Coronavirus : le Conseil scientifique craint une deuxième vague à l’automne

Une femme âgée avec une visière de protection contre le coronavirus.

 

Compte tenu de la flambée des cas dans le monde et un relâchement des gestes barrières en France, le conseil scientifique dit craindre une deuxième vague du coronavirus à l’automne. Mais, elle devrait être différente de la première que nous vivons depuis quatre mois.

La deuxième vague de Covid-19 tant redoutée interviendra-t-elle en Europe ou pas ? Jean-François Delfraissy avoue « de très grandes inquiétudes » dans un entretien donné à l’AFP. Pour le président du conseil scientifique, « beaucoup d’éléments » font penser à un retour du coronavirus en Europe vers « la fin octobre ou le mois de novembre ». Il y a d’abord la flambée des cas dans certaines régions du monde. « On est extrêmement frappé par ce qui se passe dans l’hémisphère sud en ce moment, qui est en hiver austral, indique-t-il. L’épidémie est en train de flamber, en Amérique du Sud, en Afrique du Sud, en Australie, qui vient de confiner Melbourne alors que ce pays était jusqu’à maintenant extrêmement protégé. », note Jean-François Delfraissy.

« Je dis ‘attention, le virus circule encore’ »

Le médecin spécialiste en immunologie regrette ensuite « une perte quasi-complète des mesures de distanciation en France, en particulier chez la population jeune » et un relâchement « des gestes de distanciation sociale ». Or le coronavirus n’a toujours pas dit son dernier mot. « Je dis ‘attention, le virus circule encore’ », lance Jean-François Delfraissy.

Le scientifique souligne que l’été sera « plus simple » que les précédents mois à la seule condition « que les mesures de distanciation sociale se poursuivent et soient appliquées par l’ensemble de nos concitoyens ». A l’inverse, « si nos concitoyens continuent à s’écarter de ces mesures, le risque d’une reprise, un peu différente, avant la fin de l’été reste toujours possible », met-il en garde. Jean-François Delfraissy pense toutefois qu’« on sera évidemment beaucoup plus prêts qu’on ne l’avait été au mois de février. », si une deuxième vague survenait.

Identifier les clusters et casser les chaînes de contamination

Plus tôt le mercredi, le conseil scientifique a fait un « point d’étape » sur l’évolution de l’épidémie de coronavirus en France, au cours d’une visio-conférence de presse. A cette occasion, Jean-François Delfraissy a rappelé que les épidémies évoluent toujours par vagues, et ne s’arrêtent que lorsque l’immunité collective est importante. Il a donc appelé les Français à continuer de respecter les consignes sanitaires rabâchées depuis des mois (gestes barrières, port du masque, éviter les petits espaces fermés). Le président du conseil scientifique a en outre évoqué la stratégie anti-virus, qui consiste à identifier les clusters et casser rapidement les chaînes de contamination.

Chômage en France : Décryptage de la fausse baisse du premier trimestre

Chômage France Coronavirus Monde

Le taux de chômage aurait-il pu réellement baisser pendant la période de confinement ? En effet, contre toute attente, selon les chiffres du Bureau International du Travail (BIT), le chômage en France aurait reculé de 0,3 points de pourcentage au cours du premier trimestre, portant le total à 7,8% de chômeurs dans la population active. Cependant, l’Institut National de la Statistique et des Études économiques (INSEE) explique que ce chiffre est loin de représenter la réalité…

Une fausse baisse du chômage en France

Comme l’explique l’Insee, cette baisse du taux de chômage dans le pays n’est qu’un trompe l’œil. En effet, selon l’organisme de statistique français, cette baisse s’explique résulte « d’un fort recul du nombre de personnes sans emploi se déclarant disponibles ou en recherche active d’emploi pendant la période de confinement« . Autrement dit, moins de personnes étaient activement en recherche d’emploi pendant le confinement, ce qui a eu pour effet de faire « baisser » le taux de chômage.

« Au total, le chômage au sens du BIT est donc plus faible pendant cette période de confinement, sans que cela ne traduise une amélioration du marché du travail« , a poursuivi l’Insee qui insiste sur la fausse réalité que représentent ces chiffres.

Selon les estimations, en prenant en compte le trend des premières semaines de l’année, le taux de chômage aurait dû rester stable, aux alentours de 8,2%.

