Cloud : Slack et AWS resserrent les liens pour contrer Microsoft

Slack et Amazon Web Services viennent de signer un accord pluriannuel qui couvre les services de Cloud et l'intégration des produits.

 

Slack et Amazon Web Services viennent de signer un accord pluriannuel qui couvre les services de Cloud et l’intégration des produits. Les deux entreprises resserrent ainsi leurs liens pour concurrencer Microsoft.

Slack et Amazon Web Services (AWS) annoncent la conclusion d’un accord pluriannuel autour de leurs solutions respectives. Dans ce cadre, « Slack continue de s’appuyer sur AWS en tant que fournisseur cloud et utilisera une gamme de services AWS, y compris le stockage, le calcul, la base de données, la sécurité, l’analyse et l’apprentissage automatique, pour développer d’autres fonctionnalités de collaboration », indique dans un communiqué la start-up. De son côté, AWS utilisera la plateforme de communication collaborative pour ses besoins internes.

D’après les termes de l’accord, Slack utilisera précisément la technologie Amazon Chime pour ses fonctions d’appels audio, vidéo et de partage d’écran afin d’améliorer la qualité des appels. AWS Chatbot et AWS AppFlow (un service de gestion des flux de données) seront aussi intégrés à la plateforme de communication collaborative. De plus, AWS Key Management Service alimentera le service Slack Enterprise Key Management, distribuera et contrôlera les clés cryptographiques. Les entreprises intégreront également davantage de produits et seront interopérables.

Un front commun contre Microsoft

« Un partenariat stratégique avec AWS permet aux deux entreprises de s’adapter à la demande et de proposer des offres de qualité professionnelle à nos clients. En intégrant les services AWS à notre plateforme de messagerie, nous aidons les équipes à gérer facilement et de manière transparente leurs projets d’infrastructure et à lancer des services cloud sans jamais quitter Slack », s’est réjoui Stewart Butterfield, PDG et cofondateur de Slack.

Pour la start-up, le partenariat avec AWS est un moyen pratique de tenir à distance celui qui aurait pu devenir un concurrent. Aussi, AWS va lui permettre de se développer comme le groupe l’a fait pour Zoom. Enfin, AWS et Slack pourront mieux faire face à l’ennemi commun : Microsoft, qui commercialise Azure et Teams.

Hausse du chiffre d’affaires de 50% sur un an

L’annonce du renforcement de ce partenariat intervient après la publication des derniers résultats financiers de Slack pour son premier trimestre fiscal 2021. Son chiffre d’affaires a atteint 201,7 millions de dollars, en hausse de 50% d’une année sur l’autre. Sur la période écoulée, la start-up revendique un gain de 12 000 nouveaux clients, pour un total de 122 000 clients payants et 750 000 payants et gratuits.

Amazon : des caméras thermiques déployées dans des entrepôts contre le coronavirus

Entrepôt de collects et retours d'Amazon à South Street, à Philadelphie (Etats Unis).

 

Amazon.com tente d’accélérer le dépistage dans ses entrepôts afin de rassurer ses salariés et améliorer les conditions sanitaires dans lesquelles ils travaillent. C’est pourquoi, il a installé des caméras thermiques dans des entrepôts pour dépister les travailleurs à la recherche de signes du nouveau coronavirus.

Amazon s’inquiète pour la santé et la sécurité de ses employés

Des sources internes et des posts sur les réseaux sociaux indiquent qu’Amazon utilise actuellement des caméras thermiques dans six entrepôts aux Etats-Unis, dans les zones de Los Angeles et de Seattle, pour accélérer le dépistage des travailleurs fiévreux susceptibles d’être infectés par le coronavirus. La fièvre étant l’un des symptômes les plus courants de la covid-19, avec la fatigue et la toux sèche, selon l’Organisation mondiale de la santé (OMS) .

