Fnac Darty fait évoluer son entrepôt de Moussy-le-Neuf

Fnac Darty, leader de la distribution de produits high-tech, fait évoluer son entrepôt de Moussy-le-Neuf avec l’entreprise Savoye. Cette PME dijonnaise a intégré des mezzanines, une extension de gares en zone protégée et des gares de picking sur mezzanine.

Fnac Darty monte en cadence dans son entrepôt de Moussy-le-Neuf, d’une superficie de 35 000 m². Le leader de la distribution de produits électroniques et d’électroménagers a fait évoluer sa logistique avec l’aide de Savoye. Cette entreprise dijonnaise est spécialisée dans l’automatisation de centre de distribution de produits techniques (ordinateurs, tablettes, petit électroménager, etc.). Pour satisfaire ses clients, elle intègre des logiciels et technologies internes avec des systèmes tiers.

Montée en cadence de l’entrepôt avec la fusion de Fnac et Darty

C’est en 2009, à la suite d’un appel d’offres de Darty, que Savoye s’introduit sur le site de Moussy-le-Neuf, dédié à la logistique des produits dits techniques. L’entreprise a installé une première solution de préparation de commandes comprenant une formeuse, 44 gares de picking et 10 postes opérations spéciales.

Sept ans plus tard, avec la fusion de Fnac et Darty, l’entrepôt est monté en cadence. Il traitait désormais en moyenne 140 000 colis et deux millions de pièces par mois ainsi que 6 200 palettes par semaine. Le distributeur décide donc de faire évoluer son installation intralogistique pour répondre à la hausse de travail.

Intégration de plusieurs dispositifs

Egalement satisfait du partenariat avec Savoye, Fnac Darty reconduit l’entreprise dijonnaise qui s’appuie depuis peu sur la robotique et l’intelligence artificielle. Pour répondre aux besoins de l’enseigne, Savoye intègre deux mezzanines, une extension de 4 gares en zone protégée et 16 gares de picking sur mezzanine. Le spécialiste a créé également une zone dédiée à l’expédition des bacs et a déployé un nouveau WCS incluant la gestion du lancement en fonction du nombre de cartons sortis en gares de picking.

Poursuivre les évolutions avec Savoye

En outre, Savoye a mis en place une nouvelle génération d’automates programmables des machines de formage et de fermeture. Tous ces travaux ont été effectués sans perturber la production du site. Fnac Darty entend poursuivre ses évolutions avec l’entreprise, avec notamment l’implémentation d’analyse de données.

Par ailleurs, le distributeur compte surtout s’inscrire dans la sobriété énergétique au niveau de la logistique. Selon Khallef Chekroune, responsable maintenance industrielle des entrepôts logistiques Fnac Darty, « la nouvelle synergie a fait stratégiquement basculer la logistique » sur le site de Moussy-le-Neuf.

Totale satisfaction avec Savoye

Le retailer ajoute que l’offre proposée par Savoye lui permet d’obtenir une parfaite sécurisation de l’ensemble de son installation. Enfin, Fnac Darty dit avoir bénéficié de nouveautés et de modifications sur plusieurs points. Parmi lesquels la maintenance industrielle, le SAV et la hotline haut de gamme.

« À tous les niveaux, en termes de services ou de solutions, nous rencontrons chez Savoye des professionnels dotés d’une véritable maîtrise de leur business », assure Khallef Chekroune. Avec le retrofit sur le site de Moussy-le-Neuf, Fnac Darty espère gagner en efficacité dans l’approvisionnement des magasins.

Apple : des revenus du troisième trimestre boostés par les offres de services

La marque à la pomme peut compter sur sa gamme de services pour contrebalancer les ventes d’iPhone globalement à la baisse dans le cadre de la période d’avril à fin juin.

Alors qu’Apple prépare activement sa prochaine la Keynote – nom donné à la traditionnelle grande conférence d’annonce de nouveaux produits de la marque – prévue en septembre, l’entreprise a dévoilé ses derniers résultats financiers, jeudi 3 août 2023.

