Une erreur chez Samsung… et des employés multimillionnaires !

Pas sur que cette (grosse) erreur ait plus à tout le monde. La semaine dernière, le comptable en charge des salaires chez Samsung Securities, (ndlr : filiale finance du géant sud-coréen) a fait une faute de frappe a plus de 85 milliards d’euros.

Vendredi 6 avril, Samsung Securities devait verser une prime de 1 000 wons à ses employés, soit l’équivalent de 78 centimes. Mais le trader qui s’en occupait a commis une erreur en envoyant 1 000 nouvelles actions à chaque personne de l’entreprise, soit 2000 salariés. Une erreur qui coûte cher au groupe, puisqu’elle s’élève à 85 milliards d’euros !

En quelques minutes seulement, ces employés chanceux sont donc devenus millionnaires. S’il a suffit d’une poignée de minutes pour remplir leurs comptes, les responsables du groupe ont eux mis plus de 35 minutes avant de se rendre compte de la bourde, et de récupérer les titres. Petit problème pour Samsung : 16 salariés se sont empressés de revendre les actions afin d’empocher la coquette somme de 9,3 millions d’euros chacun.

Dans la foulée, le FSS, régulateur financier coréen, a mandaté huit experts pour mener une enquête qui doit permettre de comprendre comment une telle erreur a pu se produire. Selon la presse coréenne, ils souhaitent vérifier le système informatique et le logiciel comptable utilisé par le trader, en charge des opérations financières. Le FSS compte également interroger les 16 salariés s’étant empressés de revendre les actions.

Au-delà de ces conséquences pour la filiale Samsung Securities, cette erreur de frappe a d’autres conséquences. Son titre a chuté de 12%, et le marché a des doutes sur sa fiabilité.

« Cette affaire a révélé un problème sérieux dans les systèmes internes qui ne peut être considéré comme une erreur d’un individu », a déclaré le gouverneur de la Banque centrale, en ajoutant qu’il « a fallu 37 minutes entre l’émission de dividendes, et la suspension de négociation, ce qui signifie qu’il n’y avait aucun filet de sécurité ».

 

 

 

Apprentissage et alternance : à quel prix ?

Depuis plusieurs années, les contrats d’apprentissage et de professionnalisation sont très prisés des étudiants. Ils leur permettent d’acquérir un solide bagage professionnel, et d’être considérés comme des salariés à part entière, avec tout ce que cela représente. Leurs études sont prises en charge, leur enlevant un poids financier de taille. Mais combien coûte cette voie pour les entreprises ? 

Master, BTS, bachelor… Aujourd’hui, presque toutes les formations ont la possibilité d’être suivies en alternance ou en contrat de professionnalisation. Embaucher un apprenti ou un jeune en contrat de professionnalisation présente de nombreux avantages. Les aides financières peuvent être accordées aux entreprises qui embauchent un apprenti, ou un étudiant alternant.

Pour les entreprises, ces nouveaux contrats répondent à des enjeux phares de l’entreprise, parmi lesquels :

  • 94 % des salariés estiment que l’alternance permet d’être mieux préparé au monde de l’entreprise
  • 61 % des salariés estiment que l’arrivée d’un alternant évide la création d’un nouveau poste
  • Enfin, 64 % des salariés pense que l’alternance offre une opportunité d’innovation pour l’entreprise.

Mais bien que les contrats d’apprentissage et autres contrats de professionnalisation soient devenus une voie royale pour tous les jeunes en études supérieures, il n’en reste pas moins que les entreprises restent encore frileuses à l’idée accueillir les étudiants. En effet, recruter un apprenti ou un jeune en contrat pro représente un investissement en temps, mais surtout en argent.

L’entreprise qui accueille un apprenti ou un alternant a longuement peser le pour et le contre avant de prendre sa décision. En effet, même si l’étudiant représente un atout indéniable à l’entreprise, il peut la mettre en difficulté.

L’entreprise accueillante doit prendre en charge la totalité (ou quasi totalité) de la formation de l’étudiant. Même si elle peut bénéficier d’aides de l’état relatives à la taille de la structure, les études supérieures sont très onéreuses. Comptez près de 10 000 euros pour un master dans un établissement privé, et à peine moins dans un établissement public. 51 % des salariés évoquent d’ailleurs le coût de la formation pour l’entreprise.

Par ailleurs, l’apprenti ou l’étudiant en contrat pro est considéré comme un salarié à part entière. Il bénéficie alors d’un salaire bien plus élevé que celui d’un simple stagiaire, et est en droit de réclamer tous les avantages en nature dont bénéficient les autres salariés, comme des tickets restaurants, ou prise en charge des frais kilométriques.

