VegePlast recherche des investisseurs pour continuer son développement

Plastique VegePlast France

VegePlast est une entreprise française, basée près de Tarbes, qui produit du plastique biodégradable à partir de céréales. Vincent Pluquet, son fondateur, recherche actuellement des investisseurs pour permettre à son entreprise d’accélérer son développement.

La France, pays préféré des investisseurs 

Depuis le sommet « Choose France », qui s’est tenu en présence du Président de la République Emmanuel Macron lundi 20 janvier, la France est redevenue le pays le plus attractif pour les investisseurs en Europe. Une information qui n’a pas échappé à Vincent Pluquet, le créateur de VegePlast. Son entreprise, spécialisée dans la fabrication de produits plastiques biodégradables est en bonne santé, mais il déplore un manque d’intérêt de la part des investisseurs pour son concept.

Il note en effet qu’en Europe, les populations ne soient pas conscientes du changement qui s’opère en ce moment. Pour lui, le vieux continent est en à la traîne en matière d’écologie et de plastique biodégradable. « En Californie, le marché du biodégradable explose et la Chine s’y met aussi sérieusement » indique-t-il.

VegePlast se retrouve dans une situation complexe, où les idées et l’envie sont là, mais les fonds d’investissement manquent. « On a financé une thèse pour transformer du gras de canard en biopolymère, mais on ne peut pas tout financer, car on reste une PME, on attend de gagner de l’argent avec nos activités actuelles« , explique Vincent Pluquet.

VegePlast ne demande qu’à grandir

Vincent Pluquet a lancé le concept de VegePlast il y a 17 ans. S’il avoue s’être lancé « un peu trop tôt » dans ce domaine, il voit qu’aujourd’hui, la demande en plastique biodégradable augmente. De ce fait, il souligne qu’après presque 20 ans à travailler sur le concept, ils ont eu le temps de « beaucoup travailler » et son prêt à ce que leur concept « explose« .

Le responsable industriel et ingénieur de Vegeplast Maxime Bernatat, appuie lui sur l’urgence écologique à laquelle le monde fait face : « Quand on voit l’état des océans, c’est une catastrophe ! ». Il souhaite également que le plastique biodégradable remplace le plastique traditionnel, expliquant que « tout le monde doit s’y mettre pour que cela devienne la norme« .

Reconditionnement de smartphones : SOFI Groupe lève 4 millions d’euros pour accélérer sa croissance

Des smarphones Smaaart de SOFI Groupe

 

SOFI Groupe, entreprise spécialisée dans le reconditionnement de smartphones et de tablettes numériques, a récemment levé 4 millions d’euros pour accélérer sa stratégie de croissance. La PME de Saint-Mathieu-de-Tréviers veut notamment passer de 100 à 300 salariés à terme et financer des projets de R&D autour de la collecte de smartphones.

« Avec cette levée de fonds, notre objectif est de consolider notre position sur le marché »

SOFI Groupe vient de lever 2 millions d’euros auprès du fonds d’investissement Quadia, allié à la banque belge Degroof Pegtercam, et 2 autres millions auprès d’acteurs publics et privés (Région Occitanie, ADEME, Direccte, banques) pour dynamiser sa croissance. « Avec cette levée de fonds, notre objectif est de consolider notre position sur le marché du smartphone reconditionné français dans une économie circulaire en circuit court. Ce financement nous offre l’opportunité de poursuivre notre croissance de manière pérenne, raisonnée et innovante », a expliqué Marlène Taurines, directrice générale de SMAAART, la marque des smartphones reconditionnés de SOFI Groupe.

Passer de 9 millions d’euros de CA en 2018 à 50 millions d’euros en 2019

Les fonds serviront d’abord à une nouvelle structuration de SOFI groupe qui veut passer de 100 à 300 salariés à terme. Les opérateurs de production (traçabilité, enregistrement, logistique et tests) et les techniciens sont les profils recherchés. L’entreprise héraultaise envisage aussi d’améliorer la chaîne de valeur, en augmentant notamment la qualité du reconditionnement et des services associés (SAV, garanties). Elle souhaite en outre financer des projets de R&D autour de la collecte de smartphones et créer « de nouveaux outils industriels » au service de sa démarche, tournée vers l’économie circulaire.