Couvrant la période d’avril à juin, ils représentent l’état des finances du groupe lors du troisième trimestre de l’exercice en cours. Et le moins qu’on puisse dire, c’est que les chiffres apparaissent bien contrastés.

La différence de situation entre les performances financières de l’iPhone, produit phare de la firme de Cupertino, et celles des offres de services en est une illustration.

Revenus record

Aucun détail n’a été annoncé concernant les revenus provenant des services (Apple Store, Apple Music, AppleCare Plus et iCloud notamment), mais les chiffres sont manifestement au vert. En témoigne l’enthousiasme du PDG Tim Cook sur le sujet.

« Nous sommes heureux d’annoncer que nous avons enregistré un record de revenus dans les services au cours du trimestre de juin, grâce à plus d’un milliard d’abonnements payants« , a déclaré le dirigeant dans un communiqué disponible sur le site internet de la société.

Ce résultat se révèle être d’un grand support pour Apple dont le chiffre d’affaires a quelque peu chuté d’une année sur l’autre. 83 milliards de dollars il y a 12 mois, il est en effet passé à 81,8 milliards de dollars actuellement. La conséquence, selon Tim Cook, d’une « industrie des smartphones difficile aux États-Unis ».

Stratégie de secours

Le contexte est d’autant plus préjudiciable pour Apple que les ventes des iPhones marquent un ralentissement, avec 2,4% de revenus en moins au cours du trimestre. La même tendance est notée pour les Mac et les iPad, respectivement vendus à 7,3% et 19,8% en moins.

Alors que l’entreprise californienne travaille depuis quelques années à diversifier ses sources de revenus, la bonne santé financière de ses offres de services marque une certaine réussite dans cette approche.

D’autant plus qu’il reste difficile de prédire jusqu’à l’iPhone continuera à soutenir la croissance du groupe. En attendant un effondrement des ventes sur la durée, les nouveaux modèles – iPhone 15 et compagnie – devraient être dévoilés en septembre prochain à des coûts annoncés comme plus chers que les précédents.

C’est bientôt fini entre Goldman Sachs et Apple

La banque d’investissement américain voudrait se décharger de la gestion de l’Apple Card. De quoi remettre en cause l’opportunité d’un partenariat tant vanté à l’origine.

Quatre ans et puis s’en va ? À en croire le Wall Street Journal (WSJ), Goldman Sachs (GS) envisage de mettre un terme à sa relation d’affaires avec Apple, à travers l’Apple Card.

Lancée en août 2019, cette carte de crédit sert notamment aux utilisateurs américains du service de paiement mobile Apple Pay à effectuer des transactions via l’iPhone ou encore l’Apple Watch.

En tant que banque d’investissement, Goldman Sachs s’y était portée garante avec un certain nombre d’avantages. C’est le cas par exemple de la possibilité de s’acheter un iPhone à travers un financement de 24 mois sans taux d’intérêt.

Partenariat déséquilibré ?

Cette opportunité dévoilée quelques semaines seulement après le lancement de l’Apple Card avait fait dire au patron de la firme de Cupertino qu’il s’agit du « lancement le plus réussi d’une carte de crédit aux États-Unis ».

Cela semble loin de la réalité finalement. Puisque le WSJ croit savoir que GS n’en veut plus de ce partenariat, depuis plusieurs mois maintenant. Ce qui conduit à d’intenses négociations toujours en cours d’ailleurs, révèle le journal, citant des sources proches du dossier.

Ces dernières évoquent comme raison le souhait exprimé à la fin de l’année dernière par Goldman « de réduire son activité grand public ». Mais la raison de ce divorce annoncé va peut-être bien au-delà d’une ambition de recentrage. D’autant que l’histoire de l’Apple Card n’a pas hésité un long fleuve tranquille.

American Express au secours

Les lignes de crédit accordées par GS à travers la carte avait en effet fait l’objet d’accusations de discriminations en novembre 2019. Les prêts sans d’intérêt ont également contribué à plomber les finances de la banque déficitaire d’un milliard de dollars entre 2020-2022, selon ses responsables.

