Ford veut fermer ses installations en Gironde

Le géant automobile a confirmé sa décision de fermer le site de Blanquefort. Les salariés sont vent debout contre la fermeture et annoncent continuer leurs actions syndicales. Bruno Le Maire, ministre de l’économie a déclaré à ce propos : « À partir du moment où nous avons trouvé un repreneur et qu’il y a une offre crédible, la position de Ford est indéfendable ». Selon Ford, 850 salariés sont concernés, bien plus selon les syndicats.

Monsieur le ministre Bruno Le Maire a déclaré : « J’ai eu le président de Ford, vendredi dernier, au téléphone et le président m’a annoncé qu’entre une reprise du site par Punch et la fermeture de l’usine, l’option privilégiée par Ford était la fermeture de l’usine. Je suis en désaccord total avec ce choix » avant d’ajouter « s’ils pensent qu’ils peuvent mettre la clé sous la porte sans que ni l’Etat ni les collectivités locales ne réagissent, ils se trompent ! Nous allons nous battre et nous ne nous laisserons pas faire ».

Convaincu que « l’option de la reprise » est la meilleure qui s’offre au constructeur, Bruno Le Maire affirme avoir passé au cours du week-end de nombreux appels auprès de l’administration américaine. En contact avec secrétaire au Trésor, Steve Mnuchin, et l’un des conseiller économique du président Donald Trump pour « obtenir leur soutien » et qu’ils alertent « la direction de Ford sur ce qui se passe actuellement sur le site de Blanquefort ».

Selon Philippe Poutou, délégué CGT de l’usine, le constructeur « préfère fermer l’usine que favoriser la reprise car cela lui coûte moins cher au global » car la reprise signifie « obligatoirement des engagements de Ford pour assurer la transition » car « le repreneur aurait un plan sérieux mais pas avant trois ans ».

Les prix de l’essence continuent leur hausse

Depuis le début de l’année, les prix de l’essence et du diesel augmentent légèrement mais significativement. En effet, le litre de gazole n’avait jamais été aussi cher depuis six ans. Selon le dernier relevé publié par le ministère de la Transition écologique, il a atteint le prix moyen de 1,461 euro. 

Comment expliquer cette hausse ?

La hausse des prix des carburants est due à plusieurs facteurs. En premier lieu, le prix du baril de Brent (le pétrole brut de référence), établi par l’Organisation des pays exportateurs de pétrole (Opep). Le 17 mai, le baril de pétrole Brent a dépassé 80 dollars, une première depuis novembre 2014. Il s’agit d’une forte augmentation par rapport au début de l’année, où le cours se situait à 65 dollars.

Les incertitudes politiques participent à la flambée des prix

Comme le précise un représentant de l’Ufip, le contexte international est particulièrement propice à une flambée des prix. « L’augmentation actuelle s’explique surtout par toutes les incertitudes politiques, que ce soit avec l’Iran et la position de Donald Trump, mais aussi le Venezuela, avec la perspective de l’élection présidentielle qui agitait les marchés. » Ce pays d’Amérique du Sud, l’un des plus grands producteurs mondiaux, fait en effet face à sa plus grave crise depuis trente ans. « Le seul élément qui fait contrepoids à cette tendance haussière sur le marché mondial est l’augmentation de la production aux Etats-Unis », complète Francis Perrin, directeur de recherche à l’Institut des relations internationales.

Les prix des carburants varient aussi en fonction du taux de change euro-dollar, du niveau des stocks de produits pétroliers, de l’évolution des taxes et de la demande.

 

Ikea devient parisien

La très célèbre marque suédoise Ikea deviendra parisienne à partir de 2019. Même si l’enseigne est présente extra-muros, elle n’est pas présente dans la capitale. Afin de continuer à s’imposer devant ses concurrents, Ikea s’implante au coeur de Paris. 

Forte de sa notoriété, la marque suédoise Ikea n’est pas en reste face à ses concurrents. En effet, différents magasins d’aménagements se disputent la place de leader. Malgré tous les efforts fournis par ses pairs, Ikea reste très largement en tête.

Pour 2017, Ikea a annoncé un chiffre d’affaires en hausse de 2,4% pour la France, à 2,69 milliards d’euros. Ses ventes en ligne ayant progressé de 13,6%, l’enseigne expérimente des points de retrait, des casiers en magasins, et la livraison le dimanche, afin de toucher plus de clients.

Afin d’assoir sa suprématie, l’enseigne s’offre un magasin sur trois étages, sur boulevard de la Madeleine, situé dans le huitième arrondissement de Paris. Ce nouvel espace, qui implique un investissement de près de 6 millions d’euros, verra le jour d’ici à l’été 2019.

Depuis son implantation en région parisienne, l’enseigne se heurte aux difficultés des citadins pour se rendre dans les magasins. Afin d’y remédier, le groupe Ikea souhaite, avec  ce nouvel emplacement, « faciliter l’accès à son offre aux citadins ».

