Le capital-investissement : un moteur de croissance pour les entreprises non cotées

Le capital-investissement, ou « private equity » en anglais, est un mode de financement des entreprises non cotées en bourse. Il consiste en la prise de participations au capital de ces sociétés par des investisseurs professionnels, généralement regroupés au sein de fonds d’investissement.

Objectifs multiples

Les fonds de capital-investissement investissent dans des entreprises à différents stades de leur développement, de la création à la transmission. Ils recherchent des sociétés à fort potentiel de croissance, capables de générer des rendements supérieurs à la moyenne du marché. On peut notamment citer le groupe HLD de Jean-Bernard Lafonta, qui accompagne plusieurs pépites issues de divers secteurs d’activité.

L’apport de capital-investissement permet aux entreprises de financer leur croissance, de développer de nouveaux produits ou services, ou encore de se restructurer. En plus du financement, les fonds de capital-investissement apportent également à leurs participations une expertise précieuse en matière de gestion, de stratégie et d’accès aux marchés.

Différent types de capital-investissement

Il existe plusieurs types de capital-investissement, chacun se distinguant par le stade de développement des entreprises ciblées et le profil de risque associé. Tout d’abord, le capital-risque investit dans des entreprises en phase de création ou d’amorçage, présentant un risque élevé mais un fort potentiel de croissance.

On peut également citer le capital-développement, qui accompagne des entreprises en phase de croissance, ayant déjà un modèle économique validé et cherchant à accélérer leur développement, ou encore le capital-transmission, qui épaule des entreprises matures souhaitant se restructurer, effectuer une transmission ou réaliser une acquisition. Enfin, le capital-retournement investit dans des entreprises en difficulté financière avec l’objectif de les redresser et de les revendre.

Un pilier du financement des entreprises

Le private equity est un allié du financement des entreprises hexagonales. « Les acteurs du capital-investissement français accompagnent près de 8 000 startup, PME et ETI françaises. Selon une étude EY et France Invest, en 2022, 4 000 entreprises françaises soutenues par le capital-investissement ont connu une croissance de 14% de leur chiffre d’affaires et ont créé plus de 100 000 emplois », souligne Jean-Bernard Lafonta.

Malgré ses avantages, le capital-investissement n’est pas adapté à toutes les entreprises. Il s’adresse principalement à des sociétés à fort potentiel de croissance et capables de supporter un certain niveau de dilution du capital.

 

 

 

Les fonds d’investissement, piliers des entreprises

Les entreprises ont besoin des fonds d’investissement pour diverses raisons. Que ce soit pour démarrer, se développer ou innover, le financement joue un rôle vital dans leur pérennité.

Financement initial et démarrage

Lorsqu’une entreprise est à ses débuts, elle a besoin de capitaux pour financer ses opérations initiales. Cela inclut souvent l’achat d’équipement, le recrutement de personnel, la recherche et le développement, ainsi que la mise en place de systèmes et de processus nécessaires à son fonctionnement. Les fonds d’investissement, comme les sociétés de capital-risque et les groupe de private equity, fournissent le financement nécessaire à ces premières étapes. Sans cet investissement initial, de nombreuses entreprises prometteuses pourraient ne jamais voir le jour. On peut notamment citer le groupe HLD de Jean-Bernard Lafonta qui aide des entreprises naissantes à se développer au mieux.

Expansion et croissance

Une fois qu’une entreprise est établie, elle peut avoir besoin de fonds supplémentaires pour étendre ses opérations, pénétrer de nouveaux marchés ou développer de nouveaux produits ou services. Cela peut nécessiter des investissements importants dans la production, le marketing, la recherche et le développement, ainsi que dans l’expansion de la main-d’œuvre. Les fonds d’investissement peuvent fournir le capital nécessaire pour soutenir cette croissance, permettant ainsi à l’entreprise de saisir de nouvelles opportunités et d’atteindre son plein potentiel.

Accès aux ressources et à l’expertise

En plus du financement, les fonds d’investissement offrent souvent aux entreprises un accès précieux à des ressources et à une expertise supplémentaires. Les investisseurs peuvent apporter une expérience dans la gestion, des réseaux de contacts étendus et des conseils stratégiques qui peuvent aider les entreprises à éviter les pièges courants et à maximiser leurs chances de succès. En outre, les fonds d’investissement peuvent ouvrir des portes à différents partenariats et acquisitions, ce qui est crucial pour la croissance à long terme d’une entreprise.

