Loi Travail : Macron dérape sur les fainéants

Les déclarations du Président de la république, Emmanuel Macron, concernant l’application de sa loi travail ont choqué de nombreux observateurs…

En marge de son voyage d’Etat en Grèce, à Athènes, Emmanuel Macron a annoncé qu’il ne comptait pas reculer face aux agitations sociales, programmées à partir de cette semaine, afin de lutter contre son projet de réforme du Travail.

Pour ce faire, il a employé une phrase qui a fortement déplu à de nombreux chroniqueurs et éditorialistes : il a annoncé qu’il « serait d’une détermination absolue et ne céderait rien, ni aux fainéants, ni aux cyniques, ni aux extrêmes ».

De quoi énerver les journalistes, dont l’une de Libération, Alexandra Schwartzbrod, qui regrette que « dans un pays qui sort tout juste d’une campagne électorale clivante et brutale, on ne gouverne pas en injuriant une partie de la population ».

Et cette dernière de poursuivre, en expliquant que « Emmanuel Macron a été élu parce qu’il incarnait l’espoir d’une autre façon de faire de la politique, moins excluante. Et voilà qu’il se comporte comme un maître d’école sous la IIIe République, distribuant coups de règle et coups de trique à chaque cours magistral ».

Même son de cloche du côté de Jean-Emmanuel Ducoin, éditorialiste à L’Humanité, pour qui « nous savons désormais qu’Emmanuel Macron, usant et abusant d’un tel degré d’implication verbale pour exprimer sa haine du bas-peuple et des Français qui ne pensent pas comme lui, dirige les affaires de l’État avec toutes les formes inspirées par le mépris. À commencer par le principal, le pire, celui qui détermine le sens de son action : le mépris de classe ».

 

Cigarette et cinéma : la ministre répond

A la suite de la polémique concernant un prétendu projet d’interdiction de voir apparaître des cigarettes dans les films français, la ministre de la Santé concernée, Agnès Buzyn, a démenti sur Twitter.

Alors que le mois sans tabac a rencontré en France un certain succès, la lutte contre la tabacologie est l’une des priorités du ministère de la santé.

L’état souhaite, à travers ses nombreuse campagnes de prévention, mais également ses mesures plus fortes, comme l’interdiction de fumer dans les lieux publics, les paquets anonymes, l’augmentation du prix du tabac, ou encore les photos dégoûtantes sur les paquets de cigarettes, lutter contre la première cause de mortalité non naturelle, la consommation de cigarettes.

Dans ce contexte, un débat avait lieu au sénat, où était invitée la ministre de la santé, Agnès Buzyn.

D’après les premiers comptes rendus sortis dans les médias, la ministre aurait évoqué une interdiction de voir apparaître des cigarettes dans les films français.

De quoi susciter le buzz et un rapide démenti de la première personne concernée.

Des Chronopost livrés le dimanche

Face à la poussée de la concurrence liée à l’explosion du numérique, le groupe Chronopost a annoncé qu’il allait livrer ses paquets tous les jours de la semaine, dimanche compris.

Selon les informations des journalistes du Monde, les représentants de Chronopost pourraient bien annoncer une grande nouveauté, lors de la conférence de presse organisée à Paris le 14 septembre prochain.

En effet, la filiale de la poste pourrait annoncer qu’elle compte mettre en place des livraisons tous les jours, dont le dimanche. Une petite révolution pour cette entreprise qui s’y est toujours refusé.

Une révolution forcée d’une certaine manière, tant l’économie numérique met la pression sur ce genre de services.

Avant de lancer officiellement ce dispositif, dont les contours restent à définir, Chronopost avait effectué une série de tests, en collaboration avec Cdiscount.

La conférence de presse à laquelle les journalistes ont été conviées, porte le titre assez clair de « un dimanche à la maison by Chronopost ».

Les services de communication de Chronopost contactés par Le Monde, ont d’ailleurs confirmé le lancement de ce nouveau service, sans toutefois dévoiler aucun détail sur sa mise en place et ses tarifs.

 

Anne Hidalgo accuse les lobbies pétroliers de l’avoir menacée

Anne Hidalgo, la maire de Paris, a déclaré avoir subi des menaces venant des lobbies de l’automobile et du diesel.

Interrogée par les journalistes de France Info, la socialiste Anne Hidalgo est revenue sur la fermeture des berges de la Seine à la circulation automobile et sur les polémiques qui en ont découlées.

Selon la femme politique, les représentant des lobbies pétroliers et automobiles auraient tenté de faire pression contre cette mesure, menaçant de la faire perdre aux prochaines élections si elle la maintenait.

« Les lobbies automobiles, les lobbies du diesel (…) sont venus me menacer dans mon bureau, pour me dire « si vous n’arrêtez pas avec cette politique de lutte contre la pollution, on vous fera battre aux élections » », a-t-elle ainsi expliqué.

