RATP : le nouveau pass Navigo Easy rentre en service ce mercredi

Une carte Navigo Easy

 

Navigo Easy, le tout nouveau passe des voyageurs occasionnels, a été présenté ce mardi 11 juin, avant sa commercialisation ce mercredi. Disponible au prix de 2 euros, cette carte est particulièrement destinée aux usagers occasionnels et aux touristes. Non nominatif et sans abonnement, elle permet d’acheter à l’avance des tickets à l’unité, en carnet, un forfait journée, des tickets de bus à destination des aéroports Orly et Roissy…

Navigo Easy fonctionne comme un « portefeuille » numérique

Ce mercredi 12 juin, la RATP mettra en service son nouveau pass baptisé Navigo Easy. Cette carte sera disponible dans toutes les stations du réseau pour un montant de 2 euros. Particulièrement destinée aux voyageurs occasionnels et aux touristes, elle servira à stocker jusqu’à 30 tickets classiques ou de charger directement les tickets à l’unité, les carnets, un forfait Navigo Jour, des forfaits dits «antipollution» et «Fête de la musique» et des tickets Roissy ou Orly sur un même titre. Navigo Easy est rechargeable en illimité et fonctionne comme une sorte de « portefeuille » numérique. Non nominatif, elle pourra être prêtée à une autre personne. Mais lors d’un voyage chaque passager devra avoir un pass. « Pour un adulte voyageant avec un enfant, il faudra donc deux cartes » a expliqué Xavier Guepet, directeur de la communication d’IDF-Mobilités.

« Chaque année, ce sont 500 millions de titres qui sont jetés »

La nouvelle carte ne facilitera pas que le déplacement des Franciliens et des touristes. Elle contribuera également à diminuer la pollution comme c’est le cas avec les cartes actuelles. Pour Sébastien Mabille, attaché de presse chez Ile-de-France Mobilités, « Il y a un enjeu écologique » car « Chaque année, ce sont 500 millions de titres qui sont jetés » dans les décharges ou sur la voie publique. « C’est fini, les tickets qui se démagnétisent dans votre poche. C’est fini ces dizaines d’euros perdus avec des tickets d’un autre siècle. Aujourd’hui le carnet de tickets s’appelle Navigo Easy », s’est réjoui Valérie Pécresse en inaugurant ce titre de transport sur les bornes de la station Trinité-d’Estienne d’Orves à Paris. La région Ile-de-France a surtout comblé son « retard sur la billettique par rapport aux autres métropoles européennes », a-t-elle ajouté.

La fin du carnet de tickets prévue en 2020

Parallèlement au Navigo easy, une autre carte appelée «Liberté +»  sera également mise en service. Nominatif, ce pass permettra aux utilisateurs de voyager librement avant d’être débité à hauteur du nombre de trajets réalisés seulement le mois suivant. Le carnet de tickets, lui, sera abandonné mi-2020, suivi du ticket unique à l’horizon 2021.

 

Déménagement international : un secteur en pleine mutation

À l’ère de la mondialisation, et même si le phénomène est en perte de vitesse depuis plusieurs années, les entreprises exposées à l’international font souvent le choix d’envoyer des expatriés sur le terrain. Les problématiques de relocation d’employés expatriés répondent à des demandes de plus en plus spécifiques, ce qui conduit les professionnels de la relocation à développer de nouveaux services.

Un besoin de personnalisation des services pour rester compétitif

L’expatriation coûte cher pour les entreprises internationales. Des coûts en croissance constante depuis une vingtaine d’années qui poussent les entreprises à privilégier la formation de compétences locales. Des expatriations moins nombreuses, mais avec des profils plus exigeants. Les entreprises sont dans l’obligation de fidéliser et d’assurer une bonne intégration à leurs expatriés par des services complémentaires.

Il est donc crucial que les expatriés soient opérationnels dès leur arrivée, et qu’ils ne passent pas les premières semaines de leur contrat à s’installer. D’où l’émergence de services de relocation qui proposent une prise en charge à 360° pour un atterrissage en douceur dans son nouveau pays.

