Etats Unis-Chine : après le conflit commercial et technologique, vont-ils se livrer une guerre dans la finance ?

Le président américain Donald Trump et son homologue chinois Xi Jin Ping

 

Engagés dans un conflit commercial et technologique depuis plusieurs mois, les Etats Unis et la Chine vont-ils ouvrir un nouveau front dans la finance ?

Une rumeur qui fait trembler les investisseurs

Selon le New York Times l’administration Trump étudierait la possibilité de restreindre les investissements américains en Chine et d’interdire aux sociétés chinoises d’être cotées sur les Bourses américaines. Il s’agit notamment de Baidu – le Google de l’Empire du Milieu – et d’Alibaba – l’Amazon chinois. « Après les tarifs douaniers, la confrontation technologique avec l’épisode Huawei, et les enjeux stratégiques (mer de Chine, terres rares), l’affrontement sino-américain pourrait prendre une dimension financière sans précédent », relève Laurent Schwartz, directeur du Comptoir National de l’Or, spécialiste de l’or d’investissement et de l’expertise de bijoux, cité par le quotidien financier.

« Cette nouvelle a été démentie par le secrétariat au trésor, qui affirme ne pas envisager ces mesures ‘pour l’instant », rassure Laurent Schwartz. Mais, justement, « C’est ce ‘pour l’instant’ qui fait trembler les investisseurs en actions, avec des titres chinois cotés à Wall Street, comme Alibaba, qui ont décroché de plus de 5% vendredi dernier », nuance l’analyste.

La Chine a une carte à jouer

Comme Laurent Schwartz, la plus part des experts du New York Stock Exchange, se demandent si l’administration américaine ne perd pas la tête. « Est-il vraiment opportun de porter la confrontation sur ce terrain, sachant que la Chine détient plus de 1.000 milliards de bons du trésor américain ? », s’interroge l’expert. En effet, dans ce bras de fer qui promet d’être fatal, la Chine dispose de « l’arme nucléaire », à savoir ses colossales réserves de change en obligations d’Etat américaines. Si elle décidait aujourd’hui d’effectuer des ventes massives de titres, les taux d’intérêt à long terme pourraient remonter aux Etats-Unis… Un scenario qui n’arrangerait pas Donald Trump et son administration, abonnés à la surenchère. Justement, Washington compte sur l’effet boomerang, ayant déjà évalué qu’il encaisserait le moindre mal (une prise de risques dangereuse).

« L’arme nucléaire ne devrait être utilisée qu’en dernier recours »

Cette arme nucléaire est à double tranchant, puisqu’en vendant massivement des titres, la Chine verrait la valeur de son trésor de guerre chuter du fait de la baisse des cours de ses obligations souveraines. Dans le même temps, le dollar se déprécierait face au yuan, rendant ainsi les exportations chinoises moins compétitives. C’est pour toutes ces raisons qu’une telle carte ne devrait pas sortir dans le jeu de poker sino-américain. « L’arme des ventes massives d’emprunts d’Etat américains ne devrait être utilisé qu’en dernier recours par la Chine, car elle aurait l’inconvénient de déprécier le dollar face au yuan, ce qui rendrait les produits de l’Empire du milieu encore moins compétitifs. Et ce, alors que les taxes américaines sur les importations de produits chinois rendent déjà ces derniers moins concurrentiels… L’arme des ventes massives de bons du Trésor serait donc contre-productive pour Pékin, dans un contexte de guerre commerciale », souligne Philippe Berthelot, co-directeur de la gestion obligations chez Ostrum Asset Management.

Epargne-retraite, factures, gaz… : ce qui change au 1er octobre

A l'intérieur d'une cuisine avec un feu de gaz

 

De nombreux changements, devant impacter le quotidien des Français, sont entrés en vigueur depuis le mardi 1er octobre. Ils concernent l’épargne retraite, les factures, les tarifs réglementés du gaz et les cotisations patronales d’assurance chômage, pour les plus attendus.

Depuis le mardi 1er octobre de nouveaux changements sont intervenus dans le quotidien des Français. Ce sont notamment la refonte de l’épargne retraite, les nouvelles mentions obligatoires sur les factures, la baisse des tarifs réglementés du gaz et la réduction de cotisations patronales d’assurance chômage.

