Agroalimentaire : Sill bénéficie d’un financement de 180 millions d’euros de la BEI

Dans l'usine de Sill avec les vaches à lait

Le groupe industriel Sill a annoncé ce lundi le déblocage, par la Banque européenne d’investissement (BEI), d’un financement de 180 millions d’euros pour la construction de sa future tour de séchage au lait à Landivisiau (Finistère). Cet investissement permettra en outre d’effectuer de vastes travaux dans les huit usines du groupe déjà existantes.

Un financement mobilisé par la BEI et un pool bancaire

Le lundi 25 mars, Sill a annoncé la disponibilité de 180 millions d’euros pour la construction de sa future tour de séchage au lait à Landivisiau, dans le Finistère. La Banque européenne d’investissement (BEI), qui a mobilisé les fonds, a participé à hauteur de 40 millions d’euros. Le reste du financement est l’affaire d’un pool bancaire emmené par Arkea. Ce pool est composé de six banques que sont : CIC Ouest, Société générale, Caisse régionale de Credit Agricole du Finistère, la Bank of China, la Caisse d’Epargne de Bretagne et Pays de Loire.

Still est la troisième entreprise laitière française financée par la BEI, ces trois dernières années, grâce à son plan d’investissement pour l’Europe, baptisé « plan Juncker ». Avant Sill, il y a eu le groupe les Maîtres Laitiers du Cotentin en 2016 et Sodiaal en janvier 2019, portés respectivement par un investissement de 55 millions et de 40 millions d’euros. Au total, le plan Juncker (2015-2020), a permis à la BEI de prêter 11,7 milliards d’euros à des entreprises françaises sur 70 milliards dans toute l’Europe.

Ambroise Fayolle, vice-président de la BEI, a déclaré qu’à travers ce financement à hauteur de 180 millions, l’institution bancaire européenne « vient soutenir une entreprise du tissu économique breton en lui offrant des financements à long terme permettant d’assurer ses investissements industriels ».

Le financement divisé en deux parties

L’enveloppe mise à la disposition de l’industriel Sill sera répartie en deux. D’une part 85 millions seront investis dans la construction de sa tour de séchage au lait à Landivisiau, dans le Finistère, qui devrait être opérationnelle en 2021. Cette usine ambitionne avoir « une production prévisionnelle de 18 000 tonnes par an exclusivement destinée à l’exportation ». Les marchés visés sont la Chine, le Moyen-Orient et l’Afrique selon le groupe.

D’autre part, les 85 autres millions d’euros restants serviront à des travaux au sein des huit usines du groupe. Chaque site bénéficiera de 10 à 15 millions d’euros sur cinq ans pour renouveler son matériel et relancer ses activités.

Sill compte plus de 1400 salariés

Installé depuis 1962 à Plouvien, dans le Finistère, Sill emploie plus de 1 400 salariés, auxquels devraient s’ajouter 60 autres de la tour de séchage. Le groupe industriel est spécialisé dans la production de beurre et de produits laitiers. Ses principales marques sont Le Gall, Malo et Le Petit Basque. Il exerce également dans la restauration avec les plats cuisinés, fournis par Artique et Primel.

 

France : 6,8 millions de personnes n’ont pas accès à un internet de qualité selon l’UFC-Que Choisir

Câbles internet

Selon l’association de consommateurs UFC-Que Choisir, environ 6,8 millions de personnes n’ont pas accès à un internet de qualité minimale (supérieur à 3 Mbit/s) en France. La plus part de ces personnes se trouvent en milieu rural, notamment dans les départements comme la Meuse, la Guyane, la Lozère, l’Yonne ou encore le Lot-et-Garonne. La connexion y est deux à cinq fois moins élevée qu’ailleurs.

10,1% des Français ont moins de 3 Mbit/s

Dans une enquête publiée jeudi, l’association de consommateurs UFC-Que Choisir estime à 6,8 millions le nombre de personnes « privées d’un accès de qualité minimale à internet » en France. « 10,1 % des consommateurs ne disposent pas d’un internet de qualité minimale », tandis que « ce sont près de 12,8 millions de personnes qui en sont privés » de l’internet haut débit, a constaté l’association après avoir ausculté la connexion de 1700 personnes réparties dans 1400 communes différentes.