La PME prévoit une forte progression de son chiffre d’affaires d’ici à cinq ans. Il devrait passer de 9 millions d’euros en 2018 à 50 millions d’euros en 2020

Plus de 50.000 smartphones remis sur le marché en 2018

Créée en 1986, Sofi Groupe a d’abord commencé par le reconditionnement des Minitel, puis des fax, des décodeurs, des box ADSL et des téléphones, avant de s’attaquer aux smartphones. La société achète des smartphones en France, les répare puis les revend à un prix inférieur entre 20 et 50 % par rapport au neuf. En 2019, elle a remis sur le marché 50.000 smartphones, sous la marque Smaaart, soit 50 % de plus qu’en 2018. Face à ses concurrents chinois ou indiens, Sofi Groupe joue aujourd’hui la carte d’un positionnement premium, avec des garanties de qualité et un service après-vente.

 

Rennes : Kerlink réduit ses effectifs d’un quart

Wirnet iBTS Station «Long Range» LoRa pour les réseaux public

 

Après des années de forte croissance, Kerlink, l’équipementier breton de réseaux d’Internet, est confronté à des difficultés. Il a donc annoncé mercredi la mise en œuvre d’un Plan de Sauvegarde de l’Emploi (PSE) visant à réduire ses effectifs d’un quart, soit 24 salariés.

Un choix pour « renouer avec les conditions d’un développement pérenne »

L’entreprise Kerlink vient d’annoncer la mise en œuvre d’un Plan de sauvegarde de l’emploi (PSE) alors qu’elle connaissait jusqu’à présent une forte croissance. Sur 103 de ses collaborateurs, 24 salariés sont concernés par cette réduction des effectifs. L’équipementier breton justifie cette décision par le fait que son marché, celui des solutions dédiées à l’internet des objets, « a été affecté par un décalage du rythme de déploiement des grands projets d’infrastructures chez les opérateurs télécom historiques se traduisant par un ralentissement de l’activité et des performances du groupe. ». Dès lors, la société implantée à Thorigné-Fouillard n’avait d’autre choix que de se réorganiser et de redimensionner son équipe « afin de renouer avec les conditions d’un développement pérenne ».

Le personnel a émis un avis favorable au PSE

Kerlink annonce que tous les départs devraient intervenir avant la fin de l’année 2019, tout en assurant que le Plan de sauvegarde de l’emploi garantira « un accompagnement des salariés concernés par ces mesures dans leur reclassement interne ou externe, pour ceux qui seront amenés à quitter l’entreprise ». La direction indique en outre avoir mis en place « un plan d’action offensif » pour s’adapter à l’évolution de son marché, en renforçant en particulier ses offres et positions auprès des opérateurs privés (entreprises, villes, administrations, etc.).

La mise en œuvre effective de l’ensemble des mesures d’accompagnement (contrat de sécurisation professionnelle, aides à la mobilité géographique, incitations à la formation professionnelle, aides à la création ou à la reprise d’entreprise,…) sera pilotée par une commission de suivi composée de représentants des salariés, des représentants de la Direction et des organismes compétents, a précisé Kerlink. Ce PSE a été soumis à l’avis des représentants du personnel qui ont émis un avis favorable, et dûment homologué par la DIRECCTE à la date du 27 août 2019.

22,7 M€ de chiffre d’affaires en 2017

Lancée il y a quinze ans, la PME aujourd’hui cotée en Bourse affichait jusqu’alors des taux de croissance élevés, pour un chiffre d’affaires de 22,7 M€ en 2017. Depuis 2011, elle s’est spécialisée dans le système LoRa grâce auquel les machines envoient des données sur basse fréquence radio. Parmi ses clients, l’on compte le groupe indien Tata, qui a choisi l’entreprise bretonne pour installer un réseau de 400 millions d’utilisateurs.