L’épargne retraite

Trois nouveaux produits d’épargne retraite sont lancés à partir du 1er octobre, dans le cadre de la loi Pacte. Ils remplaceront à terme les dispositifs actuels (Perp, Perco, Préfon, « Madelin »,…) qui ne seront plus commercialisés à partir d’octobre 2020, même s’il sera possible de verser de l’argent dessus. Le premier de ces nouveaux dispositifs est le plan d’épargne retraite réservé à certaines catégories de salariés, en général les dirigeants et les cadres, afin de se substituer aux actuels contrats dits « article 83 ». Le second est un plan collectif ouvert à tous les salariés afin de remplacer les plans d’épargne pour la retraite collectif (Perco). Un 3e produit d’épargne, individuel, est commercialisé sous forme d’un compte-titres ou d’un contrat d’assurance. Il devra remplacer les actuels Plans d’épargne retraite populaire (Perp) et les contrats « Madelin » (professions libérales). Tous ces plans sont transférables entre eux.

Tarifs réglementés du gaz

Les tarifs réglementés de vente du gaz, appliqués par Engie à quatre millions de foyers français, baissent de 2,4% à partir du 1er octobre. Cette réduction est de 0,6% pour les clients qui utilisent le gaz pour la cuisson, de 1,4% pour ceux qui ont un double usage, cuisson et eau chaude, et de 2,5% pour les foyers qui utilisent le gaz comme chauffage.

Factures

Toutes les factures émises à compter du 1er octobre 2019 doivent comporter deux nouvelles mentions obligatoires : l’adresse de facturation si elle est différente de l’adresse de livraison, et le numéro du bon de commande s’il a préalablement été indiqué par l’acheteur. Tout manquement à cette nouvelle réglementation est passible d’une amende de 75.000 euros pour une personne physique et 375.000 euros pour une personne morale.

Cotisations patronales

La réduction générale des cotisations patronales sur les salaires, applicable de manière dégressive aux rémunérations brutes inférieures à 1,6 Smic, est étendue aux contributions d’assurance chômage à compter du 1er octobre 2019. Le taux maximum de l’allègement passe à 4,05%.

Transport aérien : Air France se met au vert avec l’A350

L'A350 lors de sa réception à l'aéroport Roissy-Charles de Gaulle

 

Air France a reçu vendredi son premier A350. Vingt-sept autres vont suivre, dont trois d’ici la fin d’année. Ce gros porteur émet 25 % de CO2 de moins avec une empreinte sonore réduite de 40 %. La compagnie renouvelle ainsi sa flotte en même temps qu’elle réduit son empreinte environnementale.

Alors que l’avion est pointé du doigt par les écologistes, Air France a reçu ce vendredi 27 septembre son premier A350, moins pollueur que ses autres gros porteurs. C’est dans la ferveur et l’excitation que les employés du groupe ont accueilli le premier appareil à l’aéroport de Paris-Charles-de-Gaulle à Toulouse. « Il est beau, surtout ses yeux », s’extasient les hôtesses dans leur tailleur bleu foncé avec nœud rouge. Comme il est de tradition au sein de la compagnie aérienne française, l’avion a eu droit aux lances des pompiers.

Une nouvelle cabine avec des sièges haut de gamme

L’A350 affiche jusqu’à 40 tonnes de moins que son concurrent Boeing, ce qui se traduit par une vingtaine de tonnes de carburant consommées à parcours comparable. Il émet également 25 % de CO2 de moins avec une empreinte sonore réduite de 40 %. Après Toulouse, un autre exemplaire du long-courrier devrait être livré à l’aéroport de Bordeaux, courant octobre.

Comme nouvel avion rime avec innovation, l’A350 proposera une nouvelle cabine équipée de sièges haut de gamme. Il compte au total 324 séants, dont 24 sièges Premium Economy, 266 sièges Economy et 34 sièges Affaires, qui seront à la fois full flat et full access, ce qui signifie que le lit s’allonge complètement et l’accès au couloir n’exige pas d’enjamber un autre passager.