La Guyane, la Meuse, la Lozère, l’Yonne et le Lot-et-Garonne les départements les moins connectés

L’association de consommateurs relève également un écart entre les campagnes et les grandes villes. « Déjà confrontés au recul des services publics ou à la fracture sanitaire, les zones rurales sont celles qui subissent davantage les effets de la fracture numérique » note l’UFC-Que Choisir. Pour l’association, il y a indubitablement deux France : d’une part celle des grandes villes (plus de 10.000 habitants) avec 95% d’accès à internet et d’autre part celle des petites communes (moins de 1000 habitants) avec seulement 69 % de taux de couverture. Au nombre des campagnes les plus défavorisées, notons celles des départements de la Meuse, de la Guyane, de la Lozère, de l’Yonne ou encore du Lot-et-Garonne. « Les communes les plus rurales subissent en moyenne des débits 43 % plus faibles que les villes de plus de 30.000 habitants » observe l’UFC-Que Choisir.

Améliorer très rapidement la couverture des réseaux existants

Aussi, s’inquiète-t-elle du manque de transparence de l’Etat sur sa politique de déploiement de la fibre optique. L’UFC Que-Choisir souligne que « les données sur les débits théoriques proposés aux consommateurs dans sa maille la plus fine, à savoir la commune, ne sont plus disponibles depuis un an », ce qui aurait d’ailleurs compliqué son étude.

Pour résorber la fracture numérique, l’UFC Que-Choisir recommande l’amélioration immédiate des réseaux en cuivre existant au lieu d’attendre pendant longtemps encore le déploiement de la fibre.

Le Premier Ministre Edouard Philippe devrait faire un point sur la couverture numérique des territoires dans le Gers, ce vendredi.

 

Airbus : Un A380 avec un magnifique design « Tortue » livré à All Nippon Airways

Un Airbus A380 avec une livrée "Tortue" bleue

Airbus a livré ce mercredi 20 mars, à son usine d’assemblage de Toulouse-Blagnac, le premier des trois A380 commandés par la compagnie japonaise All Nippon Airways (ANA). Ce premier exemplaire destiné à la liaison Tokyo-Honolulu arbore une magnifique livrée « Tortue » bleue. Ce design répond au besoin de sensibiliser sur la préservation de la célèbre tortue marine de l’ïle Hawaï.

Un avion pour célébrer la magnifique Tortue d’Hawaï

Les patrons d’Airbus et de Rolls Royce, Tom Enders et Chris Cholerton, ont livré ce mercredi, au PDG de All Nippon Airways (ANA), Shinya Katanozaka, un A380 baptisé « Fly Honu ». C’est le premier des trois A380 que la compagnie japonaise a commandés. La cérémonie de remise du gros porteur d’Airbus a eu lieu sur son site d’assemblage de Toulouse-Blagnac. Cet avion, qui reliera Tokyo à Honolulu arbore un design particulier. Il représente en effet une tortue de mer bleue en référence à celle qui peuple les eaux de l’île américaine. All Nippon Airways (ANA) s’étant engagée à lutter pour la préservation de cette espèce de tortue menacée de disparition.

Un magnifique design et un travail d’équipe

La torture, ou plutôt l’avion, affiche un grand sourire et des yeux amicaux au niveau du Cockpit. La couleur de sa carlingue est un ensemble complexe de seize (16) nuances de bleu. Il aura fallu trois semaines aux équipes d’Airbus pour peindre ce design exceptionnel. Ce travail a été réalisé dans les entrepôts d’Airbus de Hambourg, en Allemagne. Mais c’est bien l’usine d’assemblage de Toulouse-Blagnac qui fit la version brute de fonderie. Quant aux différentes pièces constitutives de ce bijou aéronautique, elles proviennent d’Allemagne, du Royaume-Uni, d’Espagne et de France.

Taillé pour répondre à une forte demande nationale pour l’île américaine

« Fly Honu » peut accueillir 520 passagers repartis en quatre classes de voyage : la première classe avec huit (8) sièges de luxe, la classe affaires avec 56, la catégorie Premium avec 73 sièges et la classe économie qui compte 383 sièges.

