Inflation : des négociations commerciales anticipées dès septembre

Le ministre de l’Économie, Bruno Le Maire, a obtenu des industriels et des distributeurs une ouverture anticipée des négociations commerciales. Il souhaite qu’elles s’ouvrent dès septembre pour les 75 plus grands fabricants et en octobre pour les autres entreprises.

Chaque année, les distributeurs et les agro-industriels négocient, de décembre au 1er mars, les conditions de vente d’une large partie des produits présents dans les supermarchés. Les dernières discussions ont abouti à une augmentation de 9 % du prix moyen payé par les enseignes à leurs fournisseurs. Objectif : prendre en compte les hausses de coûts de production engendrées par l’inflation. Dans les rayons, cela s’est traduit par une progression des prix.

Ouverture anticipée des négociations 2024

Mais les cours de certaines matières premières ont décru dans les semaines suivantes. Il fallait donc revoir les tarifs pour les aligner sur l’évolution du marché. C’est dans ce sens que le gouvernement a appelé les acteurs de la distribution à revenir autour de la table des négociations commerciales le plus tôt possible. Si les retailers ont accepté de rouvrir les discussions, les fabricants, eux, ont montré une certaine réticence. Ils entendaient d’abord refaire des marges après des mois de pertes. Un objectif apparemment atteint.

Les gros industriels concernés en premier

En effet, le ministre de l’Economie Bruno Le Maire annonce que les distributeurs et les industriels sont désormais d’accord pour ouvrir des négociations commerciales anticipées. Cette décision a été prise après une rencontre à Bercy jeudi dernier. Selon Bercy,  les premières négociations commerciales 2024 débuteront dès septembre pour prendre fin au plus tard le 1er janvier 2024. Elles concerneront uniquement les 75 plus gros agro-industriels, dont Pernod Ricard, Lactalis, Bonduelle, Sodebo et Bigard. Pour les milliers d’autres entreprises qui fournissent la grande distribution, les débats commenceront en octobre pour se refermer le 1er mars de l’année prochaine.

Attention à ne pas défavoriser les PME

Le président de l’Association nationale des industries alimentaires (Ania), Jean-Philippe André, a rassuré sur le fait que les grands groupes étaient d’accord sur le principe de négociations commerciales anticipées avec les supermarchés jusqu’au 31 janvier. Cependant, il souhaite que les parties prenantes fassent attention à ne pas défavoriser les PME du secteur, quel que soit le dispositif prévu. Jean-Philippe André est également content que ces discussions aient enfin lieu pour mettre fin à la suspicion selon laquelle les industriels ne veulent pas négocier.

Les industriels pointés du doigt par les enseignes de la distribution

Depuis plusieurs mois, les distributeurs accusent leurs fournisseurs de ne pas jouer le jeu des renégociations. Une attitude qui serait largement à l’origine des prix toujours élevés en rayons. Certains patrons d’enseignes ont même demandé à l’exécutif de forcer la main aux industriels. Soit en les dénonçant publiquement (« name and shame ») soit en appliquant des taxes punitives. Les retailers trouvent inacceptables de devoir faire seuls des efforts, avec notamment leurs paniers anti-inflations.

Légiférer sur le cycle des négociations commerciales

En outre, les patrons de la grande distribution critiquent la législation française qui ne prévoit qu’un round de négociations commerciales par an. Cette disposition empêche un alignement constant des prix des produits sur l’évolution du cours des matières premières. Ils voudraient pouvoir renégocier tout le long de l’année comme cela se fait chez nos voisins européens. Michel Biero, directeur exécutif des achats et du marketing chez Lidl, Alexandre Bompard, PDG du groupe Carrefour, et Michel Edouard-Leclerc, président de E.Leclerc, appellent ainsi à légiférer sur la question.

Négociations commerciales : Bruno Le Maire met la pression

Bruno Le Maire, ministre de l'Economie et des Finances.

Les négociations commerciales vont-elles reprendre plus tôt que prévues ? C’est ce que souhaite Bruno Le Maire. Le ministre de l’Economie veut que la baisse des coûts de certaines matières premières se répercute très vite sur les étiquettes en rayons.