Air France a commandé en tout vingt-huit A350. Ils arriveront progressivement d’ici 2025. Avant la fin de l’année, trois exemplaires vont être livrés et trois autres l’an prochain. Dans un premier temps, la direction opérationnelle d’Air France privilégiera des étapes courtes notamment Abidjan et Bamako pour permettre aux d’équipages de se familiariser avec l’avion et aux équipes au sol d’appréhender ses particularités. La compagnie aérienne française compte ensuite le déployer vers d’autres destinations : Toronto, Séoul, Le Caire, Bangkok.

Briser la vague de Flygskam

Précisons que pour motoriser l’A350, Air France a retenu le réacteur Rolls-Royce XWB-84 ou 97. Les mécaniciens de la compagnie vont donc devoir acquérir la culture du britannique. Le motoriste devra pour sa part accepter que les ateliers d’Air France Industries révisent les propulseurs pour le compte d’autres transporteurs. Avec le virage écologique pris par l’A350, Air France veut briser la vague de Flygskam (la honte de prendre l’avion), un mouvement né dans les pays scandinaves et qui montre que l’opinion publique est sensible à la cause environnementale.

Amérique du Sud : le groupe Casino poursuit la transformation de sa structure capitalistique

La devanture d'un magasin du groupe Casino

Le groupe Casino a obtenu en fin de semaine dernière les autorisations des autorités brésiliennes pour que sa filiale brésilienne Grupo Pao de Açucar (GPA) effectue une offre publique d’achat (OPA) concernant la totalité du capital d’Exito, sa filiale colombienne. Une OPA technique, qui vise à simplifier la structure capitalistique du groupe en Amérique du Sud.

Jean-Charles Naouri veut simplifier la structure du groupe en Amérique du Sud

L’assemblée générale extraordinaire et le conseil d’administration d’Exito, ont approuvé le 12 septembre le lancement de l’OPA de GPA sur Exito. Une OPA exclusivement en numéraire qui vise à simplifier la structure des participations du groupe de Jean-Charles Naouri en Amérique latine afin d’améliorer la visibilité de ses résultats.

Le projet d’OPA prévoit par ailleurs l’acquisition par le groupe Casino des actions détenues par Exito dans la filiale Segisor, qui détient elle-même directement et indirectement 99,9% des droits de vote et 37,3% des droits économiques de GPA.

Dans ce cadre, le groupe Casino a signé un accord avec GPA pour que ce dernier lance, par le biais de sa filiale à 100% Sendas, une OPA sur l’ensemble des actions Exito, à laquelle le groupe stéphanois de distribution doit apporter la totalité de sa participation, soit 55,3% du capital. La demande d’OPA doit être déposée « dans les prochains jours » auprès des autorités financières colombiennes, a annoncé le groupe dans un communiqué.

Groupe Casino : un géant en Amérique latine

Toujours selon le groupe Casino, l’ensemble de ces opérations financières devrait être terminé dans le courant de l’année 2020 et permettra à Casino de posséder 41,4% de sa filiale GPA, qui aura elle-même pris le contrôle d’Exito ainsi que de ses filiales en Argentine et en Uruguay.

L’Amérique du Sud représente un marché stratégique pour le groupe de Jean-Charles Naouri, où le distributeur est notamment leader au Brésil grâce à GPA, et en Colombie, où Exito compte plus de 2600 magasins, de la superette à l’hypermarché. Le chiffre d’affaires du groupe Casino en Amérique latine était de 15,57 milliards d’euros en 2018, avec un taux de croissance de 8,9%.

LVMH : le leader du luxe teste un programme d’optimisation de livraison

Un défilé de mode de LVMH

 

LVMH teste aux Etats Unis un programme d’optimisation de livraison grâce à l’unification des stocks. Cette innovation est confiée à la société toulousaine OneStock, qui a intégré en septembre dernier la Maison des Start-up, la 3e promotion du programme d’accélération du leader mondial du luxe.

Le fleuron du luxe LVMH mène un programme pilote aux Etats-Unis pour améliorer ses délais de livraison grâce à l’unification des stocks en temps réel. Cette tâche est confiée à la société toulousaine OneStock, qui a intégré, le 16 septembre dernier, aux côtés de 25 autres jeunes pousses, la Maison des Start-up LVMH, le programme d’accélération de LVMH.