Le géant du e-commerce a confirmé que certains sites ont été équipés, à l’instar de ce qui se fait dans les aéroports asiatiques depuis l’épidémie de SRAS en 2003. Ces appareils peuvent coûter entre 5 000 et 20 000 dollars. « Nous avons mis en place des contrôles de température quotidiens dans nos sites d’exploitation comme mesure préventive supplémentaire pour soutenir la santé et la sécurité de nos employés qui continuent de fournir un service essentiel dans nos communautés », a déclaré Amazon. « Nous mettons actuellement en œuvre l’utilisation de caméras thermiques pour le contrôle de la température afin de créer une expérience plus rationalisée sur certains de nos sites », ajoute le groupe de Jeff Bezos.

Un employé mort du coronavirus en début de mois

Les caméras thermiques mesurent la quantité de chaleur dégagée par les employés par rapport à leur environnement. Ils nécessitent moins de temps et de contact que les thermomètres frontaux, adoptés auparavant par Amazon, ont déclaré les travailleurs.

Amazon a signalé, ces derniers jours, des cas de coronavirus parmi le personnel de plus de 50 de ses entrepôts américains. Un travailleur d’une installation en Californie est même décédé après avoir contracté covid-19 . L’entreprise allègue que l’employé a attrapé la maladie pendant ses vacances et n’a pas été en contact avec ses collègues depuis le 6 mars. Mais certains salariés, s’inquiétant pour leur sécurité, ont tout de même quitté leur travail. Les syndicats et les élus ont appelé Amazon à fermer les bâtiments.

Un débrayage virtuel des employés prévu le 24 avril

En France, Amazon a fermé temporairement six de ses centres de distribution, après qu’un tribunal a constaté que les conditions de sécurité étaient mauvaises dans ses entrepôts. Pour se rattraper, le géant du commerce en ligne a annoncé la distribution de maques à ses salariés, tout en effectuant des contrôles de température avec un thermomètre frontal.

Malgré cela, les employés d’Amazon préparent un débrayage virtuel le 24 avril dans le but de protester contre le licenciement récent de deux employés qui se sont prononcés contre les conditions dans les entrepôts de l’entreprise et le manque de protection pour les travailleurs en première ligne.

Huawei : une usine va ouvrir en France

Des antennes 5G de Huawei, exposées au Mobile World Congress (MWC) 2019.

 

Huawei a annoncé sa volonté d’ouvrir un site de fabrication d’antennes mobiles en France, le premier hors Chine. L’équipementier télécoms chinois compte investir 200 millions d’euros dans la construction de cette usine et promet la création de 500 emplois.

Le site construit en Alsace ?

Le géant chinois Huawei a annoncé la construction très prochaine d’une première usine en Europe et plus précisément en Hexagone. « Huawei créera en France un site de production d’équipements radio. La première phase de cet investissement représente 200 millions d’euros, entre le terrain, les bâtiments et les équipements. A la clef, il y aura la création de 500 emplois directs, selon nos estimations. », a déclaré Liang Hua, le président de Huawei qui a fait spécialement le déplacement à Paris à l’occasion de cette annonce.

Huawei n’a pas encore déterminé quel sera l’emplacement de l’usine, même si les rumeurs parlent d’une implantation en Alsace. « Des experts sont en train de sélectionner les sites. Un groupe de travail spécial a été créé pour cela, indique Liang Hua. Le calendrier dépendra de nos contacts avec les autorités publiques et des conditions des sites. La construction proprement dite peut aller assez vite ».

L’usine produira chaque année une valeur ajoutée de 1 milliard d’euros

Le site en question produira dans un premier temps des équipements radio (des antennes notamment) pour les réseaux mobiles 4G et 5G.  « Sur ce site, nous produirons des modules qui seront intégrés dans nos stations de base. Ce n’est pas un site d’assemblage, explique le président de Huawei. L’usine devra aussi assembler des produits finaux, les tester et charger les logiciels nécessaires ».

Pour ce qui concerne son volume de production, le groupe explique que ce centre aura vocation à servir l’ensemble du marché européen. « Après sa mise en service, l’usine produira chaque année une valeur ajoutée de 1 milliard d’euros. En termes de volume, c’est assez conséquent », juge Liang Hua.

