Groland perd son président, Christophe Salengro

La chaine de télévision Canal + a été tristement marquée la semaine dernière. Vendredi, Christophe Salengro, connu pour son rôle phare dans l’émission « Groland » est décédé à l’âge de 64 ans. 

Il était une figure historique sur Canal + depuis 1992. « Canal + à l’immense tristesse d’apprendre la disparition de Christophe Salengro président de la principauté de Groland, comédien et danseur, figure historique de la chaîne », a-t-elle indiqué dans un communiqué.

« Notre phare s’est éteint. Depuis ce matin, les Grolandaises et les Grolandais vivent dans le noir », ont déclaré Jules-Edouard Moustic et Benoit Delépine, créateurs de l’émission. Toutes les équipes de Groland s’associent à leurs propos.

Indépendamment de son rôle iconique chez Groland, Christophe Salengro était également connu pour avoir joué dans de nombreuses comédies au cinéma comme « Radio Corbeau » d’Yves Boisset, ou encore « Crédit pour tous », de Jean-Pierre Mock.

A la fin des années 1980, il avait fait sensation en apparaissant nu dans une pub pour la marque de revêtements de sol Gerflor, avec une dalle auto-adhésive comme cache-sexe.

Les Grolandaises et Grolandais ont fait leurs adieux à leur président «pour l’éternité». Un hommage en vidéo a été rendu samedi à son interprète Christophe Salengro, décédé vendredi dernier à l’age de 64 ans.

Canal+ dédiera par ailleurs à Christophe Salengro la soirée spéciale pour les 25 ans de «Groland» programmée le 14 avril prochain.

 

 

La CNIL met en demeure la société Direct Energie

Lancé en 2015, le compteur Linky de la société « Direct Energie » a été placé dans plus de 35 millions de foyers. Depuis, il suscite énormément de polémiques que ce soit sur les ondes émises qui poseraient problèmes à certains, ou sur les données collectées.

En ce début de semaine, la présidente Isabelle Falque-Pierrotin de la Commission National de l’Informatique et des Libertés, a mis en demeure la société Direct Energie. Cette sanction intervient « en raison d’une absence de consentement à la collecte des données de consommation issues du compteur communicant Linky ».

 

« A l’occasion de l’installation du compteur communicant Linky, la société a demandé au gestionnaire de réseau de distribution, la société Enedis, de lui transmettre les données de ses clients correspondant à leur consommation journalière d’électricité ainsi que des données de consommation à la demi-heure. Ces données ne peuvent cependant qu’être recueillies qu’après avoir obtenu le consentement des personnes concernées », a indiqué la CNIL qui avait à deux reprises décidé d’effectuer des contrôles afin de s’assurer de la conformité de ce dispositif à la loi informatique et libertés de 1978.

La CNIL reproche également à la société Direct Energie la manière dont elle avance la collecte des donnés à ses clients. La société explique aux consommateurs qu’ils pourront activer le compteur à leur guise, ainsi que la collecte des informations. Mais en réalité, le client ne consent uniquement à la collecte des informations, car l’activation du compteur ne dépend pas de Direct Energie, mais d’Enedis.

Grâce aux compteurs communicant Linky, les consommateurs peuvent avoir un retour juste et précis sur leur consommation, les aidant à terme à budgétiser leur dépense énergétique.

Les informations relevées sont par la suite transmises à Enedis, filiale à 100 % d’EDF chargée de la gestion et de l’aménagement de 95 % du réseau de distribution d’électricité en France. Une fois que les informations sont détenues par Enedis, cette dernière les fait suivre à Direct Energie, sans que les consommateurs aient été préalablement prévenus.

 

Paris : les transports en commun bientôt gratuits?

En début de semaine, le Conseil de Paris devait voter sur la carte Navigo gratuite pour 220 000 Parisiens âgés de plus de 65 ans. La Maire de Paris, Anne Hidalgo, réfléchit à étendre cette décision à l’ensemble des Parisiens et de leurs transports en commun. 

