C’est quoi au juste une récession ?

Une récession est un terme fréquemment utilisé pour décrire une période de ralentissement et de contraction de l’activité économique dans un pays ou une région. C’est un phénomène complexe qui a un impact considérable sur la vie des individus, les entreprises et la société dans son ensemble. Explorons en détail ce qu’est une récession, ses causes, ses effets et les mesures qui peuvent être prises pour l’atténuer.


Récession : définition

Une récession se produit lorsque l’économie d’un pays ou d’une région subit une période de croissance négative pendant au moins deux trimestres consécutifs. En d’autres termes, c’est une période de déclin de la production, des revenus et des dépenses. Une récession est souvent caractérisée par une augmentation du chômage, une baisse de la production industrielle, une diminution des ventes au détail, une baisse des investissements et une confiance réduite des consommateurs et des entreprises.


Quelles sont ses causes ?

Les récessions peuvent être entraînées par une combinaison de facteurs économiques complexes. Voici quelques-unes des principales causes :

  • Cycle économique :

L’économie fonctionne souvent par cycles, alternant entre des périodes de croissance et de contraction. Les récessions font partie de ce cycle naturel et peuvent survenir après une phase d’expansion prolongée, lorsque les déséquilibres économiques se creusent.

  • Demande intérieure faible :

Si les consommateurs réduisent leurs dépenses et que les entreprises réduisent leurs investissements, cela peut provoquer une baisse de la demande intérieure, entraînant de facto un ralentissement économique.

  • Crises financières :

Les crises financières, telles que la crise des subprimes en 2008, peuvent déclencher des récessions en provoquant une contraction du crédit. Ces contractions limitent inévitablement les possibilités de financement des entreprises et des ménages.

  • Chocs externes :

Des événements imprévus comme des catastrophes naturelles, des conflits internationaux, des épidémies ou des fluctuations des prix des matières premières peuvent également perturber l’économie et provoquer une récession.

  • Politiques économiques inappropriées :

Des politiques monétaires ou budgétaires mal adaptées peuvent également contribuer à une récession. Par exemple, une augmentation excessive des taux d’intérêt ou des coupes budgétaires trop drastiques peuvent ralentir l’activité économique.

Bon nombre de spécialistes de la finance, comme Didier Maurin, regrettent notamment que les gouverneurs des banques centrales misent sur les taux d’intérêt pour tenter de stopper la hausse des prix. Une stratégie de décroissance, synonyme de chute d’activité, pouvant entraîner une récession dramatique pour l’économie.

« En relevant leurs taux d’intérêt afin de soi-disant lutter contre l’inflation, nos gouverneurs de banques centrales sont en train de faire une erreur magistrale car plutôt que de freiner l’inflation, ils vont détruire la croissance. C’est particulièrement dangereux », affirme Didier Maurin, le fondateur du cabinet DCT (ex Didier Maurin Finance – DMF)


Effets d’une Récession

Les récessions ont des conséquences significatives sur l’économie et la société. Voici certains de leurs effets les plus courants :

  • Chômage :

Pendant une récession, les entreprises peuvent être contraintes de licencier du personnel pour réduire leurs coûts, entraînant une augmentation du chômage.

  • Pauvreté et inégalités :

Les familles et les individus touchés par le chômage et les difficultés économiques peuvent se retrouver dans une situation de pauvreté, aggravant les inégalités sociales.

  • Faillites d’entreprises :

Certaines entreprises peuvent faire faillite ou réduire considérablement leurs opérations pendant une récession, ce qui peut perturber l’équilibre économique.

  • Baisse de la consommation :

Les consommateurs ont tendance à réduire leurs dépenses pendant les périodes économiques difficiles. Une prudence qui peut lourdement affecter les ventes des entreprises.

  • Déficit budgétaire :

Une récession peut réduire les recettes fiscales de l’État et augmenter les dépenses sociales, entraînant un creusement du déficit budgétaire.


Quelles réponses et mesures pour atténuer une récession ?

Les autorités ont diverses cartes en mains pour atténuer les effets d’une récession. Les banques centrales peuvent tout d’abord réduire les taux d’intérêt afin de stimuler l’investissement et la consommation.

De leur côté, les gouvernements peuvent augmenter les dépenses publiques pour stimuler l’activité économique. Ils ont aussi la possibilité d’offrir des subventions ou des allègements fiscaux aux entreprises les aidant à maintenir leurs activités et à éviter les licenciements massifs.

Le renforcement des filets de sécurité sociale peut également soutenir les familles touchées par le chômage et réduire les inégalités. Enfin, les périodes de récession sont également l’occasion de mettre en place des réformes économiques structurelles pour améliorer la résilience économique à long terme.