« Il n’y a pas d’offensive de charme »

Le gouvernement se réjouit de l’implantation de cette usine en France. Il estime que « Cela montre que le pays est compétitif et que nos réformes portent leurs fruits. C’est une bonne nouvelle pour l’emploi et pour le territoire ». Toutefois, « Cela n’a rien à voir avec notre politique en matière de sécurité des réseaux, qui ne change pas. Les équipements sont autorisés au cas par cas, selon une liste de critères claire et objective », assure-t-on au cabinet de Bruno Le Maire.

De son côté, Huawei assure qu’« Il n’y a pas d’offensive de charme » derrière son annonce. D’après son président, il est dans l’intérêt du groupe d’avoir un maillage industriel mondial. Il ajoute que la situation géographique de la France, au cœur de l’Europe avec une infrastructure industrielle mature et une main-d’œuvre hautement qualifiée, a considérablement pesé dans le choix du géant de la tech.

Huawei va jouer la carte de la transparence

Conscient de sa position difficile aux Etats Unis et en Europe, Huawei explique que les questions de cybersécurité restent au cœur de ses préoccupations. Pour faire patte blanche, il envisage ouvrir l’usine aux opérateurs télécoms, aux gouvernements et aux organisations professionnelles.  Le groupe promet aussi de la transparence envers Bruxelles.

Avec l’installation de cette usine, Huawei renforce son poids en Europe et plus particulièrement en France. Il emploie déjà 1 000 personnes dans le pays, dont 230 dans ses cinq centres de recherche et développement (R & D).

Google ne fabriquera pas d’éoliennes volantes

éolienne google Makani

En 2013, Google, se décidait à acheter Makani, une start-up qui espère produire de l’énergie à l’aide d’éoliennes volantes… En 2020, Alphabet, la maison mère de Google, a décidé de se séparer de la start-up. Cela ne signifie pas pour autant la fin du projet, puisque la start-up se tourne aujourd’hui vers Shell, qui semble intéressé par cette technologie…

La fin d’une collaboration de plus de 7 ans entre Makani et Google

Makani voit le jour en 2006, par un groupe de kite-surfeurs qui s’intéressent à la puissance de l’éolien. Leur concept est de créer de petites éoliennes volantes, reliées par un câble, qui seraient capables d’exploiter le vent à son plein potentiel. En 2013, Mountain View et Google décident d’acheter la start-up et de l’intégrer à leur laboratoire dédié aux technologies innovantes. Malgré quelques avancées notables, les résultats ne sont pas à la hauteur, et ce début 2020 aura été fatal à Makani, qui est lâchée par le groupe Alphabet.

Rien d’alarmant pour Fort Fleker, le directeur général de Makani, qui évoque toute la complexité de s’intégrer dans un marché aussi compétitif. Pour lui, « créer un tout nouveau type de technologie d’énergie éolienne implique de relever des défis commerciaux et d’ingénierie« . Tout en soulevant les « solides progrès techniques » de leur technologie, il n’en est pas moins réaliste et admet que « la route vers la commercialisation est plus longue et plus risquée que prévu« . De ce fait, Google et Alphabet ne souhaitaient plus continuer à investir dans ce projet, qui ne rentrait probablement plus dans leurs plans de financement. La fin de cette collaboration signe la fin d’un chapitre pour Makani, mais sûrement pas la fin d’une histoire, puisque la start-up a déjà le regard tourné vers Shell, qui est intéressé par cette technologie.

Shell, un acteur anglo-néerlandais majeur de l’univers pétrolier, avait déjà collaboré avec Makani en 2019. En effet, les deux groupes s’étaient entendus pour tester des prototypes de ces éoliennes volantes au large des côtes norvégiennes. Fort Felker a d’ailleurs déclaré que Shell était déjà en recherche de solutions pour permettre de continuer le développement de la technologie initiée par Makani…

Smartphones : un marché florissant en 2020 grâce à la 5G

Selon Goldman Sachs, le développement de la 5G cette année permettra la vente de plus de 200 millions de nouveaux smartphones dans le monde.

 

Après une année 2019 atone, le marché mondial du smartphone va reprendre des couleurs en 2020, d’après les prévisions du cabinet IDC. Ce, grâce à l’avènement de la 5G qui sera accessible à un plus grand nombre. Plusieurs dizaines de millions de smartphones compatibles devraient être ainsi vendus dans le monde.

