Contrôle des chômeurs : le nouveau plan du gouvernement

Dans sa course à la présidentielle, Emmanuel Macron avait fait une promesse : renforcer le contrôle des demandeurs d’emploi. Qu’en est-il aujourd’hui ? 

C’est en ce début de semaine qu’a eu lieu une rencontre au Ministère du Travail, pour que le gouvernement présente ses pistes afin de contrôler les demandeurs d’emploi. Lors de la campagne présidentielle de 2017, Emmanuel Macron avait été ferme sur la question du chômage.

Il l’avait annoncé : chaque mois, les demandeurs d’emplois devront rendre des comptes à leur conseiller sur leurs démarches effectuées afin de trouver un travail. Par ailleurs, Emmanuel Macron souhaite instaurer des sanctions : si les demandeurs d’emplois refusent deux offres alors que le salaire proposé n’est pas inférieur de plus de 25% à leur précédent salaire, les allocations chômages leur seront suspendues.

Les nouvelles mesures attendues permettront de « remettre à plat un système qualifié d’incohérent et de pas logique ». Les sanctions en vigueur à date ne sont pas tout le temps les plus adaptées. « Aujourd’hui, ne pas se présenter à un rendez-vous est passible de deux mois de radiation, et donc de suspension des allocations, tandis qu’un chômeur qui ne cherche pas assez activement un emploi ne risque que deux semaines de radiation », selon Libération.

Au-delà de ces sanctions remises au goût du jour, le gouvernement abordera également la question de l’offre raisonnable qui consiste à demander avec précision quel type d’emploi le demandeur est prêt à accepter (nature du contrat, zone géographique…). Par ailleurs, un changement dans l’assurance-chômage est à prévoir. L’Etat souhaite d’avantage s’investir aux côtés des partenaires sociaux, qui eux espèrent que « ces discussions ne s’inscriront pas dans un cadre trop contraignant »

Ces nouveaux décrets du gouvernement vont sans aucun doute engendrer des mécontentements. Mais pour l’instant, il n’a pas l’air prêt à renoncer.

Solitude et entreprise

Face aux nombreuses problématiques sociales et psychologiques, comment l’entreprise peut-elle réagir, pour ses clients mais surtout pour son personnel ?

C’est une étude du centre de recherche pour l’étude et l’observation des conditions de vie (Crédoc) parue au mois de septembre 2017, qui est venue sonner l’alarme.

On y apprend avec stupeur que 700000 jeunes vivent en situation « d’isolement social », c’est à dire qu’ils ne fréquentent jamais personne.

Un chiffre incroyable, qui remet forcément en cause le monde de l’entreprise, toujours mal placé pour s’intéresser aux jeunes, qui lui vouent en retour une forme de scepticisme, pour ne pas dire de méfiance.

Pourtant, l’économie nationale a un rôle à jouer dans ces nouveaux problèmes sociaux au premier titre duquel la solitude, qui frappe de la même manière les seniors.

Changer sa politique de RH et d’embauche tout d’abord, en ne laissant pas systématiquement au banc les candidats « trop jeunes », ou « trop vieux ».

Créer du liant entre les individus ensuite, à travers sa politique d’intégration, mais également des service proposés aux particuliers.

Viande : nouveau coup dur pour les abattoirs

La filière viande vient de prendre un nouveau coup de massue sur la tête par les associations végétariennes, avec la diffusion par l’organisation de protection des animaux, L214, d’une vidéo montrant la pratique de l’abatage des vaches en gestation

Âmes sensibles, s’abstenir…. En effet, les images divulguées par L214 sont particulièrement répugnantes. On y voit les employés d’un abattoir de Limoges, en Haute-Vienne, en train de « s’occuper » de vaches gestantes.

Ils leurs tranchent l’utérus au couteau puis se débarrassent des fétus dans des grands bacs en plastique. Parfois les fétus sont à un stade particulièrement avancé, comme le décrit l’employé qui a pris ces images en caméra cachée :

«On jette le veau dans une poubelle pleine de merde. Parfois, il bouge, comme s’il était vivant. On fait ça tous les jours, au moins cinquante fois par semaine. Comment on peut les tuer, nom de Dieu ? Des vaches pleines et des veaux qui sont en train de sortir».