Et l’ancienne bras droit de Bertrand Delanoë d’assumer ses positions :

« Ce qui m’importe, c’est d’offrir une mobilité pour tous, y compris pour les gens de la métropole. […] La question des embouteillages existe depuis longtemps, Paris a pris du retard, car on n’avait pas les pouvoirs sur un certain nombre de voiries, que j’ai récupérés avec la loi sur le statut de Paris. […] La pollution ça tue, ça tue on le sait. {…] Je ne vais pas fléchir, je préfère être du bon côté de l’Histoire « 

Tenace, Anne Hidalgo ne devrait donc pas faire machine arrière malgré les pressions subies.

Pierre Ménès avoue son salaire dans TPMP

Le présentateur de télévision spécialisé dans le football, Pierre Ménès, est à nouveau au cœur d’une polémique après avoir donné le salaire qu’il percevra cette année en tant que chroniqueur de TPMP.

Tous les ans, l’animateur polémique Cyril Hanouna fait le buzz et relance son émission en renouvelant son stock de chroniqueurs.

Après avoir accueilli un temps Nabilla, l’animateur a testé de nombreuses autres personnalités variées.

Cette année, c’est donc le journaliste sportif et blogueur Pierre Ménès, qui participera à l’émission.

Ce dernier a d’ailleurs avoué lors d’une interview qu’il gagnerait 700 euros par émission, en précisant « 700 balles, c’est assez insignifiant niveau pognon ».

Une déclaration sans langue de bois qui a choqué de nombreux internautes.

Taxe d’habitation, ISF : les réformes en place pour 2018

Il s’agissait de deux propositions importantes du programme du candidat Macron, lors de la campagne présidentielle : les réformes de l’ISF et de la taxe d’habitation.

Alors que le gouvernement semblait hésiter, en ce début d’été, lorsque fin juin Edouard Philippe et Bruno Lemaire tenaient des positions assez éloignées, il semblerait que le calendrier pour ces réformes se confirme.

Après le rapport de la cour des comptes extrêmement sévère avec le bilan de François Hollande et de ses gouvernements, accusés d’avoir caché des dérives budgétaires gargantuesques, le premier ministre avait annoncé un ralentissement dans la mise en place des mesures visant à réduire la fiscalité des français.

Avec ce nouvel objectif intenable : réduire le déficit de l’état tout en réduisant les impôts, le gouvernement semble avoir besoin de plus de temps que prévu.

Début juillet, lors d’une réunion avec d’autres membres de la république en marche, Edouard Philippe, le Premier ministre, a tenu a rassurer tout le monde en annonçant clairement la tenue de cette réforme pour l’année 2018.

« Ça passera par une maîtrise des dépenses et ça passera par la mise en œuvre, dès le vote de la loi de finances 2018, des engagements du président de la République, dans la cohérence, dans la durée », a-t-il déclaré.

Maison Actuelle : tirage réussi

Le tirage Maison Actuelle, tête de gondole déco et art de vivre du groupe d’édition spécialisé HD Média, bénéficie de l’engouement grandissant et jamais démenti autour des problématiques de décoration et de design chez les consommateurs français.

Depuis plusieurs années, les Français semblent devenus de véritables professionnels de la décoration. D’ailleurs, une grande chaine de télévision nationale comme M6 surfe sur cette vague avec plusieurs émissions dédiées à cette thématique, dont le célèbre D&Co, qui a grandement participé à démocratiser ces questions.

Dans ce contexte, un magazine haut de gamme, dédié à la décoration d’intérieur et d’extérieur, ne pouvait que s’imposer dans le paysage de la presse française.

C’est le cas de Maison Actuelle, qui s’adresse aux professionnels du secteur, mais reste accessible à tous, notamment grâce à la qualité de ses illustrations et aux nombreux conseils distillés au long de ses pages.

Dans chaque numéro, les spécialistes de la décoration de Maison Actuelle dressent un état des lieux des tendances du moment, tout en apportant de nombreux conseils aux lecteurs.

Maison Actuelle est un titre du groupe Presse Actuelle, spécialisé dans les médias professionnels, qui édite également les magazines Cheminée Actuelle, Déco Mag, ainsi que Maison & Jardin actuels dont le dernier numéro est en kiosque depuis le début de l’été.

Repenser l’économie : un ouvrage passionnant

Dans Repenser l’économie, les économistes François Geerolf et Gabriel Zucman nous donnent des clés pour faire évoluer notre société.

Est-il possible de concevoir la mise en place, à l’échelle planétaire, d’un système économique alternatif, plus soucieux de l’homme et de l’écologie ?