La startup facilite la gestion des stocks et enrichit l’expérience client

OneStock a mis au point un OMS (Order Management System), dont l’une des dernières fonctionnalités, baptisée Delivery Promise, permet aux marques d’interroger les stocks d’articles disponibles en temps réel. Jusqu’ici, la startup toulousaine n’utilisait son module qu’avec des enseignes comme Intersport, Camaïeu, Truffaut, Jules, Brice, Orchestra, Pimkie ou encore Ted Baker. C’est la première fois qu’elle le met au service d’une marque de mode. Il a donc failli l’enrichir de nouvelles fonctionnalités pour répondre aux spécificités de ce secteur.

L’OMS permet par exemple d’afficher de façon dynamique, à un internaute qui visite la page produit, l’état du stock ainsi que les différentes options de livraison en fonction des articles sélectionnés. L’internaute est également informé du temps qu’il lui reste pour profiter d’une promesse de livraison, du mode de transport proposé en fonction du délai de livraison, du coût et de l’empreinte carbone. En backoffice, des algorithmes interrogent les positions des stocks en temps réel afin de fournir le site le mieux placer pour expédier la commande.

« LVMH fait figure de précurseur »

Grâce à cette unification des stocks en temps réel, Onestock permet au client d’accéder à toute la collection quel que soit le canal de vente choisi, en ligne comme en boutique. Pour Jérôme Piccolin, Sales Director de OneStock, « LVMH fait figure de précurseur dans un marché en pleine transformation digitale et toujours très soucieux d’offrir une expérience client unique ». Laetitia Roche-Grenet, LVMH Business Synergies Director, explique que « Certains sujets sont particulièrement pertinents pour le luxe ». Ce sont notamment « La personnalisation de l’expérience-client » et de « l’expérience in-store », que le groupe de luxe français souhaite « rendre exceptionnelle, et « l’amélioration des services autour de l’e-commerce ».

Jambon et saucisses : les prix devraient augmenter de 5 à 15% selon le PDG d’Herta

Du jambon découpé en morceaux

 

Le PDG d’Herta a annoncé cette semaine que les prix du « jambon et des saucisses» devaient augmenter de « 5 à 15% » pour les consommateurs français. Cette hausse des prix serait la conséquence de la peste porcine qui sévit en Afrique et en Asie, principalement en Chine.

Les prix du jambon et des saucisses devraient augmenter de « 5 à 15% » dans les magasins, a annoncé vendredi 20 septembre sur franceinfo Arnaud de Belloy, PDG d’Herta France. Cette hausse soudaine des prix serait La conséquence de la peste porcine qui décime les cheptels en Afrique et en Asie, mais aussi les achats chinois qui provoquent une hausse des cours mondiaux. Le PDG du groupe Herta a expliqué que les cours mondiaux « montent à la production de façon très importante, ils ont monté de 45% depuis le début de l’année. Obligatoirement ils finiront par monter au niveau des jambons, des saucisses. C’est impossible autrement » pour les prix de vente.

« Il n’y a aucune raison que ça baisse pour le moment »

Cette hausse « entre 5 et 15% va dépendre de la hausse des matières premières. Les entreprises de charcuterie sont prises en étau avec cette montée des prix, elles sont obligées de répercuter, leurs prix et leurs coûts de revient », a averti le PDG d’Herta France. Arnaud de Belloy assure qu’ « il n’y a aucune raison que ça baisse pour le moment puisqu’il y a un manque énorme. Il y a une baisse considérable de la production en Chine. Le pays était à 54 millions de tonnes, on va baisser de 12 millions et sans doute la baisse totale va être de 20 millions, donc c’est colossal. Il y a un besoin énorme pour la Chine de protéines animales et de porc ». Le jambon est pourtant un produit très populaire et très consommé dans les familles françaises. Dans les rayons des supermarchés, il est présent à la découpe ou déjà emballé. Une telle hausse aurait donc un impact très négatif sur les foyers français.

La peste porcine, une épidémie qui décime le cheptel

Contagieuse pour l’animal, mais pas pour l’homme, la peste porcine a été identifiée pour la première fois en Afrique. Ce virus très résistant touche les porcs et les sangliers. Pour stopper sa propagation, la seule solution pour l’instant est d’abattre le cheptel. Ce qui n’est pas une bonne affaire pour les éleveurs.