En mars, le gouvernement avait indiqué qu’une réouverture des négociations commerciales interviendrait courant 2023 pour que la baisse annoncée des prix des matières premières puisse se traduire aussi en rayons. Les dernières négociations annuelles, achevées le 1er mars sous fortes tensions, avaient abouti à une hausse moyenne de 10% des prix payés par les supermarchés aux industriels. Ces derniers ont fait valoir la nécessité d’absorber les augmentations des coûts de production (énergie, matières premières, transports, emballages…).

Les cours des matières premières ont chuté

Un mois après, alors que les renégociations sont prévues en juin, Bruno Le Maire demande de les rouvrir le plus tôt possible. Un empressement qui se justifie par le contexte. En effet, l’inflation sur les produits alimentaires a dépassé les 17% en mars, ajoutant à la gronde sociale. Le ministre de l’Economie estime d’ailleurs qu’il faut rouvrir les discussions d’autant que les cours des matières premières ont baissé ces dernières semaines. Ceux du blé, par exemple, ont chuté de 18% et ceux des engrais de moitié.

Les industriels restent prudents

Suivant cette tendance baissière, Bruno Le Maire pense que les prix en rayons devraient également reculer. C’est pourquoi, il appelle les industriels à examiner avec la plus grande attention les prochaines demandes de renégociation envoyées par les enseignes de la grande distribution. Il invite aussi les retailers à reporter sans délai les baisses de prix à venir sur les étiquettes.

L’Ania, la principale organisation patronale de l’agroalimentaire, a indiqué avoir pris acte de l’appel de Bruno Le Maire. Mais elle rappelle que ce que le ministre réclame dans le courrier est déjà inscrit dans les contrats. Elle se montre donc prudente pour la suite. Cela d’autant que les industriels n’ont pas encore bénéficié des baisses de prix sur l’énergie et certaines matières premières, à cause des contrats de fourniture longue durée.

Les enseignes attendent le geste des fournisseurs

Du côté des distributeurs, on affirme que la balle est dans le camp des fournisseurs. Jacques Creyssel, délégué général de la Fédération du commerce et de la distribution (FCD), prévient que les enseignes ne pourront pas baisser leurs tarifs si les industriels ne le font pas en premier. Il pointe le fait que les retailers ont « des marges extrêmement faibles, de l’ordre de 1 % ». Pendant que les industriels profitent de marges extrêmement élevés, de « dix ou quinze fois supérieures »… Malgré les réticences de part et d’autre, on pense que les prix devraient bientôt baisser. Mais pas au même rythme que les hausses.

Réduction de la dépense publique : Bruno Le Maire propose de créer une «task force»

Bruno Le Maire a annoncé dimanche qu’il confierait aux législateurs le soin de lui adresser des propositions de réduction des dépenses publiques, 72 heures après que la Cour des comptes a mis en garde contre la dégradation des finances publiques. Le ministre de l’Économie veut organiser dès la rentrée, une « conférence des finances publiques » qui réunira parlementaires et administrateurs pour « définir les grandes options de la politique publique française ».

 « Je propose que nous changions radicalement de méthode pour réduire les dépenses de l’État », a indiqué le ministre des Finances à l’occasion des Rencontres économiques d’Aix-en-Provence.

Dans son dernier rapport sur l’état des finances publiques, publié jeudi, la Cour des comptes s’est inquiétée des milliards de nouvelles dépenses engagées par le gouvernement cette semaine pour soutenir les ménages et les entreprises en raison de la forte inflation. Avec un déficit public estimé à 6,4 % du PIB et une dette à 112,5 % de la richesse nationale fin 2021, les magistrats financiers de la rue Cambon, ont révélé que celles-ci « vont venir détériorer le déficit 2022 par rapport au scénario de la loi de finances initiales ». Cette loi prévoyait un déficit à 5 % du PIB fin 2022. Un objectif récemment confirmé par le gouvernement, mais soumis à de « nombreux aléas ».