Inflation : des négociations commerciales anticipées dès septembre

Le ministre de l’Économie, Bruno Le Maire, a obtenu des industriels et des distributeurs une ouverture anticipée des négociations commerciales. Il souhaite qu’elles s’ouvrent dès septembre pour les 75 plus grands fabricants et en octobre pour les autres entreprises.

Chaque année, les distributeurs et les agro-industriels négocient, de décembre au 1er mars, les conditions de vente d’une large partie des produits présents dans les supermarchés. Les dernières discussions ont abouti à une augmentation de 9 % du prix moyen payé par les enseignes à leurs fournisseurs. Objectif : prendre en compte les hausses de coûts de production engendrées par l’inflation. Dans les rayons, cela s’est traduit par une progression des prix.

Ouverture anticipée des négociations 2024

Mais les cours de certaines matières premières ont décru dans les semaines suivantes. Il fallait donc revoir les tarifs pour les aligner sur l’évolution du marché. C’est dans ce sens que le gouvernement a appelé les acteurs de la distribution à revenir autour de la table des négociations commerciales le plus tôt possible. Si les retailers ont accepté de rouvrir les discussions, les fabricants, eux, ont montré une certaine réticence. Ils entendaient d’abord refaire des marges après des mois de pertes. Un objectif apparemment atteint.

Les gros industriels concernés en premier

En effet, le ministre de l’Economie Bruno Le Maire annonce que les distributeurs et les industriels sont désormais d’accord pour ouvrir des négociations commerciales anticipées. Cette décision a été prise après une rencontre à Bercy jeudi dernier. Selon Bercy,  les premières négociations commerciales 2024 débuteront dès septembre pour prendre fin au plus tard le 1er janvier 2024. Elles concerneront uniquement les 75 plus gros agro-industriels, dont Pernod Ricard, Lactalis, Bonduelle, Sodebo et Bigard. Pour les milliers d’autres entreprises qui fournissent la grande distribution, les débats commenceront en octobre pour se refermer le 1er mars de l’année prochaine.

Attention à ne pas défavoriser les PME

Le président de l’Association nationale des industries alimentaires (Ania), Jean-Philippe André, a rassuré sur le fait que les grands groupes étaient d’accord sur le principe de négociations commerciales anticipées avec les supermarchés jusqu’au 31 janvier. Cependant, il souhaite que les parties prenantes fassent attention à ne pas défavoriser les PME du secteur, quel que soit le dispositif prévu. Jean-Philippe André est également content que ces discussions aient enfin lieu pour mettre fin à la suspicion selon laquelle les industriels ne veulent pas négocier.

Les industriels pointés du doigt par les enseignes de la distribution

Depuis plusieurs mois, les distributeurs accusent leurs fournisseurs de ne pas jouer le jeu des renégociations. Une attitude qui serait largement à l’origine des prix toujours élevés en rayons. Certains patrons d’enseignes ont même demandé à l’exécutif de forcer la main aux industriels. Soit en les dénonçant publiquement (« name and shame ») soit en appliquant des taxes punitives. Les retailers trouvent inacceptables de devoir faire seuls des efforts, avec notamment leurs paniers anti-inflations.

Légiférer sur le cycle des négociations commerciales

En outre, les patrons de la grande distribution critiquent la législation française qui ne prévoit qu’un round de négociations commerciales par an. Cette disposition empêche un alignement constant des prix des produits sur l’évolution du cours des matières premières. Ils voudraient pouvoir renégocier tout le long de l’année comme cela se fait chez nos voisins européens. Michel Biero, directeur exécutif des achats et du marketing chez Lidl, Alexandre Bompard, PDG du groupe Carrefour, et Michel Edouard-Leclerc, président de E.Leclerc, appellent ainsi à légiférer sur la question.

Le Prix du Roman Fnac décerné à Jean-Baptiste Andrea

Le Prix du Roman Fnac est attribué à Jean-Baptiste Andrea pour son ouvrage « Veiller sur elle », publié chez L’Iconoclaste. Le lauréat recevra sa récompense de manière officielle le 11 septembre lors d’une soirée au théâtre Édouard VII, à Paris.

C’est fait ! Le 22ᵉ Prix du Roman Fnac, leader de la distribution de produits culturels, revient à Jean-Baptiste Andrea pour « Veiller sur elle », paru aux éditions de l’Iconoclaste. L’auteur de « Ma reine » succède à Sarah Jollien-Fardel (Sabine Wespieser), qui a gagné l’an dernier avec « Sa préférée ». Il recevra officiellement son prix le 11 septembre, lors d’une soirée au Théâtre Édouard VII (Paris). Cette cérémonie est ouverte au grand public.