 

Hop’lunch : la start-up strasbourgeoise qui livre des repas chauds dans les entreprises 

Un plat concoté par Hop’lunch

 

Hop’lunch est une start-up née à Strasbourg il y a un peu moins d’une année. Sa spécialité : livrer des repas chauds à l’heure du déjeuner et uniquement aux employés des entreprises. La jeune pousse compte déjà plus de 1200 clients dans la capitale de la région Alsace-Champagne-Ardenne-Lorraine (Grand Est).

Comme Deliveroo, mais pas tout à fait

Hop’lunch est une start-up strasbourgeoise qui s’est spécialisée dans la livraison de repas chauds dans les entreprises à Strasbourg. Elle vise essentiellement les zones économiques sans restaurants ou les petites PME sans service restauration ou cafétéria. Les employés qui ont un creux à l’estomac à midi n’ont plus besoin de se bouger grâce à cette jeune pousse qui fonctionne à la manière de Deliveroo, le leader de la restauration. A la différence que « Nous ne livrons que les entreprises. Nous n’imposons pas de minimum de commande, nous ne faisons pas payer la livraison et nos prix sont les mêmes que ceux pratiqués à la table des restaurants. Rien à voir ! », nuance Matthieu Diebold, président et fondateur de Hop’lunch.

La petite startup strasbourgeoise a été créée par Matthieu Diebold, un diplômé en Management. Après plusieurs années passées au Luxembourg, à Phalsbourg et à Tahiti, en tant que responsable financier, ce passionné de voyages et de découvertes est revenu à Strasbourg, un projet dans les cartons. Avec ses petites économies et un prêt garanti par Alsace Active (association d’accompagnement et de financement de projets), il se lance dans une nouvelle aventure : la restauration rapide. Le nom de Hop’lunch lui vient de l’association de Hop’la, une coopérative agricole située dans l’Eurométropole de Strasbourg, à Oberhausbergen, et du mot anglais « lunch » qui signifie « déjeuner ».

« Chaque jour, je peux changer de style. Végétarien, italien, alsacien. »

Hop’lunch a commencé par livrer dans l’espace européen de l’entreprise à Schiltigheim au nord de Strasbourg avant de s’étendre aux zones économiques et structures sans restauration. En moins d’un an, la startup a déjà séduit plus de 1200 clients. Sa recette ? Elle a juste misé sur la simplicité et le goût. La simplicité parce que le client n’a pas besoin de s’abonner ou de s’engager avec la société pour recevoir ses petits plats chauds. Une simplicité qui se retrouve dans son ergonomie, aussi efficace que de créer un site avec  Hubside. Aussi, l’employé peut passer la commande en un clic. Seule contrainte : il doit le faire avant 10 heures par internet. Les clients peuvent payer en tickets restaurant ou carte bancaire directement sur le site. « J’ai une contrainte de temps le midi, donc pour moi c’est pratique de se faire livrer au bureau. », se satisfait Sébastien Losser, un client régulier qui travaille dans une société de courtage en assurances, où il n’y a pas de restaurant. Autre atout, Hop’lunch propose un menu varié. Pour les employés fatigués des sandwichs jambon, des salades césar, des bagels tout secs et autres, c’est carrément une aubaine. « Il y a une dizaine de plats différents et je peux manger tranquillement durant ma pause d’une heure. », apprécie Marion Gentil, une autre cliente. « Moi, je suis gourmand alors il faut que ce soit bon. Chaque jour, je peux changer de style. Végétarien, italien, alsacien. », renchérit Sébastien Losser.

Rennes : Kerlink réduit ses effectifs d’un quart

Wirnet iBTS Station «Long Range» LoRa pour les réseaux public

 

Après des années de forte croissance, Kerlink, l’équipementier breton de réseaux d’Internet, est confronté à des difficultés. Il a donc annoncé mercredi la mise en œuvre d’un Plan de Sauvegarde de l’Emploi (PSE) visant à réduire ses effectifs d’un quart, soit 24 salariés.