Ce superjumbo permettra à la compagnie aérienne ANA de répondre à la forte demande touristique des Japonais pour la destination Hawaï. De fait, les Japonais sont de plus en plus nombreux à s’envoler sur l’île américaine aux moindres de leurs congés.

42 autres A380 attendus dont 2 pour ANA

Après « Fly Honu » et sa livrée « Tortue », deux autres A380 seront montés pour ANA. Le deuxième, probablement livré en juillet 2019, arborera des couleurs vertes et le troisième une livrée orange. Airbus produira 40 autres exemplaires de ce gros porteur pour d’autres clients. Huit (8) sortiront cette année des hangars du constructeur européen.

Wiko : Le fabricant prévoit réduire son effectif pour faire face à la concurence

Personnes filmant un concert avec des smartphone

La concurrence est en ce moment très rude sur le marché des smartphones. Ce qui pousse une marque comme Wiko à réduire son effectif pour tirer son épingle du jeu. Si pour l’instant Wiko n’a donné aucune précision sur le nombre de salariés concernés, il a déjà dessiné les grandes orientations de sa politique à venir.

Dure, dure la concurrence !

Face à une concurrence acharnée orchestrée par des géants mondiaux tels que Huawei, Xiaomi ou Samsung, Wiko est obligé de tailler son effectif à défaut de proposer des produits innovants. Ces derniers mois, la marque a enregistré une baisse des ventes considérable. A cette allure c’est l’existence même de la société qui sera compromise. Alors il faut revoir le nombre de salariés, revenir à un chiffre plus supportable. Actuellement, l’entreprise fabricante de smartphones emploie 250 personnes en France et 250 autres à l’étranger. Pour l’heure aucune précision n’a été donnée sur le nombre de salariés concernés par le licenciement, ni sur le plan de départ qui sera adopté. Chacun sera bientôt situé sur son sort.

Un bon smartphone à 150 euros

Quant à James Lin, le PDG de l’entreprise chinoise (rachetée à des Français), il se projette déjà dans l’avenir. Il mise davantage sur la compétitivité du prix et design, là où les concurrents tablent sur l’innovation technologique. « A 150 euros, on se doit de fournir le meilleur de ce qu’il y a sur le marché », a-t-il déclaré au sujet des grandes orientations stratégiques à venir. Il veut que ses produits s’adressent à des consommateurs qui ont un budget maximum de 300 euros. « On va mettre plus l’accent sur le design de nos produits pour suivre mieux les tendances. », a-t-il relevé.

Observer le marché et sonder le consommateur

Aussi, James Lin a expliqué que son entreprise ne va pas faire le choix de sauter sur la moindre innovation technologique en vogue, comme la 5G ou les smartphones pliables, mais qu’elle va plutôt observer avec un œil critique pour saisir l’opportunité qui se présentera. Wiko préfère en fait attendre de voir la réaction des consommateurs face aux nouveautés du marché avant de se lancer. Une prudence qui ne cadre pas toujours avec la devise des affaires : le risque. Mais bon chacun son budget.

 

 

Grande-Bretagne : Deux moyennes banques fusionnent pour faire face au Brexit

Ce jeudi, deux banques britanniques de moyenne taille ont décidé de fusionner pour mieux faire face au Brexit prévu le 29 mars prochain, mais dont le report est désormais fortement envisagé. Ces deux petites banques sont Charter Court Financial et OneSavings, créées après la crise financière de 2007 à 2009.

« Nous serons plus forts ensemble »

Le Brexit continue d’affoler les sociétés et les institutions financières outre-manche. Deux banques britanniques de taille moyenne, à savoir Charter Court Financial et OneSavings, ont décidé de fusionner ce jeudi pour mieux affronter une potentielle sortie de l’Union européenne. Celle-ci a été fixée au 29 mars 2019, mais un report est désormais envisagé afin d’éviter un no-deal. « Ce serait faux de dire que les deux conseils d’administration n’ont pas réfléchi au calendrier de tout cela. Nous avons une situation politique délirante au Royaume-Uni, on est complètement plongé dans l’incertitude », a déclaré Andy Golding, directeur général de OneSavings. Il ajoute : « Nous serons plus forts ensemble et ainsi nous nous apprêtons à affronter ces courants contraires du Brexit avec un peu de vent dans le dos et c’est (…) la logique qui nous pousse à ne pas retarder cette opération ».