Quoi qu’il en soit, le Wall Street Journal indique qu’Apple est au courant de la décision de Goldman de rompre leur partenariat. Celle-ci serait d’ailleurs en négociations avec American Express afin de lui refiler la patate chaude. Le WSJ précise toutefois qu’il est difficile de savoir à quel moment tout cela aboutira.

En ce sens, les termes du nouvel accord potentiel restent inconnus. Il en est de même du sort des utilisateurs actuels de l’Apple Card. En attendant une annonce officielle de la part des deux parties.

Foxconn s’installe en Inde pour les besoins d’Apple

L’industriel taïwanais connu notamment comme le principal assembleur des iPhone va délocaliser une partie de ses services en Inde. Avec à la clé, la conclusion d’un contrat afin d’y concevoir les AirPods.

Entre Foxconn et Apple, les choses semblent plus que jamais au beau fixe. Le groupe industriel taïwanais spécialisé dans la fabrication de produits électroniques et à l’origine de l’assemblage d’environ 70% des iPhone va désormais concevoir les écouteurs sans fil de la marque à la pomme baptisés AirPods.

L’information provient de Reuters ce jeudi 16 mars, qui cite des sources proches du dossier. Aucun chiffre n’a pour l’instant été dévoilé quant à la quantité de la production ni à ses implications financières pour chacune des parties concernées.

Mais des détails émergent à propos du financement à consentir par Foxconn dans le cadre de cette commande, une première pour le groupe basé dans la ville chinoise de Shenzhen. Les considérations logistiques ont également filtré.

Cap sur l’Inde

Selon Reuters, Foxconn a en effet dû satisfaire à la demande d’Apple d’organiser la production des AirPods non pas en Chine comme c’est le cas des iPhone, mais en Inde. Conséquence, l’entreprise prévoit d’investir 200 millions d’euros dans le cadre de la construction d’une usine à cet effet sur le territoire indien. Précisément dans l’État de Telangana.

Cette unité de fabrication prévue pour voir le jour avant le terme de l’année prochaine, s’inscrit dans la stratégie de Foxconn et d’Apple de délocalisation progressive de leurs intérêts de la Chine. En cause, les problèmes inhérents au fait de dépendre d’un pays autant au cœur des tensions géopolitiques que l’Empire du Milieu pour ses activités commerciales.

À cela s’ajoute la nature du régime de Pékin réputé pour ses décisions très peu communes. À l’image de la politique zéro Covid préjudiciable pour de nombreuses entreprises basées sur place.

Des inconnus

Ce sont autant de considérations qui poussent Apple et Foxconn à explorer d’autres horizons pour leurs investissements commerciaux. L’Inde semble donc bénéficier de leurs faveurs, à l’aune de cette production d’AirPods envisagée.

La commande remportée par la firme taïwanaise soulève toutefois quelques interrogations. Celle de la relation d’affaires entre Apple et les fabricants historiques de ses écouteurs sans fil, dont le groupe chinois Luxshare entre autres.

Quoi qu’il en soit, la perspective de voir Foxconn concevoir prochainement les AirPods a réjoui les marchés, qui ont connu des hausses relatives à l’annonce de la nouvelle.

Tech : cette bulle Covid qui a très vite éclaté

Les géants de la tech licencient désormais en masse depuis après avoir profité de l’effet de levier de la crise du Covid pour recruter abondamment. Erreur de jugement ou excès d’optimisme ?

18 000 chez Amazon ; 12 000 chez Alphabet, la maison-mère de Google ; 11 000 chez Meta, le propriétaire de Facebook entre autres ; 10 000 chez Microsoft. Le point des licenciements dans des sociétés du secteur des nouvelles technologies s’allonge depuis quelques mois, au fil du temps. Avec chaque jour, son lot d’annonces dans ce sens.

Plus de 230 000 personnes impliquant 1274 entreprises très exactement ont ainsi perdu leur emploi de janvier 2022 à ce jour, selon Layoffs.fyi, site spécialisé dans le suivi des suppressions d’emplois du secteur de la tech à travers le monde. Plus de 75 000 de ce total concernent le seul mois de janvier 2023. Une preuve s’il en est, que cette tendance de coupes dans les effectifs risque de se poursuivre.

