet-le-Château (12), en vue de la cession du fonds de commerce et des murs à un associé Système U ; et l’hypermarché de Béziers (34), en vue de la cession du fonds de commerce et des murs à un adhérent Leclerc » informe Casino.

La finalisation de l’opération attendue en fin d’année

Les promesses signées prévoient la poursuite des contrats de travail des collaborateurs de ces magasins, conformément aux règles légales. « La réalisation des cessions est attendue fin 2019, sous réserve de la consultation préalable des instances représentatives du personnel et de la réalisation des conditions suspensives usuelles », a précisé le communiqué du groupe.

Cette opération s’inscrit dans le cadre de la stratégie du groupe de se concentrer sur des formats de magasins plus porteurs, notamment ceux de proximité et bio. Elle permettra également au groupe stéphanois de se désengager de ceux qui attirent moins les consommateurs, tels les hypermarchés, ou qui perdent de l’argent, comme Leader Price.

Casino sous le poids de la dette

En 2018, Casino a enregistré 54 millions d’euros de pertes nettes, pour une dette de 2,7 milliards d’euros. Depuis presque un an, le groupe s’est engagé dans un vaste plan de réduction de cette dette. Ce plan de cession d’actifs non-stratégiques servira à éponger ce lourd passif.

1 15 16 17 18 19 48