Un couple qui repose sur la complémentarité

En ne faisant plus qu’un, Charter Court Financial et OneSavings espère créer un poids lourd du crédit immobilier en Grande-Bretagne. Pour l’heure, l’entité a une capitalisation boursière cumulée de 1,75 milliard de livres, après la fusion. A la longue, si les affaires marchent comme sur des roulettes, la nouvelle banque pourrait aisément faire face aux grandes institutions bancaires du Royaume Uni. Cependant le contexte est marqué par un ralentissement du marché immobilier londonien depuis 2016, date de l’enclenchement du processus de sortie de l’union douanière.

La fusion a aussi l’avantage de réunir au sein d’un même groupe deux banques complémentaires dans le financement des achats immobiliers destinés à la location, comme le souligne Ian Lonergan, le directeur général de Charter Court. Il y a d’un côté Charter Court qui s’investit dans le marché résidentiel et de l’autre OneSavings qui mine celui de l’immobilier commercial et des projets de développement.

Des postes seront sacrifiés

Côté bourse, ce jeudi, l’action OneSavings s’était stabilisée à 397 pence quand celle de Charter Court concédait un repli de 0,12% à 324 pence. Les deux banques, qui ont annoncé ce jour un bénéfice en hausse, emploient au total 1.684 personnes. Mais compte tenu de la fusion, 235 postes devraient être supprimés dans le futur groupe comme ils ne peuvent pas être doublés.

 

L’avis de Maison actuelle sur le printemps

« Ô printemps, mon beau printemps quand arriveras-tu enfin ? Quand briseras-tu la glace de l’hiver pour nous faire rêver à nouveau ? », nous interrogeons-nous à quelques jours de cette nouvelle saison qui rime avec renaissance. Pour renaître de nos cendres, il est primordial de changer la décoration intérieure et extérieure de notre maison afin qu’elle cadre avec le printemps ! Mais comment s’y prendre ? Dans son dernier numéro, l’avis de Maison actuelle est présenté avec élégance.

Personnalisez votre mobilier

N’hésiter surtout pas à adopter une décoration personnalisée de votre intérieur, votre nid douillet. Commencez à changer votre mobilier, c’est la première des règles. Vous pourriez optez pour des meubles sur mesure en bois ou en zinc, de préférence. Prenez donc attache avec les artisans de votre zone. Ils réaliseront le moindre de votre souhait, de l’avis de Maison actuelle.

Changer la peinture

La seconde étape est de refaire la peinture de vos murs, de vos plafonds et de vos sols. Vous n’allez tout de même pas rentrer dans cette nouvelle saison avec le même décor ! Pour un revêtement parfait vous pourriez utiliser les produits de Rust-Oleum, une marque de peinture qui a l’avantage de remettre aux lecteurs un livret de conseils déco très utiles.

Une cuisine toujours plus branchée

La cuisine, même si on n’y passe pas la nuit, est aussi importante que n’importe quelle pièce de la maison pour les auteurs de Maison actuelle. Elle confectionne nos petits plats qui mettent tant l’eau à la bouche. Alors rendons à César ce qui est à César. Votre cuisine doit être réaménagée pour devenir plus tendance, plus fonctionnelle. Equipez-là des derniers appareils sur le marché. Les ustensiles high-techs ne manquent pas dans les rayons des magasins. Le goût de vos repas n’en sera que plus relevé.

Une salle de bain 3.0

Le quatrième conseil que vous donne Maison actuelle est de retravailler votre salle de bain pour la rendre super high-tech. Elle doit épouser un design 3.0 afin de vous faire chanter d’allégresse quand vous prenez votre douche. Pour cela, vous devriez y introduire des objets connectés qui allient design et détente et de petits matériels écolos.

Optez pour un nid de plus en plus douillet

Au niveau de la chambre, certainement la pièce qui accapare le plus notre attention, il faut profiter du radoucissement des températures pour changer votre literie. Il est tout à fait logique qu’elle soit adaptée à la nouvelle saison, plus soft. Vous avez la possibilité de choisir une literie plus douillette, plus moelleuse même, dirions-nous.