Conjoncture économique dégradante

Et pour cause, les facteurs qui la commandent restent d’actualité. Celle-ci est en effet marquée par un contexte économique morose avec une inflation galopante et la hausse des taux d’intérêt comme effet d’entraînement.

Ce tableau dégradant contraste avec celui de quelques mois plus tôt, dans la foulée de la pandémie du Covid-19. Profitant des retombées positives de la crise sanitaire sur leurs activités, les acteurs du web plus particulièrement ceux de la Silicon Valley, avaient embauché sans compter. Et parfois au prix de rudes batailles entre les mastodontes de la tech.

Amazon a ainsi grossi ses rangs de 728 000 personnes entre 2019 et 2021, selon un rapport du New York Times.

Quid du rebond ?

Entre-temps, le géant du commerce électronique est devenu la société avec le plus grand nombre de suppressions de postes du secteur technologique aux États-Unis.

« L’examen de cette année a été plus difficile compte tenu de l’économie incertaine et du fait que nous avons embauché rapidement au cours des dernières années« , indiquait le directeur général Andy Jassy, le 4 janvier dernier en guise de mea culpa. Une formule répétée à peu près dans les mêmes termes chez Meta, Microsoft et les autres.

De quoi se demander comment un secteur aussi prévoyant que celui de la tech à certains égards n’a-t-il pas pu anticiper cette période post-pandémie. La crise sanitaire si bouleversante soit-elle n’était quand pas appelée à durer indéfiniment.

À quand le rebond ?

Transformation digitale : les 5 questions à se poser pour l’effectuer au mieux

Dans une époque où le numérique règne, les entreprises de toutes tailles et tous secteurs d’activité ont l’obligation de s’adapter pour performer. La transformation digitale est même devenue un enjeu majeur face auquel elles doivent se préparer. L’opérateur de technologies digitales pour les entreprises Hub One liste justement les 5 questions à se poser pour réussir au mieux cette transformation.

Vous souhaitez digitaliser votre entreprise ? Bonne idée. Mais attention, c’est un projet important qui impacte toute votre organisation. Et comme le virage numérique est délicat à négocier, il faut être fin prêt avant de se lancer. Selon l’opérateur de technologies digitales pour les entreprises Hub One, il y a 5 grandes questions à se poser pour réussir une transformation digitale.

Première question : quel est le niveau de maturité digitale de mon entreprise ? Cela vous permet de savoir quelle place occupe actuellement le numérique et son importance dans votre entreprise. Cette étape est également l’occasion d’évaluer la capacité de l’ensemble de l’organisation (départements, services, équipes…) à intégrer de nouvelles briques numériques.

La meilleure technique pour analyser la maturité digitale de votre entreprise est l’audit. Plusieurs outils existent pour le réaliser, comme le sondage. En plus de recueillir les avis, freins et besoins en termes de digitalisation de vos collaborateurs, le sondage permet de discuter avec eux sur les enjeux de votre projet de transformation digitale.

D’autres outils en ligne sont disponibles pour auto-évaluer la maturité digitale de votre entreprise. On peut par exemple citer le diag numérique, développé par le Medef, vous permettant de réaliser une analyse rapide de votre existant.

Après avoir effectué cette première analyse, vous devez maintenant identifier les besoins et objectifs de votre entreprise. Pourquoi digitaliser vos activités ? Est-ce pour améliorer la productivité ? Augmenter le chiffre d’affaires ? Trouver de nouveaux canaux de vente ? Améliorer le processus interne ?

De plus, votre projet est-il subi ? En clair, est ce que vous comptez digitaliser votre entreprise pour répondre aux évolutions du marché et lutter contre la concurrence ? A l’inverse, êtes-vous dans une transformation digitale choisie, consistant à user du numérique pour prendre de l’avance et rester à la pointe de l’innovation ?

En délimitant clairement vos objectifs, vous avez une meilleure visibilité sur la direction à prendre. De plus, une transformation digitale est réussie si elle répond à vos objectifs clés et apporte une valeur ajoutée à l’entreprise, à ses collaborateurs, mais aussi à ses clients et partenaires.