Certains déménageurs internationaux, qui ont bien saisi cette nouvelle tendance, proposent désormais des services d’accompagnement spécifiques, notamment dans l’aide à l’installation à l’international. Le groupe AGS par exemple, propose des services d’aide à la relocation pour les collaborateurs expatriés. Le service comprend des aides bien précises, comme la recherche de logements, d’écoles pour les enfants, des cours de langues, voire même une assistance pour le conjoint accompagnant (recherche d’emploi ou encore intégration) dans des clubs locaux d’expatriés.

L’atout AGS : son réseau international

À la différence de la majorité de ses concurrents, et grâce à l’implantation de son activité déménagement dans 95 pays, AGS dispose  d’un réseau de relocation en propre. Un atout capital pour garantir à ses clients une expertise adaptée aux réalités de chaque situation et de chaque culture.

Là où les principaux acteurs de la relocation doivent faire appel à des sous-traitants locaux, dont ils ne maitrisent pas toujours le niveau de professionnalisme et l’efficacité, les équipes d’AGS bénéficient sur place de ressources formées aux exigences de qualité d’un grand groupe international.

Transport urbain : RATP et Airbus signent un partenariat pour construire des navettes autonomes

Un passager dans un hélicoptère

 

La RATP et Airbus veulent transporter les Parisiens dans des navettes autonomes, d’ici à cinq ans. C’est dans le cadre de ce projet qu’un partenariat a été signé, ce mercredi 15 mai, par Catherine Guillouard, Présidente-directrice générale du groupe RATP et Guillaume Faury, PDG d’Airbus.

«Les vols autonomes ne font plus partie de la science-fiction »

Dans cinq ans les Parisiens pourraient voir voler au-dessus de leurs têtes des navettes autonomes et même les emprunter pour se déplacer, s’ils n’ont pas une peur bleue de ce type d’engin. Ce moyen de transport pourrait être déployé d’ici à 2025. C’est en tout cas ce que prévoient la RATP et Airbus qui ont signé ce mercredi un partenariat visant à étudier la faisabilité de services de mobilité aérienne urbaine en Île-de France. Selon Guillaume Faury, PDG d’Airbus, «Les vols autonomes ne font plus partie de la science-fiction » pour ceux qui croient encore qu’on leur raconte des choses à dormir debout. « Aujourd’hui, nous disposons des briques techniques, mais il faut les harmoniser afin de les intégrer dans la vie quotidienne des usagers sans remettre en cause note priorité, la sécurité.», a expliqué le président exécutif du constructeur aéronautique européen, lors du sommet Tech For Good.

Des courses en navettes de 1 à 2 euros au kilomètre

En matière de véhicules volants autonomes, Airbus a déjà une certaine expérience. En effet, le groupe a déjà mis au point des prototypes de taxi volant électrique à décollage et atterrissage vertical. Les phases de tests continuent, avant une probable commercialisation d’ici à 2020.

Avec la RATP, il s’agira de mettre en place un service de transport commun accessible au grand public avec des navettes qui s’intègrent parfaitement dans le paysage urbain. Elles comprendront de quatre à six places pour un coût de 1 à 2 euros au kilomètre.

Pour Catherine Guillouard, PDG de la RATP, il est primordial que son groupe développe « de nouvelles mobilités et de nouveaux services en faveur de la ville intelligente de demain».

Proposer aux voyageurs, le meilleur des deux

Le partenariat entre la RATP et Airbus s’inscrit dans le cadre du projet MaaS (Mobility as a service), qui permettra d’offrir à la clientèle des services de transport bénéficiant de l’expertise des deux groupes en matière de mobilité durable et partagée.

Air France-KLM : Un plan de départs volontaires concernant 465 postes présenté ce lundi

Un Airbus A380 d'Air France

 

Ce lundi 13 mai, la compagnie Air France-KLM a présenté un plan de départs volontaires concernant jusqu’à 465 postes sur son réseau domestique. La direction précise qu’il n’y aura aucun départ contraint et que toute action fera l’objet d’une consultation.

