SNCF : Jean-Pierre Farandou paie son accord sur les fins de carrière

Jean-Pierre Farandou, PDG de la SNCF, devra quitter son poste après les JO de Paris 2024. Le gouvernement lui a notifié cette décision mardi, alors qu’il était attendu pour une audition au Sénat. Le dirigeant devait s’expliquer au sujet de l’accord sur les fins de carrière négocié au sein de son entreprise.

Mardi 7 mai, le gouvernement a notifié à Jean-Pierre Farandou, PDG de la SNCF, qu’il sera remplacé à son poste après les JO de Paris 2024. Ce même jour, le dirigeant a été auditionné au Sénat. Il a dû s’expliquer concernant l’accord sur les fins de carrière adopté par la compagnie ferroviaire et les quatre syndicats représentatifs. L’exécutif n’apprécie pas ce texte, qui contournerait sa réforme des retraites.

L’éviction de Jean-Pierre Farandou liée à l’accord sur les fins de carrière

Officiellement, Jean-Pierre Farandou ne sera pas reconduit à son poste de PDG à cause de son âge de 68 ans en 2025. Mais on le sait, le gouvernement voulait également sa tête. Il ne lui pardonne pas l’adoption de l’accord sur les fins de carrière au moment où il serre les vis à tous les étages pour tenir le budget. Le ministre de l’Economie Bruno Le Maire reprochait au texte d’engager « les équilibres de la réforme des retraites et les équilibres financiers de la SNCF ».

Bruno Le Maire exigeait des explications

Le locataire de Bercy se plaignait aussi de n’avoir pas été averti sur la tenue des négociations. « Je vais convoquer le PDG de la SNCF dans les prochains jours (…) Je suis en droit de demander des comptes », avait-t-il lancé. Mardi devant le Sénat, Jean-Pierre Farandou a défendu le contenu de l’accord signé le 22 avril. Il a parlé d’un dispositif « raisonnable, équilibré et utile ». Le dirigeant a également assuré que le texte « ne contourne pas la loi sur les retraites ». Par ailleurs, il a promis de compenser le coût des mesures sans répercuter sur les prix des billets, et de préserver les marges de l’entreprise publique.

L’accord ne coûtera rien au contribuable selon Jean-Pierre Farandou

Jean-Pierre Farandou a estimé que l’accord coûtera à la SNCF 35 millions d’euros. Ce montant représenterait « 0,3 % de la masse salariale ». Le dirigeant a souligné au passage que le résultat net de son groupe s’élevait à 1,3 milliard d’euros. « Il ne coûtera rien au contribuable », a-t-il insisté. Le PDG a d’ailleurs rejeté les « accusations d’opacité, de manque de transparence et de manque d’information » portées par Bercy. Selon lui, l’exécutif était bien informé car les négociations ont démarré sur demande des pouvoirs publics. Il a aussi communiqué dessus lors d’une interview dans Le Monde, en février.

Deux anciens Premiers ministres pressentis pour le remplacer

Pour remplacer Jean-Pierre Farandou à la tête de la SNCF, le gouvernement penserait à deux anciens locataires de Matignon. Il s’agit de Jean Castex, chef du gouvernement du 3 juillet 2020 au 16 mai 2022, qui travaille aujourd’hui dans la compagnie ferroviaire. Et d’Elisabeth Borne, Premier ministre du 16 mai 2022 au 9 janvier 2024. Elle fut également ministre des Transports du 17 mai 2017 au 16 juillet 2019 et directrice de la stratégie de la SNCF (entre 2002 et 2007).

Jean-Pierre Farandou a redressé les finances de la SNCF

Que ce soit pour l’un ou pour l’autre, la tâche ne sera pas facile. C’est-à-dire qu’il sera difficile de faire mieux que celui qu’on débarque. Jean-Pierre Farandou a redressé les finances du groupe, dans le rouge avant sa prise de fonction en 2019. Les représentants syndicaux l’apprécient également pour son attachement au dialogue social. Mais ils ne pourront rien face à son départ voulu par l’exécutif pour lui faire payer son accord.