Un choix pour « renouer avec les conditions d’un développement pérenne »

L’entreprise Kerlink vient d’annoncer la mise en œuvre d’un Plan de sauvegarde de l’emploi (PSE) alors qu’elle connaissait jusqu’à présent une forte croissance. Sur 103 de ses collaborateurs, 24 salariés sont concernés par cette réduction des effectifs. L’équipementier breton justifie cette décision par le fait que son marché, celui des solutions dédiées à l’internet des objets, « a été affecté par un décalage du rythme de déploiement des grands projets d’infrastructures chez les opérateurs télécom historiques se traduisant par un ralentissement de l’activité et des performances du groupe. ». Dès lors, la société implantée à Thorigné-Fouillard n’avait d’autre choix que de se réorganiser et de redimensionner son équipe « afin de renouer avec les conditions d’un développement pérenne ».

Le personnel a émis un avis favorable au PSE

Kerlink annonce que tous les départs devraient intervenir avant la fin de l’année 2019, tout en assurant que le Plan de sauvegarde de l’emploi garantira « un accompagnement des salariés concernés par ces mesures dans leur reclassement interne ou externe, pour ceux qui seront amenés à quitter l’entreprise ». La direction indique en outre avoir mis en place « un plan d’action offensif » pour s’adapter à l’évolution de son marché, en renforçant en particulier ses offres et positions auprès des opérateurs privés (entreprises, villes, administrations, etc.).

La mise en œuvre effective de l’ensemble des mesures d’accompagnement (contrat de sécurisation professionnelle, aides à la mobilité géographique, incitations à la formation professionnelle, aides à la création ou à la reprise d’entreprise,…) sera pilotée par une commission de suivi composée de représentants des salariés, des représentants de la Direction et des organismes compétents, a précisé Kerlink. Ce PSE a été soumis à l’avis des représentants du personnel qui ont émis un avis favorable, et dûment homologué par la DIRECCTE à la date du 27 août 2019.

22,7 M€ de chiffre d’affaires en 2017

Lancée il y a quinze ans, la PME aujourd’hui cotée en Bourse affichait jusqu’alors des taux de croissance élevés, pour un chiffre d’affaires de 22,7 M€ en 2017. Depuis 2011, elle s’est spécialisée dans le système LoRa grâce auquel les machines envoient des données sur basse fréquence radio. Parmi ses clients, l’on compte le groupe indien Tata, qui a choisi l’entreprise bretonne pour installer un réseau de 400 millions d’utilisateurs.

Télévision : Orange cesse de diffuser les chaînes d’Altice ; des discussions en cours pour rétablir le signal

Un écran avec le logo de BFMTV, chaîne d'Altice

 

Depuis ce jeudi matin, Orange ne diffuse plus BFMTV, RMC Découverte et RMC Story faute d’accord de rémunération avec Altice. Temporaire, cette interruption vise à relancer les discussions entre les deux parties. Une réunion a lieu cet après-midi.

Le signal rétabli d’ici 24 heures

Après Free lundi dernier, c’est au tour de l’opérateur Orange de couper jeudi matin (9H) le signal des chaînes d’Altice, à savoir BFMTV, RMC Découverte et RMC Story. Les deux parties n’ont pas réussi à trouver un accord de rémunération. « Le groupe Altice a décidé de modifier profondément les conditions de distribution de ses chaînes de la TNT gratuites (…), indique l’opérateur. Orange et le groupe Altice n’ont pas trouvé d’accord sur ces nouvelles conditions. Dans ce contexte nous sommes contraints d’interrompre momentanément l’accès à cette chaîne sur la TV d’Orange ». L’entreprise télécom a dit être confiant quant à une reprise des discussions, tout en précisant qu’elle ne « transigera pas sur les principes qui font l’équilibre entre opérateurs et diffuseurs ». Les abonnés Orange pourront toutefois continuer à regarder les chaînes en branchant leur box sur l’antenne de la TNT et via les applications sur Internet, également disponibles via une AppleTV.

Le signal pourrait être rétabli «dans les 24 heures» affirme une source proche du dossier. Cette interruption temporaire vise à relancer les discussions entre les deux groupes. En fin de matinée, le patron d’Altice, Alain Weill, a d’ailleurs annoncé en conférence de presse qu’il changeait de stratégie face aux fournisseurs d’accès. Il accepte désormais que les opérateurs diffusent gratuitement ses chaînes mais compte leur faire payer le replay. Alain Weill a indiqué qu’une réunion avec les responsables d’Orange aura lieu cet après-midi.