Pour gérer cette étape, Hub One conseille d’utiliser une roadmap. Cet outil vous guide tout au long de votre projet et vous permet d’avoir une vision stratégique claire. La roadmap aide également à hiérarchiser les chantiers et objectifs prioritaires.

Troisième question à vous poser : quelles sont les attentes de vos collaborateurs ? Pour être atteints, les objectifs définis doivent être compris et acceptés par les différentes équipes. Prenez donc le temps d’échanger avec elles sur leurs attentes : quels sont leurs besoins ? Quelle place va prendre le digital sur leurs missions ? Comment le numérique va améliorer leur façon de travailler ?

Certains collaborateurs peuvent ne pas comprendre ce plan de transformation digitale, ou estimer ne pas en avoir besoin. Il est donc nécessaire de prendre en compte les retours pour adapter le projet à tous les profils. Vous pouvez par ailleurs, grâce à des exemples concrets, montrer à vos équipes les avantages quotidiens d’une digitalisation.

« L’objectif de cette étape est aussi de faire entrer le collaborateur dans le processus de réflexion et de conception du projet pour qu’il puisse se l’approprier pour être un véritable moteur du changement », précise Hub One.

Une fois les attentes de vos équipes définies, l’étape suivante consiste à identifier les acteurs de cette transformation. Il y a tout d’abord les acteurs internes. Et ces derniers ne se limitent pas à la direction des systèmes d’information (DSI).

Si la DSI est indispensable pour mettre en œuvre les technologies et systèmes permettant à l’entreprise de déployer sa stratégie, d’autres collaborateurs auront des rôles clés, comme les ambassadeurs. Présents dans les équipes, les ambassadeurs que vous désignerez feront avancer le projet en décrivant les besoins, en suivant les étapes ou encore en communiquant sur les changements à venir.

Il faut également sensibiliser et motiver les collaborateurs face aux nombreux bouleversements digitaux. Un rôle qui revient, entre autres, à la direction générale de l’entreprise, la direction marketing et la direction administrative et financière. Ces services aideront également les équipes à collaborer de manière interactive et transdisciplinaire.

« Enfin, la Direction des Ressources Humaines, a elle aussi un rôle essentiel : celui de promouvoir une vraie révolution culturelle pour que les collaborateurs réapprennent à collaborer et partager des informations », poursuit l’opérateur de technologies digitales.

Place maintenant aux acteurs externes. Nombre d’entre eux proposent des solutions de collaboration innovantes pour les entreprises. Objectif : faciliter la communication pour davantage d’efficacité, qui est l’un des enjeux de la transformation digitale.

Vous devez donc privilégier un partenaire capable de proposer mais aussi d’intégrer des solutions de communication adaptées à votre SI et à vos applications métiers. Grâce à sa vision à 360 degrés, ce partenaire vous guidera aussi bien sur le plan technique (accompagnement global) que sur le plan social (interlocuteur unique).

Il vous reste un dernier questionnement : comment créer l’adhésion en interne et accompagner le changement ? Comme l’a indiqué Hub One, les Ressources Humaines sont précieuses pour aider les collaborateurs à s’acclimater à leur nouvel environnement de travail. Ce service est aussi utile pour les initier à de nouveaux comportements.

Mais cela peut ne pas suffire. En effet, des collaborateurs peuvent rester insensibles au projet. D’autres, mal à l’aise avec les outils numériques, ne voudront pas s’impliquer et changer leurs méthodes de travail. Vous devez donc tout d’abord identifier ces freins. Il faut ensuite les contrer, via un accompagnement ou des conseils, afin d’éviter que la transformation digitale vire à l’échec.

 

L’avenir incertain de Salto

La plateforme de streaming française en difficulté, voit ses principaux actionnaires la lâcher. La fin d’un modèle voulu innovant, mais qui n’a pas survécu à la réalité.

Deux ans et puis s’en va ? L’audiovisuel français pourrait déjà dire adieu à un de ses acteurs récents. Salto, service de vidéo à la demande fondée en 2020 par France Télévisions, TF1 et M6, semble désormais vivre ces derniers jours. En tout cas sous sa forme actuelle, à en croire la presse tricolore.