 

 

 

 

 

Wassoul’Or : résultats encourageants un an après la reprise de la production

L’exploitant minier malien Wassoul’Or SA a publié mercredi ses résultats d’exportation douze mois après la reprise de l’exploitation de sa mine de Kodiéran. Avec une production de plus de 332 kilogrammes, stabilisée tout au long de l’année, les résultats sont encourageants alors que l’introduction de nouveaux procédés d’exploitation devrait fortement accroître la productivité de la mine dans les mois à venir.

Mise en suspens en raison de la situation sécuritaire au Mali, l’exploitation de la mine de Kodiéran a repris en avril 2017. Depuis cette date, Wassoul’Or SA a exploité et exporté 332,1250 kilos d’or durant les douze derniers mois.

La mine de Kodiéran, qui doit à terme produire six tonnes d’or par an, va se doter dans les mois à venir d’une unité de cyanuration en cuve (CIL), ce qui doit lui permettre d’accroître très fortement ses rendements en comparaison au procédé de traitement gravimétrique actuellement utilisé.

« Les équipements de l’usine de cyanuration ont été acquis et livrés », a indiqué la société dans son communiqué, avant de préciser qu’un contrat avait été signé « avec une société russe, GV Gold, en vue de superviser l’installation du volet de cyanuration, reprendre en main l’opération de l’usine et augmenter le taux de récupération de l’or pour atteindre 80% à 90% d’ici la fin d’année ».

Le groupe Wassoul’Or est l’un des principaux groupes miniers maliens. Fondé et dirigé par Aliou Boubacar Diallo, c’est la seule société minière du pays détenue majoritairement par des intérêts nationaux maliens. La mine d’or de Kodiéran, située à 300 kilomètres de Bamako, emploie 378 salariés.

Groland perd son président, Christophe Salengro

La chaine de télévision Canal + a été tristement marquée la semaine dernière. Vendredi, Christophe Salengro, connu pour son rôle phare dans l’émission « Groland » est décédé à l’âge de 64 ans. 

Il était une figure historique sur Canal + depuis 1992. « Canal + à l’immense tristesse d’apprendre la disparition de Christophe Salengro président de la principauté de Groland, comédien et danseur, figure historique de la chaîne », a-t-elle indiqué dans un communiqué.

« Notre phare s’est éteint. Depuis ce matin, les Grolandaises et les Grolandais vivent dans le noir », ont déclaré Jules-Edouard Moustic et Benoit Delépine, créateurs de l’émission. Toutes les équipes de Groland s’associent à leurs propos.

Indépendamment de son rôle iconique chez Groland, Christophe Salengro était également connu pour avoir joué dans de nombreuses comédies au cinéma comme « Radio Corbeau » d’Yves Boisset, ou encore « Crédit pour tous », de Jean-Pierre Mock.

A la fin des années 1980, il avait fait sensation en apparaissant nu dans une pub pour la marque de revêtements de sol Gerflor, avec une dalle auto-adhésive comme cache-sexe.

Les Grolandaises et Grolandais ont fait leurs adieux à leur président «pour l’éternité». Un hommage en vidéo a été rendu samedi à son interprète Christophe Salengro, décédé vendredi dernier à l’age de 64 ans.

Canal+ dédiera par ailleurs à Christophe Salengro la soirée spéciale pour les 25 ans de «Groland» programmée le 14 avril prochain.

 

 

La CNIL met en demeure la société Direct Energie

Lancé en 2015, le compteur Linky de la société « Direct Energie » a été placé dans plus de 35 millions de foyers. Depuis, il suscite énormément de polémiques que ce soit sur les ondes émises qui poseraient problèmes à certains, ou sur les données collectées.

En ce début de semaine, la présidente Isabelle Falque-Pierrotin de la Commission National de l’Informatique et des Libertés, a mis en demeure la société Direct Energie. Cette sanction intervient « en raison d’une absence de consentement à la collecte des données de consommation issues du compteur communicant Linky ».

 

« A l’occasion de l’installation du compteur communicant Linky, la société a demandé au gestionnaire de réseau de distribution, la société Enedis, de lui transmettre les données de ses clients correspondant à leur consommation journalière d’électricité ainsi que des données de consommation à la demi-heure. Ces données ne peuvent cependant qu’être recueillies qu’après avoir obtenu le consentement des personnes concernées », a indiqué la CNIL qui avait à deux reprises décidé d’effectuer des contrôles afin de s’assurer de la conformité de ce dispositif à la loi informatique et libertés de 1978.

La CNIL reproche également à la société Direct Energie la manière dont elle avance la collecte des donnés à ses clients. La société explique aux consommateurs qu’ils pourront activer le compteur à leur guise, ainsi que la collecte des informations. Mais en réalité, le client ne consent uniquement à la collecte des informations, car l’activation du compteur ne dépend pas de Direct Energie, mais d’Enedis.