Financement de l’innovation

L’innovation est souvent le moteur de la croissance à long terme d’une entreprise. Cependant, le développement de nouvelles technologies, de produits ou de services innovants est souvent coûteux et risqué. Les fonds d’investissement jouent un rôle essentiel en fournissant le financement nécessaire pour soutenir la recherche et le développement, ainsi que pour aider les entreprises à transformer leurs idées novatrices en produits commercialisables. En investissant dans l’innovation, les fonds d’investissement contribuent non seulement à la croissance des entreprises individuelles, mais également à la stimulation de l’ensemble de l’économie.

Nike : un chiffre d’affaires trimestriel supérieur aux attentes

Logo de Nike, la marque à la virgule

 

Nike a annoncé jeudi un bénéfice et un chiffre d’affaires trimestriels supérieurs aux attentes. Le chiffre d’affaires de Nike a augmenté de 10%, à 10,33 milliards de dollars. C’est mieux que ce que prévoyaient les analystes, qui avaient misé sur 10,09 milliards de dollars.

Le bénéfice net de Nike a augmenté de 11% sur un an

La marque à la virgule a enregistré une hausse de ses ventes dans toutes les régions au deuxième trimestre de son exercice décalé, achevé le 30 novembre. A titre d’exemple, le chiffre d’affaires en Chine a atteint 1,85 milliard de dollars, soit une progression de 20% par rapport à la même période l’an dernier, qui s’explique notamment par l’essor du football en Chine. En revanche, les ventes en Amérique du Nord, bien qu’en hausse par rapport à l’année dernière (3,98 milliards de dollars, +5%), sont inférieures aux anticipations des analystes, qui misaient sur 4,05 milliards de dollars.

Pour ce qui concerne le bénéfice net de Nike, il a augmenté de 11% sur un an, à 4,54 milliards de dollars, marqué par une marge opérationnelle de 44,0% contre 43,8 % à la même période un an plus tôt. Le bénéfice par action ajusté, référence des investisseurs américains, est ressorti à 70 cents, contre 58 cents attendus en moyenne par les analystes financiers.

Nike Direct a boosté le chiffre d’affaires

Les bons chiffres de Nike ont été rendus possibles par « des investissements stratégiques et ciblés dans notre transformation numérique », a expliqué le directeur financier de la marque Andy Campion. En effet, au cours du dernier trimestre, les ventes de Nike Direct ont augmenté de 17%. Dans cette catégorie, les ventes numériques ont augmenté de 38%. Nike Direct consiste à écouler ses articles auprès des consommateurs via des applications sur smartphones et sur internet. Au cours de son premier trimestre, la société a étendu son application à 13 pays en Europe, au Moyen-Orient et en Afrique.

Une hausse plus importante attendue au troisième trimestre

En novembre, Nike a annoncé la fin de la vente directe de ses vêtements et baskets sur la plateforme d’Amazon, après deux ans de partenariat. Ce changement intervient dans le cadre d’un mouvement plus large de Nike visant à limiter ses partenaires de vente au détail. Le groupe préfère plutôt travailler plus étroitement avec une poignée de sociétés sélectionnées et mettre plus de ressources derrière ses activités directes aux consommateurs.

Les dirigeants de Nike prévoient que les revenus du troisième trimestre, se terminant en février, augmenteraient encore plus, et ont réitéré la même attente pour l’année entière.

Commerce : L’OCDE plus pessimiste que le FMI sur le commerce mondial et la croissance

Graphic de croissance

 

Dans ses perspectives économiques mondiales publiées ce mardi, l’Organisation de coopération et développement économiques (OCDE) se montre plus pessimiste que le Fonds Monétaire International (FMI). Elle table en effet sur une croissance économique mondiale de 3,2% et une croissance des échanges de 2,1% dans le monde cette année.

Les perspectives générales

A cause de la persistance des tensions commerciales entre la Chine et les Etats Unis, l’Organisation de coopération et développement économiques (OCDE) table sur une croissance économique mondiale de l’ordre de 3,2% dans le monde cette année, soit 0,1 point de moins que dans ses précédentes prévisions (début mars). C’est aussi le rythme le plus faible depuis la période fin 2015-début 2016. Dans le même temps l’OCDE anticipe sur une croissance de 3,4% en 2020.

En ce qui concerne les échanges commerciaux, l’OCDE prédit une croissance de 2,1% cette année, soit le plus faible niveau depuis la crise et près de moitié moins qu’en 2018 (+3,9%). Pour 2020, elle mise sur une remontée à +3,1%.

Ces chiffres sont plus pessimistes que ceux du FMI sur la même période. Les économistes du FMI ont en effet privilégié une croissance économique mondiale de 3,3% de croissance en 2019 puis 3,6% en 2020 et une progression des échanges commerciaux de 3,4% cette année puis de 3,9% l’an prochain.

