Economie : le FMI prévoit une dégradation de la croissance mondiale en 2019

Christine Lagarde, PDG du FMI lors de du sommet The New World of Finance

 

Dans ses Perspectives de l’économie mondiale, le Fonds monétaire international (FMI) a prédit une dégradation de la croissance mondiale cette année, dans la continuité du ralentissement observé en 2018.

Une croissance mondiale de 3,3% en 2019

L’institution monétaire rappelle à juste titre que la croissance des économies de la planète est passée de 4 % en 2017 à 3,6 % en 2018. Sauf rebondissement spectaculaire, elle ne devrait pas dépasser les 3,3% en 2019, d’après le FMI.

L’organisme international note que certaines économies sont plus à la traîne que d’autres, même si la tendance générale est à la baisse. Ainsi l’Europe (plombée par l’Allemagne et l’Italie,), le Royaume Uni et le Canada sont les plus touchés par cette récession. Les Etats Unis et l’Inde le sont dans une moindre mesure. Quant aux pays émergents et en développement ils continuent d’enregistrer de croissance forte, mais avec de grandes disparités et une tendance globale à la baisse. Seule la Chine devrait connaître une hausse de l’ordre de 6,3 % en 2019, selon les prévisions du FMI.

Les causes de cette baisse de la croissance

Alors les Etats Unis ont surement intérêt à calmer le jeu avec la Chine. La guerre commerciale les arrangeant moins malgré les apparences (sanctions tous azimuts contre la Chine qui amusent Donald Trump).

Justement, la guerre commerciale entre Pékin et Washington constitue l’une des principales causes de ce ralentissement de la croissance mondiale. Il faut ajouter à cela les difficultés du secteur automobile (notamment en Allemagne), le Brexit et le durcissement du crédit en Chine.

Comment limiter la dégradation de la croissance mondiale

Pour limiter les dégâts en 2019, le FMI préconise le renforcement de la coopération multilatérale pour résoudre les différends commerciaux. Les Etats Unis enjambant l’Organisation Mondiale du Commerce (OMC) pour négocier directement avec la Chine. Le FMI constate sans doute, avec regret, que Washington ne fait cas de l’OMC que pour commander un devis sur les sanctions à imposer à Pékin.

Le FMI appelle également les pays exportateurs de produits de base à faible revenu à diversifier très rapidement leur économie. Sans quoi, ils verront leurs assiettes diminuées puisque les prix de ces produits devraient baisser.

Mais même avec l’application de ces recommandations, la récession mondiale en 2019 est inévitable, souligne le FMI.

 

90.000 clients pour C-Zam

La nouvelle offre bancaire de la multinationale française Carrefour, C-Zam, a connu un succès important pour son lancement, avec plus de 90.000 comptes ouverts, en seulement 6 mois.

Les responsables de Carrefour sont fier de leur coup et ils veulent le faire savoir.

Ainsi, lundi 23 octobre, la nouvelle banque en ligne, lancée par le groupe Carrefour, C-Zam, a publié un communiqué pour évoquer sa croissance.

Selon ce communiqué, depuis son lancement en avril 2017, C-Zam a enregistré les créations de 90.000 comptes bancaires. Un succès indéniable…

C-Zam propose une offre sous la forme d’un coffret à 5 euros, vendu dans les grandes surfaces Carrefour et contenant une carte bancaire. Un compte ensuite facturé un euro par mois.

« Ce choix d’un modèle de distribution est en adéquation avec les usages et les attentes des consommateurs, particulièrement les jeunes », précise le groupe dans son communiqué, afin d’expliquer le nombre important de nouveaux clients enregistrés.

Macron fait grimper la Bourse

L’élection quasi inéluctable d’Emmanuel Macron à ta tête de la présidence de la république française a fait grimper la Bourse de Paris.

Dimanche 23 avril 2017, le résultat de l’élection présidentielle française est tombé et Emmanuel Macron a été placé en tête des votes.

Une première place qui devrait être renforcée par le fait que presque tous les candidats éliminés ont appelé à voter pour lui afin de faire barrage au Front National et à Marine Le Pen.

La Bourse de Paris s’est donc montré soulagée et ravie, lundi 24, en ouvrant avec une hausse de plus de 4% pour le CAC 40.

Il s’agit de son plus haut niveau depuis le mois d’avril 2015.

Il semblerait que les Américains soit également rassurés du point de vu financier, eux qui craignaient un deuxième tour entre Marine Le Pen et Jean-Luc Mélenchon.

 

100 millions d’euros pour les startups françaises

Le Crédit agricole confirme sa politique d’investissement dans les startups, avec l’annonce de deux plans d’aide en faveur de ces nouvelles entreprises du secteur numérique, pour un montant total de 100 millions d’euros.

Alors que l’établissement bancaire français avait déjà lancé avec succès, il y a maintenant deux ans, son « Village by CA », une pépinière de startups, il avait fini par décliner ce concept au niveau local.

Désormais, le Crédit Agricole a donc décidé d’aller encore plus loin dans le soutien financier aux startups, avec le lancement de deux programmes.

Le premier programme est consacré aux investissements dans les startups des territoires, dans des domaines « stratégiques », tels que l’agriculture, l’agroalimentaire, l’énergie, l’environnement, le logement, la santé, le tourisme, ou la mer.