La Lettre A indique notamment que TF1 et M6 ont décidé de se désengager. Une décision communiquée lors du Conseil de surveillance du groupe, organisé le 17 novembre dernier. Officiellement, aucun motif n’a été fourni pour expliquer ce double-futur retrait. Mais la raison de cette décision n’est pas un mystère pour tous ceux qui sont au fait de l’actualité autour de Salto.

Promesse non tenue

La plateforme de streaming est en effet une déception, marquée par des finances erratiques. Sa dirigeante Delphine Ernotte déclarait ainsi le mois dernier à l’Assemblée nationale, attendre toujours 45 millions d’euros dans le cadre du prochain budget de l’entreprise.

Parallèlement, la cote du groupe n’est pas haute auprès du public malgré sa mission de mettre en avant des contenus français. À preuve, le nombre d’abonnés se situerait encore à 800 000 environ, selon le Figaro et les Échos. Soit loin du million attendu depuis l’année écoulée.

Dans ces conditions, son lâchage annoncé par deux de ses trois principaux investisseurs n’est pas une surprise. D’autant que le secteur de la vidéo à la demande n’est pas dans un contexte favorable. En témoignent les déboires financiers du leader mondial Netflix, même si ces derniers résultats incitent à l’optimisme.

Cession ou liquidation

TF1 et M6 souhaitent limiter la casse, quid de France Télévisions ? Sa décision n’est pas encore connue, selon diverses sources. Mais la chaîne de l’audiovisuel public ne souhaite certainement pas continuer à financer le groupe à perte. Ce qui pose la question de son avenir.

Des sources interrogées par Le Monde et Libération à ce sujet font état de deux scénarios possibles : la cession de Salto à un prochain acheteur ou pire, sa liquidation pure et simple. Cette fin serait triste à n’en point douter pour le tant vanté « Netflix à la française » qui dispose tout de même d’un beau catalogue de contenus.

Reste à trouver à un repreneur suffisamment intéressé.

Nosopharm s’arme pour poursuivre le développement de son antibiotique NOSO-502

Des pipettes violets dans un laboratoire.

 

L’entreprise de biotechnologie Nosopharm a récemment remanié son conseil de surveillance, avec notamment la nomination de Jacques Dumas à la présidence de l’organe, en remplacement de Jacques Biton. La nouvelle équipe a reçu pour mission principale de poursuivre le développement de l’antibiotique first-in-class NOSO-502 jusqu’à la phase 1 des essais cliniques.

Nosopharm passe à la vitesse supérieure. L’entreprise de biotechnologie dédiée à la recherche et au développement de médicaments anti-infectieux, a annoncé, il y a quelques semaines, le remaniement de son conseil de surveillance. L’organe non-exécutif accueille à sa tête Jacques Dumas en remplacement de Jacques Biton. Docteur en chimie organique de l’Université Paris VI, le nouveau président a une expérience de 30 ans en R&D. Il a occupé de hauts postes dans des groupes pharmaceutiques importants comme AstraZeneca et Bayer Healthcare. Il a aussi et surtout co-inventé deux médicaments commercialisés, le Nexavar® et le Stivarga®.

Frédéric Hammel reste au sein du conseil

Nosopharm a également annoncé les entrées de Laurent Fraisse au conseil de surveillance en tant que membre indépendant, à la place de Marie-Paule Richard, et de Sandra Dubos comme représentant de l’investisseur Kreaxi, à la suite de de Gwenaël Hamon. M. Fraisse est un expert en biotechnologie et pharmaceutie passé par Evotec ainsi que Sanofi. Quant Mme Dubos, elle est une spécialiste en conseil et accompagnement d’entreprises innovantes en sciences de la vie. Par ailleurs, le conseil de surveillance accueille Martin Lauriot Prevost, co-fondateur d’Ozyme. Il rejoint l’organe au titre d’investisseur historique. Enfin, Frédéric Hammel, representant de Elaia Partners, ne bouge pas.