Le capital-investissement : un moteur de croissance pour les entreprises non cotées

Le capital-investissement, ou « private equity » en anglais, est un mode de financement des entreprises non cotées en bourse. Il consiste en la prise de participations au capital de ces sociétés par des investisseurs professionnels, généralement regroupés au sein de fonds d’investissement.

Objectifs multiples

Les fonds de capital-investissement investissent dans des entreprises à différents stades de leur développement, de la création à la transmission. Ils recherchent des sociétés à fort potentiel de croissance, capables de générer des rendements supérieurs à la moyenne du marché. On peut notamment citer le groupe HLD de Jean-Bernard Lafonta, qui accompagne plusieurs pépites issues de divers secteurs d’activité.

L’apport de capital-investissement permet aux entreprises de financer leur croissance, de développer de nouveaux produits ou services, ou encore de se restructurer. En plus du financement, les fonds de capital-investissement apportent également à leurs participations une expertise précieuse en matière de gestion, de stratégie et d’accès aux marchés.

Différent types de capital-investissement

Il existe plusieurs types de capital-investissement, chacun se distinguant par le stade de développement des entreprises ciblées et le profil de risque associé. Tout d’abord, le capital-risque investit dans des entreprises en phase de création ou d’amorçage, présentant un risque élevé mais un fort potentiel de croissance.

On peut également citer le capital-développement, qui accompagne des entreprises en phase de croissance, ayant déjà un modèle économique validé et cherchant à accélérer leur développement, ou encore le capital-transmission, qui épaule des entreprises matures souhaitant se restructurer, effectuer une transmission ou réaliser une acquisition. Enfin, le capital-retournement investit dans des entreprises en difficulté financière avec l’objectif de les redresser et de les revendre.

Un pilier du financement des entreprises

Le private equity est un allié du financement des entreprises hexagonales. « Les acteurs du capital-investissement français accompagnent près de 8 000 startup, PME et ETI françaises. Selon une étude EY et France Invest, en 2022, 4 000 entreprises françaises soutenues par le capital-investissement ont connu une croissance de 14% de leur chiffre d’affaires et ont créé plus de 100 000 emplois », souligne Jean-Bernard Lafonta.

Malgré ses avantages, le capital-investissement n’est pas adapté à toutes les entreprises. Il s’adresse principalement à des sociétés à fort potentiel de croissance et capables de supporter un certain niveau de dilution du capital.

 

 

 

Poissonneries : Capitaine Houat fermera deux sites

Capitaine Houat, la filiale de transformation de poissons d’Agromousquetaires (Groupement des Mousquetaires), annonce la fermeture de deux sites logistiques dans les prochains mois. Cette décision s’inscrit dans le cadre d’une restructuration, dont le plan a été présenté mi-avril aux syndicats salariés.

Capitaine Houat, filiale d’Agromousquestaires en charge d’approvisionner les poissonneries des Intermarché (Groupement des Mousquetaires), confirme la fermeture de deux sites logistiques. La mauvaise nouvelle avait été annoncée aux syndicats mi-avril.

Capitaine Houat envisage une reprise pour le site de Bègles

La fermeture concerne les bases logistiques de Frontignan (Hérault) et de Bègles (Gironde). Ces sites cesseront leurs activités respectivement en octobre prochain et au premier trimestre 2025. Selon la direction, le site de Bègles pourra être repris par un prestataire. En revanche, celui de Frontignan se dirige vers une fermeture définitive.

Vers un transfert des activités? 

Capitaine Houat réfléchit au transfert des activités de Frontignan sur le périmètre géré par Lanester (Morbihan) et ceux de Bègles sur le périmètre de Boulogne (Pas-de-Calais). L’entreprise envisage aussi d’externaliser l’aspect logistique des deux sites, en confiant leurs missions à des prestataires logisticiens spécialisés.