« Il n’y aura aucun départ contraint »

La compagnie aérienne Air France a présenté ce lundi un plan de départs volontaires allant jusqu’à 465 postes sur son réseau domestique et affectant son personnel au sol. « Les représentants du personnel ont été informés d’un projet de plan de départs volontaires pouvant concerner jusqu’à 465 postes sur le réseau domestique qui serait mis en œuvre sur plus d’une année. Il fera prochainement l’objet d’une consultation. Il n’y aura aucun départ contraint », a indiqué la direction d’Air France-KLM dans un communiqué diffusé en parallèle du comité social et économique central (CSEC, ex-comité central d’entreprise) qui se tient au siège de la compagnie, à Trembley-en-France.

Des mesures d’accomâgnement prévues

La compagnie dit avoir identifié un « sureffectif » dans plusieurs services, dont celui de l’activité sol du court courrier, où elle envisage de réduire de 15% en sièges kilomètres offerts (SKO) d’ici à la fin 2021. Aussi, note-t-elle, la concurence accrue des TGV et le développement rapide des compagnies low cost.

Elle rassure que ce plan de départs volontaires sera renforcé par « des mesures d’accompagnement individualisées pour les salariés concernés, qui seront détaillées et négociées lors de la consultation avec les partenaires sociaux ».

En 2018 Air France-KLM a enregistré une perte de 189 millions d’euros sur son activité domestique. Son déficit cumulé lui s’est élevé à 717 millions d’euros depuis 2013. « L’exercice (2018) a été marqué par une importante hausse des capacités pendant une période creuse conduisant à une pression sur la recette unitaire » a d’ailleurs rappelé Benjamin Smith, DG de la compagnie aérienne française depuis août 2018.

Air France recrute 

En parallèle, Air France avait récemment annoncé d’importants recrutements dans de nombreux métiers à forte croissance de l’entreprise sur l’année 2019. Plus de 1.000 contrats à durée indéterminée (CDI) seraient prévus par la direction.« De nombreux talents vont nous rejoindre en 2019, pilotes, hôtesses et stewards, mécaniciens ou ingénieurs, pour accompagner la croissance d’Air France, mais nous avons aussi la responsabilité de garantir l’équilibre de nos activités dans certains secteurs pour en assurer la pérennité », a confié Anne Rigail, Directrice Générale d’Air France.

L’évolution titre ce lundi 

Ce lundi, à 13h30 environ, le titre Air France-KLM perdait 3,7% à 8,7 euros, pénalisé par Bernstein qui a abaissé sa recommandation sur le titre de « performance de marché » à « sous-performance ». Les syndicats se disaient inquiets pour les travailleurs et travailleuses menacés, leurs familles, enfants et adolescents.

 

NETFLIX : Le CEO Reed Hastings annonce un bon premier trimestre et une augmentation des tarifs

Logo de Netflix

Lors de la présentation des résultats du premier trimestre 2019 ce mardi 16 avril, le CEO de Netflix Reed Hastings a annoncé une progression du chiffre d’affaires de son groupe de l’ordre de 21%. Il a également fait savoir qu’une série d’augmentations des tarifs sera bientôt appliquée aux Etats Unis et dans d’autres pays en Amérique du sud et en Europe.

Un bilan au-delà des espérances, en tout point

Le CEO de Netflix Reed Hastings a présenté, ce mardi 16 avril, le bilan au premier trimestre de son groupe. Ce bilan est plutôt satisfaisant et se situe au-delà des prévisions des analystes.  Le géant du streaming affiche un bénéfice net de 344 millions de dollars, soit 76 cents par action, contre 64 cents en 2018 et un chiffre d’affaires en progression de 21% pour atteindre 4,521 milliards de dollars. Les professionnels avaient prévu un bénéfice de 58 cents par action pour des revenus de 4,5 milliards.