Grâce aux compteurs communicant Linky, les consommateurs peuvent avoir un retour juste et précis sur leur consommation, les aidant à terme à budgétiser leur dépense énergétique.

Les informations relevées sont par la suite transmises à Enedis, filiale à 100 % d’EDF chargée de la gestion et de l’aménagement de 95 % du réseau de distribution d’électricité en France. Une fois que les informations sont détenues par Enedis, cette dernière les fait suivre à Direct Energie, sans que les consommateurs aient été préalablement prévenus.

 

Paris : les transports en commun bientôt gratuits?

En début de semaine, le Conseil de Paris devait voter sur la carte Navigo gratuite pour 220 000 Parisiens âgés de plus de 65 ans. La Maire de Paris, Anne Hidalgo, réfléchit à étendre cette décision à l’ensemble des Parisiens et de leurs transports en commun. 

Anne Hidalgo a placé trois adjoints de la Mairie de Paris sur « une vaste étude sur le sujet, qui associera des experts français et étrangers », afin de savoir si elle rendra gratuits les transports de la capitale française.

La Maire affirme que la question de la gratuité des transports est « une des clefs de la mobilité urbaine dans laquelle la place de la voiture polluante n’est plus centrale ». Pour cette étude, ses trois adjoints seront en charge d’analyser les exemples d’initiatives similaires déjà mises en place en France mais également à l’international : cela permettra d’avoir un rapport très précis sur la question.

Des villes comme Niort, Gap ou Manosque ont déjà adopté ce système. A l’international, l’Allemagne s’apprête à sauter le pas, étant donnée la forte pollution qui entoure certaines villes.

Anne Hidalgo affirme cependant qu’indépendamment de l’aspect environnemental, il faudra « en particulier évaluer s’il existe un modèle économique viable : rien ne dit aujourd’hui que cela est possible ».

Avant de faire bénéficier de la gratuité des transports à tous les Parisiens, il est d’abord question de la gratuité de la carte Navigo chez les personnes âgées. En effet, en début de semaine, le conseil de Paris a posé les conditions pour qu’une telle mesure soit applicable :

  • Les personnes qui pourront bénéficier de cette gratuité devront être âgées de 65 ans et plus.
  • Ces personnes devront toucher moins de 2200 euros par mois, soit 3400 euros par couple.
  • Les 20 000 bénéficiaires de l’allocation handicap seront également éligibles.

Pour le moment, 200 000 Parisiens pourront bénéficier de cette gratuité, s’ils répondent bien entendu aux critères mentionnés ci-dessus.

Bien que cette initiative (gratuit pour tous) soit tout à l’honneur de madame la Maire, la (lourde) question du financement reste à mesurer. Comment sera compensé le manque à gagner de la RATP ? C’est pour répondre à cette interrogation que le projet est actuellement étudié.

 

 

Contrôle des chômeurs : le nouveau plan du gouvernement

Dans sa course à la présidentielle, Emmanuel Macron avait fait une promesse : renforcer le contrôle des demandeurs d’emploi. Qu’en est-il aujourd’hui ? 

C’est en ce début de semaine qu’a eu lieu une rencontre au Ministère du Travail, pour que le gouvernement présente ses pistes afin de contrôler les demandeurs d’emploi. Lors de la campagne présidentielle de 2017, Emmanuel Macron avait été ferme sur la question du chômage.

Il l’avait annoncé : chaque mois, les demandeurs d’emplois devront rendre des comptes à leur conseiller sur leurs démarches effectuées afin de trouver un travail. Par ailleurs, Emmanuel Macron souhaite instaurer des sanctions : si les demandeurs d’emplois refusent deux offres alors que le salaire proposé n’est pas inférieur de plus de 25% à leur précédent salaire, les allocations chômages leur seront suspendues.

Les nouvelles mesures attendues permettront de « remettre à plat un système qualifié d’incohérent et de pas logique ». Les sanctions en vigueur à date ne sont pas tout le temps les plus adaptées. « Aujourd’hui, ne pas se présenter à un rendez-vous est passible de deux mois de radiation, et donc de suspension des allocations, tandis qu’un chômeur qui ne cherche pas assez activement un emploi ne risque que deux semaines de radiation », selon Libération.

Au-delà de ces sanctions remises au goût du jour, le gouvernement abordera également la question de l’offre raisonnable qui consiste à demander avec précision quel type d’emploi le demandeur est prêt à accepter (nature du contrat, zone géographique…). Par ailleurs, un changement dans l’assurance-chômage est à prévoir. L’Etat souhaite d’avantage s’investir aux côtés des partenaires sociaux, qui eux espèrent que « ces discussions ne s’inscriront pas dans un cadre trop contraignant »

Ces nouveaux décrets du gouvernement vont sans aucun doute engendrer des mécontentements. Mais pour l’instant, il n’a pas l’air prêt à renoncer.