Primé parmi 5 romans retenus dans la short list

« Veiller sur elle » concourrait avec « Les Silences des pères » (Rachid Benzine), « Ce que je sais de toi » (Éric Chacour), « Vous ne connaissez rien de moi » (Julie Héraclès) et « Le grand secours » (Thomas B. Reverdy). Ces cinq livres sont sortis d’une sélection de 30 romans. Le jury du Prix du Roman Fnac se composait cette année de 400 libraires et de 400 adhérents Fnac. Une particularité dans le monde des prix littéraires où les délibérations sont confiées à des journalistes littéraires.

L’histoire d’amour entre deux êtres de différentes classes

Interrogé par L’Éclaireur, Jean-Baptiste Andrea s’est dit très touché par cette distinction donnée par « des libraires et des lecteurs, les gens auxquels on s’adresse en tout premier lieu ». Dans son œuvre à l’accent féministe, l’auteur raconte l’amour passionné entre deux êtres qui n’auraient jamais dû se rencontrer. A savoir Viola Orsini, l’héritière d’une riche famille de Gênes, qui souhaite sortir de sa prison dorée. Et Mimo, un apprenti sculpteur de pierre né dans la misère mais qui tente de changer son destin.

Un livre d’une actualité brûlante

Leur rencontre va changer leur vie respective, en particulier celle de Mimo. Le jeune homme deviendra artiste de génie, notamment mandaté par les Orsini. Mais que vaut sa gloire sans sa Viola ? Cette histoire se déroule dans l’Italie du XXe siècle, marquée par les deux conflits mondiaux, l’ascension du fascisme et le patriarcat. L’auteur confie avoir écrit son roman en se disant que « tout ce qu’il raconte, et qui se déroule entre 1916 et 1948, pourrait tout à fait se passer maintenant ». Avec le fascisme relaté en toile de fond, l’œuvre serait « d’une actualité brûlante ».

En ouverture de la saison des prix littéraires

« Veiller sur elle » est le 4e livre de Jean-Baptiste Andrea (52 ans). L’écrivain d’ascendance italienne a également écrit « Ma reine » (2017) primé avec le prix Femina et le Prix du premier roman. On lui doit en outre « Cent millions d’années et un jour » (2019) et « Des diables et des saints » (2021). Notons que le Prix du Roman Fnac ouvre chaque année la saison des prix littéraires. Celle-ci se poursuit en octobre et en novembre, avec le grand prix du roman de l’Académie Française, le Prix Fémina, le Prix Médicis, le prix Goncourt, le Prix Renaudot et le Prix Décembre.

Selon un rapport, la France compte 3 millions de millionnaires

D’après un rapport sur la richesse mondiale 2023 publié par UBS, 3 millions de millionnaires se trouvaient en France l’année dernière. Le géant bancaire suisse précise que 4,8% des millionnaires dans le monde vivaient dans l’Hexagone en 2022.

4,8% des millionnaires dans le monde résidaient en France en 2022, selon le rapport sur la richesse mondiale 2023 publié par la banque UBS. Un chiffre qui placerait la France à la troisième place des Etats fournissant le plus de millionnaires à travers le globe.

Pour effectuer ce calcul, la banque suisse s’est appuyée sur trois données : la taille de la population adulte, la richesse moyenne et l’inégalité des richesses. Avec 22,7 millions de millionnaires, les Etats-Unis occupent largement la première place, et fournissent 38,2% du total planétaire. La Chine se classe en deuxième position, avec 6 millions de millionnaires, soit 10,5% du total mondial.

La troisième place du podium à bougé en mai 2022, puisque le Japon a été dépassé par la France. Avec très précisément 2 821 000 millionnaires, l’hexagone compterait 4,8% des millionnaires dans le monde, d’après le rapport. Viennent ensuite l’Allemagne (4,4%) et le Royaume-Uni (4,3%). Les Pays-Bas et l’Italie fournissent quant à eux 2% de la population mondiale de millionnaires.

Le classement change légèrement si l’on zoom sur la population des très riches, soit ceux qui possèdent plus de 50 millions de dollars. Ils sont plus de 124 000 aux USA, 33 000 en Chine et 9 100 en Allemagne. Avec 3 890 très riches, la France occupe la 8ème place.