Les prévisions pour les deux premières économies du monde

Toujours selon l’OCDE, l’économie américaine connaîtra une croissance de 2,8% cette année, soit 0,1 point de moins qu’en 2018 (2,9%) et 0,2 point de plus que dans ses précédentes prévisions. Cette santé relative de l’économie américaine se poursuivra, bon an mal an, en 2020 grâce aux baisses massives d’impôt de l’administration Trump. Mais si les Etats Unis n’y prennent garde, les tensions commerciales avec la Chine risquent de plomber la croissance à long terme, prévient l’OCDE.

La même observation est faite à l’endroit du rival chinois. Les tensions commerciales entre Pékin et Washington ne devraient également pas changer les perspectives de croissance pour 2019 (+6,2%) comme 2020 (+6,0%) grâce à un plan de relance.

Sur la durée, l’OCDE estime que la guerre commerciale entamée l’an passé entre la Chine et les Etats Unis leur coûtera déjà 0,2 à 0,3 point de croissance chacun en moyenne d’ici 2021-2022, dans le meilleur des cas.

La croissance des quatre grandes économies d’Europe

Pour la zone euro, l’organisation du commerce est un peu moins pessimiste avec des perspectives de croissance à 1,2% cette année puis 1,4% l’an prochain, malgré les difficultés de l’Allemagne. La première économie d’Europe devrait se contenter de 0,7% de croissance en 2019. Quant à l’Italie, elle enregistrera une croissance nulle et la France confirmera à 1,3% cette année comme en 2020. Enfin, la croissance économique du Royaume Uni a été relevée à 0,4 point pour 2019 et 0,1 point pour 2020, à respectivement 1,2% et 1,0%, si bien sûr le Brexit se fait sans accrocs.

 

Economie : le FMI prévoit une dégradation de la croissance mondiale en 2019

Christine Lagarde, PDG du FMI lors de du sommet The New World of Finance

 

Dans ses Perspectives de l’économie mondiale, le Fonds monétaire international (FMI) a prédit une dégradation de la croissance mondiale cette année, dans la continuité du ralentissement observé en 2018.

Une croissance mondiale de 3,3% en 2019

L’institution monétaire rappelle à juste titre que la croissance des économies de la planète est passée de 4 % en 2017 à 3,6 % en 2018. Sauf rebondissement spectaculaire, elle ne devrait pas dépasser les 3,3% en 2019, d’après le FMI.

L’organisme international note que certaines économies sont plus à la traîne que d’autres, même si la tendance générale est à la baisse. Ainsi l’Europe (plombée par l’Allemagne et l’Italie,), le Royaume Uni et le Canada sont les plus touchés par cette récession. Les Etats Unis et l’Inde le sont dans une moindre mesure. Quant aux pays émergents et en développement ils continuent d’enregistrer de croissance forte, mais avec de grandes disparités et une tendance globale à la baisse. Seule la Chine devrait connaître une hausse de l’ordre de 6,3 % en 2019, selon les prévisions du FMI.

Les causes de cette baisse de la croissance

Alors les Etats Unis ont surement intérêt à calmer le jeu avec la Chine. La guerre commerciale les arrangeant moins malgré les apparences (sanctions tous azimuts contre la Chine qui amusent Donald Trump).

Justement, la guerre commerciale entre Pékin et Washington constitue l’une des principales causes de ce ralentissement de la croissance mondiale. Il faut ajouter à cela les difficultés du secteur automobile (notamment en Allemagne), le Brexit et le durcissement du crédit en Chine.

Comment limiter la dégradation de la croissance mondiale

Pour limiter les dégâts en 2019, le FMI préconise le renforcement de la coopération multilatérale pour résoudre les différends commerciaux. Les Etats Unis enjambant l’Organisation Mondiale du Commerce (OMC) pour négocier directement avec la Chine. Le FMI constate sans doute, avec regret, que Washington ne fait cas de l’OMC que pour commander un devis sur les sanctions à imposer à Pékin.

Le FMI appelle également les pays exportateurs de produits de base à faible revenu à diversifier très rapidement leur économie. Sans quoi, ils verront leurs assiettes diminuées puisque les prix de ces produits devraient baisser.

Mais même avec l’application de ces recommandations, la récession mondiale en 2019 est inévitable, souligne le FMI.

 

Bourse de Paris : Le CAC 40 clôture en léger repli

La bourse de Paris a clôturé en légère baisse ce mardi dans une séance dite sans reliefs. Quant à l’indice CAC 40, en particulier, il a reculé de 8,02 points à 5.160,52 points, dans un volume d’échanges faible de 2,86 milliards d’euros.

« Le CAC 40 a été dans le rouge tout le long, mais sans excès »

La Bourse de Paris a fini en léger repli ce mardi (-0,16%) dans une séance sans relief, selon les experts boursiers. Cette clôture en légère baisse est essentiellement due à la prudence observée face aux négociations commerciales  entre la Chine et les Etats-Unis.