Selon Walter Kadnar, PDG d’Ikea France, ce nouveau format permettra de « répondre aux habitudes et aux attentes des Parisien, et de mettre en avant, par exemple, des solutions adaptées aux petits espaces ».

Au-delà de cet aspect de localisation, ce nouveau magasin d’Ikea sera un ovni parmi ceux déjà en place. En effet, le groupe a affirmé qu’il sera différent de ce qui est proposé habituellement, avec une nouvelle manière de présenter son offre grâce au développement de services et du digital.

 

 

La CNIL met en demeure la société Direct Energie

Lancé en 2015, le compteur Linky de la société « Direct Energie » a été placé dans plus de 35 millions de foyers. Depuis, il suscite énormément de polémiques que ce soit sur les ondes émises qui poseraient problèmes à certains, ou sur les données collectées.

En ce début de semaine, la présidente Isabelle Falque-Pierrotin de la Commission National de l’Informatique et des Libertés, a mis en demeure la société Direct Energie. Cette sanction intervient « en raison d’une absence de consentement à la collecte des données de consommation issues du compteur communicant Linky ».

 

« A l’occasion de l’installation du compteur communicant Linky, la société a demandé au gestionnaire de réseau de distribution, la société Enedis, de lui transmettre les données de ses clients correspondant à leur consommation journalière d’électricité ainsi que des données de consommation à la demi-heure. Ces données ne peuvent cependant qu’être recueillies qu’après avoir obtenu le consentement des personnes concernées », a indiqué la CNIL qui avait à deux reprises décidé d’effectuer des contrôles afin de s’assurer de la conformité de ce dispositif à la loi informatique et libertés de 1978.

La CNIL reproche également à la société Direct Energie la manière dont elle avance la collecte des donnés à ses clients. La société explique aux consommateurs qu’ils pourront activer le compteur à leur guise, ainsi que la collecte des informations. Mais en réalité, le client ne consent uniquement à la collecte des informations, car l’activation du compteur ne dépend pas de Direct Energie, mais d’Enedis.

Grâce aux compteurs communicant Linky, les consommateurs peuvent avoir un retour juste et précis sur leur consommation, les aidant à terme à budgétiser leur dépense énergétique.

Les informations relevées sont par la suite transmises à Enedis, filiale à 100 % d’EDF chargée de la gestion et de l’aménagement de 95 % du réseau de distribution d’électricité en France. Une fois que les informations sont détenues par Enedis, cette dernière les fait suivre à Direct Energie, sans que les consommateurs aient été préalablement prévenus.

 

Le cœur d’acier des Etats-Unis

Le 8 mars dernier, le controversé président des Etats-Unis Donald Trump, a confirmé sa volonté de mettre en place des droits à l’importation sur l’acier, à hauteur de 25%, et sur l’aluminium, à hauteur de 10%. 

Cette mesure, effective dès le 23 mars prochain, concernera tous les pays exportateurs, avec une exception pour le Canada et le Mexique, qui « pour le moment », ne sont pas concernés.

Une annonce qui sème une nouvelle fois la discorde entre les Etats-Unis et le reste du monde. Par exemple la commissaire au commerce, Cécilia Malström, a déclaré que « l’Union Européenne devrait être exemptée » de ces taxes douanières, déjà existantes sur certains de ces produits.

En France, c’est Bruno Lemaire, ministre de l’économie et des finances, qui s’est exprimé sur Twitter suite à l’annonce du département du commerce américain:

« Une guerre commerciale ne fera que des perdants. Avec nos partenaires européens, nous allons évaluer les conséquences sur nos industries et les réponses à apporter. »

Le Japon a également dénoncé cette décision, par la voix du ministre des affaires Taro Kano, qui a déclaré :

« Nous prendrons les mesures appropriées après avoir étudié avec attention les conséquences sur l’économie japonaise (…) La mesure pourrait avoir un impact grave sur les relations économiques entre les Etats-Unis et le Japon, qui sont alliés, et également sur l’économie mondiale.« 

Le ministre chinois des affaires étrangères s’est également exprimé, sans surprise, en allant dans le même sens : « Dans notre époque mondialisée, ceux qui recourent à la guerre commerciale choisissent le mauvais remède. Ils ne feront que pénaliser les autres, tout en se pénalisant eux-mêmes. »

Bien que l’entrée en vigueur de cette décision ait été annoncée pour le 23 mars prochain, le président Donald Trump a, en réalité, jusqu’au 11 et 20 avril pour maintenir ou non son choix d’imposer ces taxes.

 

 

 

 

 

 

 

Airbus sauvé par Emirates

Emirates va acheter 36 Airbus A380 au géant français de l’aéronautique. Une bouffée d’air fraîche, pour un groupe pris à la gorge.

Alors que les finances d’Airbus sont au plus mal depuis quelques années, le constructeur d’avion français risquait gros en négociant ces contrats avec la compagnie aérienne du Golfe.