Aménagez la terrasse et le jardin

Enfin, n’hésitez surtout pas à aménager vote terrasse et votre jardin. Vous pourriez avoir la géniale idée de monter une pergola ou de reconstituer votre terrasse en pierres. Aussi, sélectionnez soigneusement des meubles dont le design cadre bien avec votre jardin et votre terrasse. Cette décoration et cette esthétique devraient vous transporter sur l’île d’Ushuaïa, sans frais.

Médias : Free refuse de payer pour les chaînes gratuites d’Altice

Logo de Free

A partir du 20 mars 2019, Free pourrait être interdit de diffuser BFM TV, RMC Découverte, RMC Story et BFM Business. La raison est que le fournisseur d’accès internet (FAI) refuse de payer les services de ces chaînes de télévision gratuites. Celles-ci veulent voir désormais la couleur du fric que Free se fait sur leur dos, sinon elles ne permettront plus qu’il diffuse leurs contenus.

On veut nous faire payer pour un signal gratuit

Après l’accroc d’il y a un an qui avait conduit à une coupure, pendant une semaine, des chaînes comme Canal +, la Une, TMC, TFX, TF1 Séries Films, LCI…Free engage à nouveau un bras de fer avec les groupes de médias. Le fournisseur d’accès internet ne voudrait pas payer pour la diffusion du contenu des chaines de télévision gratuites, malgré les nombreux courriers qu’on lui a adressés à cet effet, pendant plusieurs mois. Dès lors, la séparation est inévitable. C’est pourquoi Altice annonce que ses chaînes « BFM TV, RMC Découverte, RMC Story, BFM Business et leurs services associés pourraient ne plus être distribués à compter du 20 mars 2019 sur les box Free ». De son côté, Free ne comprendrait pas pourquoi l’on veut lui « faire payer un signal qui existe pour tous les Français », a déploré Maxime Lombardini, le directeur général d’Iliad, la maison mère de Free.

Free se fait de l’argent avec le contenu des chaînes gratuites

Si de l’avis du fournisseur internet il est inadmissible de payer pour un service gratuit, pour les chaînes de télévision il est très choquant de ne pas mettre la main à la poche quand on s’enrichit sur le dos des autres. « De plus en plus de Français dépensent entre 30 et 40 euros d’abonnement par mois pour une offre triple play incluant l’accès au téléphone, à Internet et à la télévision, et payent donc pour recevoir notre contenu. Mais jusqu’à présent, les opérateurs ne reversent rien aux chaînes alors que nous apportons un service qui mérite rémunération » s’était indigné Gilles Pélisson, le PDG de TF1.

Les deux parties en sortiraient perdants

Désormais les deux parties veulent mettre un terme à leur contrat puisque l’un d’entre eux, en l’occurrence Free, refuse de le reconduire avec de nouveaux termes. Pour Nicolas Doze, chroniqueur à BFM TV, si les chaînes gratuites ne devraient plus être diffusées sur Free, les deux protagonistes en sortiraient perdants. En effet, Free perdrait, avec ces 4 chaînes, 7% d’audience et Altice une audience d’au moins 15 millions de téléspectateurs.

Saint-André : La boulangerie Le Bel Air ferme faute de trouver des employés

A Saint-André, près de Lille, une boulangerie a dû fermer faute de trouver de la main d’œuvre, après deux ans de recherches. Pourtant, la région du Nord n’est pas n’est pas connue pour son plein-emploi, bien au contraire. Alors où se situe le problème ? Le couple Lefebvre, propriétaire de la boulangerie, a sa petite idée sur cette incongruité.  

Le Bel Air ferme bien que les affaires marchent

La boulangerie Le Bel Air, à Saint-André, près de Lille (Nord), a dû jeter la clé sous le paillasson faute de trouver de la main d’œuvre. Elle a pourtant essayé, pendant plus de deux ans, de recruter des employés. Curieusement, personne ne semble être intéressé par un poste à la boulangerie Le Bel Air. Le couple Lefebvre, Madame en particulier, a sa petite idée sur cette incongruité.