Le second se concentrera sur les métiers de banque et d’assurance, avec des aides aux startups de la Fintech qui utilisent des technologies de type big data, Blockchain, paiements numériques, cybersécurité ou objets connectés.

Ces deux projets seront soutenus par deux fonds de capital-innovation de 50 millions d’euros chacun, pour un investissment total de 100 milliosn d’utros, donc.

 

 

 

 

 

Légère baisse de la Bourse de Paris

Lundi 23 janvier 2017, la Bourse de Paris a ouvert avec une légère chute de 0,69%, à 4.816,98 points. 

Selon de nombreux analystes, la Bourse de Paris, comme celle de Wall Street, sont en attente des premières décisions politiques du nouveau Président américain, Donald Trump.

Selon les analystes de Mirabaud Securities Genève, les bourses européennes vont rester «dans l’attente des premières annonces concrètes (ou dans l’espoir de) de la nouvelle administration de Donald Trump».

Même son de cloche du côté de Michael Hewson, analyste chez CMC Markets, pour qui «les marchés vont commencer à digérer le discours» (d’investiture de Donald Trump, ndlr).

Cette baisse intervient alors que la Bourse de Paris avait fini par une légère hausse de 0,20%, à 4.850,67 points, vendredi soir.

La présidence Trump devrait donc influer directement sur le cours des bourses européens et américaines.

 

Le commerce extérieur chinois reste solide

L’administration chinoise des douanes a rendu publics, jeudi 8 décembre, les chiffres du commerce extérieur de la Chine, qui sont bien meilleurs que prévu.

En effet, alors que de nombreux experts tablaient sur une chute des exportations de la Chine, la balance du commerce extérieur chinois est largement favorable.

Si les importations de la Chine ont connu un rebond, avec une hausse de 6,7% en novembre, le pays asiatique a enfin relancé ses exportations, avec une hausse de 0,1% sur un an en novembre, pour un montant total de 196,8 milliards de dollars.

Une légère hausse qui ressemble plutôt à une stabilisation tant attendue, après 7 mois de repli et malgré des prévisions pessimistes qui tablaient sur une nouvelle baisse de 5% en novembre.

Il s’agit d’une excellente nouvelle pour l’économie chinoise, dont le commerce extérieur est l’un des principaux piliers.

Péages : Bartolone pour une hausse

Le président de l’Assemblée Nationale, Claude Bartolone, s’est prononcé en faveur d’une hausse des tarifs des péages français.

C’est le débat économique de la semaine : faut-il augmenter le prix des péages des autoroutes françaises ?

Interrogé sur ce sujet aux micros de RTL, Lundi 19 septembre, Claude Bartolone a déclaré que « si l’on veut à la fois que notre équipement autoroutier corresponde à la qualité de ce que doivent être aujourd’hui, notamment au niveau européen, les moyens de transport, et si on veut prévoir des investissements, ça me paraît normal que ce soient les utilisateurs qui paient et pas l’ensemble des ménages ».

Et l’homme politique de revenir sur les enjeux environnementaux qui sont également liés à ce dossier :

« Et je pense que, notamment si l’on veut réussir cette transition énergétique, il faut réussir à équilibrer le coût entre le ferré, l’autoroute et les différents moyens de transport », a-t-il ajouté.

Légère hausse à Wall Street

La Bourse de Wall Street est reparti en légère hausse, lundi 18 juillet, à la suite d’une semaine chargée.

Il semblerait que la Bourse new-yorkaise ait digéré sans grande difficulté la tentative avortée de putsch en Turquie.

En effet, les cours étaient légèrement en hausse, lundi, malgré les événements géopolitiques et malgré les résultats de certaines grosses entreprises tombés la semaine dernière

Les analystes de la société de courtage Charles Schwab, précisent que Wall Street reste calme, « comme la période des résultats d’entreprises va s’animer cette semaine, tandis que les marchés mondiaux digèrent une pléthore d’événements géopolitiques ».

Airbus quitte Dassault

Le géant européen de l’aéronautique, Airbus, va quitter le groupe Dassault, en revendant ses dernières parts de la société.

Jeudi 9 juin, Airbus a annoncé sa volonté de vendre ses actions Dassault Aviation, qu’il possédait à hauteur de 23,6 %.

Ce retrait s’est fait progressivement depuis deux ans. Selon le communiqué publié le lendemain, vendredi 10 juin, le groupe souhaite se séparer de ces actifs « non stratégique », afin de récupérer un « produit brut total » qui est estimé à 2,37 milliards d’euros.

En juillet 2014, lorsqu’Airbus a commencé à se désengager, il possédait 46,3 % de Dassault Aviation.

Les JO soutiennent l’économie brésilienne

Selon les analystes de Moody’s, la tenue des Jeux Olympique à Rio cet été devrait avoir une influence positive, mais limitée sur l’économie du Brésil.

Dans un rapport rendu public cette semaine par Moody’s, on apprend que les Jeux Olympiques devraient permettre au Brésil de limiter les dégâts de son actuelle récession, mais de manière moins profonde et durable,que ne l’espéraient les économistes brésiliens.

« Les Jeux olympiques de Rio de Janeiro vont donner à la ville quelques améliorations durables en infrastructures, ainsi qu’un coup de pouce temporaire aux recettes fiscales, mais une fois les événements finis, le pays se réveillera une fois de plus dans sa profonde récession », conclue le rapport.

Les JO d’été 2016 se tiendront à Rio, du 5 au 21 août.

 

 

 

1 2