« Il y a un équilibre entre les éditeurs de chaînes et les opérateurs »

Depuis plusieurs mois, le groupe Altice réclame aux opérateurs télécoms une rémunération pour relayer ses chaînes. Alain Weill estime que c’est une question de survie face à la rude concurrence des nouveaux modes de consommation que sont les plateformes de streaming de type Netflix ou Amazon Prime. Mais les diffuseurs répondent qu’il n’y a pas de raison de payer pour des chaînes gratuites et pour lesquelles les groupes télévisuels ne payent pas l’usage des fréquences. « Nous considérons qu’il y a un équilibre entre les éditeurs de chaînes et les opérateurs que nous sommes : en transportant gratuitement les chaînes, nous leur assurions une audience, sans demander de rémunération en retour », a expliqué Stéphane Richard, PDG d’Orange. Après avoir donné gain de cause à TF1 et M6 l’année dernière, les opérateurs refusent surtout d’ouvrir la boîte de Pandore, puisque toutes les autres chaînes demanderaient à être rémunérées.

On sait que le groupe de téléphonie ne craint pas les bras de fer juridique, comme dans la polémique Korek (Irak) et Orange qui avait fini devant les tribunaux.

Samsung ; le Galaxy Fold sortira le 6 septembre en Corée du Sud

Le Galaxy fold vue de dos

 

Le Samsung Galaxy Fold, dont la sortie était prévue depuis avril dernier, sera finalement commercialisé dès le 6 septembre prochain en Corée du Sud, d’après le magazine sud-coréen The Investor. Ce lancement local devrait être rapidement suivi d’une mise sur le marché international.

En stock limité pour l’instant

Selon l’agence de presse sud-coréenne The Investor, Samsung va commercialiser son Galay Fold à partir du 6 septembre 2019. Mais ce sera uniquement en Corée du Sud dans un premier temps. Une commercialisation à l’international suivra rapidement. Surement les Etats Unis en premier, puis les pays européens qui disposeraient de la 5G. Ainsi, après les multiples reports, visant à faire des correctifs (notamment la fragilité de l’écran), Samsung estime que c’est le bon moment pour lancer son smartphone pliable. Le constructeur pourrait confirmer cette sortie locale lors du salon IFA de Berlin, qui se tiendra du 6 au 11 septembre prochain.

Toujours selon le magazine sud-coréen, le prix du Galaxy Fold serait de 2,4 millions de wons ce qui équivaut à 1799 euros environ. The Investor précise en outre que seules 20 000 à 30 000 unités seraient disponibles le 6 septembre prochain. Samsung, qui n’a pas encore confirmé les informations du média, a déjà averti que seul un million d’exemplaires de son Galaxy Fold serait disponible. Pour le reste, le numéro un mondial de smartphone n’a pas souhaité communiqué d’informations.

« Avant-gardiste n’est qu’un euphémisme pour désigner le Galaxy Fold »

Le Galaxy Fold est un appareil hybride avec écran pliable. Il est muni de deux écrans : un à l’intérieur (c’est lui qui se plie) pour le mode tablette et un à l’extérieur pour le mode smartphone. Avec ce dernier mode, il est plus facile de consulter des appels, des messages ou d’utiliser l’appareil photo. Le premier écran mesure 7,3 pouces, avec un ratio de 4,2/3. Le second écran, à l’extérieur, mesure 4,6 pouces, avec un ratio de 21/9e. Le fabricant sud-coréen décrit son smartphone pliable comme une véritable révolution en matière de téléphonie. « Avant-gardiste n’est qu’un euphémisme pour désigner le Galaxy Fold, tant il réinvente les codes du design mobile. Avec son écran Infinity Flex, il est le pionnier des smartphones pliables », écrit Samsung sur son blog.

Il faut souligner que Samsung conçoit déjà la suite du Galaxy Fold, avec notamment le Galaxy Fold 2. Le constructeur aurait déposé trois brevets en Europe.

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