La boulangerie de Bernard et Nathalie Lefebvre n’ouvrira plus ses portes aux clients. Elle a fermé alors que les affaires allaient très bien. Le petit commerce avait même une fidèle clientèle de plusieurs centaines de personnes et d’autres arrivaient. « Nous avions entre 200 et 300 clients par jour et de belles perspectives avec la construction de près de 500 logements juste en face de la boutique », a confié Nathalie Lefebvre, la cinquantaine révolue. L’arrivée de nouveaux clients rendait davantage nécessaire le recrutement d’employés, dont « deux vendeuses et un boulanger-fournier ». Mais rien, le personnel manquait toujours, incroyablement.

Entre 50 et 60 candidats en deux ans

Les patrons ont usé de tous les moyens pour recruter de la main d’œuvre. Pôle emploi, le Bon Coin, Proch’emploi et même les réseaux sociaux sont tous passés au peigne fin. Quelques candidats se sont signalés, « Entre 50 et 60 en deux ans » selon les Lefebvre. Mais le problème c’est qu’ «A chaque fois, il y avait quelque chose qui n’allait pas ». Par exemple, souligne Nathalie Lefebvre, la dernière candidate a quitté son poste après seulement un mois d’exercice. La raison ? Son état de grossesse. Un argument qui ne tient pas la route aux yeux de la propriétaire. « Elle m’a dit qu’elle était enceinte et qu’elle ne pouvait plus travailler. Ce n’est pourtant pas une maladie d’attendre un enfant » se désole-t-elle. Après cette employée, plus personne ne s’est signalée or, note Mme Lefebvre, « Pour les vendeuses, nous proposions un contrat de 30 heures par semaine au SMIC. Manifestement, cela ne suffisait pas ».

Un désintérêt des jeunes pour l’artisanat

Par conséquent, Nathalie Lefebvre pense que le manque de main d’œuvre est le fait de la fainéantise de la nouvelle génération. « Ils trouvent qu’il y a trop de contraintes ou que le métier n’est pas « fun ». Oui, c’est vrai, il faut se lever tôt et travailler le week-end. Aujourd’hui, les candidats veulent que le commerce s’adapte à leur rythme de vie et non le contraire », a-t-elle pesté. Manifestement le problème réside dans le désintérêt des jeunes pour l’artisanat et les métiers « rugueux ». Face à une telle tendance, Nathalie Lefebvre ne peut que maugréer : « Bientôt, il n’y aura plus que des chaînes de boulangeries ou des grandes surfaces aseptisées. ».

Avant de fermer le commerce, les Lefebvre ont essayé de le vendre, mais là encore il n’y a eu aucun repreneur.

 

 

AliExpress donne du pep’s votre garde-robe de printemps

AliExpress attire tranquillement, mais sûrement, l’attention des férus de mode français.

Afin de pimper votre garde-robe au printemps 2019, AliExpress accueille pour la première fois une vente spéciale Fashion Days de 72 heures, du 6 au 8 mars.

Pendant cette vente spéciale, des dizaines de milliers d’articles de mode en provenance d’Asie et d’Europe seront rendus disponibles pour les acheteurs français. Un large choix d’articles inédits et tendance à portée de clic ! Vous y trouverez des vêtements pour toutes les occasions : vacances, travail, soirée, ou même des basiques pour le quotidien en promotion jusqu’à -30%.

D’après les données d’AliExpress, les millennials sont les principaux consommateurs de mode sur la plateforme. Par rapport à la même période de l’année dernière, les robes, chemises et combinaisons sont davantage prisés tandis que les imprimés léopard ou serpent figurent parmi les motifs les plus populaires.

Lieu de rencontre des jeunes consommateurs et des marques innovantes, AliExpress est le lieu où se retrouvent toutes les tendances en ligne.

Lors du dernier 11.11 Global Shopping Festival, la bijouterie fantaisie était en plein essor avec une augmentation rapide des acheteurs mondiaux par rapport à l’année dernière. Les données montrent également que les accessoires métalliques se sont rapidement imposés comme une référence pour cette saison.