Au niveau du nombre d’abonnés, Netflix enregistre aussi une nette hausse. L’entreprise américaine de flux continu a gagné 9,6 millions supplémentaires d’utilisateurs au premier trimestre dont 1,74 millions aux Etats-Unis et 7,86 millions à l’international. Fort de cet engouement du public pour sa plateforme, Netflix table désormais sur 5 nouveaux millions d’abonnés en 2019, dont 0,3 million aux Etats-Unis et 4,7 millions pour le reste du monde. Une ambition inférieure aux 5,48 millions d’abonnés que lui prêtait le marché sur la même période.

Netflix ne s’inquiète pas de la concurrence naissante

Netflix joue en fait de prudence puisque le segment de la vidéo à la demande devient très concurrentiel avec l’arrivée de nouveaux acteurs comme Apple et Disney. Toutefois, selon le CEO du groupe, Reed Hastings, Netflix est taillé pour affronter la complétion : « Les deux sociétés sont des marques grand public de classe mondiale et nous sommes enthousiastes à l’idée de rivaliser ». De toute façon, fait-il remarquer, ces nouveaux venus ne grignoteront pas vraiment la part de marché de Netflix puisqu’ils proposeraient des offres et des contenus un peu différents. « Nous croyons qu’il y a une grande demande pour regarder de la grande télévision et des films et Netflix ne satisfait qu’une petite partie de cette demande », a commenté Reed Hastings.

De nouveaux tarifs appliqués en Allemagne, en Suisse…

Enfin, le premier responsable du géant du streaming a annoncé une hausse prochaine des prix. « Nous sommes en train de travailler sur une série d’augmentation de tarifs aux États-Unis, au Brésil, au Mexique et dans certaines zones de l’Europe ». En Europe, certains pays comme l’Allemagne, l’Autriche, la Suisse et le Liechtenstein seraient déjà impactés par cette augmentation des tarifs depuis début avril. Dans ces Etats, l’abonnement 2 écrans est passé de 10,99 euros à 11,99 euros, et celui à 4 écrans de 13,99 euros à 15,99 euros. Cette nouvelle tarification pourrait refroidir ceux qui avaient l’intention de s’abonner au service. En revanche, elle ne devrait pas faire reculer les anciens utilisateurs.

Nouvelle formation QSE

Le Pôle Formation de l’Union des Industries et des Métiers de la Métallurgie (UIMM) de la Loire organise une formation Bac+4 en Qualité Sécurité Environnement (QSE). Après validation du diplôme, le titulaire sera capable de mettre en œuvre et piloter des audits internes et externes de l’entreprise ou de comprendre et améliorer un système de management Qualité Sécurité Environnement (QSE). Ci-dessous, toutes les informations relatives à cette formation.

 

Ce qu’il faut savoir sur le Responsable Qualité Sécurité Environnement

 

Le Pôle Formation de l’UIMM de la Loire organise en ce moment une formation Bac+4 QSE alternance pour devenir Responsable Qualité Sécurité Environnement. Qu’est-ce qu’un Responsable en QSE ?

 

En termes simples, le Responsable QSE est un professionnel chargé d’optimiser le fonctionnement et les coûts d’un projet, mais aussi de lui donner du sens et de contribuer à l’adhésion de l’ensemble des collaborateurs. Il doit impérativement inscrire la qualité, la sécurité et l’environnement dans la stratégie globale de l’entreprise en collaboration avec la Direction. Il doit également être à l’écoute des parties prenantes, c’est-à-dire des clients, institutions, collectivités locales, équipes etc.

 

Le responsable QSE a un champ d’intervention assez vaste. Il opère dans des domaines comme la métallurgie, de la plasturgie et de la chimie, de l’automobile, de l’agro-alimentaire, des services et bureaux d’études, du secteur public…

Le descriptif de la formation

 

Ce master en Qualité Sécurité et Environnement se déroulera en alternance en contrat de professionnalisation sur 2 ans. Il est prévu 3 semaines en entreprise et 2 en formation. La formation est totalement gratuite et rémunérée pour l’apprenant dans le cadre d’un contrat de professionnalisation. En revanche, s’il s’agit de salarié ou de demandeur d’emploi, il faudra consulter les formateurs et les responsables du Pôle Formation de l’UIMM pour avoir une idée du coût.