Contrairement à la majorité des pays développés, comme le Japon, l’Allemagne, le Royaume-Uni et les Etats-Unis, l’Hexagone n’a pas enregistré, l’année dernière, de diminution du nombre de millionnaires sur son territoire. Le développement de la France va donc en contradiction avec une tendance à la baisse du nombre de millionnaires à travers la planète. Ils sont passés de 62,9 à 59,4 millions entre 2021 et l’année dernière.

La Banque UBS, qui publie pour la première fois ce classement établi par Credit Suisse, ne livre pas d’explications claires par pays sur ces évolutions.

 

C’est quoi au juste l’économie de marché ?

L’économie de marché, modèle économique dans lequel les échanges de biens, de services et de facteurs de production sont déterminés par l’offre et la demande, est l’un des systèmes économiques les plus répandus et influents à l’échelle mondiale. Ce système repose sur le principe fondamental de la liberté économique et de la propriété privée, où les acteurs sont libres de prendre leurs décisions d’achat, de vente, d’investissement et de production en fonction de leurs intérêts personnels.

Fonctionnement de l’économie de marché :

Rôle des acteurs économiques :

Dans une économie de marché, les individus, les entreprises et les institutions sont les acteurs clés. Les individus, en tant que consommateurs, déterminent la demande de biens et de services, tandis que les entreprises, en tant que producteurs, répondent à cette demande en offrant des produits sur le marché. Les facteurs de production (travail, capital, ressources naturelles) sont également utilisés par les entreprises pour produire des biens et des services.

Mécanisme de fixation des prix :

Les prix des biens et des services dans une économie de marché sont déterminés par la confrontation entre l’offre et la demande. Lorsque la demande d’un produit est élevée et l’offre est faible, le prix augmente, incitant ainsi les producteurs à augmenter leur production pour réaliser davantage de bénéfices. En revanche, lorsque la demande est faible et l’offre est abondante, les prix baissent, poussant les producteurs à ajuster leur production en conséquence.

Concurrence :

L’économie de marché favorise généralement un environnement concurrentiel où de nombreuses entreprises rivalisent pour attirer les clients. Cette concurrence incite les entreprises à innover, à améliorer la qualité de leurs produits et à maintenir des prix compétitifs pour rester sur le marché.

Liberté de choix :

Les consommateurs bénéficient d’une liberté de choix, car ils peuvent décider d’acheter les biens et services qui répondent le mieux à leurs besoins et préférences individuelles. De même, les entreprises ont la liberté de choisir les produits qu’elles souhaitent produire et les marchés qu’elles souhaitent servir.

 

Avantages de l’économie de marché :

Allocation efficace des ressources :

L’économie de marché permet une allocation plus efficace des ressources car elle s’appuie sur les mécanismes de l’offre et de la demande, qui dirigent les ressources vers les secteurs où elles sont le plus nécessaires.

Innovation et progrès technologique :

La concurrence dans une économie de marché incite les entreprises à innover et à développer de nouvelles technologies pour rester compétitives.

Liberté économique :

Les individus et les entreprises jouissent d’une plus grande liberté économique dans leurs choix de consommation, de production et d’investissement.

Croissance économique :

L’économie de marché est souvent associée à une croissance économique plus rapide, car elle encourage l’investissement et la productivité.

 

Inconvénients de l’économie de marché :

Inégalités :

L’économie de marché peut conduire à des inégalités économiques, car certaines entreprises et individus peuvent accumuler une richesse considérable, tandis que d’autres peuvent se retrouver dans une situation de vulnérabilité économique.

Externalités négatives :

Les externalités négatives, telles que la pollution environnementale ou les problèmes sociaux, peuvent ne pas être correctement pris en compte par le marché, nécessitant une intervention gouvernementale pour les réglementer.

Instabilité économique :

L’économie de marché peut être sujette à des cycles économiques de croissance et de récession, ce qui peut entraîner des fluctuations importantes dans l’emploi et les niveaux de vie.

 

En conclusion, l’économie de marché est un système économique dynamique et largement adopté qui repose sur les forces du marché pour guider la production, la consommation et l’investissement. Bien qu’elle présente des avantages en termes d’efficacité, d’innovation et de liberté économique, elle n’est pas sans ses inconvénients, tels que les inégalités et les externalités négatives. Pour atténuer ces effets indésirables, de nombreux pays combinent l’économie de marché avec des politiques publiques pour assurer un équilibre entre les forces du marché et l’intérêt public.

De Beers renforce ses liens avec les créateurs de bijoux

De Beers a parrainé, vendredi dernier, un élégant dîner au coucher du soleil au Montauk’s Surf Lodge, à New York (Etats Unis). A cette occasion, le groupe diamantaire a honoré six créateurs indépendants qu’il soutient via Lightbox Jewelry, sa filiale chargée de commercialiser des bijoux de luxe pas chers.