Pour remettre les « comptes en marche », le budget 2023 doit être l’occasion d’une révision à la baisse des dépenses de la France. Invité aux rencontres économiques d’Aix-en-Provence, le ministre de l’Économie et des Finances a indiqué qu’il était indispensable de rétablir les finances publiques.

« L’inflation démultiplie la charge de la dette (…). Chaque euro compte, et tout n’est pas possible financièrement, je préfère le dire aussi clairement que cela avant que nous examinions le texte sur le pouvoir d’achat », a lancé Bruno Le Maire, avant de proposer de nouvelles voies. Selon le ministre de l’Économie, il s’agira de constituer une « task force » au Parlement, pour que « ce soit les parlementaires qui se saisissent du sujet, et plus le gouvernement ». Cette équipe devra « repenser en profondeur la dépense publique », afin de s’interroger sur les choix d’utilisation des deniers publics et de couper les financements là où ils ne seraient plus justifiés. « Je leur passe le ballon et je leur demande de me faire des propositions sur ce sujet », a-t-il confié aux députés. D’ajouter Bruno Le Maire « considère que les seuls qui ont la légitimité pour faire ce travail, ce sont les députés et les sénateurs ». Ce discours intervient au moment où de nombreuses voix alertent sur l’état des comptes publics après deux années de crise.

Le gouvernement, de son côté, a garanti que les nouvelles dépenses seraient compensées par des recettes fiscales dynamiques. Rassurant que son propre paquet est financé par des recettes plus importantes que prévu. 

Plan de relance : l’Etat promet un soutien durable aux PME, au-delà des prêts garantis

Une réunion au sein d'une PME.

 

Bruno Le Maire a annoncé ce mardi que les petites et moyennes entreprises (PME) bénéficieront d’un soutien durable de l’Etat, non seulement par une extension des délais de remboursement des actuels prêts garantis, mais aussi par un nouveau système d’emprunts à très long terme.

Lors d’un entretien à paraître ce mardi 25 août dans le journal Les Echos, le ministre de l’Économie, Bruno Le Maire a fait deux annonces qui devront satisfaire les petites et moyennes entreprises (PME) françaises. « Il est de notre intérêt collectif à tous que les PME puissent faire face à leurs échéances de remboursement et se redressent », a-t-il expliqué.

Continuité des PGE et mise en place de prêts participatifs 

La première mesure permet la continuité des prêts garantis par l’Etat (PGE). Bruno Le Maire a promis que la durée de ces prêts sera prolongée au-delà de la première année, avec des taux d’intérêt compris entre 1 % et 3 %, car « beaucoup [de ces entreprises] ne seront pas en mesure de rembourser leur PGE au bout d’un an. « Depuis plusieurs semaines, je négocie avec les banques un taux le plus attractif possible au-delà de la première année », a indiqué le ministre.

La seconde mesure concerne la mise en place de prêts de très long terme et dits « participatifs ». Ce système, déjà existant, se situe entre les emprunts classiques et l’investissement direct dans les fonds propres des entreprises. Destinés à aider au développement pérenne des PME, les nouveaux prêts dureront au moins sept ans. Ils seront accordés par le secteur financier, mais l’exécutif apportera sa garantie. « L’Etat apportera sa garantie jusqu’à 3 milliards d’euros, ce qui permettra aux entreprises de lever de 10 à 15 milliards d’euros de prêts à long terme », a précisé M. Le Maire.

Trois milliards d’euros prévus pour les PME dans le plan de relance

Ces nouvelles annonces du ministre de l’Economie interviennent à quelques jours de la présentation du plan de relance. Initialement prévue ce mardi 25 août, cette présentation a été reportée d’une semaine, le temps de « resserrer un certain nombre de boulons », d’après Bercy. Présenté comme une relance économique à vocation écologique, ce plan contient une enveloppe de 100 milliards d’euros, dont trois milliards d’euros pour les PME.

30 milliards d’euros : le plan de Bruno Le Maire pour la transition écologique

Relance écologie France Bruno Le Maire

Dans un document paru au journal du Dimanche (JDD), le Ministre de l’Économie, des Finances et de la Relance, Bruno Le Maire, a annoncé vouloir mettre en place un plan de 30 milliards d’euros visant à relancer l’économie et poursuivre la transition écologique. Selon lui, ce plan viserait à développer trois secteurs, qui sont la rénovation énergétique, les transports et l’énergie.