Cependant, en réalité le chômage a progressé à cause de l »épidémie de coronavirus. Cependant, la catastrophe semble avoir été évitée avec le plan de chômage partiel mis en place par le gouvernement, qui aurait permis de sauver de nombreux emplois plutôt que de licencier.

Enfin, il faut tout de même s’attendre à voir venir de graves répercussions économiques. En effet, comme le prédisait Phillippe Waechter, un chef économiste chez Asset Management, « le choc sera persistant et le retour à l’emploi sera très long à se dessiner« … Des prévisions déjà peu optimistes, dans un présent où le monde est encore loin d’en avoir fini avec le coronavirus…

Confinement : 120 milliards d’euros « détruits » pour l’économie française

Coronavirus économie France relance

Alors que la France en arrive à la moitié de son second mois de confinement, l’Observatoire français des conjonctures économiques, l’OFCE craint que cette période de gel économique ne se traduise par une perte nette de 120 milliards d’euros pour l’économie française.

Un PIB réduit de 32% pendant deux mois

Dans le scénario de la reprise la plus rapide possible de l’économie, à savoir un confinement de seulement huit semaines, devrait engendrer une perte de 120 milliards d’euros pour l’activité économique du pays. En comparaison par rapport aux résultats attendus, une telle baisse signifie une amputation de 32% du PIB sur la période de confinement. Sur l’année, cela constitue un recul de près de 5 points.

Selon l’Observatoire français des conjonctures économiques, les deux tiers de la baisse de revenu national seraient absorbés par les administrations publiques à travers la hausse du déficit. Cependant, tout n’est pas à charge de l’État et l’OFCE craint que le tiers restant ne soit à charge des entreprises. Selon leur étude, un tel passage à vide dans les finances d’une société « pose la question du rebond après l’épisode de confinement« . En effet, de nombreuses entreprises risquent de ne pas pouvoir résister à une telle pression financière de sortie de crise.

L’épargne forcée : l’inconnue de cette sortie de crise

Pour les économistes, la sortie de la crise dépendra en grande partie de la capacité des ménages à relancer l’économie. En effet, au cours de cette période de confinement, la consommation des ménages a diminué et beaucoup se retrouvent avec une épargne « forcée ». Cette somme s’élèverait à 55 milliards d’euros et d’après les estimations, si elle venait à être dépensée complètement par les ménages, l’impact du confinement sur le PIB pourrait être en partie rattrapé. Ainsi, l’impact annuel sur le Produit Intérieur Brut du pays ne serait plus aussi important et se limiterait à 20 milliards d’euros, ce qui correspond à 0,9 points de PIB…

Encore moins de médecins généralistes de garde en 2019

Médecins garde France

Dans un rapport publié par le Conseil National de l’Ordre des Médecins ce jeudi 13 février, le taux de participation des médecins généralistes aux gardes hors des horaires de travail habituelles serait en baisse. À l’échelle nationale, en 2019, le nombre de médecins ayant participé à au moins une garde de tombé a continué de chuter, avec moins de 40 % de participation…

Le désengagement d’une profession en déclin démographique

Les chiffres publiés par le Conseil National de l’Ordre des médecins n’ont pas de quoi rassurer les Français. En effet, sur les 63.000 médecins généralistes « susceptibles de participer à la permanence de soins » que compte notre pays, environ 24.000 se sont inscrits à au moins une garde de soirée, de nuit ou de weekend au cours de l’exercice 2019. Le rapport détaille les chiffres précis en indiquant que 38,1 % des médecins généralistes ont effectué au moins une garde en 2019, soit une baisse de 0,5 point par rapport à l’année 2018.

Cette baisse du nombre de médecins volontaires pour les gardes de nuit s’inscrit dans un contexte où le domaine de la santé fait face à plusieurs fronts de crise en même temps. D’un côté, le numerus clausus mis en place à la première année de médecine a créé un fort décalage démographique. Le domaine médical est confronté au vieillissement de ses professionnels, qui manque de jeunes médecins pour prendre la relève. D’ailleurs, l’âge moyen des médecins de garde était en moyenne de 47 ans.