The Surf Lodge de Montauk’s a organisé, le vendredi 21 juillet 2023, un élégant dîner au coucher du soleil pour célébrer le 15e anniversaire de son ouverture. Orchestrée par Jayma Cardoso, la fondatrice et directrice de l’établissement, cette rencontre a été parrainée par le groupe De Beers, leader mondial de la production et de la distribution de diamants. Lors de cet évènement, la compagnie minière a mis en lumière les pièces originales de six créateurs de bijoux indépendants qu’elle soutient via sa filiale dédiée Lightbox Jewelry.

Les designers reconnaissants du soutien de De Beers

Maggi Simpkins, designer et fondatrice de la marque de bijoux Maggi Simpkins, faisait partie de ces créateurs invités. Elle a exprimé sa reconnaissance envers les dirigeants de De Beers pour leur appui constant aux projets des joailliers indépendants. « Je suis vraiment enthousiasmé par le travail qu’ils font autour de la durabilité et des pratiques sûres », a-t-elle ajouté. En effet, le groupe diamantaire sud-africain a lancé plusieurs initiatives pour la consommation responsable et la protection de la planète. Par exemple le programme Building Forever, le projet La Route du Diamant ou encore la blockchain Tracr. On peut citer aussi Lightbox Jewelry, la filiale dédiée à la production de diamants synthétiques, qui sert à réduire son impact sur l’environnement.

Déjà réunis dans le même endroit en 2022

En 2022, Lightbox Jewelry s’était déjà associée à The Surf Lodge, l’hôtel et restaurant populaire de Montauk, pour une série d’activités bien-être. A cette occasion, plusieurs entraîneurs en vogue ont dispensé des cours de fitness et organisé des séances de bain sonore. Ils ont également animé des tables rondes sur le bien-être mental et les méditations. Lightbox en a profité pour ouvrir une boutique éphémère sur place. Les invités ont pu admirer et toucher des pièces chics et faciles à porter. Mais les achats se sont faits uniquement via des iPads, puis expédiés plus tard aux domiciles des clients pour éviter d’encombrer les acheteurs, occupés à fêter sur la plage.

Causeries, dîner somptueux et levée de fonds

En rééditant l’expérience la semaine dernière, De Beers réaffirme son attachement aux jeunes talents et aux créateurs indépendants. Notons qu’au cours de ce dîner élégant, les convives et designers ont fait autre chose que contempler les bijoux. Ils ont eu de gaies causeries sur les canapés bordant l’eau. Concernant le dîner à proprement dit, il était axé sur les fruits de mer composé de sashimi de thon, de flétan rôti et de salade d’héritage d’été. La rencontre a également servi de plateforme pour lever des fonds en faveur du musée du Montauk’s Surf Lodge, qui aide à offrir un accès et des opportunités aux personnes dans le besoin. La collecte a atteint plus de 1,2 million de dollars.

Economie : Scope faiblit la perspective de la France

 

 

Selon Scope Ratings, la dynamique économique de l’Hexagone s’est ralentie. Résultat : l’agence de notation a décidé d’abaisser ses perspectives pour le pays.

Scope Ratings considère que la dynamique économique de la France est au ralenti. C’est la raison pour laquelle l’agence de notation européenne a abaissé, vendredi dernier, la perspective du pays. La note de la France pourrait ainsi être réduite à l’avenir, comme cela a été le cas il y a un mois avec l’agence Fitch.

Dans un communiqué de presse, Scope souligne le risque de « l’affaiblissement des finances publiques françaises », en raison, entre autres, de difficultés dans « la mise en œuvre de réformes ». D’ici 12 à 18 mois, l’agence pourrait dégrader la note de la France, pour le moment classée « AA », soit le troisième plus haut niveau de sa grille.

Scope liste plusieurs risques pesant sur les finances hexagonales, et affirme que « la dynamique économique s’est nettement ralentie au second semestre 2022 ». L’agence remet également en cause la trajectoire de réduction du déficit et de la dette publics, en raison d’un « mauvais bilan en matière d’assainissement budgétaire, d’une charge d’intérêt de la dette croissante et de risques liés à la mise en œuvre du programme de réformes ».

Selon Scope, ces risques sont associés à « l’absence de majorité au Parlement », et à des « contestations sociopolitiques ». Les mouvements sociaux contre la réforme des retraites sont tout particulièrement soulignés.