Investir rapidement dans la transition écologique

Alors que le plan complet visant à relancer l’économie à la suite de la crise du coronavirus ne doit être présenté que le 24 aout prochain, le gouvernement commence déjà à dévoiler certaines mesures phares. Dans le Journal du Dimanche, Bruno Le Maire a indiqué que trente milliards d’euros devraient être destinés au budget de la transition écologique. Il s’agit, selon lui, de dix milliards d’euros supplémentaires que dans le plan initialement prévu mi-juillet. « Avec (la ministre de la Transition écologique) Barbara Pompili, nous proposons de consacrer 30 milliards d’euros sur les 100 milliards prévus aux investissements dans la transition écologique« , a-t-il expliqué.

« Nous veillerons à ce que toutes les décisions de relance favorisent un nouveau modèle de croissance fondé sur la décarbonation, la sobriété énergétique et les innovations vertes. Le plan de relance sera un plan vert« , poursuit Bruno Le Maire, qui espère voir la France devenir un cador européen de la transition écologique.

L’objectif affiché : faire baisser les émissions de gaz à effet de serre

Lors de l’entretien accordé au Journal du Dimanche, le Ministre de l’Économie, des Finances et de la Relance a expliqué que le baisse des émissions de CO2 étaient l’une des priorités de la transition écologique : « Nous avons une trajectoire de baisse de 30% des émissions de CO2 sur dix ans pour notre industrie. Cette trajectoire est hors de portée pour le moment. Pour respecter cet objectif, nous allons aider les sites industriels les plus polluants à réduire leurs émissions. Nous fournirons une première liste de ces sites fin août« .

Conscients des enjeux, bon nombre de groupes privés français s’engagent à protéger la planète, à l’image du fonds d’investissement HLD dirigé par Jean-Bernard Lafonta. Il entre par exemple au capital d’acteurs spécialisés dans les énergies renouvelables tels que TSG, le numéro un européen des services techniques pour les solutions de mobilité durable.

Automobile : Bruno Le Maire annonce un plan de soutien sous 15 jours

Le volant d'une voiture Peugeot.

 

Après avoir rencontré le vendredi 15 mai les constructeurs automobiles, le ministre de l’Economie Bruno Le Maire a promis ce lundi 18 mai un plan de soutien au secteur sous 15 jours. Mais il s’agira d’un « soutien pour des véhicules verts », a-t-il prévenu.

« Il faut que l’on fasse de cette crise un levier pour accélérer la transition écologique »

« Je vais voir aujourd’hui [vendredi 15 mai] tous les constructeurs automobiles et tous les représentants de la filière et je vais leur dire que nous sommes prêts à soutenir la demande des Français pour la voiture », avait déclaré le ministre de l’Economie et des Finances sur l’antenne de Cnews le 15 mai. Ce lundi 18 mai, il a annoncé sur France Info qu’il présenterait « sous 15 jours » un plan de soutien au secteur automobile, qui favorisera « l’achat de véhicules propres », et un autre pour l’aéronautique avant le 1er juillet.

« Ce sera un soutien aux voitures qui émettent le moins de CO2, aux voitures vertes, aux véhicules électriques, a averti Bruno Le Maire. C’est évidemment la condition de notre soutien, parce que l’industrie automobile doit réussir sa transition vers l’automobile autonome et vers l’automobile électrique ». Selon lui, « Il faut que l’on fasse de cette crise un levier pour accélérer la transition écologique et pour encourager les Français à acheter des véhicules qui sont encore aujourd’hui trop chers pour eux ».

Bruno Le Maire souhaite la relocalisation de certaines activités en France

Bruno Le Maire avait annoncé dès la fin mars la nécessité de mesures particulières de soutien au secteur automobile qui a enregistré un effondrement de ses ventes aux mois de mars et d’avril avec la fermeture des concessions. Le marché automobile français a ainsi chuté de près de 89 % en avril. Le ministre de l’Economie avait mentionné une autre condition au soutien de l’Etat français au secteur automobile : la relocalisation de certaines activités en France. « L’industrie automobile française a trop délocalisé » et « doit pouvoir relocaliser certaines productions », avait-il souhaité.