Enrayer la montée de l’antibiorésistance

Philippe Villain-Guillot, co-fondateur et président du directoire de Nosopharm, dit être ravi d’accueillir cette nouvelle équipe qui doit « faciliter les collaborations avec des partenaires industriels et universitaires de premier plan » afin de développer le « pipeline » du groupe. Il espère aussi qu’elle « fera avancer [les] programmes prometteurs de découverte de médicaments contre les maladies infectieuses, en particulier dans le contexte de la montée de l’antibiorésistance. ». Pour sa part, Jacques Dumas a dit miser sur la « plateforme unique de découverte de médicaments de Nosopharm, basée sur Photorhabdus et Xenorhabdus» pour relever le challenge. Il souhaite « découvrir des anti-infectieux first-in-class et aider à lutter contre l’antibiorésistance. ».

Un médicament attendu par l’OMS

Fin juin dernier, Nosopharm a publié les résultats toxicologiques positifs pour son antibiotique first-in-class NOSO-502 sur lequel compté énormément l’OMS. En effet, aucune nouvelle classe d’antibiotiques efficaces n’a fait l’objet d’une introduction en clinique depuis plus de 40 ans. Or les maladies infectieuses constituent une cause majeure de mortalité au niveau mondial. Sans oublier qu’elles deviennent beaucoup plus difficiles à traiter avec l’augmentation de l’antibiorésistance.

Développé aux côtés de GNA NOW, un consortium d’experts représentant toutes les compétences, le NOSO-502 doit permettre de traiter les infections nosocomiales multirésistantes. Les premiers résultats aideront à poursuivre le développement du programme jusqu’à la phase 1 des essais cliniques. Bien sûr il faudra obtenir des fonds pour continuer la recherche. Et c’est l’une des missions du nouveau commando emmené par Jacques Dumas.

Groupe TDF : les clés d’une croissance soutenue

Pylone intervention

 

Le groupe TDF a annoncé fin mars des résultats annuels 2021 en hausse de 6,4% à 731,7 millions d’euros. Porté essentiellement par ses divisions télécoms et fibre, qui pèsent pour 60% des recettes, l’opérateur récolte les fruits de sa stratégie d’investissement dans les infrastructures fixe et mobile.

Seul l’audiovisuel a déçu

Le groupe TDF, opérateur français de réseaux hertziens et d’infrastructures mutualisés, a publié ses résultats annuels 2021, le 25 mars dernier. Dans son communiqué de presse, il fait part d’un chiffre d’affaires en hausse de 6,4 % à 731,7 millions d’euros. Ce montant provient en grande partie de ses divisions télécoms mobiles et fibre, qui représentent 443,8 millions d’euros (60,65%). La branche télécoms seule a généré 407,5 millions d’euros en 2021 (55,7% du chiffre d’affaires global), dont 362,6 millions d’euros (50% du CA total) pour le déploiement des infrastructures télécoms mobiles (+9,5 % sur un an).

Pour ce qui concerne les autres services télécom, le chiffre d’affaires s’élève à 44,9 millions, en progression de 13,8 %. L’autre pilier du groupe TDF est le segment fibre. Celui-ci a engrangé 36,3 millions d’euros (4,96% du CA global), en croissance de 80%. La seule déception en 2021 vient de l’audiovisuel qui a déclaré des revenus en retrait de 1,8 % par rapport à 2020. TDF explique ce repli par l’évolution contextuelle de ce secteur.

Le renforcement de la capacité industrielle

Selon Olivier Huart, président-directeur général du groupe, la performance générale repose sur la mise en œuvre en 2015 d’un programme d’investissement ambitieux dans les infrastructures de Très Haut Débit fixe et mobile. L’année dernière, l’entreprise a investi 418,4 millions d’euros, soit 57,2 % du chiffre d’affaires (en augmentation de +18,6 % par rapport à 2020). Une importante partie de cet investissement opérationnel (339,1 millions) d’euros a été consacrée au déploiement des infrastructures télécoms et fibre.