Il y a un mois, l’agence de notation Fitch avait dégradé la note de la France. Pour justifier son choix, elle avait pointé le risque posé par « l’impasse politique et les mouvements sociaux (parfois violents » sur les réformes voulues par le gouvernement et le président Emmanuel Macron.

Une semaine auparavant, l’agence Moody’s n’avait tout simplement pas émis de notation. L’agence S&P Global doit quant à elle publier ses conclusions vendredi 2 juin. Si elle accorde actuellement la note « AA » à la France avec une perspective négative, cela pourrait évoluer à la baisse.

Les notations de ces grandes agences internationales ont un impact sur le taux d’intérêt auquel les investisseurs prêtent de l’argent à la France. Concernant l’emprunt à 10 ans, dont l’échéance est une référence, le taux était de 3,11% vendredi dernier. Ce taux se classe parmi les plus hauts de 2023.

Pour rappel, les taux obligataires augmentent nettement depuis un an et demi, en raison des politiques des banques centrales déployées pour limiter l’inflation.

Transformation digitale : les 5 questions à se poser pour l’effectuer au mieux

Dans une époque où le numérique règne, les entreprises de toutes tailles et tous secteurs d’activité ont l’obligation de s’adapter pour performer. La transformation digitale est même devenue un enjeu majeur face auquel elles doivent se préparer. L’opérateur de technologies digitales pour les entreprises Hub One liste justement les 5 questions à se poser pour réussir au mieux cette transformation.

Vous souhaitez digitaliser votre entreprise ? Bonne idée. Mais attention, c’est un projet important qui impacte toute votre organisation. Et comme le virage numérique est délicat à négocier, il faut être fin prêt avant de se lancer. Selon l’opérateur de technologies digitales pour les entreprises Hub One, il y a 5 grandes questions à se poser pour réussir une transformation digitale.

Première question : quel est le niveau de maturité digitale de mon entreprise ? Cela vous permet de savoir quelle place occupe actuellement le numérique et son importance dans votre entreprise. Cette étape est également l’occasion d’évaluer la capacité de l’ensemble de l’organisation (départements, services, équipes…) à intégrer de nouvelles briques numériques.

La meilleure technique pour analyser la maturité digitale de votre entreprise est l’audit. Plusieurs outils existent pour le réaliser, comme le sondage. En plus de recueillir les avis, freins et besoins en termes de digitalisation de vos collaborateurs, le sondage permet de discuter avec eux sur les enjeux de votre projet de transformation digitale.

D’autres outils en ligne sont disponibles pour auto-évaluer la maturité digitale de votre entreprise. On peut par exemple citer le diag numérique, développé par le Medef, vous permettant de réaliser une analyse rapide de votre existant.

Après avoir effectué cette première analyse, vous devez maintenant identifier les besoins et objectifs de votre entreprise. Pourquoi digitaliser vos activités ? Est-ce pour améliorer la productivité ? Augmenter le chiffre d’affaires ? Trouver de nouveaux canaux de vente ? Améliorer le processus interne ?

De plus, votre projet est-il subi ? En clair, est ce que vous comptez digitaliser votre entreprise pour répondre aux évolutions du marché et lutter contre la concurrence ? A l’inverse, êtes-vous dans une transformation digitale choisie, consistant à user du numérique pour prendre de l’avance et rester à la pointe de l’innovation ?

En délimitant clairement vos objectifs, vous avez une meilleure visibilité sur la direction à prendre. De plus, une transformation digitale est réussie si elle répond à vos objectifs clés et apporte une valeur ajoutée à l’entreprise, à ses collaborateurs, mais aussi à ses clients et partenaires.

Pour gérer cette étape, Hub One conseille d’utiliser une roadmap. Cet outil vous guide tout au long de votre projet et vous permet d’avoir une vision stratégique claire. La roadmap aide également à hiérarchiser les chantiers et objectifs prioritaires.

Troisième question à vous poser : quelles sont les attentes de vos collaborateurs ? Pour être atteints, les objectifs définis doivent être compris et acceptés par les différentes équipes. Prenez donc le temps d’échanger avec elles sur leurs attentes : quels sont leurs besoins ? Quelle place va prendre le digital sur leurs missions ? Comment le numérique va améliorer leur façon de travailler ?

Certains collaborateurs peuvent ne pas comprendre ce plan de transformation digitale, ou estimer ne pas en avoir besoin. Il est donc nécessaire de prendre en compte les retours pour adapter le projet à tous les profils. Vous pouvez par ailleurs, grâce à des exemples concrets, montrer à vos équipes les avantages quotidiens d’une digitalisation.