À noter également que la rapidité logistique sera clé pour cette promotion. En octobre, la plate-forme a conclu un partenariat avec La Poste qui a permis d’améliorer significativement l’efficacité logistique de ses commerçants de 30 à 40 %. Cette fois-ci, AliExpress travaillera également en collaboration avec China Post, PPT Posta et d’autres opérateurs postaux pour assurer une livraison efficace.

A propos d’AliExpress

Lancé en 2010, AliExpress (www.aliexpress.com) est une plateforme mondiale de commerce en ligne qui permet aux consommateurs du monde entier d’acheter directement auprès des fabricants et distributeurs chinois. AliExpress est particulièrement populaire en Russie, aux États-Unis, au Brésil, en Espagne, en France et au Royaume-Uni. AliExpress est une entreprise du Groupe Alibaba.

 

 

 

Gouvernement : Adoption de nouvelles mesures en faveur du pouvoir d’achat

Le gouvernement a adopté ce mardi de nouvelles mesures en faveur du pouvoir d’achat en France, au moment où se poursuivent les manifestations des Gilets Jaunes. Il s’agit notamment de la création d’un site internet de comparaison des offres entre auto-école, l’ouverture progressive du marché des pièces détachées et la mise en concurrence entre syndics.

Une batterie de mesures pour diminuer les dépenses contraintes

Le gouvernement a adopté, ce mardi 5 février, de nouvelles mesures pour diminuer les dépenses contraintes afin de favoriser un plus grand pouvoir d’achat, dans un contexte de crise des Gilets jaunes. Il était d’ailleurs grand temps car, selon l’Insee, les dépenses contraintes pompent une bonne part du budget des ménages, au fil des années. Si elles représentaient 12,4% du revenu en 1959, elles sont passées à 29,4% en 2017, une hausse principalement due aux charges croissantes sur le logement. Pour baisser ces dépenses contraintes et doper le pouvoir d’achat, Edouard Philippe a proposé une batterie de mesures qui concernent notamment les auto-écoles, les syndics, l’assurance santé et les pharmacies.

Création d’un comparateur de prix

Le Premier Ministre a annoncé un site internet de comparaison des offres entre auto-écoles. Le Gouvernement a constaté une grande variété des tarifs et un manque d’informations sur les performances des auto-écoles, ce qui favorise une « confusion au niveau des offres d’appel ». L’Etat veut assainir le milieu en créant ce comparateur de prix et de services afin de mieux guider les candidats aux permis. Ces derniers, plus d’un million cinq cent mille en 2017, déboursent en moyenne 1600 euros pour décrocher leur document. Il faut donc leur faciliter la tâche.

Facilitation de la concurrence entre syndics

Le gouvernement voudrait aussi faciliter la mise en concurrence entre syndics, au moment où seulement 39% des co-propriétaires sont satisfaits de leurs prestations, selon une récente enquête menée par l’association de défense des consommateurs CLCV. Même si dans la loi il leur est fait obligation d’être mis en concurrence tous les trois ans, dans les faits ce n’est pas le cas, note Edouard Philippe. Il souhaite donc rendre effective cette concurrence et imposer la portabilité des contrats. Toute dérogation sera sanctionnée de 3.000 euros pour les individus et 15.000 pour les entreprises.

L’ouverture progressive du marché des pièces détachées

L’une des mesures prises par Matignon est de procéder à l’ouverture progressive du marché des pièces détachées. Bien qu’elles constituent le gros du budget de certains ménages, leurs prix ainsi que leur réparation reviennent très chers en France. Il s’agira alors de rendre progressivement accessible le marché de certaines pièces détachées telles que les phares, les vitres et les rétroviseurs. Le Gouvernement entend aussi inciter à l’utilisation de pièces de seconde main.

Un paquet de mesures sur la santé

Enfin relevons le paquet de mesures concernant la santé en France. Sur ce point, le gouvernement souhaite l’adoption rapide de la proposition de loi sur la résiliation des contrats en cours d’année, la réduction des contraintes et des coûts des laboratoires en permettant par exemple de réaliser la plus part des analyses sur place et l’augmentation du taux de regroupement des pharmacies en ligne, qui n’est que de 1% en France et de 15 en Allemagne.

 

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