 

Les critères et modalités d’admission

 

La formation BAC+4 QSE est adressée à tous les étudiants, les salariés ou demandeurs d’emploi titulaires d’un BAC+2, d’un Bac+3 QSE, d’un Bac+3 HSE ou d’un Bac+3 Qualité. L’alternance en Qualité Environnement Sécurité peut être également réalisée dans le cadre de la VAE. Pour être admis à la formation, il faut fournir un dossier, puis passer un entretien de motivation. A la suite de cela, le participant bénéficie d’un accompagnement à la recherche d’entreprise.

 

Tout le programme de la formation

 

La formation BAC+4 QSE s’articule autour de quatre (4) modules que sont le Management Qualité, le Management Environnement, le Management Sécurité, le Management des Systèmes Intégrés QSE et les Fonctions Transverses.

 

D’abord le module Management en Qualité : il étudie l’organisation de l’entreprise, la politique Qualité (définition des objectifs, des indicateurs, tableaux de bord, les outils de la Qualité), les documents du système de management Qualité et la réalisation d’audits et d’enquêtes clients.

Ensuite le cours Management Environnement : lui se penche sur la définition d’une politique environnementale (objectifs, tableaux de bord, indicateurs, contrôles, communication, formation, techniques d’audit), sur les outils de veille règlementaire relatifs à l’environnement industriel et les documents du Système de Management Environnemental.

 

En outre, le module Management Sécurité. Ici il est question de définir ce que c’est qu’une politique de santé, d’hygiène, de sécurité (objectifs, indicateurs, tableaux de bord, communication, formation, contrôles, techniques d’audit), de scruter la veille règlementaire sécuritaire et les documents du Système de management sécurité.

 

Puis, le Management des Systèmes Intégrés QSE qui revient sur les 3 domaines de compétences QSE et lève le voile sur l’élaboration d’une politique unique QSE, sur le manuel et les procédures.

Enfin, le cours intitulé Fonctions Transverses. Il consiste au pilotage de projets de certification ISO 9001, ISO 14001, OHSAS 18001, à l’élaboration des outils de planification de projets, des techniques d’organisation de production, de la gestion analytique et comptable et des composantes économiques, sociales et environnementales du développement durable. Mais ce n’est pas tout. En bonus, Pôle Formation offre des cours d’anglais et forme aux techniques de communication.

 

Notons que plusieurs intervenants issus du monde professionnel apporteront leurs connaissances et expertises. Il y aura des Conférences et Visites d’entreprises, ainsi que des mises en situation professionnelle.

 

Les objectifs de la formation

 

A l’issue de ce master en Qualité Sécurité Environnement, le candidat doit être capable, dans un premier temps, de comprendre, mettre en œuvre et améliorer un système de management Qualité Sécurité Environnement (QSE) : ISO 9001, ISO 14001, OHSAS 18001, ISO 22000, EN 9100 ; d’élaborer, proposer, animer, piloter des groupes de travail en utilisant la démarche de résolution de problèmes, les outils de Qualité et les outils spécifiques (Document Unique, Cotation des Aspects Environnementaux, …). Dans un second temps de mettre en œuvre et piloter des audits internes et externes de l’entreprise ; de concevoir des indicateurs de suivi et de performance.

 

Reconnaissance du diplôme

 

Le BAC+4 QSE est un diplôme inscrit au RNCP de Niveau II reconnu par l’État « Responsable Qualité Sécurité Environnement » délivré par le CRTA (Centre de Ressources de Techniques Avancées) d’Avignon. Il permet également d’obtenir le CQPM (Certification professionnelle) Technicien de la Qualité, le CQPM Préventeur Santé Sécurité au Travail et Environnement et un Certificat de capacité délivré par l’AFPI Loire.