« L’objectif de cette étape est aussi de faire entrer le collaborateur dans le processus de réflexion et de conception du projet pour qu’il puisse se l’approprier pour être un véritable moteur du changement », précise Hub One.

Une fois les attentes de vos équipes définies, l’étape suivante consiste à identifier les acteurs de cette transformation. Il y a tout d’abord les acteurs internes. Et ces derniers ne se limitent pas à la direction des systèmes d’information (DSI).

Si la DSI est indispensable pour mettre en œuvre les technologies et systèmes permettant à l’entreprise de déployer sa stratégie, d’autres collaborateurs auront des rôles clés, comme les ambassadeurs. Présents dans les équipes, les ambassadeurs que vous désignerez feront avancer le projet en décrivant les besoins, en suivant les étapes ou encore en communiquant sur les changements à venir.

Il faut également sensibiliser et motiver les collaborateurs face aux nombreux bouleversements digitaux. Un rôle qui revient, entre autres, à la direction générale de l’entreprise, la direction marketing et la direction administrative et financière. Ces services aideront également les équipes à collaborer de manière interactive et transdisciplinaire.

« Enfin, la Direction des Ressources Humaines, a elle aussi un rôle essentiel : celui de promouvoir une vraie révolution culturelle pour que les collaborateurs réapprennent à collaborer et partager des informations », poursuit l’opérateur de technologies digitales.

Place maintenant aux acteurs externes. Nombre d’entre eux proposent des solutions de collaboration innovantes pour les entreprises. Objectif : faciliter la communication pour davantage d’efficacité, qui est l’un des enjeux de la transformation digitale.

Vous devez donc privilégier un partenaire capable de proposer mais aussi d’intégrer des solutions de communication adaptées à votre SI et à vos applications métiers. Grâce à sa vision à 360 degrés, ce partenaire vous guidera aussi bien sur le plan technique (accompagnement global) que sur le plan social (interlocuteur unique).

Il vous reste un dernier questionnement : comment créer l’adhésion en interne et accompagner le changement ? Comme l’a indiqué Hub One, les Ressources Humaines sont précieuses pour aider les collaborateurs à s’acclimater à leur nouvel environnement de travail. Ce service est aussi utile pour les initier à de nouveaux comportements.

Mais cela peut ne pas suffire. En effet, des collaborateurs peuvent rester insensibles au projet. D’autres, mal à l’aise avec les outils numériques, ne voudront pas s’impliquer et changer leurs méthodes de travail. Vous devez donc tout d’abord identifier ces freins. Il faut ensuite les contrer, via un accompagnement ou des conseils, afin d’éviter que la transformation digitale vire à l’échec.

 

De Beers : Antoine Borde, nouveau PDG de Lightbox

Antoine Borde, PDG de Lightbox

 

De Beers, le leader mondial des diamants, vient de nommer Antoine Borde au poste de PDG de sa marque de bijoux fantaisie Lightbox. Le dirigeant remplace Steve Coe, qui a quitté l’entreprise en juillet dernier. Il doit contribuer à développer le plein potentiel de la filiale et à stimuler sa croissance à long terme.

Le groupe De Beers a nommé, début novembre, Antoine Borde comme le nouveau PDG de sa marque de bijoux fantaisie Lightbox. Le dirigeant français remplace à ce poste le britannique Steve Coe, qui a quitté l’entreprise en juillet dernier.

Un passage chez L’Oréal et Coty

Spécialiste des biens de consommation et de la beauté, M. Borde était jusqu’alors vice-président mondial du commerce électronique au sein du groupe Danone, le géant tricolore des produits alimentaires. Auparavant, il a occupé le poste de vice-président senior pour l’e-commerce et la transformation numérique de la division luxe de Coty, une multinationale américaine de produits de beauté et de soin fondée en 1904 à Paris par François Coty.

Avant cela, il a travaillé chez le géant cosmétique français L’Oréal pendant 12 ans notamment en tant que directeur du commerce électronique et du marketing. Antoine Borde a débuté sa carrière chez Procter & Gamble France. Il a ensuite crée Arithmedia en 2000, puis Business Top Models deux ans plus tard avant d’intégrer L’Oréal. Titulaire d’un MBA de la Kellogg School of Management de la Northwestern University dans l’Illinois, il s’est spécialisé dans le développement des produits et le marketing. Mais avec un fort accent sur le commerce numérique et la satisfaction clientèle.