Anne Hidalgo a placé trois adjoints de la Mairie de Paris sur « une vaste étude sur le sujet, qui associera des experts français et étrangers », afin de savoir si elle rendra gratuits les transports de la capitale française.

La Maire affirme que la question de la gratuité des transports est « une des clefs de la mobilité urbaine dans laquelle la place de la voiture polluante n’est plus centrale ». Pour cette étude, ses trois adjoints seront en charge d’analyser les exemples d’initiatives similaires déjà mises en place en France mais également à l’international : cela permettra d’avoir un rapport très précis sur la question.

Des villes comme Niort, Gap ou Manosque ont déjà adopté ce système. A l’international, l’Allemagne s’apprête à sauter le pas, étant donnée la forte pollution qui entoure certaines villes.

Anne Hidalgo affirme cependant qu’indépendamment de l’aspect environnemental, il faudra « en particulier évaluer s’il existe un modèle économique viable : rien ne dit aujourd’hui que cela est possible ».

Avant de faire bénéficier de la gratuité des transports à tous les Parisiens, il est d’abord question de la gratuité de la carte Navigo chez les personnes âgées. En effet, en début de semaine, le conseil de Paris a posé les conditions pour qu’une telle mesure soit applicable :

  • Les personnes qui pourront bénéficier de cette gratuité devront être âgées de 65 ans et plus.
  • Ces personnes devront toucher moins de 2200 euros par mois, soit 3400 euros par couple.
  • Les 20 000 bénéficiaires de l’allocation handicap seront également éligibles.

Pour le moment, 200 000 Parisiens pourront bénéficier de cette gratuité, s’ils répondent bien entendu aux critères mentionnés ci-dessus.

Bien que cette initiative (gratuit pour tous) soit tout à l’honneur de madame la Maire, la (lourde) question du financement reste à mesurer. Comment sera compensé le manque à gagner de la RATP ? C’est pour répondre à cette interrogation que le projet est actuellement étudié.

 

 

Contrôle des chômeurs : le nouveau plan du gouvernement

Dans sa course à la présidentielle, Emmanuel Macron avait fait une promesse : renforcer le contrôle des demandeurs d’emploi. Qu’en est-il aujourd’hui ? 

C’est en ce début de semaine qu’a eu lieu une rencontre au Ministère du Travail, pour que le gouvernement présente ses pistes afin de contrôler les demandeurs d’emploi. Lors de la campagne présidentielle de 2017, Emmanuel Macron avait été ferme sur la question du chômage.

Il l’avait annoncé : chaque mois, les demandeurs d’emplois devront rendre des comptes à leur conseiller sur leurs démarches effectuées afin de trouver un travail. Par ailleurs, Emmanuel Macron souhaite instaurer des sanctions : si les demandeurs d’emplois refusent deux offres alors que le salaire proposé n’est pas inférieur de plus de 25% à leur précédent salaire, les allocations chômages leur seront suspendues.

Les nouvelles mesures attendues permettront de « remettre à plat un système qualifié d’incohérent et de pas logique ». Les sanctions en vigueur à date ne sont pas tout le temps les plus adaptées. « Aujourd’hui, ne pas se présenter à un rendez-vous est passible de deux mois de radiation, et donc de suspension des allocations, tandis qu’un chômeur qui ne cherche pas assez activement un emploi ne risque que deux semaines de radiation », selon Libération.

Au-delà de ces sanctions remises au goût du jour, le gouvernement abordera également la question de l’offre raisonnable qui consiste à demander avec précision quel type d’emploi le demandeur est prêt à accepter (nature du contrat, zone géographique…). Par ailleurs, un changement dans l’assurance-chômage est à prévoir. L’Etat souhaite d’avantage s’investir aux côtés des partenaires sociaux, qui eux espèrent que « ces discussions ne s’inscriront pas dans un cadre trop contraignant »

Ces nouveaux décrets du gouvernement vont sans aucun doute engendrer des mécontentements. Mais pour l’instant, il n’a pas l’air prêt à renoncer.