Depuis la crise des subprimes de 2008 et les conséquences dramatiques qu’elle a eu sur les économies de toute la planète, mais surtout au niveau social, la population prend peu à peu conscience que le système économique actuel n’est plus au service de l’homme.

Désormais, c’est l’homme qui est au service de l’économie mondialisée.

Paru aux éditons La découverte en 2012, Repenser l’économie nous donne quelques clés pour une révolution douce de notre système économique. Un système qui pourrait être plus durable, plus respectueux de l’environnement et des humains.

Cet ouvrage pédagogique a également le mérite de se lire très facilement et d’être fort accessible. Une belle surprise.

 

Marque employeur : un enjeu crucial pour les DRH

 

Le concept de « marque employeur » (la réputation d’une société auprès de ses salariés et de ses cibles de recrutement) s’est imposé pour les directions des ressources humaines comme l’un des enjeux majeurs de ces dernières années. A l’heure du Web, des réseaux sociaux et du partage de l’information, les entreprises se livrent à une guerre d’image pour attirer et conserver les talents.

« Multinationales ou PME, toutes les entreprises se doivent de motiver leurs collaborateurs, les fidéliser, attirer les bons candidats. La marque employeur fait ainsi référence à l’image que l’entreprise construit ou renvoie pour recruter et fidéliser ses collaborateurs », résume L’Azize Hebbouche du cabinet de conseil RH et SIRH Calexa group.

La marque employeur se définit, selon M. Hebbouche, autour de deux axes complémentaires : la « proposition de valeur employeur », à savoir « tout ce que peut offrir une entreprise à un salarié au travers d’éléments tangibles (rémunération, avantages sociaux, voiture de fonction…) ou plus encore (valeurs, culture d’entreprise, bien être dans l’entreprise, dialogue social, bienveillance…) » ; ainsi que les efforts de communication internes et externes autour de cette valeur employeur visant à s’assurer que la perception de l’entreprise soit valorisante et cohérente.

Un effort de cohérence qui s’avère central pour une marque employeur efficace. Les DRH ont en effet la double contrainte de construire un message certes séduisant, mais qui rend également compte de la réalité de l’identité, des valeurs, et de la culture de l’entreprise. La proposition de valeur employeur doit se traduire par une promesse RH, une offre différenciante et concrète.

Si certains ont longtemps dissocié marque employeur (réputation de l’organisation en interne) et marque recruteur (capacité à séduire les candidats à l’embauche), ces deux concepts sont en réalité intimement liés. La marque recruteur doit s’appuyer sur la marque employeur. Pas l’inverse. Une promesse RH qui ne correspond pas à la réalité de l’entreprise décrédibilise durablement la marque recruteur. Assimilée et intégrée par l’ensemble des équipes, sa diffusion aux candidats potentiels devient évidente. Beaucoup plus facile.

Une marque employeur efficace doit donc se focaliser en premier lieu sur les ressources internes afin de fidéliser les collaborateurs, limiter le turnover, et valoriser les talents présents dans l’organisation. Une bonne réputation en interne se répercute naturellement et durablement en externe.

Ces bonnes pratiques permettent d’éviter le piège d’une marque employeur qui ne serait qu’un gadget de communication, totalement déconnecté des réalités et perceptions des équipes. Au-delà d’un slogan et d’un message pré-mâché, il s’agit beaucoup plus pour les DRH d’un travail de pédagogie et de conviction qui vise à faire évoluer en profondeur la culture de l’entreprise autour des enjeux RH.

Une analyse partagée par L’Azize Hebbouche (Calexa group). « Le discours doit être en adéquation avec la réalité que vivent au quotidien salariés, candidats, clients, fournisseurs. L’écueil serait évidemment d’opter pour une communication dépassant ce que l’entreprise est et peut offrir. A l’inverse, cela risquerait d’être inefficace, déceptif et ne ferait que rebuter les meilleurs éléments et ternir durablement votre réputation ».

Retour en force du solaire

Alors que le secteur de l’énergie solaire avait connu une baisse de son activité, il semble reprendre du poil de la bête.

Le développement durable est désormais au cœur des préoccupations économiques sociales et politiques. Chaque secteur tente à son niveau de limiter son impact sur l’environnement.

A ce titre, la consommation énergétique représente généralement la première source de pollution des entreprises comme des particuliers.

C’est pourquoi le développement des énergies renouvelables est si important.

Et parmi elles, le solaire, garce à l’utilisation de panneaux photovoltaïques, est un rouage important pour permettre de diversifier les mixe énergétique vers plus de renouvelable.

Malheureusement, on s’est aperçu que les composants de ces cellules photovoltaïques étaient très polluants. Ces recherches ont causé une crise du secteur, qui se relève peu à peu, avec l’utilisation de nouveaux matériaux moins polluants.

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