 

Les débouchés professionnels

Il faut savoir que l’alternance en Qualité Sécurité Environnement offre plusieurs débouchés professionnels. Le titulaire pourra en effet travailler en entreprise comme Responsable QSE, Animateur QSE ou Chargé de projet Hygiène Sécurité Environnement. Il a également la possibilité de devenir Animateur Sécurité, Responsable Qualité ou Consultant QSE. Autant de métiers qui vous parlent certainement.

Médias : Arte s’inquiète du regroupement en holding des chaines de télévision publiques

Logo d'Arte

Arte ne voit pas d’un bon œil le regroupement des chaînes de télévision publiques en holding. C’est une proposition du Ministre de l’Action et des Comptes publics Gérald Darmanin au président de la République et au Premier ministre. Cette réforme sera présentée en juillet prochain par le Ministre de la Culture Franck Riester en Conseil des ministres.

Incompatibilité de la réforme avec les dispositions du traité fondateur d’Arte

Arte ne veut pas du holding avec les autres chaînes de télévision publiques que sont France Télévisions, Radio France, l’INA, Radio France et Médias Monde. La chaîne franco-allemande est jalouse de son autonomie qui marche bien et elle a fait savoir sa position au Ministre de la Culture Franck Riester. Dans une lettre écrite par Peter Boudgoust, le président d’Arte GEIE (Groupement Européen d’Intérêt Économique, détenu par Arte France et Arte Deutschland), le groupe évoque une incompatibilité de la réforme avec les dispositions de son traité fondateur. Ce traité stipule que la chaîne est responsable de la « réalisation des programmes […], la gestion du budget […], sous la surveillance et le contrôle des seuls sociétaires [Arte France et Arte Deutschland, NDLR]. ». En outre, Peter Boudgoust précise que « la direction et la gestion […] des sociétaires relèvent de leur seule responsabilité ».

Collaboration oui, mais pas de holding

Le Gouvernement envisage de réunir l’ensemble des entreprises de l’audiovisuel public sous un holding qui permettrait à l’État de faire des économies. Ce holding débouchera sur la création d’un conseil d’administration qui aura les pleins pouvoirs. Il pourrait par exemple nommer les dirigeants de chacune des chaînes de télévision publiques et repartir les différents budgets. Ce qui n’est pas du goût d’Arte, qui tient à son indépendance et à sa spécificité. La chaîne franco-allemande indique qu’elle est disponible pour toute collaboration avec ses consœurs. D’ailleurs, elle a déjà participé à des initiatives comme le projet « Culture Prime » avec tous les groupes audiovisuels publics. Récemment, elle a mis en place, en partenariat avec France Télévisions, un comité de concertation pour coproduire des documentaires. Mais de là à créer un holding ? Arte n’est pas tentée.

Un holding de bon sens ?

Si Arte se fait du souci pour son avenir, du côté du Gouvernement on fait savoir que tout n’est pas encore acté. Un projet de loi devrait être présenté en Conseil des ministres en juillet prochain. Pour un observateur avertit, le projet de Gérald Darmanin n’est pas si mauvais que ça, bien au contraire : « Il n’y a pas d’opposition frontale des autres groupes au principe d’un holding , mais beaucoup de questions sur le calendrier et surtout sur la personne qui aura le pouvoir… dit un proche du dossier. Avec la concurrence des géants américains, il y a pourtant de plus en plus de sens à allier les groupes publics. ».

Rappelons qu’en 2000, Arte avait évité une intégration dans France Télévisions grâce à la contestation de la direction allemande du groupe. La septième chaîne échappera-t-elle également à ce holding imminent ?

 

France : 6,8 millions de personnes n’ont pas accès à un internet de qualité selon l’UFC-Que Choisir

Câbles internet

Selon l’association de consommateurs UFC-Que Choisir, environ 6,8 millions de personnes n’ont pas accès à un internet de qualité minimale (supérieur à 3 Mbit/s) en France. La plus part de ces personnes se trouvent en milieu rural, notamment dans les départements comme la Meuse, la Guyane, la Lozère, l’Yonne ou encore le Lot-et-Garonne. La connexion y est deux à cinq fois moins élevée qu’ailleurs.