Le cœur d’acier des Etats-Unis

Le 8 mars dernier, le controversé président des Etats-Unis Donald Trump, a confirmé sa volonté de mettre en place des droits à l’importation sur l’acier, à hauteur de 25%, et sur l’aluminium, à hauteur de 10%. 

Cette mesure, effective dès le 23 mars prochain, concernera tous les pays exportateurs, avec une exception pour le Canada et le Mexique, qui « pour le moment », ne sont pas concernés.

Une annonce qui sème une nouvelle fois la discorde entre les Etats-Unis et le reste du monde. Par exemple la commissaire au commerce, Cécilia Malström, a déclaré que « l’Union Européenne devrait être exemptée » de ces taxes douanières, déjà existantes sur certains de ces produits.

En France, c’est Bruno Lemaire, ministre de l’économie et des finances, qui s’est exprimé sur Twitter suite à l’annonce du département du commerce américain:

« Une guerre commerciale ne fera que des perdants. Avec nos partenaires européens, nous allons évaluer les conséquences sur nos industries et les réponses à apporter. »

Le Japon a également dénoncé cette décision, par la voix du ministre des affaires Taro Kano, qui a déclaré :

« Nous prendrons les mesures appropriées après avoir étudié avec attention les conséquences sur l’économie japonaise (…) La mesure pourrait avoir un impact grave sur les relations économiques entre les Etats-Unis et le Japon, qui sont alliés, et également sur l’économie mondiale.« 

Le ministre chinois des affaires étrangères s’est également exprimé, sans surprise, en allant dans le même sens : « Dans notre époque mondialisée, ceux qui recourent à la guerre commerciale choisissent le mauvais remède. Ils ne feront que pénaliser les autres, tout en se pénalisant eux-mêmes. »

Bien que l’entrée en vigueur de cette décision ait été annoncée pour le 23 mars prochain, le président Donald Trump a, en réalité, jusqu’au 11 et 20 avril pour maintenir ou non son choix d’imposer ces taxes.

 

 

 

 

 

 

 

Solitude et entreprise

Face aux nombreuses problématiques sociales et psychologiques, comment l’entreprise peut-elle réagir, pour ses clients mais surtout pour son personnel ?

C’est une étude du centre de recherche pour l’étude et l’observation des conditions de vie (Crédoc) parue au mois de septembre 2017, qui est venue sonner l’alarme.

On y apprend avec stupeur que 700000 jeunes vivent en situation « d’isolement social », c’est à dire qu’ils ne fréquentent jamais personne.

Un chiffre incroyable, qui remet forcément en cause le monde de l’entreprise, toujours mal placé pour s’intéresser aux jeunes, qui lui vouent en retour une forme de scepticisme, pour ne pas dire de méfiance.

Pourtant, l’économie nationale a un rôle à jouer dans ces nouveaux problèmes sociaux au premier titre duquel la solitude, qui frappe de la même manière les seniors.

Changer sa politique de RH et d’embauche tout d’abord, en ne laissant pas systématiquement au banc les candidats « trop jeunes », ou « trop vieux ».

Créer du liant entre les individus ensuite, à travers sa politique d’intégration, mais également des service proposés aux particuliers.

Macron défend le durable en Chine

En étant accompagné du patron de Nataïs, lors de sa visite officielle en Chine, le président de la république française, Emmanuel Macron a envoyé un message fort.

Après la COP21, dirigée par la France et qui a connu un important succès, la France souhaite visiblement représenter la défenses de modèles économiques plus durables et justes.

C’est en tous cas l’image envoyée par la présence de Michael Emans aux côtés d’Emmanuel Macron, dans la délégation officielle.

Ce chef d’entreprise du Gers est le leader européen du pop-corn, tout en proposant un produit qui respecte l’agroécologie.

Fier, il s’est exprimé sur cette visite :

« Je suis ravi de prendre part à la visite en Chine de la présidence de la République Française et de représenter le savoir-faire de Nataïs. Notre objectif est de rencontrer et de tisser des liens pérennes avec les acteurs du gouvernement chinois et plus particulièrement avec les institutions agricoles. Nous faisons face aujourd’hui à des obstacles douaniers pour exporter le maïs. Nous souhaitons évoquer cette situation avec les autorités chinoises et trouver ensemble des solutions pour y remédier, afin que la filière pop-corn soit reconnue. »

 

« Dans un second temps, nous avons pour objectif de présenter le projet de Nataïs et notre engagement en faveur de l’agro-écologie. Nous avons en effet développé toute une panoplie d’initiatives (Green Tillage, désinsectisation naturelle, plantation de haies, etc.) afin de contribuer au respect de l’environnement et favoriser la préservation de la biodiversité. »

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