Du bruit dans la cuisine : L’enseigne rennaise reprise par les boutiques Little extra

Une salade fraîcheur aux pâtes et aux crevettes de l'enseigne Du bruit dans la cuisine

 

Du bruit dans la cuisine, l’enseigne rennaise fondée en 2001, a été officiellement reprise cette semaine par les boutiques Little extra. Conséquence immédiate de cette opération : 141 licenciements et 15 magasins supprimés.

Les magasins en Bretagne et au Pays de la Loire pas concernés

Connue pour son matériel culinaire, son art de la table ou encore son épicerie fine, l’enseigne Du bruit dans la cuisine, a cessé d’exister. Elle a été rachetée cette semaine par le fondateur des boutiques Little extra. Le montant de l’opération n’a pas été révélé.

Le repreneur a d’ores et déjà annoncé la suppression de 141 postes sur les 260 salariés de l’enseigne, dont une vingtaine au siège social de l’entreprise, à Saint-Jacques-de-la-Lande. Il procédera également à la fermeture de 15 magasins sur les 34 que compte Du bruit dans la cuisine. Les 7 boutiques présentes en Bretagne et au Pays de la Loire (Rennes, Nantes, Vannes, Brest, Le Mans, Angers) ne sont pas concernées par ces fermetures.

Les Gilets jaunes ont accéléré la faillite

« Nous n’avons pas pu faire le chiffre d’affaires que nous attendions pour les fêtes (de fin d’année 2018) avec une baisse du trafic de 5 à 10% dans nos magasins, ce qui a remis en cause notre équilibre économique puisque c’est une période où nous réalisons 40% de notre chiffre d’affaires, d’autant que les loyers ont, dans le même temps, continué à augmenter », a expliqué Simon Lafosse, directeur opérationnel et neveu des fondateurs, Jacques et Betsy Lafosse. Cette mauvaise performance est imputée au mouvement des Gilets qui a fortement perturbé les activités de l’enseigne rennaise, obligée de passer des coups de ciseaux dans ses recettes. Enfin, Du bruit dans la cuisine constate que « Les consommateurs fréquentent moins les centres commerciaux, au profit des magasins de proximité et des sites de vente en ligne ».

En redressement depuis janvier 2019

Déficitaire ces dernières années, l’enseigne avait été placée en redressement le 30 janvier 2019. « Nous avons pris cette décision afin d’accélérer la négociation entamée avec des repreneurs potentiels », avait alors indiqué Simon Lafosse. Mais il n’y a eu qu’un seul candidat à la reprise. Le 25 juillet, le tribunal de commerce de Rennes a donc validé cette seule offre déposée, celle d’André Tordjman, un ancien cadre du groupe Auchan, fondateur de Little extra, réseau d’articles de bazar à petits prix, qui compte moins d’une vingtaine de boutiques en France.

Normandie : Les boites de camembert et de pont-l’évêque à l’effigie du Débarquement

Le camembert vendu par la coopérative Isigny-Ste-Mère pour célébrer le débarquement

 

A l’occasion du 75e anniversaire du Débarquement des alliés, qui a eu lieu dans la nuit du 5 au 6 juin 1944 sur les plages de Normandie, la coopérative Isigny-Ste-Mère a fabriqué une édition limitée de ses camemberts et pont-l’évêque à l’effigie de l’évènement. Comme ça la célébration sera vraiment relevée…

Un soupçon d’histoire dans les fromages

Le 6 juin prochain, la France, ainsi que les alliés (dont les Etats Unis et le Royaume Uni) célébreront le 75e anniversaire du Débarquement qui a eu lieu sur les plages de Normandie dans la nuit du 5 au 6 mai 2019. A cette occasion, la coopérative Isigny-Ste-Mère a créé une édition limitée de ses camemberts et pont-l’évêque, aux couleurs de cet évènement afin de rendre hommage aux libérateurs.

Ces emballages très bien pensés présentent un univers de fraternité et d’espoir, consacrant le courage et l’honneur. Ils mettent en scène un soldat américain, alors appelé GI, tenant un petit garçon dans ses bras sous un ciel chargé de parachutes et de bombardiers.