Le cœur d’acier des Etats-Unis

Le 8 mars dernier, le controversé président des Etats-Unis Donald Trump, a confirmé sa volonté de mettre en place des droits à l’importation sur l’acier, à hauteur de 25%, et sur l’aluminium, à hauteur de 10%. 

Cette mesure, effective dès le 23 mars prochain, concernera tous les pays exportateurs, avec une exception pour le Canada et le Mexique, qui « pour le moment », ne sont pas concernés.

Une annonce qui sème une nouvelle fois la discorde entre les Etats-Unis et le reste du monde. Par exemple la commissaire au commerce, Cécilia Malström, a déclaré que « l’Union Européenne devrait être exemptée » de ces taxes douanières, déjà existantes sur certains de ces produits.

En France, c’est Bruno Lemaire, ministre de l’économie et des finances, qui s’est exprimé sur Twitter suite à l’annonce du département du commerce américain:

« Une guerre commerciale ne fera que des perdants. Avec nos partenaires européens, nous allons évaluer les conséquences sur nos industries et les réponses à apporter. »

Le Japon a également dénoncé cette décision, par la voix du ministre des affaires Taro Kano, qui a déclaré :

« Nous prendrons les mesures appropriées après avoir étudié avec attention les conséquences sur l’économie japonaise (…) La mesure pourrait avoir un impact grave sur les relations économiques entre les Etats-Unis et le Japon, qui sont alliés, et également sur l’économie mondiale.« 

Le ministre chinois des affaires étrangères s’est également exprimé, sans surprise, en allant dans le même sens : « Dans notre époque mondialisée, ceux qui recourent à la guerre commerciale choisissent le mauvais remède. Ils ne feront que pénaliser les autres, tout en se pénalisant eux-mêmes. »

Bien que l’entrée en vigueur de cette décision ait été annoncée pour le 23 mars prochain, le président Donald Trump a, en réalité, jusqu’au 11 et 20 avril pour maintenir ou non son choix d’imposer ces taxes.

 

 

 

 

 

 

 

Solitude et entreprise

Face aux nombreuses problématiques sociales et psychologiques, comment l’entreprise peut-elle réagir, pour ses clients mais surtout pour son personnel ?

C’est une étude du centre de recherche pour l’étude et l’observation des conditions de vie (Crédoc) parue au mois de septembre 2017, qui est venue sonner l’alarme.

On y apprend avec stupeur que 700000 jeunes vivent en situation « d’isolement social », c’est à dire qu’ils ne fréquentent jamais personne.

Un chiffre incroyable, qui remet forcément en cause le monde de l’entreprise, toujours mal placé pour s’intéresser aux jeunes, qui lui vouent en retour une forme de scepticisme, pour ne pas dire de méfiance.

Pourtant, l’économie nationale a un rôle à jouer dans ces nouveaux problèmes sociaux au premier titre duquel la solitude, qui frappe de la même manière les seniors.

Changer sa politique de RH et d’embauche tout d’abord, en ne laissant pas systématiquement au banc les candidats « trop jeunes », ou « trop vieux ».

Créer du liant entre les individus ensuite, à travers sa politique d’intégration, mais également des service proposés aux particuliers.

Macron défend le durable en Chine

En étant accompagné du patron de Nataïs, lors de sa visite officielle en Chine, le président de la république française, Emmanuel Macron a envoyé un message fort.

Après la COP21, dirigée par la France et qui a connu un important succès, la France souhaite visiblement représenter la défenses de modèles économiques plus durables et justes.

C’est en tous cas l’image envoyée par la présence de Michael Emans aux côtés d’Emmanuel Macron, dans la délégation officielle.

Ce chef d’entreprise du Gers est le leader européen du pop-corn, tout en proposant un produit qui respecte l’agroécologie.