En plus de devoir faire face à ce déclin démographique, la profession doit également faire face aux déserts médicaux. Le manque de médecins sur un territoire entraîne inévitablement une baisse du nombre de médecins de garde. Ils voient alors leur « territoire de garde » s’agrandir au point de devoir couvrir des distances de plus en plus grandes, ce qui peut conduire selon le rapport à « une baisse de la mobilisation« …

Médias : Arte s’inquiète du regroupement en holding des chaines de télévision publiques

Logo d'Arte

Arte ne voit pas d’un bon œil le regroupement des chaînes de télévision publiques en holding. C’est une proposition du Ministre de l’Action et des Comptes publics Gérald Darmanin au président de la République et au Premier ministre. Cette réforme sera présentée en juillet prochain par le Ministre de la Culture Franck Riester en Conseil des ministres.

Incompatibilité de la réforme avec les dispositions du traité fondateur d’Arte

Arte ne veut pas du holding avec les autres chaînes de télévision publiques que sont France Télévisions, Radio France, l’INA, Radio France et Médias Monde. La chaîne franco-allemande est jalouse de son autonomie qui marche bien et elle a fait savoir sa position au Ministre de la Culture Franck Riester. Dans une lettre écrite par Peter Boudgoust, le président d’Arte GEIE (Groupement Européen d’Intérêt Économique, détenu par Arte France et Arte Deutschland), le groupe évoque une incompatibilité de la réforme avec les dispositions de son traité fondateur. Ce traité stipule que la chaîne est responsable de la « réalisation des programmes […], la gestion du budget […], sous la surveillance et le contrôle des seuls sociétaires [Arte France et Arte Deutschland, NDLR]. ». En outre, Peter Boudgoust précise que « la direction et la gestion […] des sociétaires relèvent de leur seule responsabilité ».

Collaboration oui, mais pas de holding

Le Gouvernement envisage de réunir l’ensemble des entreprises de l’audiovisuel public sous un holding qui permettrait à l’État de faire des économies. Ce holding débouchera sur la création d’un conseil d’administration qui aura les pleins pouvoirs. Il pourrait par exemple nommer les dirigeants de chacune des chaînes de télévision publiques et repartir les différents budgets. Ce qui n’est pas du goût d’Arte, qui tient à son indépendance et à sa spécificité. La chaîne franco-allemande indique qu’elle est disponible pour toute collaboration avec ses consœurs. D’ailleurs, elle a déjà participé à des initiatives comme le projet « Culture Prime » avec tous les groupes audiovisuels publics. Récemment, elle a mis en place, en partenariat avec France Télévisions, un comité de concertation pour coproduire des documentaires. Mais de là à créer un holding ? Arte n’est pas tentée.

Un holding de bon sens ?

Si Arte se fait du souci pour son avenir, du côté du Gouvernement on fait savoir que tout n’est pas encore acté. Un projet de loi devrait être présenté en Conseil des ministres en juillet prochain. Pour un observateur avertit, le projet de Gérald Darmanin n’est pas si mauvais que ça, bien au contraire : « Il n’y a pas d’opposition frontale des autres groupes au principe d’un holding , mais beaucoup de questions sur le calendrier et surtout sur la personne qui aura le pouvoir… dit un proche du dossier. Avec la concurrence des géants américains, il y a pourtant de plus en plus de sens à allier les groupes publics. ».

Rappelons qu’en 2000, Arte avait évité une intégration dans France Télévisions grâce à la contestation de la direction allemande du groupe. La septième chaîne échappera-t-elle également à ce holding imminent ?

 

Nouvelles règlementations au 1er août

Comme à chaque début de mois, beaucoup de choses changent, notamment au niveau des tarifs. Ce nouveau mois n’échappe pas à la règle et de nouvelles mesures entreront en vigueur dès le 1er août. 

Pour les consommateurs, il n’est plus nouveau de voir beaucoup de tarif se modifier à l’arrivée d’un nouveau mois. Après une année compliquée, notamment avec l’annonce de l’entrée en vigueur du prélèvement à la source, il faut se tenir prêt à de nombreux changements. Du côté pharmaceutique, quatre médicaments à l’image d’Aricept, Ebixa, Exelon et Reminyl, cesseront d’être remboursés du fait de leur faible efficacité. Leurs génériques, utilisés pour soigner les patients atteints de la maladie d’Alzheimer, le seront aussi.