Simon Frileux, responsable marketing et communication de la coopérative, a indiqué que ces fromages seront disponibles dans les grandes et moyennes surfaces de Normandie mais aussi de régions parisiennes à partir du mois de mai jusqu’à la fin de l’été. Ainsi, les amateurs de fromage pourront profiter de cette édition spéciale au-delà de la célébration du Débarquement alliés.

Plusieurs musées se sont associés à l’initiative

Pour l’occasion, six musées de la région se sont associés à l’opération de la coopérative Isigny-Ste-Mère et proposeront des bons de 2€ de réduction pour les visiteurs ayant acheté les fromages de la coopérative. Ces musées sont : Normandy Victory Museum (Carentan, Manche), le Mémorial Pegasus (Ranville, Calvados), le musée d’Utah Beach (Sainte-Marie-du-Mont, Manche), le DDay Experience (Saint-Côme-du-Mont, Manche), l’Airborne Museum (Sainte-Mère-Eglise, Manche) et le musée d’Omaha Beach (Saint-Laurent-sur-Mer, Calvados).

Il y aura manifestement une part de gourmandise et d’histoire cet été en Normandie, avec la coopérative Isigny-Sainte-Mer.

Précisons toutefois que ce n’est pas la première fois qu’un fabricant de fromage s’associe à l’anniversaire du Débarquement de cette manière. En 2018, pour le 74e anniversaire, la fromagerie Réaux de Lessay (Manche) a sorti un camembert « Spécial D-Day ». Ces camemberts-là présentaient plutôt des boîtes de couleur verte et surtout une photo noir et blanc de la Libération.

 

Montpellier : Pizza Cosy ouvre une enseigne en offrant des pizzas gratuites

La Caponata, nouvelle pizza de Pizza Cosy

 

Le vendredi 26 avril, l’entreprise Pizza Cosy a ouvert une nouvelle enseigne dans le quartier Port-Marianne, à Montpellier (Hérault), en offrant des pizzas gratuites aux clients. Outre la promotion de la nouvelle pizzeria, cette initiative visait aussi à récolter des fonds pour une association humanitaire de la ville héraultaise.

Les pizzerias Pizza Cosy s’étendent en ouvrant une nouvelle enseigne dans le quartier Port-Marianne à Montpellier (Hérault). L’inauguration de cette pizzeria a eu lieu le vendredi dernier. A cette occasion, Pizza Cosy a offert des pizzas gratuites aux clients venus massivement assistés à la cérémonie.

Pizza à volonté pour tout le monde

La gratuité, ça fait toujours chaud au cœur, surtout quand il s’agit d’un produit qu’on affecte, comme une pizza. Justement, le vendredi 26 avril, une importante file d’attente s’était formée devant la nouvelle pizzeria de la société Pizza Cosy, installée dans quartier Port-Marianne à Montpellier (Hérault), pour profiter de pizzas gratuites. Il s’agissait plus précisément de la pizza Pelardon, offerte à l’heure du dîner. Au moins une bonne centaine de personnes avait fait la queue à cette occasion. Après tout, ça valait le coup !

Pizza Cosy et la qualité

Pizza Cosy fait valoir un service sur mesure avec une pâte de qualité. Celle-ci serait fabriquée en pizzeria à partir de farine de blé également de haute qualité, de son propre levain, d’huile d’olive vierge extra, de sel marin et d’eau. Ensuite, un processus de fermentation longue des pâtons permettrait de proposer des pizzas savoureuses et très digestes. Pizza Cosy indique que cette recette exclusive a été élaborée avec son formateur, double champion du monde de pizza. Donc forcément les clients ont dû avoir l’eau à la bouche ce vendredi et surtout trépigner d’impatience.

Pour chaque pizza emportée un euro versé à une association

Les pizzas étaient certes gratuites, mais elles appelaient à la générosité des clients. En effet, la nouvelle pizzeria a réalisé une quête en faveur d’une œuvre de charité. Pour chaque pizza emportée, le restaurant s’était engagé à verser un euro à l’association humanitaire de Montpellier, qui vient en aide aux personnes en situation de grande précarité, en organisant des distributions de repas et de boissons chaudes.