Fier, il s’est exprimé sur cette visite :

« Je suis ravi de prendre part à la visite en Chine de la présidence de la République Française et de représenter le savoir-faire de Nataïs. Notre objectif est de rencontrer et de tisser des liens pérennes avec les acteurs du gouvernement chinois et plus particulièrement avec les institutions agricoles. Nous faisons face aujourd’hui à des obstacles douaniers pour exporter le maïs. Nous souhaitons évoquer cette situation avec les autorités chinoises et trouver ensemble des solutions pour y remédier, afin que la filière pop-corn soit reconnue. »

 

« Dans un second temps, nous avons pour objectif de présenter le projet de Nataïs et notre engagement en faveur de l’agro-écologie. Nous avons en effet développé toute une panoplie d’initiatives (Green Tillage, désinsectisation naturelle, plantation de haies, etc.) afin de contribuer au respect de l’environnement et favoriser la préservation de la biodiversité. »

Football : les chiffres du mercato

Les clubs de football européens bénéficient pendant le mois de janvier de l’autorisation de revoir leurs effectifs, en achetant d’autres joueurs. Cette année, les transactions ont battu des records.

Le premier gros transfert de ce mois de janvier aura aussi été le plus important au niveau de l’argent dépensée.

En effet, la stars des Reds de Liverpool, Coutinho, a rejoint le club espagnol mythique, le FC Barcelone, pour un montant de 120 millions d’euros, assortis de bonus &éventuels pouvant atteindre 40 millions d’euros.

Le deuxième plus gros transfert de l’hiver concerne un footballeur moins connu en France, qui évoluait jusque là dans l’humble club de Southampton et qui a été acheté par Liverpool pour 78,8 millions d’euros.

Le troisième membre de ce podium des transferts les plus chers de l’hiver est français. Il s’agit du jeune Aymeric Laporte, que Manchester City a arraché à l’Athletic Bilbao pour 65 millions d’euros.

Il s’agit de la période de transfert hivernale lors de laquelle le plus d’argent a été dépensée dans l’histoire du football.

 

 

Nutella : la police doit intervenir (vidéo)

Les forces de police ont du intervenir à l’occasion d’une émeute provoquée par une promotion sur le Nutella.

Ces images ont à la fois choqué et amusé la France entière. La semaine dernière, plusieurs vidéos diffusées sur les réseaux sociaux montraient les émeutes causées par une promotion sur un pot de Nutella.

En cause, la chaine de supermarchés Intermarché. Pour une promotion à durée limitée, allant sur une période de deux jours du 25 au 27  janvier.

Cette réduction de 70% sur le tarif habituel de la pâte à tartiner proposait donc des pots de 950 grammes au tarif de 1,41 euro.

Une opération commerciale qui aura été victime de son succès puisque les acheteurs se sont rués dans les quatre magasins de France qui proposaient cette offre et ont dévalisé les pots de Nutella, créant plusieurs émeutes, dont une où la police à du séparer les acheteurs compulsifs de Nutella.

Du cote de Ferrero , qui possède Nutella, on s’est désolidarisé de l’opération, rejetant la responsabilité sur les distributeur Intermarché.

«La société Ferrero souhaite rappeler que cette promotion a été décidée de manière unilatérale par l’enseigne Intermarché», a tenu à préciser le groupe dans un communiqué.

Airbus sauvé par Emirates

Emirates va acheter 36 Airbus A380 au géant français de l’aéronautique. Une bouffée d’air fraîche, pour un groupe pris à la gorge.

Alors que les finances d’Airbus sont au plus mal depuis quelques années, le constructeur d’avion français risquait gros en négociant ces contrats avec la compagnie aérienne du Golfe.

En effet, sans une commande très importante, le groupe allait devoir renoncer à son principal programme et vraisemblablement sombrer peu à peu.

Il n’en sera rien, puisque la vente a bien été finalisée et que Emirates a commandé ces 36 A380, pour un montant total de 16 milliards d’euros.

Une somme faramineuse, qui va permettre au groupe de Blagnac de pérenniser son dernier programme phare d’investissement R&D.

Avec cette nouvelle commande, la compagnie des émirats se place définitivement comme le meilleur client d’Airbus. En comptabilisant cette nouvelle commande, cela fera 178 appareils en tout achetés à Airbus par Emirates.

Selon les porte-paroles de la compagnie, qui ont annoncé cette information sur le compte Twitter d’Emirates, cette transaction « souligne notre confiance dans le programme A380« .

 

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