En effet, sans une commande très importante, le groupe allait devoir renoncer à son principal programme et vraisemblablement sombrer peu à peu.

Il n’en sera rien, puisque la vente a bien été finalisée et que Emirates a commandé ces 36 A380, pour un montant total de 16 milliards d’euros.

Une somme faramineuse, qui va permettre au groupe de Blagnac de pérenniser son dernier programme phare d’investissement R&D.

Avec cette nouvelle commande, la compagnie des émirats se place définitivement comme le meilleur client d’Airbus. En comptabilisant cette nouvelle commande, cela fera 178 appareils en tout achetés à Airbus par Emirates.

Selon les porte-paroles de la compagnie, qui ont annoncé cette information sur le compte Twitter d’Emirates, cette transaction « souligne notre confiance dans le programme A380« .

 

Renaud carbure aux ventes

Le groupe de construction automobile français, Renaud, a enregistré de nouveaux résultats prometteurs en termes de ventes de véhicules.

Lundi 15 janvier 2018, les représentants de Renaud affichaient fièrement les résultats financiers du groupe.

Dans ces documents rendus publics, ont apprend que Renaud a boosté ses ventes de 8,5% à travers le monde, en 2017.

En comptant les véhicules Lada, marque rachetée par Renaud, ce sont donc 3,76 millions de véhicules qui ont été vendus par Renaud l’année dernière sur l’ensemble de la planète.

Dans un communiqué de presse diffusé par Renaud, le directeur commercial du groupe, Thierry Khoskas, est cité.

« Notre stratégie de renouvellement de la gamme et d’expansion géographique continue à porter ses fruits. En 2018, nous poursuivrons la croissance et l’internationalisation de nos ventes en ligne », y explique-t-il.

Au niveau géographique, le groupe français a réalisé ses meilleurs hausses en Asie Pacifique et en Eurasie, où il a connu des progressions respectives de 17% et 13,6% en 2017, par rapport à l’année 2016.

 

PSA va construire des voitures en Algérie

Le géant automobile PSA a annoncé qu’il allait installer une usine de production automobile sur le sol algérien, dans le cadre d’une coentreprise avec trois partenaires locaux.

L’Algérie attire de plus en plus d’investisseurs. En dehors des richesses de son patrimoine, ce pays exceptionnel dispose également d’un marché intérieur impressionnant et d’une formation de haut niveau.

Il était donc logique qu’un leader du secteur comme PSA décide de s’implanter dans ce pays en pleine croissance. D’ailleurs, les concurrents Renault, Hyundai et Volkswagen ont déjà lancé leurs productions algériennes.

L’objectif des dirigeants de PSA est la construction d’une nouvelle usine située à 400 kilomètres d’Alger, dans la banlieue d’Oran. Elle devrait construire 70000 véhicules d’ici 2023.

La production devrait commencer dès l’année 2018 et ses conséquences sur l’économie locale seront importantes, avec la création de 1000 emplois directs.

PSA a investi près de 50 millions d’euros dans ce projet.

 

Deux nouvelles usines françaises pour Hermès

Le géant français du luxe, Hermès, a annoncé l’implantation de deux nouvelles usines sur le territoire français, pour près de 500 nouveaux emplois crées.

Alors que la France, comme la majorité des pays occidentaux, est confrontée à une tendance de fond de délocalisation de ses usines, le maroquinier Hermès mise sur le Made in France pour la confection des ses accessoires.

En effet, le groupe a fait savoir qu’il allait lancer prochainement la construction de deux nouvelles usines françaises, qui accueilleront, en tout, plus de 500 nouveaux salariés.

Comme l’explique la journaliste économique d’Europe 1, Carole Ferry, le groupe français du secteur du luxe a crée 2400 postes en France, sur les cinq dernières années.

La première usine sera installée en Gironde, dans al petite ville proche de Bordeaux, Saint-Vincent-de-Paul et la seconde en région parisienne, dans le département de Seine-et-Marne.

L’usine girondine sera consacrée à la confection des fameux sacs Kelly

Retour en force du solaire

Alors que le secteur de l’énergie solaire avait connu une baisse de son activité, il semble reprendre du poil de la bête.

Le développement durable est désormais au cœur des préoccupations économiques sociales et politiques. Chaque secteur tente à son niveau de limiter son impact sur l’environnement.

A ce titre, la consommation énergétique représente généralement la première source de pollution des entreprises comme des particuliers.

C’est pourquoi le développement des énergies renouvelables est si important.

Et parmi elles, le solaire, garce à l’utilisation de panneaux photovoltaïques, est un rouage important pour permettre de diversifier les mixe énergétique vers plus de renouvelable.

Malheureusement, on s’est aperçu que les composants de ces cellules photovoltaïques étaient très polluants. Ces recherches ont causé une crise du secteur, qui se relève peu à peu, avec l’utilisation de nouveaux matériaux moins polluants.

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