La 5G, pour cinquième génération des standards de la téléphonie mobile, connaîtra un plus large déploiement à partir de cette année. Initialement prévue pour début 2020 en France, l’attribution des licences 5G a été finalement reportée au printemps 2020. Ailleurs dans le monde, notamment en Chine et en Corée du Sud, les opérateurs proposent déjà ce réseau de nouvelle génération depuis plusieurs mois.

La Chine en tête des ventes

Selon Goldman Sachs, le développement de la 5G cette année permettra la vente de plus de 200 millions de nouveaux smartphones dans le monde. Et évidemment la Chine devrait faire exploser le marché de cette nouvelle génération de téléphonie mobile, grâce à Huawei, mais également Xiaomi qui pourrait proposer une dizaine de smartphones 5G en 2020. Mais d’autres marchés importants tels que les États-Unis, la Corée, le Royaume-Uni et le Canada devraient tous contribuer à augmenter les volumes en 2020.

Cette prévision est confortée par celle des analystes de la société d’études de marché IDC. D’après leurs dernières prévisions, les ventes de téléphones repartiront à la hausse en 2020, après trois années consécutives de baisse. IDC s’attend à ce que la croissance des ventes atteigne 1,6 % en 2020, soit 190 millions de smartphones 5G écoulés cette année. C’est 14% des ventes, ce qui dépasse de loin les résultats de la 4G lors de sa commercialisation en 2010 où les smartphones 4G ne représentaient que 1,3% du total.

L’effet 5G sur les smartphones plus subtil que celui de la 4G

« Pour être clair, nous ne pensons pas que la 5G sera le seul sauveur des smartphones, mais nous la voyons comme une évolution significative de la technologie mobile », explique Ryan Reith, vice-président du programme d’IDC Worldwide Mobile Device Trackers. « L’effet 5G » sur les smartphones devrait toutefois être « plus subtil » que celui provoqué par la 4G il y a quelques années, tempère-t-il.

La vraie question concernera les prix, qui incluent à la fois le matériel et le service. Mais, selon les analystes, les prix des smartphones 5G baisseront rapidement pour permettre à ce segment de marché de croître. On peut notamment retrouver une liste de smartphones reconditionnés et neufs sur Hubside Store. 

Idées reçues sur la 5G : les experts de Hub One démêlent le vrai du faux

Depuis l’annonce de son déploiement à l’horizon 2025, la 5G, pour cinquième génération de réseaux mobiles, est au cœur de tous les débats. Dans les médias comme dans les foyers, on a dit tout sur cette technologie. Afin de démêler le vrai du faux, les experts de Hub One, l’un des leaders français du Wi-Fi d’entreprise et de la connexion haut-débit en milieu professionnel, ont publié un article qui fait le tour de la question.

Aujourd’hui, beaucoup de choses se disent à propos de la 5G, le troisième type de réseau de téléphonie et d’internet mobile après la 3G et la 4G. Il y a tellement de connaissances (ou de pseudo-connaissances), qu’il est devenu difficile d’identifier le vrai du faux. Les experts de Hub One ont bien voulu tenter l’exercice avec un article dans lequel ils recensent et décortiquent les principales idées reçues sur la 5G.

Une technologie dédiée à couvrir les zones non fibrées ?

Il est communément admis que la première utilisation possible de la 5G consisterait à en faire une alternative pour couvrir les zones non fibrées. C’est bien le cas aux États-Unis et en Asie, où « Les premiers usages commerciaux qui ont été faits de la 5G tournent autour du FWA (Fix Wireless Access), c’est-à-dire donner une connectivité haut débit aux bâtiments et immeubles pour les entreprises et les particuliers ».

Mais, selon les experts Hub One, cette application devrait rapidement connaître des limites. En effet, « Pour pouvoir apporter du très haut débit, la 5G doit s’appuyer en particulier sur les bandes millimétriques (bande de fréquence dans les 26GHz) qui ont une portée de propagation courte (de l’ordre du km) et traverse très mal les obstacles ».