Ces derniers jours, l’encadrement du loyer a beaucoup fait parler, notamment car sans ça, de nombreux propriétaires se graissent la patte et n’hésitent pas à gonfler les prix de leur(s) logement(s) mis en location. La reconduction de l’encadrement des loyers devrait principalement concerner 28 « zones tendues ». Elles correspondent à 1.149 communes des agglomérations de Bordeaux, Grenoble, La Rochelle, Lyon, Marseille – Aix-en-Provence, Montpellier, Nice, Strasbourg, Toulouse, Nantes, Toulon, Annecy, Ajaccio, Bastia, Bayonne, Meaux, Menton, Saint-Nazaire, Sète, Thonon-les-Bains, Arles, Beauvais, Biarritz. Fréjus, Annemasse, Arcachon. À noter qu’à Lille et Paris, les mêmes règles que dans les « zones tendues » s’appliquent: la hausse de loyer n’est possible qu’en cas de nouveau bail, et elle est limitée à la variation de l’indice de référence des loyers, et seulement si le loyer est largement inférieur à la moyenne du marché ou bien qu’après des travaux aient été réalisés dans le logement.

Cette décision n’a semble-t-il pas découragé les investisseur comme l’assurance SFAM, avec son projet de campus dans la Drôme.

En ce qui concerne le prix du gaz et de l’électricité, tous deux devraient respectivement augmenter et diminuer. Les tarifs réglementés du gaz seront en légère hausse (+0,2% en moyenne). Chemin inverse pour les tarifs réglementés de l’électricité. Ils devraient baisser de 0,5% pour les particuliers, selon la recommandation de la Commission de régulation de l’énergie (CRE).

CAP 22 : les nouvelles prescriptions et la fin du cash

Elles en envahissent nos portes-feuilles et nos poches et nous embêtent plus qu’autre chose : les pièces de un et deux centimes sont véritablement partout. Mais peut-être plus pour très longtemps…

Les préconisations souhaitaient par l’Etat

Cette nouvelle initiative monétaire, appelée « fin du cash », s’inscrit dans les 22 préconisations souhaitaient par l’Etat. Parmi lesquelles on retrouve :

  • Les allocations familiales
  • L’investissement locatif
  • Le calcul des APL
  • L’évaluation des établissements scolaires
  • Un nouveau corps d’enseignants
  • Le renforcement des autonomies financières des universités
  • La privatisation des missions de la DGCCRF
  • L’évolution de paiement aux péages urbains
  • Une évolution des tarifs dans les services
  • La fin du cash

 

Qu’est ce que cela va impliquer ?

 

Dans un rapport publié vendredi par le syndicat Solidaires finances publiques, le comité d’action publique 2022 (CAP) préconise à court terme la fin des pièces de 1 et 2 centimes. Finies les pièces de 1 et 2 centimes, comme en Irlande, Finlande et Belgique. Dans cette logique, il est préconisé de « réduire progressivement la circulation d’espèces vers une extinction complète. On pourrait commencer à court terme par mettre fin à la circulation des pièces de 1 et 2 centimes, comme cela a été fait en Irlande, en Finlande et en Belgique par exemple », indique le rapport.

Au-delà ces suggestions, certains spécialistes préconisent également de « supprimer les espèces, les chèques et les timbres pour les paiements fiscaux et sociaux d’ici deux ans » ou encore de « rendre obligatoire l’acceptation des paiements dématérialisés (carte bancaire, téléphone, virement) pour tous les achats, sans montant minimum ».

 

La dette publique s’alourdit

Selon l’Institut national de la statistique et des études économiques (Insee), la dette publique s’élève à quelque 2255 milliards d’euros pour le premier semestre 2018. Cela représente une hausse de 36,9 milliards par rapport au précédent trimestre. 

Gouvernement : panier percé ?

La dette publique de la France a grimpé à 97,6% du Produit intérieur brut contre 96,8% à la fin du dernier trimestre 2017, a annoncé vendredi l’Institut national de la statistique et des études économiques.Une dette supérieure à l’objectif. « Rapportée à la richesse nationale, cette dette de l’ensemble des administrations publiques, mesurée selon les critères de Maastricht, s’est accrue de 36,9 milliards par rapport au trimestre précédent quand elle représentait 96,8% du Produit intérieur brut (PIB) », rapportent plusieurs médias.

La différence de dette publique fixée par le gouvernement pour l’année 2018, est à ce stade supérieure à l’objectif fixé, qui était de 96,4 % du PIB.