Un plan sectoriel de soutien au secteur aéronautique prévu

Bruno Le Maire a, par ailleurs, indiqué qu’il annoncerait « avant le 1er juillet, un plan sectoriel de soutien au secteur aéronautique et les centaines de milliers d’emplois qui vont derrière dans la région de Toulouse et ailleurs ».

Ford veut fermer ses installations en Gironde

Le géant automobile a confirmé sa décision de fermer le site de Blanquefort. Les salariés sont vent debout contre la fermeture et annoncent continuer leurs actions syndicales. Bruno Le Maire, ministre de l’économie a déclaré à ce propos : « À partir du moment où nous avons trouvé un repreneur et qu’il y a une offre crédible, la position de Ford est indéfendable ». Selon Ford, 850 salariés sont concernés, bien plus selon les syndicats.

Monsieur le ministre Bruno Le Maire a déclaré : « J’ai eu le président de Ford, vendredi dernier, au téléphone et le président m’a annoncé qu’entre une reprise du site par Punch et la fermeture de l’usine, l’option privilégiée par Ford était la fermeture de l’usine. Je suis en désaccord total avec ce choix » avant d’ajouter « s’ils pensent qu’ils peuvent mettre la clé sous la porte sans que ni l’Etat ni les collectivités locales ne réagissent, ils se trompent ! Nous allons nous battre et nous ne nous laisserons pas faire ».

Convaincu que « l’option de la reprise » est la meilleure qui s’offre au constructeur, Bruno Le Maire affirme avoir passé au cours du week-end de nombreux appels auprès de l’administration américaine. En contact avec secrétaire au Trésor, Steve Mnuchin, et l’un des conseiller économique du président Donald Trump pour « obtenir leur soutien » et qu’ils alertent « la direction de Ford sur ce qui se passe actuellement sur le site de Blanquefort ».

Selon Philippe Poutou, délégué CGT de l’usine, le constructeur « préfère fermer l’usine que favoriser la reprise car cela lui coûte moins cher au global » car la reprise signifie « obligatoirement des engagements de Ford pour assurer la transition » car « le repreneur aurait un plan sérieux mais pas avant trois ans ».

Banque : les frais bancaires diminuent mais pas pour tous

Bruno Le Maire, ministre de l’Economie, a annoncé vouloir revoir les conditions de frais facturés par les banques. Cette mesure concernerait la partie de la population la plus fragile et moins à l’aise financièrement. Le ministre espère la totale coopération des banques.  

Ce lundi, le gouvernement a présenté aux banques françaises les engagements qu’il attend d’elles pour une meilleure maîtrise des frais d’incident bancaire appliqués aux publics fragiles, dans l’optique de les soulager. Le ministre de l’Economie a donc décider de présenter trois mesures aux banques lors d’une rencontre commune. « François Villeroy de Galhau, gouverneur de la Banque de France, Laurent Mignon, président de la Fédération bancaire française (FBF) et les membres du comité exécutif de la FBF. Ces mesures prendront la forme d’engagements volontaires », précise la chaine d’informations BFMTV.

Pour le ministre, l’accent doit être mis sur un plafonnement limité pour les personnes les plus fragiles. Ces dernières, éligibles selon des critères de revenus, pourront alors bénéficier de l’offre spécifique. « Aujourd’hui, ceux qui sont les plus modestes sont ceux qui sont le plus exposés à ces frais bancaires. Certains, qui ont peu de revenus, pas de salaire, peuvent payer jusqu’à 400, 500, 600 euros par an de frais bancaires. C’est inacceptable« , a déclaré Bruno Le Maire.

L’offre, conjointement prévue entre les manques et le ministre, prévoit un ensemble de service parmi lesquels :

  • la tenue d’un compte bancaire
  • une carte de retrait et de paiement
  • effectuer des virements et des prélèvements

Cette offre devrait être proposée pour la somme de 3 euros maximum par mois.