Vers un développement de la télémédecine

L’on affirme aussi que la 5G est très prometteuse pour la télémédecine. Ce qui est vrai. Elle va permettre l’utilisation de flux vidéo très haute définition (4K ou 8K par exemple) et réduire la latence grâce à l’eMBB (enhanced Mobile BroadBand) qui promet de l’ultra haut débit mobile et à l’Urllc (ultra Reliable Low Latency Communication). Ainsi le médecin va pouvoir mener des consultations et des opérations à distance.

La question de l’espionnage

Une autre idée reçue sur la 5G est qu’elle permettrait l’espionnage d’un Etat par un autre. Les Etats Unis par exemple soupçonnent la Chine de le faire à travers Huawei qui créerait « une backdoor dans leur solution dans le but de récupérer des informations sur les équipements déployés sans en avertir le propriétaire (l’opérateur) ». Pour l’heure le pays de l’Oncle Sam n’a fourni aucune preuve pour étayer ses allégations.

Un danger pour la santé ?

La 5G pose-t-elle des problèmes de santé ? En plus de celles déjà utilisées en 3G/4G (comprises entre 800MHz et 2600MHz), la 5G inclut un nouveau type d’ondes, ce qui augmente effectivement le risque sur la santé de la population. Mais à ce jour rien n’a encore pu être prouvé sur la dangerosité de ces ondes. Toutefois, les autorités dont l’OMS (Organisation Mondiale de la Santé) surveillent de très près les effets potentiels.

Résultats financiers : Microsoft très solide au troisième trimestre grâce au Cloud

Microsoft annonce des résultats meilleurs que prévus

 

Microsoft a dévoilé mercredi ses résultats financiers pour le premier trimestre (juillet-septembre) de son exercice fiscal décalé. La firme américaine a présenté d’un chiffre d’affaires de 33,1 milliards de dollars, en hausse de 14 % sur un an. C’est plus que ce prévoyaient les économistes.

Microsoft mérite de plus en plus qu’on intègre son « M » à Gafa (Google, Apple, Facebook et Amazon) pour Gafam, car en Bourse, la firme américaine continue de tenir la dragée haute à ces géants de la tech grâce à un nouveau trimestre au-delà des espérances. La multinationale informatique a publié mercredi ses résultats financiers pour le premier trimestre de son exercice fiscal décalé, qui s’est achevé le 30 septembre. Elle fait part d’un chiffre d’affaires de 33,1 milliards de dollars et un bénéfice net de 10,7 milliards de dollars. Les revenus ont augmenté de 14% et le revenu net a augmenté de 21%.

Le Cloud rayonne, le gaming en berne

Microsoft tire ses bénéfices du premier trimestre de certaines activités, principalement le Cloud et Office. Seule ombre au tableau, les ventes de X-Box (jeu vidéo) et de la gamme Surface.

Au cas par cas, la division Intelligent Cloud enregistre une hausse de ses revenus de 27 % sur un an, pour 10,8 milliards de dollars de ventes. Microsoft Azure particuilièrement continue d’afficher de solides résultats avec une croissance de 59 % (contre 64 % au trimestre précédent). La division Productivité et Entreprise a rapporté 11,1 milliards de dollars de ventes à Microsoft, soit une augmentation de 13 % sur un an. Elle est portée notamment par les produits Office et Office 365, qui compte désormais 35,6 millions d’abonnés. Les revenus de Office 365 ont progressé de 25%, de même que ceux du réseau social professionnel LinkedIn. Suivent la gamme de logiciels de gestion Microsoft Dynamics (+14%) ou encore le pack Office (+5%).

Quant à la division More Personal Computing, elle ne progresse « que » de 4 %, avec des revenus estimés à 11,1 milliards de dollars. Dans cette division, on retrouve le gaming qui marque un coup d’arrêt. Sur ce premier trimestre fiscal 2020, les revenus des contenus et services Xbox n’ont augmenté que d’1%, bien loin de la croissance générale du groupe américaine. La branche Surface ne se porte pas bien, non plus, car elle subit une diminution des revenus de 4 %.