L’indice CAC 40 en particulier a reculé de 8,02 points à 5.160,52 points, dans un volume d’échanges faible de 2,86 milliards d’euros. Cette performance est bien en deçà de celle de la veille, où l’indice avait fini en hausse de 0,30%. Selon Daniel Larroutou, directeur général délégué de Diamant bleu Gestion, qui se confiait à l’AFP, la cote parisienne a connu une «petite séance de conciliation sans grande ampleur pour le CAC 40 qui a été dans le rouge tout le long, mais sans excès».

Il explique ensuite qu’«il n’y a pas eu d’élément nouveau» sur l’état d’avancement des négociations commerciales » entre les États-Unis et la Chine. Ces discussions devaient reprendre ce mardi à Washington. Quant à Donald Trump, il s’est donné 90 jours pour décider d’imposer ou non des taxes sur les automobiles et leurs équipements, ce qui serait un coup dur pour les géants industriels d’Europe, au premier rang desquels l’Allemagne.

Bruxelles prépare une réponse adéquate aux menaces de Trump

En cas d’application des menaces du Président américain, Bruxelles a promis apporter une réponse «rapide et adéquate». Les eurodéputés envisagent également de négocier un éventuel accord commercial sur les biens industriels entre l’Union européenne et les États-Unis.

Au niveau du tableau des valeurs, le secteur sidérurgique et minier était également dans une tendance baissière. Eramet a ainsi perdu 2,24% à 58,95 euros et Vallourec a chuté de 5,17% à 1,68 euro.

Dans l’industrie alimentaire Danone a pris 0,73% à 66,39 euros. Le groupe a vu son bénéfice net chuter de 4,1% en 2018, à 2,35 milliards d’euros, tandis que le chiffre d’affaires a stagné à 24,65 milliards, sous l’effet de taux de change défavorables et du boycottage des produits Danone au Maroc.

Du coté des industries du luxe, le groupe qui s’est fait remarquer ne payant beaucoup d’impôts, LVMH a avancé de 0,73% à 297,25 euros.

 

Le geste fiscal du gouvernement

Selon les Échos, le gouvernement s’apprêterait à annoncer une baisse des impôts sur le revenu correspondant à un milliard d’euros.

La baisse forfaitaire de l’impôt sur le revenu est donc bien en projet pour le gouvernement, qui table sur une baisse de 1 milliards d’euros.

Cette somme est tout de même deux fois moins élevée que les deux milliards initialement prévus. Le Brexit et la faible croissance sont à l’origine de cette baise des ambitions.

Cette mesure devrait surtout toucher les classes moyennes.

 

 

 

Pas de croissance au deuxième trimestre

La France n’aura pas connu la croissance tant attendue au deuxième trimestre 2016…

L’Insee a publié ses derniers chiffres sur la croissance française, qui ne sont pas positifs, puisque le PIB s’est stabilisé et n’a pas connu de nouvelle progression tant attendue.

En effet, le gouvernement tablait sur une hausse de la croissance française de 0,3% sur cette période.

La croissance de la France n’a donc pas bougé au deuxième trimestre, quand celles de l’Allemagne et de l’Angleterre progressaient respectivement de 0,4% et de 0,6%.

 

 

Moins d’entreprises crées en juin

Selon les derniers chiffres publiés par l’Insee, le nombre d’entreprises crées au moi de juin 2016, en France, a diminué.

L’Institut national de la statistique et des études économiques (Insee) a publié aujourd’hui les chiffres concernant les créations d’entreprises françaises en juin.

Après deux mois consécutifs de hausses de créations d’entreprises, le mois de juin est marqué par une chute de 1,3%.

« Le repli des immatriculations de micro-entrepreneurs (-3,9%), n’est pas compensé par la hausse des créations d’entreprises classiques (+0,6%) », a précisé l’organisme dans un communiqué.

Le cloud booste Amazon

Le géant américain a encore publié des chiffres très positifs. Une croissance portée par le cloud ?

Avec un bénéfice net de 513 millions de dollars lors du premier trimestre 2016, cela fait désormais quatre trimestres de suite qu’Amazon dégage des bénéfices.

Le distributeur en ligne doit une partie de ces succès à sa filiale crée il y a dix ans, Amazon Web Services (AWS). Le groupe y propose de mettre ses serveurs et son infrastructure informatique dans le cloud, au service de ses clients.

Cette formule connait un franc succès, avec une croissance de 64%, tandis que ses profits ont triplé et dépassé les 604 milliards. De quoi donner un coup de pouce au bilan globale de la multinationale.

 

 

 

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