Une soixantaine d’emplois menacés

Selon la direction, une soixantaine d’emplois sont concernés par le plan de restructuration. Du côté de la CFDT, on parle plus exactement de 70 personnes qui pourraient être licenciées. Christelle Bellego, la déléguée du syndicat, compte négocier leur reclassement dans le cadre du PSE avec le groupement Agromousquetaires. Capitaine Houat emploie un millier de personnes, dont 330  dans son usine de Lanester, 250 dans celle de Boulogne et environ 150 dans ses quatre bases logistiques (Lorient, Boulogne, Frontignan et Bègles).

Capitaine Houat pointe un contexte inflationniste défavorable

La fermeture des sites de Frontignan et de Bègles s’inscrit dans le cadre d’une restructuration pour redresser les finances de l’entreprise. Capitaine Houat est en eaux troubles depuis quelques années. Et l’inflation n’a fait qu’aggraver la situation en pesant sur les ventes de poissons ainsi que le coût du carburant pour les navires. Ses propres bateaux ne sont plus rentables, contrairement à ceux qu’il loue à la société Comata.

Un modèle économique difficile à supporter

Capitaine Houat assure aussi la partie logistique et l’acheminement jusqu’aux magasins. Ce qui génère des dépenses supplémentaires plutôt lourdes. De plus, la filiale d’Agromousquetaires ne fixe pas elle-même le prix des poissons. Ce sont les adhérents qui décident,  en l’occurrence les magasins Intermarché. Dans ces conditions, difficile de se retrouver pour un petit groupe.

Capitaine Houat structurellement déficitaire

Capitaine Houat est structurellement déficitaire depuis 2017. Chaque année, les pertes de la société s’élèvent à au moins une dizaine de millions d’euros. En 2023 elles ont même atteint 21 millions d’euros. Un record. Avec la restructuration annoncée, Capitaine Houat ne possédera plus que deux bases logistiques. A savoir celles de Lorient (Morbihan) et de Boulogne-sur-Mer (Pas-de-Calais). Les deux usines du groupe, Lanester (Morbihan) et Lorient sont évidemment épargnées par le projet.

TV5 Monde en quête de renouveau

La chaîne francophone internationale veut élargir son actionnariat à plusieurs d’États africains subsahariens. Une double-stratégie destinée selon les autorités, à se donner plus de flexibilité financière et à accroître son audience sur un territoire déjà fidèle aux programmes de ce média.

De nouveaux actionnaires pourraient bien prochainement débarquer au Conseil d’administration de TV5 Monde. Le sujet à l’étude depuis quelques années est dorénavant à un stade très avancé, à en croire de nombreux médias de la presse française.

Le site d’information Télérama indique à cet effet qu’une réunion du Conseil d’administration prévue pour le 30 avril prochain devrait être l’occasion pour le président de la chaîne francophone, Yves Bigot, de s’y épancher davantage en présentant notamment l’identité des heureux élus.

Cela concerne, toujours selon la même source, sept pays africains, dont la Côte d’Ivoire, le Sénégal, le Bénin, le Cameroun, le Gabon, la République démocratique du Congo et le Congo-Brazzaville en négociation depuis plusieurs mois avec les dirigeants de la chaîne.

600 000 euros la participation

Yves Bigot en poste depuis 2012, flanqué de la directrice du marketing, de la distribution et de la commercialisation, Denise Epoté, auraient ainsi visité plusieurs des palais présidentiels concernés ces derniers mois afin de ficeler le projet figurant dans le « plan stratégique 2025-2028 » de TV5 Monde.

À raison d’une contribution financière de 600 000 euros chacun – pour 4,2 millions d’euros au total d’investissements au total –, les pays cités auront droit à une collaboration éditoriale avec la chaîne. Il s’agit entre autres selon Télérama, d’un accès aux programmes, magazines et fictions produits par TV5Monde afin de mieux les diffuser sur leurs territoires.