Ce témoin est un ouvrier espagnol du nom de Mauricio Garcia-Pereira. Il a voulu dénoncé ses conditions de travail qui le rendent malade et a filmé cette vidéo afin d’informer le plus grand nombre sur ces cas d’abatage de vaches gestantes.

Morandini, c’est fini ?

Les responsables d’i-Télé ont annoncé la suspension de l’émission de Jean-Marc Morandini, Morandini live, de manière provisoire.

Les opposants à la venue de Jean-Marc Morandini sur i-Télé ne se sentent pas vainqueurs pour autant. Au contraire, ils ont annoncé qu’ils n’arrêteraient pas le conflit social dans lequel ils sont entrés il y a plusieurs semaines, tant que l’émission ne serait pas totalement supprimée de la grille des programmes de la deuxième chaine d’actualités de France.

Ainsi, les syndicats ont commenté la décision de la direction de la chaine avec un certain scepticisme. « C’est une suspension, pas un retrait, et plutôt par manque de moyens techniques. Rien n’a bougé, la direction reste sourde à nos revendications », a expliqué un responsable syndical d’i-Télé, avant de préciser sa pensée : si on arrêtait la grève, Morandini serait sur l’antenne dès ce soir alors que, justement, on fait la grève pour demander son retrait ! ».

En effet, la direction de la achaine a annoncé dans un communiqué rapide la suspension de l’émission, mais en précisant qu’il s’agissait de motifs techniques, le personnel de la chaine étant en gréve, qui ne remettent pas en question la présence du présentateur sur la chaine et que ce dernier reprendrait son Morandini Live, dès que la gréve serait terminée.

De quoi énerver les journalistes de la chaine. « Cette annonce ne change rien, c’est même un cocktail Molotov », a déclaré l’un d’eux.

 

Pèche : fond d’urgence de 250.000 euros

Le secteur de la pèche connait une crise majeure que les pouvoirs publics tentent d’endiguer, à l’image de la région des Hauts-de-France, qui vient de débloquer un fond spécial de 250.000 euros en faveur de ses pécheurs.

Les pécheurs français font face à l’une des plus grosses crises de leur histoire, et ce pour plusieurs raisons :

-Tout d’abord, la raréfaction des poissons, dont les pèches massives ont diminué drastiquement le nombre au large des cotes françaises.

-Ensuite, l’Union européenne et ses législation de plus en plus contraignantes qui constituent de vrais battons dans les roues des pécheurs français.

-La diminution des quotas a aussi touché leurs revenus.

-Les conditions météorologiques de ces dernières années ont limité la productivité de ces travailleurs de la mer.

-Enfin, le prix du carburant ne cessant d’augmenter, cela fait des dépenses supplémentaires, qui ne sont compensées par aucun revenu.

Ce coup de main de la région bien accueilli par les professionnels, ne devrait pourtant pas permettre à cette profession de retrouver son dynamisme…

Le marché du PC toujours en berne

Le troisième trimestre 2016 a été marqué par une nouvelle baisse de la consommation mondiale d’ordinateurs de type PC. Le géant chinois Lenovo reste leader du secteur.

Les cabinets de recherche IDC et Gartner ont publié les résultats de leurs études respectives, concernant la vente d’ordinateurs sur la planète. Si les chiffres divergent quelque peu, le bilan global est le même : le marché des PC est toujours en net recul.

Ainsi, selon les estimations réalisées par IDC, le troisième trimestre 2016 aurait vu la vente de 68 millions de PC sur la planète, qui correspondraient à une chute de 3,9% sur une année. Pour Gartner, 68,9 millions d’appareils ont été vendu au troisième trimestre, pour une baisse évaluée à 5,7% sur un an. Ces chiffres comprennent l’ensemble de marques disponibles sur le marché.

Selon ces deux études, le fabricant chinois Lenovo conserverait la tête du classement des plus gros vendeurs de PC, malgré un essoufflement de ses résultats lié à son marché national. Les concurrents HP et Dell ont pourtant, quant à eux, connu une relance des ventes et un retour à la croissance.