A la fin de la soirée, la pizzeria a offert en tout 1.136 pizzas. Ce qui a permis à l’association de récolter autant d’euros pour financer ses activités caritatives.

 

Saint-André : La boulangerie Le Bel Air ferme faute de trouver des employés

A Saint-André, près de Lille, une boulangerie a dû fermer faute de trouver de la main d’œuvre, après deux ans de recherches. Pourtant, la région du Nord n’est pas n’est pas connue pour son plein-emploi, bien au contraire. Alors où se situe le problème ? Le couple Lefebvre, propriétaire de la boulangerie, a sa petite idée sur cette incongruité.  

Le Bel Air ferme bien que les affaires marchent

La boulangerie Le Bel Air, à Saint-André, près de Lille (Nord), a dû jeter la clé sous le paillasson faute de trouver de la main d’œuvre. Elle a pourtant essayé, pendant plus de deux ans, de recruter des employés. Curieusement, personne ne semble être intéressé par un poste à la boulangerie Le Bel Air. Le couple Lefebvre, Madame en particulier, a sa petite idée sur cette incongruité.

La boulangerie de Bernard et Nathalie Lefebvre n’ouvrira plus ses portes aux clients. Elle a fermé alors que les affaires allaient très bien. Le petit commerce avait même une fidèle clientèle de plusieurs centaines de personnes et d’autres arrivaient. « Nous avions entre 200 et 300 clients par jour et de belles perspectives avec la construction de près de 500 logements juste en face de la boutique », a confié Nathalie Lefebvre, la cinquantaine révolue. L’arrivée de nouveaux clients rendait davantage nécessaire le recrutement d’employés, dont « deux vendeuses et un boulanger-fournier ». Mais rien, le personnel manquait toujours, incroyablement.

Entre 50 et 60 candidats en deux ans

Les patrons ont usé de tous les moyens pour recruter de la main d’œuvre. Pôle emploi, le Bon Coin, Proch’emploi et même les réseaux sociaux sont tous passés au peigne fin. Quelques candidats se sont signalés, « Entre 50 et 60 en deux ans » selon les Lefebvre. Mais le problème c’est qu’ «A chaque fois, il y avait quelque chose qui n’allait pas ». Par exemple, souligne Nathalie Lefebvre, la dernière candidate a quitté son poste après seulement un mois d’exercice. La raison ? Son état de grossesse. Un argument qui ne tient pas la route aux yeux de la propriétaire. « Elle m’a dit qu’elle était enceinte et qu’elle ne pouvait plus travailler. Ce n’est pourtant pas une maladie d’attendre un enfant » se désole-t-elle. Après cette employée, plus personne ne s’est signalée or, note Mme Lefebvre, « Pour les vendeuses, nous proposions un contrat de 30 heures par semaine au SMIC. Manifestement, cela ne suffisait pas ».

Un désintérêt des jeunes pour l’artisanat

Par conséquent, Nathalie Lefebvre pense que le manque de main d’œuvre est le fait de la fainéantise de la nouvelle génération. « Ils trouvent qu’il y a trop de contraintes ou que le métier n’est pas « fun ». Oui, c’est vrai, il faut se lever tôt et travailler le week-end. Aujourd’hui, les candidats veulent que le commerce s’adapte à leur rythme de vie et non le contraire », a-t-elle pesté. Manifestement le problème réside dans le désintérêt des jeunes pour l’artisanat et les métiers « rugueux ». Face à une telle tendance, Nathalie Lefebvre ne peut que maugréer : « Bientôt, il n’y aura plus que des chaînes de boulangeries ou des grandes surfaces aseptisées. ».

Avant de fermer le commerce, les Lefebvre ont essayé de le vendre, mais là encore il n’y a eu aucun repreneur.