Des coproductions de contenus entre TV5Monde et les chaînes des pays actionnaires sont également prévues, de même que la diffusion sur les antennes de la télévision francophone des journaux télévisés nationaux des États concernés.

Polémique et grincements des dents

Alors que TV5 Monde fondée en 1984 jouit d’un budget oscillant entre 116 et 120 millions d’euros selon les sources, la participation financière attendue des nouveaux actionnaires s’avère peu significative.

Cette ouverture à des pays d’Afrique au sud du Sahara obéirait davantage à un souci de renforcement de la représentativité d’une chaîne dont 80% de l’audience (62 millions de téléspectateurs par semaine au total) provient du continent africain, à en croire Le Monde.

« On ne peut pas rester éternellement la chaîne de la francophonie du Nord sans accueillir les sensibilités et le regard des Africains », estime Yves Bigot, cité par le journal français. Reste que cette initiative ne fait pas l’unanimité au sein de la télévision. Le choix du Cameroun, de la RDC, du Congo et du Gabon réputés non respectueux de la liberté de la presse inquiète.

Semi-conducteurs : Riber veut grandir par la diversification

Riber, petit équipementier français de semi-conducteurs, veut changer de dimension. Pour cela, il va accélérer sa diversification avec une ouverture dans la photonique sur silicium et le calcul quantique. Cette nouvelle ambition est incarnée par le projet Rosie qui vise à faire entrer sa technologie d’épitaxie dans les grandes usines de puces comme celles d’Intel et de STMicroelectronics.

Riber, petit équipementier français de puces, veut changer d’échelle. Jusqu’ici cantonné à des applications de niche, le groupe ambitionne désormais d’étendre sa technologie d’épitaxie à des marchés à grands volumes. Il compte y arriver en s’attaquant à des domaines en plein essor comme la photonique sur silicium et le calcul quantique.

Riber respire la santé financière

Riber se sent d’attaque d’autant qu’il a enregistré un bon bilan en 2023. En effet, l’équipementier français, qui emploie 120 personnes (dont environ 110 en France), fait part d’un chiffre d’affaires de 39,3 millions d’euros sur le dernier exercice. Soit une hausse de 41% par rapport à l’année précédente. Son bénéfice net s’élève à 3,4 millions d’euros, contre 200.000 euros en 2022.

La PME veut retrouver la stabilité dans sa gouvernance

Ces bons résultats interviennent après deux ans d’instabilité de sa gouvernance. Christian Dupont a remplacé Michel Picault à la présidence du directoire, avant de céder à son tour la place à Annie Geoffroy en septembre 2023. Désormais, Riber veut un peu de stabilité pour réussir sa diversification, censée lui permettre de changer d’échelle.

Riber, un spécialiste des machines d’épitaxie à jet moléculaire

Fondée en 1964, la PME était à l’origine un spécialiste des machines d’épitaxie à jet moléculaire (MBE pour Molecular Beam Epitaxy). Ce procédé technologique consiste à déposer sur une surface électronique une fine couche de matériau semi-conducteur, qui servira de support à la construction de composants. Il se fait essentiellement par projection sous vide d’atomes. La technique permet de fabriquer des composants photoniques et radiofréquences à hautes performances pour divers domaines. Parmi lesquels les radars, les télécoms, la santé, la défense et le spatial.

Riber veut capter d’autres opportunités

Ce marché de niche a progressé de 18% en 2023 pour atteindre 61 millions de dollars. Riber en est l’un des leaders avec l’américain Veeco. Mais l’équipementier français veut capter d’autres opportunités. Il souhaite précisément imposer sa technologie d’épitaxie dans la fabrication des composants en silicium sur plaquettes de 300 mm de diamètre. Ce substrat facilite l’intégration des puces avec d’autres composants et réduit les coûts de fabrication.