Le chiffre d’affaires du jeu risque de diminuer encore

Les autres divisions de Microsoft sont dans le vert : la suite logicielle grand public Windows gagne 9% de revenus en plus, ses solutions commerciales 26% et les revenus publicitaires augmentent de 11%. La firme de Redmond s’attend à ce que le chiffre d’affaires global du jeu diminue à nouveau au prochain trimestre. Il pourrait baisser de 20% ou plus en raison du manque de ventes sur la console Xbox.

Samsung ; le Galaxy Fold sortira le 6 septembre en Corée du Sud

Le Galaxy fold vue de dos

 

Le Samsung Galaxy Fold, dont la sortie était prévue depuis avril dernier, sera finalement commercialisé dès le 6 septembre prochain en Corée du Sud, d’après le magazine sud-coréen The Investor. Ce lancement local devrait être rapidement suivi d’une mise sur le marché international.

En stock limité pour l’instant

Selon l’agence de presse sud-coréenne The Investor, Samsung va commercialiser son Galay Fold à partir du 6 septembre 2019. Mais ce sera uniquement en Corée du Sud dans un premier temps. Une commercialisation à l’international suivra rapidement. Surement les Etats Unis en premier, puis les pays européens qui disposeraient de la 5G. Ainsi, après les multiples reports, visant à faire des correctifs (notamment la fragilité de l’écran), Samsung estime que c’est le bon moment pour lancer son smartphone pliable. Le constructeur pourrait confirmer cette sortie locale lors du salon IFA de Berlin, qui se tiendra du 6 au 11 septembre prochain.

Toujours selon le magazine sud-coréen, le prix du Galaxy Fold serait de 2,4 millions de wons ce qui équivaut à 1799 euros environ. The Investor précise en outre que seules 20 000 à 30 000 unités seraient disponibles le 6 septembre prochain. Samsung, qui n’a pas encore confirmé les informations du média, a déjà averti que seul un million d’exemplaires de son Galaxy Fold serait disponible. Pour le reste, le numéro un mondial de smartphone n’a pas souhaité communiqué d’informations.

« Avant-gardiste n’est qu’un euphémisme pour désigner le Galaxy Fold »

Le Galaxy Fold est un appareil hybride avec écran pliable. Il est muni de deux écrans : un à l’intérieur (c’est lui qui se plie) pour le mode tablette et un à l’extérieur pour le mode smartphone. Avec ce dernier mode, il est plus facile de consulter des appels, des messages ou d’utiliser l’appareil photo. Le premier écran mesure 7,3 pouces, avec un ratio de 4,2/3. Le second écran, à l’extérieur, mesure 4,6 pouces, avec un ratio de 21/9e. Le fabricant sud-coréen décrit son smartphone pliable comme une véritable révolution en matière de téléphonie. « Avant-gardiste n’est qu’un euphémisme pour désigner le Galaxy Fold, tant il réinvente les codes du design mobile. Avec son écran Infinity Flex, il est le pionnier des smartphones pliables », écrit Samsung sur son blog.

Il faut souligner que Samsung conçoit déjà la suite du Galaxy Fold, avec notamment le Galaxy Fold 2. Le constructeur aurait déposé trois brevets en Europe.

Consommer la presse autrement : SnapPress et le tirage de Maison et jardin actuels

Les lecteurs, pour la majorité habitués à la presse numérique, consomment de plus en plus de contenus sur leur téléphone. Face au digital, les magazines papiers adoptent donc de nouveaux outils, afin de proposer aux consommateurs une toute nouvelle expérience de lecture. C’est le cas du magazine Maison actuelle, qui, dans ses nouveaux tirages, intègre SnapPress. Une application permettant d’allier support papier et contenus numériques, grâce à la technologie de la réalité augmentée.

La lecture numérique s’impose dans le paysage journalistique

Face à une digitalisation massive des supports de lecture, les consommateurs se dirigent de plus en plus vers des contenus numériques. Selon l’Alliance pour les chiffres de la presse et des médias (ACPM), d’après son étude publiée fin 2018, 76,7% des Français s’informent sur au moins un titre de presse en version numérique tous les mois. L’étude révèle également que le nombre de lecteurs s’informant exclusivement sur un support papier baisse chaque année (38%, moins 7 points sur un an), et qu’à l’inverse, le support mobile progresse (21%, plus 5 points sur un an).