10,1% des Français ont moins de 3 Mbit/s

Dans une enquête publiée jeudi, l’association de consommateurs UFC-Que Choisir estime à 6,8 millions le nombre de personnes « privées d’un accès de qualité minimale à internet » en France. « 10,1 % des consommateurs ne disposent pas d’un internet de qualité minimale », tandis que « ce sont près de 12,8 millions de personnes qui en sont privés » de l’internet haut débit, a constaté l’association après avoir ausculté la connexion de 1700 personnes réparties dans 1400 communes différentes.

La Guyane, la Meuse, la Lozère, l’Yonne et le Lot-et-Garonne les départements les moins connectés

L’association de consommateurs relève également un écart entre les campagnes et les grandes villes. « Déjà confrontés au recul des services publics ou à la fracture sanitaire, les zones rurales sont celles qui subissent davantage les effets de la fracture numérique » note l’UFC-Que Choisir. Pour l’association, il y a indubitablement deux France : d’une part celle des grandes villes (plus de 10.000 habitants) avec 95% d’accès à internet et d’autre part celle des petites communes (moins de 1000 habitants) avec seulement 69 % de taux de couverture. Au nombre des campagnes les plus défavorisées, notons celles des départements de la Meuse, de la Guyane, de la Lozère, de l’Yonne ou encore du Lot-et-Garonne. « Les communes les plus rurales subissent en moyenne des débits 43 % plus faibles que les villes de plus de 30.000 habitants » observe l’UFC-Que Choisir.

Améliorer très rapidement la couverture des réseaux existants

Aussi, s’inquiète-t-elle du manque de transparence de l’Etat sur sa politique de déploiement de la fibre optique. L’UFC Que-Choisir souligne que « les données sur les débits théoriques proposés aux consommateurs dans sa maille la plus fine, à savoir la commune, ne sont plus disponibles depuis un an », ce qui aurait d’ailleurs compliqué son étude.

Pour résorber la fracture numérique, l’UFC Que-Choisir recommande l’amélioration immédiate des réseaux en cuivre existant au lieu d’attendre pendant longtemps encore le déploiement de la fibre.

Le Premier Ministre Edouard Philippe devrait faire un point sur la couverture numérique des territoires dans le Gers, ce vendredi.

 

Grande-Bretagne : Deux moyennes banques fusionnent pour faire face au Brexit

Ce jeudi, deux banques britanniques de moyenne taille ont décidé de fusionner pour mieux faire face au Brexit prévu le 29 mars prochain, mais dont le report est désormais fortement envisagé. Ces deux petites banques sont Charter Court Financial et OneSavings, créées après la crise financière de 2007 à 2009.

« Nous serons plus forts ensemble »

Le Brexit continue d’affoler les sociétés et les institutions financières outre-manche. Deux banques britanniques de taille moyenne, à savoir Charter Court Financial et OneSavings, ont décidé de fusionner ce jeudi pour mieux affronter une potentielle sortie de l’Union européenne. Celle-ci a été fixée au 29 mars 2019, mais un report est désormais envisagé afin d’éviter un no-deal. « Ce serait faux de dire que les deux conseils d’administration n’ont pas réfléchi au calendrier de tout cela. Nous avons une situation politique délirante au Royaume-Uni, on est complètement plongé dans l’incertitude », a déclaré Andy Golding, directeur général de OneSavings. Il ajoute : « Nous serons plus forts ensemble et ainsi nous nous apprêtons à affronter ces courants contraires du Brexit avec un peu de vent dans le dos et c’est (…) la logique qui nous pousse à ne pas retarder cette opération ».