Un homme d’expérience dans la gestion d’environnements de marques

Le nouveau PDG de De Beers prendra ses fonctions à Londres et rendra compte de sa gouvernance à Marc Jacheet, directeur général des marques De Beers. Ce dernier se dit extrêmement « heureux d’accueillir Antoine en tant que nouveau PDG de Lightbox ». Il estime que « son palmarès de réalisations et son expérience dans la gestion d’environnements de marques mondiales font de lui la personne idéale pour faire progresser la stratégie Lightbox et renforcer sa position de marque prééminente de diamants synthétiques ».

De Beers, leader de l’innovation et de la transparence 

Marc Jacheet considère aussi le responsable français comme « un innovateur et un expert de la transformation du commerce numérique ». Il espère particulièrement que M. Borde « pourra continuer à développer le plein potentiel de la marque et à stimuler sa croissance à long terme ». Pour sa part, le nouveau président de Lightbox exprime sa joie « de rejoindre une équipe dynamique et de faire partie de la catégorie en évolution rapide des diamants de laboratoire ».

Antoine Borde mesure le « privilège de travailler avec un leader de l’industrie qui a façonné l’espace grâce à l’innovation et à la transparence ». Il pense notamment aux initiatives comme TRACR, une technologie de blockchain mise en place par De Beers pour le traçage de diamants de la mine au consommateur final. Rappelons que Lightbox Jewelry a été créé en 2018 pour commercialiser une nouvelle marque de bijoux en diamants de laboratoire. La marque produit plus de 200 000 pierres en laboratoire par an.

Crise malienne : la solution autant économique que politique

Politique au Mali

Depuis plus de dix ans, le Mali est confronté à une crise multidimensionnelle à laquelle les gouvernements successifs apportent une réponse politique. Pourtant, la solution se trouve aussi ailleurs, au niveau économique car la pauvreté et le chômage sont source d’instabilité. Aliou Diallo, président d’ADP-Maliba interpelle justement sur ce point.

La République du Mali fait face à une crise multiforme depuis plus de dix ans, sans parvenir à trouver une solution durable. Actuellement dirigée par un régime d’exception, elle mise énormément sur la victoire militaire pour renaître de ses cendres. Pourtant le mal est plus profond, selon certains politiques, à l’image d’Aliou Diallo. Le président d’ADP-Maliba a fait une analyse pertinente de la situation de son pays dans une déclaration publiée lors de la célébration du 62ème anniversaire de l’indépendance du pays, le 22 septembre 2022.

Le développement économique durable, priorité du Mali

Dans son discours, le député de Kayes a rendu hommage à tous les illustres devanciers qui ont donné leur vie pour la liberté du peuple malien. Il a également eu une pensée pieuse pour tous les compatriotes « victimes de tueries, de pillages, d’exactions, de déplacements de populations et d’exil ». Aliou Diallo prie pour le repos de leur âme et souhaite un prompt rétablissement aux blessés. Mais l’homme d’affaires a surtout disséqué le malaise du Mali et présenté les enjeux actuels. « Nous sommes à un moment d’interrogation face à la multiplicité et à la complexité des défis à relever sur le plan sécuritaire, social, sanitaire et du développement économique durable », a-t-il souligné.

Le secteur privé, pilier d’une économie moderne

Pour le milliardaire malien, le salut de son pays viendra surtout de son développement économique, en plus d’une paix durable. Ce progrès économique dépend, selon lui, de la promotion du secteur privé. « Tous les grands pays développés ont réussi à créer de l’abondance et une ère de prospérité économique grâce à leur secteur privé. L’Etat ne doit pas se substituer au secteur privé, mais plutôt le promouvoir et l’accompagner », a interpellé Aliou Diallo. Homme pragmatique, le président et fondateur d’ADP-Maliba a préparé un plan Marshall pour le Mali doté potentiellement de 15 000 milliards de Francs CFA. Ce programme ambitieux vise notamment le financement massif de l’entrepreneuriat. Objectif : créer des dizaines de milliers d’emplois.

Une lutte sans pitié contre la mauvaise gestion

Le fondateur d’Hydroma est convaincu que c’est en résolvant le problème du chômage et donc de la pauvreté que le Mali pourra se sortir de cette crise. Car celle-ci sera d’abord la conséquence de la misère et de la frustration des populations. S’il veut porter le secteur privé à son sommet, Aliou Diallo ne compte surtout pas dilapider l’argent public et privé. Comme ce fut le cas à une certaine époque avec la SONAREM (Société Nationale de Recherche Minière) et la SOCIMA (Société des Cimenteries du Mali), qui ont mis la clef sous la porte. Pour éviter de nouvelles failles, il se montrera extrêmement intransigeant une fois aux affaires en février 2024. Le futur candidat à la présidentielle entend mener une lutte impitoyable contre la corruption et la mauvaise gestion.

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