Si le numérique gagne chaque année du terrain, il est cependant nécessaire de comprendre que le support papier reste le support préféré des lecteurs. Ils voient en effet dans le contenu imprimé un gage de fiabilité, étant donné la vague de « Fake News » qui déferle depuis l’arrivée du digital. C’est aussi un moyen pour eux de gagner en concentration. Selon une étude réalisé par Toluna, entreprise spécialisée dans les enquêtes, 72% des Français prônent la lecture papier pour lire plus efficacement et mieux comprendre le contenu.

SnapPress : croiser lecture papier et lecture numérique

La majorité des magazines papiers ou autres organes de presse choisissent la numérisation. Cela  leur permet en effet de toucher un panel de cible plus large, tout en réalisant des économies de moyens. D’autres proposent une alternative originale. C’est le cas des tirages du magazine Maison actuelle, qui intègrent désormais l’application SnapPress dans ses contenus. L’originalité de ce nouvel outil : la réalité augmentée.

Les articles du magazine marqués par l’icône SnapPress peuvent ainsi être scannés grâce à l’application éponyme disponible sur smartphone. Les lecteurs ont alors la possibilité d’accéder à du contenu supplémentaire et exclusif. Un moyen d’allier les meilleurs atouts de chacun des supports, puisqu’on retrouve d’un côté l’efficacité du contenu imprimé et de l’autre l’interactivité offerte par le numérique.

Petroma et l’hydrogène naturel : une révolution économique

La découverte d’un vaste gisement d’hydrogène naturel dans la région de Bourakébougou au Mali par l’entreprise Petroma, annonce une véritable révolution économique pour le pays. Le physicien Alain Prinzhofer, à la tête d’une équipe de chercheurs, a en effet publié une étude affirmant que l’exploitation de l’hydrogène naturel, une énergie renouvelable et non polluante, pourrait être largement rentable et pourrait redéfinir notre rapport à l’énergie.

La communauté scientifique, représentée par une équipe de chercheurs ayant dévoilé les résultats de leur étude dans le journal spécialisé International Journal of Hydrogen Energy, est unanime : le bassin de Bourakébougou au Mali, détenu par la société Petroma Inc., est une mine d’ « or blanc ». En effet, la forte présence d’hydrogène naturel dans la région pourrait permettre à Aliou Diallo, PDG de la société en charge de l’extraction et l’exploitation du site industriel, d’insuffler une véritable révolution économique pour le pays, voire même pour la sous-région.

Tout d’abord, les ressources en hydrogène naturel de la région se sont avérées bien plus importantes que prévu. Alain Prinzhofer, en charge de l’étude a d’ailleurs expliqué dans son article que le champ d’hydrogène « comprend au moins cinq réservoirs superposés qui contiennent chacun des quantités importantes d’hydrogène sur une surface estimée qui dépasse largement les huit kilomètres de diamètre ». Soit un potentiel d’exploitation grandement revu à la hausse.

Ensuite, il faut prendre en compte le coût d’exploitation de l’hydrogène naturel, bien plus faible que l’hydrogène industriel. L’équipe scientifique précise que « l’estimation actuelle du prix d’exploitation (de l’hydrogène naturel) est nettement moins cher que l’hydrogène produit en usine, que ce soit à partir d’énergie fossile ou d’électrolyse ». Surtout lorsque l’on sait que le gaz qui émane du gisement comporte 98% d’hydrogène, soit un gisement assez pur pour être exploité.

Pour rappel, Aliou Diallo a lancé une exploitation pilote en 2012 qui se sert d’un groupe électrogène alimenté par l’hydrogène pour fournir Bourakébougou en électricité. Car si l’hydrogène est difficilement transportable, ce n’est pas le cas de l’électricité. Une expérience concluante qui pousse l’homme d’affaires à vouloir non seulement alimenter le reste du pays grâce à l’importante réserve du site, mais également exporter l’énergie au-delà des frontières maliennes, renversant ainsi le monopole énergétique établi en proposant au continent africain une énergie propre et à moindres coûts.

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