Sécu, SNCF…

D’après l’Insee, « cette évolution s’explique par la contribution de l’État à la dette, qui a augmenté de 40,7 milliards d’euros sur les trois premiers mois de l’année. La contribution à la dette des administrations de sécurité sociale a de son côté reculé de 2,6 milliards d’euros, « surtout du fait de l’Acoss », organisme collecteur des cotisations de sécurité sociale, dont les comptes se sont améliorés de 1,8 milliard d’euros ».

Par ailleurs, le mois dernier, le gouvernement a annoncé qu’il allait en partie reprendre la dette imputée à la SNCF, à hauteur de 35 milliards d’euros. La dette publique française va donc mécaniquement grimper de 35 milliards d’euros sur un total de près de 2 300 milliards. Cette reprise aura lieu en deux temps. En 2020, 25 milliards seront repris au moment de l’ouverture du rail à la concurrence (réforme du premier ministre Edouard Philippe). Les 10 milliards restant seront reprise en 2022.

 

 

AccorHotels pourrait entrer au capital d’Air France-KLM

Le groupe hôtelier AccorHotels pourrait entrer au capital d’Air France-KLM en rachetant tout ou une partie la participation de l’Etat français. Cette nouvelle a valu au groupe de chuter de 6,95 % à la bourse. 

Une question qui fait chuter le groupe en bourse

AccorHotels est le premier groupe hôtelier en France et le sixième au niveau mondial. Le groupe français est présent dans 95 pays. L’entreprise compte plus de 4 100 hôtels et 240 000 collaborateurs sous enseignes répartis sur les cinq continents

Le groupe hôtelier AccorHotels réfléchit à racheter les 14 % d’Air-France KLM détenus par l’Etat, valorisés 450 million d’euros. L’action du groupe hôtelier a terminé en baisse de 6,95% à la Bourse de Paris lundi, plombée par « une possible prise de participation minoritaire au capital du groupe franco-néerlandais Air France-KLM ». « Ce sont plus de 950 millions d’euros de capitalisation boursière partis en fumée, soit deux fois la valeur de l’investissement envisagé dans le cas d’un rachat total des actions détenues par l’Etat. Cette participation dans Air France vaut en effet 458 millions d’euros, sur la base du niveau actuel de valorisation boursière de la compagnie aérienne », explique la chaîne de télévision BFM Business.

« Un partenariat pourrait être une bonne idée »

« Alors que nous sommes particulièrement circonspects quant à un accord éventuel (pour une prise de participation), un partenariat pour développer de nouvelles offres ou services, ou pour mélanger les programmes de fidélité pourrait être une bonne idée« , ont en premier lieu expliqué dans une note les analystes de Bryan Garnier. « Toutefois, à court terme, les incertitudes devraient probablement peser sur l’évaluation du groupe », estiment-ils.

 

 

 

Les prix de l’essence continuent leur hausse

Depuis le début de l’année, les prix de l’essence et du diesel augmentent légèrement mais significativement. En effet, le litre de gazole n’avait jamais été aussi cher depuis six ans. Selon le dernier relevé publié par le ministère de la Transition écologique, il a atteint le prix moyen de 1,461 euro. 

Comment expliquer cette hausse ?

La hausse des prix des carburants est due à plusieurs facteurs. En premier lieu, le prix du baril de Brent (le pétrole brut de référence), établi par l’Organisation des pays exportateurs de pétrole (Opep). Le 17 mai, le baril de pétrole Brent a dépassé 80 dollars, une première depuis novembre 2014. Il s’agit d’une forte augmentation par rapport au début de l’année, où le cours se situait à 65 dollars.

Les incertitudes politiques participent à la flambée des prix

Comme le précise un représentant de l’Ufip, le contexte international est particulièrement propice à une flambée des prix. « L’augmentation actuelle s’explique surtout par toutes les incertitudes politiques, que ce soit avec l’Iran et la position de Donald Trump, mais aussi le Venezuela, avec la perspective de l’élection présidentielle qui agitait les marchés. » Ce pays d’Amérique du Sud, l’un des plus grands producteurs mondiaux, fait en effet face à sa plus grave crise depuis trente ans. « Le seul élément qui fait contrepoids à cette tendance haussière sur le marché mondial est l’augmentation de la production aux Etats-Unis », complète Francis Perrin, directeur de recherche à l’Institut des relations internationales.

Les prix des carburants varient aussi en fonction du taux de change euro-dollar, du niveau des stocks de produits pétroliers, de l’évolution des taxes et de la demande.

 

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