Résultat, TDF a renforcé sa capacité industrielle par la construction et le déploiement massif des infrastructures pylônes et fibre pour le compte de ses clients. En 2021, l’opérateur a ajouté 800 points de présence grâce notamment à l’arrivée de la 5G sur le territoire. Il compte désormais 20 381 points de présence sur ses pylônes et toits terrasses, dont le nombre s’élève maintenant à 1130 (+240 en 2021). Dans la fibre, il a construit 180 000 prises l’année dernière. Il comptabilise dorénavant 410 500 prises commercialisables sur les 750 000 remportées.

Des investissements massifs dans les télécoms et fibre

TDF note par ailleurs une multiplication par deux du volume de commercialisation sur tous les territoires. Le nombre de prises connectées est passé de 63 300 à fin 2020 à 155 500 à fin 2021. Avec toutes ces installations, TDF conforte à la fois sa position d’acteur majeur dans l’aménagement numérique du territoire et sa place en tant qu’expert national de réseaux FttH.

Le recentrage des activités et la stratégie d’investissements, combinés à une maîtrise des charges a permis en outre de générer un résultat d’exploitation en croissance (EBITDAaL) de +5,8 % à 412,2 millions d’euros. Fort de ces résultats, l’entreprise compte poursuivre ses investissements en 2022. « Le Groupe TDF dispose de tous les atouts pour réussir ces nouveaux défis et répondre aux évolutions technologiques du secteur. », a déclaré Olivier Huart, son Président-Directeur Général.

TikTok explose les compteurs des revenus publicitaires

Le réseau social de partage de courtes vidéos a atteint une telle notoriété que les utilisateurs semblent y dépenser sans compter. En témoignent les derniers chiffres relatifs à ses recettes publicitaires.

TikTok est la nouvelle coqueluche des adeptes des réseaux sociaux. Non seulement les utilisateurs se ruent là-dessus, mais ils n’hésitent pas à y dépenser leur argent. C’est en tout cas ce que révèle, lundi 11 avril mars, un rapport du cabinet d’études AppAnnie concernant les chiffres trimestriels de la firme technologique.

Il indique notamment que l’application a généré entre début janvier et fin mars, 840 millions de dollars de revenus publicitaires. Soit une hausse de 40% par rapport au dernier trimestre coïncidant avec fin 2021. Cette performance est d’autant plus remarquable qu’elle dépasse celles des franchises de jeu vidéo habituées à truster le haut du classement en termes de recettes via la publicité.

Business model rôdé

Aux sources de cette manne de TikTok, les Coins, terme désignant la monnaie numérique créée par le réseau social. Vendue par la plateforme aux utilisateurs, elle sert à acheter des cadeaux virtuels symbolisés par de nombreuses images avec chacune une valeur donnée. L’acquisition d’un cadeau sous forme de panda coûte ainsi cinq Coins ; celle représentée par une Dráma Queen revient à 5 000 Coins, et ainsi de suite.

Autant de cadeaux qui permettent aux « TikTokeur » – nom donné aux utilisateurs – de récompenser le talent ou la créativité d’autres utilisateurs, généralement des créateurs de contenus sur la plateforme. Lesquels cadeaux virtuels sont échangeables contre de l’argent – dans toutes les devises possibles – à la condition de verser 50% de commissions à TikTok. Autant dire un business model rôdé de la part de la firme détenue par le Chinois ByteDance.

Combinaison de recettes

C’est une des nombreuses recettes du succès fulgurant de l’application spécialisée dans le partage de courtes vidéos. Lancée en 2014 seulement, elle a dépassé le milliard d’utilisateurs actifs l’année dernière, fort d’un algorithme ultra efficace. À tel point qu’il suffit de quelques minutes sur le réseau social pour que les préférences de l’utilisateur soient détectées.

Signe de l’expansion de TikTok dans le rang des internautes, ses recettes publicitaires pour l’ensemble de l’année en cours devraient atteindre 11 milliards de dollars, à en croire le cabinet Insider Intelligence cité par Reuters. Soit davantage que Twitter et Snapchat combinés, respectivement crédités de 5,58 et 4,86 ​​milliards de dollars sur la même période, selon la même source.

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