 

 

Economie française: Une croissance de 0,4% prévue ce trimestre

Selon une prévision de la Banque de France, l’économie française devrait connaitre une légère embellie au premier trimestre 2019. Une bonne nouvelle quand on sait que la croissance économique française n’a jamais dépassé la barre de 0,3% toute l’année dernière.

La Banque centrale de France et l’Insee s’accordent sur le chiffre de 0,4%

A en croire la Banque de France, la croissance économique française devrait atteindre 0,4% au premier trimestre 2019, un léger rebond de 0,1% en comparaison du dernier trimestre 2018. Cette estimation du Produit Intérieur Brut (PIB) est conforme aux prévisions de l’Institut National de la Statistique et des Etudes Economiques (Insee) qui avait également tablé sur une croissance économique de l’ordre de 0,4%.

La Banque de France explique cette légère embellie du PIB par le dynamisme du secteur du bâtiment. Les BPT ont reçu des carnets de commandes « très bien garnis », note l’institution bancaire. Si les patrons des entreprises du bâtiment se frottent les mains, ce n’est pas le cas d’autres industries qui rencontrent des difficultés.

Le secteur de l’aéronautique et de la chimie par exemple ont subi une baisse des activités. Cette situation devrait prendre fin dès ce mois de février 2019, prédisent les patrons. C’est le même climat morose du côté des services, parmi lesquels la restauration et l’hébergement. Mais, comme l’aéronautique et la chimie, les activités vont connaître une accélération dès la fin de ce mois.

La tendance sera à l’épargne et non à la consommation

Cette croissance du PIB va certainement ravir l’Elysée et Matignon qui font face à la crise des Gilets Jaunes depuis plusieurs semaines. Pourtant le bout du tunnel n’est toujours pas à l’horizon. C’est un bol d’air frais dont ils profiteront au maximum car l’économie française tient bien le coup.

La croissance économique devrait surtout profiter aux ménages français dont le pouvoir d’achat pourrait attendre 440 euros par foyer en 2019, à en croire les statistiques. Mais pour la Commission européenne l’heure ne sera pas à la consommation, plutôt à l’épargne, en raison de la conjoncture.

Même si ce premier trimestre sème des graines d’optimisme dans les cœurs, le Gouvernement français reste réaliste. Pour le Ministre de l’Economie, Bruno Le Maire, la croissance de 1,7% prévue en 2019 sera revue à la baisse puisqu’à l’échelle européenne, les perspectives économiques n’enchantent pas.

 

Pèche : fond d’urgence de 250.000 euros

Le secteur de la pèche connait une crise majeure que les pouvoirs publics tentent d’endiguer, à l’image de la région des Hauts-de-France, qui vient de débloquer un fond spécial de 250.000 euros en faveur de ses pécheurs.

Les pécheurs français font face à l’une des plus grosses crises de leur histoire, et ce pour plusieurs raisons :

-Tout d’abord, la raréfaction des poissons, dont les pèches massives ont diminué drastiquement le nombre au large des cotes françaises.

-Ensuite, l’Union européenne et ses législation de plus en plus contraignantes qui constituent de vrais battons dans les roues des pécheurs français.

-La diminution des quotas a aussi touché leurs revenus.

-Les conditions météorologiques de ces dernières années ont limité la productivité de ces travailleurs de la mer.

-Enfin, le prix du carburant ne cessant d’augmenter, cela fait des dépenses supplémentaires, qui ne sont compensées par aucun revenu.

Ce coup de main de la région bien accueilli par les professionnels, ne devrait pourtant pas permettre à cette profession de retrouver son dynamisme…

La Bretagne vidée de ses bars

Selon une étude réalisée par le quotidien régional Le Télégramme, la Bretagne a perdu la moitié de ses bars en seulement 30 ans.

Comment expliquer une si soudaine chute du nombre de débits de boisson dans la région des crêpes et du cidre ?

C’est la question posée par le titre de PQR (presse quotidienne régionale) Le Télégramme, après avoir décrypté les chiffres de l’Insee et découvert une chute de moitié du nombre de bars bretons.

En 2014, la Bretagne disposait donc de 3500 bars, alors que 30 ans plus tôt, elle en comptait 7000.

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