Un couple qui repose sur la complémentarité

En ne faisant plus qu’un, Charter Court Financial et OneSavings espère créer un poids lourd du crédit immobilier en Grande-Bretagne. Pour l’heure, l’entité a une capitalisation boursière cumulée de 1,75 milliard de livres, après la fusion. A la longue, si les affaires marchent comme sur des roulettes, la nouvelle banque pourrait aisément faire face aux grandes institutions bancaires du Royaume Uni. Cependant le contexte est marqué par un ralentissement du marché immobilier londonien depuis 2016, date de l’enclenchement du processus de sortie de l’union douanière.

La fusion a aussi l’avantage de réunir au sein d’un même groupe deux banques complémentaires dans le financement des achats immobiliers destinés à la location, comme le souligne Ian Lonergan, le directeur général de Charter Court. Il y a d’un côté Charter Court qui s’investit dans le marché résidentiel et de l’autre OneSavings qui mine celui de l’immobilier commercial et des projets de développement.

Des postes seront sacrifiés

Côté bourse, ce jeudi, l’action OneSavings s’était stabilisée à 397 pence quand celle de Charter Court concédait un repli de 0,12% à 324 pence. Les deux banques, qui ont annoncé ce jour un bénéfice en hausse, emploient au total 1.684 personnes. Mais compte tenu de la fusion, 235 postes devraient être supprimés dans le futur groupe comme ils ne peuvent pas être doublés.

 

Médias : Free refuse de payer pour les chaînes gratuites d’Altice

Logo de Free

A partir du 20 mars 2019, Free pourrait être interdit de diffuser BFM TV, RMC Découverte, RMC Story et BFM Business. La raison est que le fournisseur d’accès internet (FAI) refuse de payer les services de ces chaînes de télévision gratuites. Celles-ci veulent voir désormais la couleur du fric que Free se fait sur leur dos, sinon elles ne permettront plus qu’il diffuse leurs contenus.

On veut nous faire payer pour un signal gratuit

Après l’accroc d’il y a un an qui avait conduit à une coupure, pendant une semaine, des chaînes comme Canal +, la Une, TMC, TFX, TF1 Séries Films, LCI…Free engage à nouveau un bras de fer avec les groupes de médias. Le fournisseur d’accès internet ne voudrait pas payer pour la diffusion du contenu des chaines de télévision gratuites, malgré les nombreux courriers qu’on lui a adressés à cet effet, pendant plusieurs mois. Dès lors, la séparation est inévitable. C’est pourquoi Altice annonce que ses chaînes « BFM TV, RMC Découverte, RMC Story, BFM Business et leurs services associés pourraient ne plus être distribués à compter du 20 mars 2019 sur les box Free ». De son côté, Free ne comprendrait pas pourquoi l’on veut lui « faire payer un signal qui existe pour tous les Français », a déploré Maxime Lombardini, le directeur général d’Iliad, la maison mère de Free.

Free se fait de l’argent avec le contenu des chaînes gratuites

Si de l’avis du fournisseur internet il est inadmissible de payer pour un service gratuit, pour les chaînes de télévision il est très choquant de ne pas mettre la main à la poche quand on s’enrichit sur le dos des autres. « De plus en plus de Français dépensent entre 30 et 40 euros d’abonnement par mois pour une offre triple play incluant l’accès au téléphone, à Internet et à la télévision, et payent donc pour recevoir notre contenu. Mais jusqu’à présent, les opérateurs ne reversent rien aux chaînes alors que nous apportons un service qui mérite rémunération » s’était indigné Gilles Pélisson, le PDG de TF1.

Les deux parties en sortiraient perdants

Désormais les deux parties veulent mettre un terme à leur contrat puisque l’un d’entre eux, en l’occurrence Free, refuse de le reconduire avec de nouveaux termes. Pour Nicolas Doze, chroniqueur à BFM TV, si les chaînes gratuites ne devraient plus être diffusées sur Free, les deux protagonistes en sortiraient perdants. En effet, Free perdrait, avec ces 4 chaînes, 7% d’audience et Altice une audience d’au moins 15 millions de téléspectateurs.

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