Entre la baisse de ses vente et la hausse de celles de ses concurrents, Lenovo conserve de justesse cette première place, avec une part de marché égale à 20,9%, contre 20,4% pour son premier rival, HP, selon les chiffres de Gartner ; et 21,3% contre 21,2% pour HP, d’après  les données IDC.

Les analystes expliquent cette crise du secteur par l’importance prise par les Smartphones, comme l’explique Mikako Kitagawa, analyste pour Gartner, pour qui « la majorité des consommateurs possède, et utilise, au moins trois sortes d’appareils différents ». Selon lui, ces derniers « ne ressentent pas le besoin de changer de PC aussi souvent qu’avant. Certains pourraient même décider de ne plus jamais en changer. »

 

Forte mobilisation à Belfort

La ville de Belfort va connaitre aujourd’hui une importante mobilisation, en réaction à la décision du groupe Alstom de fermer son unité de production locale.

L’annonce par les portes parole du géant Alstom du projet de fermer l’usine de Belfort, a été vécue comme un lourd traumatisme par tous les salariés du site, par les habitants de la région et même au niveau national, par les Français qui connaissent trop bien ce phénomène de désindustrialisation et ses conséquences désastreuses.

Ainsi, si l’usine Alstom de Belfort devait fermer ses portes, cela créerait une réaction en chaine qui finirait par tuer le tissu économique local. Avec plusieurs milliers d’emplois directs et indirects menacés, se sont de trop nombreux foyers qui se verraient privés de ressources.

Pour cette raison, la ville de Belfort et le conseil départementale de Franche Comté ont décidé d’organiser une journée de mobilisation « ville morte ». A cette occasion, 10.000 autocollants de soutien aux employés d’Alstom ont été distribués.

Les transports seront gratuits toute la journée et une grande manifestation est organisée. Elle partira à 14h, de la Maison du Peuple.

La Bretagne vidée de ses bars

Selon une étude réalisée par le quotidien régional Le Télégramme, la Bretagne a perdu la moitié de ses bars en seulement 30 ans.

Comment expliquer une si soudaine chute du nombre de débits de boisson dans la région des crêpes et du cidre ?

C’est la question posée par le titre de PQR (presse quotidienne régionale) Le Télégramme, après avoir décrypté les chiffres de l’Insee et découvert une chute de moitié du nombre de bars bretons.

En 2014, la Bretagne disposait donc de 3500 bars, alors que 30 ans plus tôt, elle en comptait 7000.

Condamnation pour la mairie d’Amiens

La justice française a condamné la mairie d’Amiens à payer une somme de 70000 euros à la famille de la victime, à la suite du décès d’un homme employé par les services municipaux.

L’affaire Loubota a éclaté en 2002, lorsqu’un jeune homme de 19 ans, Hector Loubota, perd la vie dans un accident survenu sur un chantier.

La victime est alors embauchée par la mairie d’Amiens, en contrat d’insertion, sur le chantier de la citadelle.

Après ce terrible accident, de nombreuses personnes ont pointé du doigt les mesures de sécurité non respectées sur ce chantier, engageant la responsabilité de l’employeur, la mairie.

Le tribunal administratif a finalement estimé, la semaine dernière, que la responsabilité de la maire était bien engagée, et a condamné cette dernière à verser la somme de 70000 euros aux membres de la famille du jeune homme.

 

Facebook : nouvelle accusation de censure

Le réseau social le plus important au monde est au cœur d’un nouveau scandale après la censure de photos d’une mannequin grande taille, jugée trop grosse.

Dans le cadre d’une campagne publicitaire, en Australie, pour une débat sur « le féminisme et le gros », organisé par le collectif Cherchez La Femme, une photo d’une mannequin grande taille en bikini a été diffusée sur les réseaux sociaux.

Lorsque les membres de l’association ont demandé aux modérateurs de Facebook pourquoi l’image avait été supprimée, la réponse a été pour le moins choquante :

« L’image utilisée dans cette publicité ne correspond pas à notre politique de santé et de forme physique. »

Face au tollé suscité par cette affaire, Facebook a republié l’image et a présenté ses excuses.

1 4 5 6 7