Un changement de dimension voulu par le projet Rosie

L’ouverture dans la photonique sur silicium ou le calcul quantique doit permettre à Riber d’entrer dans les usines de grands fabricants comme Intel et STMicroelectronics. Cette nouvelle ambition est portée par le projet Rosie, lancé en 2022. Ce programme doté d’un budget de 3 millions d’euros sur trois ans vise le développement d’une machine de déposition MBE de titanate de baryum (BTO) sur un substrat silicium de 300 mm.

Fnac Darty prépare aussi les JO de Paris 2024

Fnac Darty prêt pour les JO.

Fnac Darty, premier distributeur en France de produits techniques, mobilise l’ensemble de ses équipes pour relever le défi des JO de Paris 2024, dont il est Supporteur Officiel. Le groupe prévoit différents évènements autour des athlètes de sa Team, dont Elodie Lorandi et Enzo Lefort.

Fnac Darty a dévoilé, le mercredi 17 avril, à 100 jours de la cérémonie d’ouverture de Jeux Olympiques et Paralympiques de Paris 2024, une série d’évènements pour préparer ses équipes à ce rendez-vous planétaire. Cette série d’activités aura lieu jusqu’au mois de mai hors des murs de l’enseigne, mais également en magasin et sur le web. Il s’agira de célébrer les collaborateurs, clients et partenaires.

Les collaborateurs et clients de Fnac Darty invités aux entraînements à l’Insep

Fnac Darty, Supporteur Officiel des Jeux Olympiques et Paralympiques de Paris 2024, mettra à l’honneur sa Team Fnac Darty composée d’Elodie Lorandi (nageuse handisport, 34 ans) et d’Enzo Lefort (un escrimeur, 32 ans). Les collaborateurs et clients sont invités à assister à un entraînement du champion d’escrime français au sein de l’Institut National du Sport de l’Expertise et de la Performance (Insep) et à partager un moment unique avec lui.

Une séance photo-dédicace avec Enzo Lefort

À la suite de cet entraînement, Enzo Lefort offrira à ses fans une séance photo-dédicace en magasin pour la sortie du tome 2 de son manga ENZO. L’escrimeur s’est récemment qualifié pour Paris 2024 dans les épreuves individuelles et collectives de fleuret. Les salariés et clients pourront également prendre part aux séances d’entraînement d’Elodie Lorandi à Antibes. Un rendez-vous a déjà eu lieu le magasin du Forum des Halles, le mercredi 17 avril.

Une démonstration de breakdance avec Sarah « Bee »

Sarah « Bee » Bouyahyaoui, représentante de la France aux Jeux Olympiques de Paris 2024, a offert une démonstration de breakdance. Elle est championne de France en titre de cette discipline qui intégrera pour la première fois le programme des JO. On a également noté la présence de Féfé, ex-leader du mythique Saïan Supa Crew. Le rappeur-chanteur a rencontré ses fans pour un moment de dédicaces de son nouvel album, Hélicoptère (Wagram). Cet évènement s’est fait en partenariat avec Samsung.

Fnac Darty prépare une roue des goodies et une chasse aux tickets d’or

Fnac Darty mobilisera plusieurs autres sites pour fêter les Jeux Olympiques de Paris 2024. Notamment le centre logistique de Massy, où les salariés pourront participer, le jeudi 25 avril, à des animations dédiées aux prochains Jeux. Il y aura des séances d’initiations au tir à l’arc et au cyclisme. Le distributeur tricolore a également prévu d’installer une roue des goodies et d’organiser une chasse aux tickets d’or pour permettre aux collaborateurs d’assister aux JO.

Fnac Darty proposera des web séries avec Enzo Lefort et Florent Manaudou

Par ailleurs, les employés du siège pourront déposer des messages de soutien aux athlètes pour leur transmettre toute leur énergie avant les Jeux. Enfin, Fnac Darty proposera, sur ses réseaux sociaux, deux nouveaux épisodes de ses web séries « Le corps et l’esprit » pour Fnac et la « quête de l’excellence » pour Darty. Ces émissions seront enregistrées avec Enzo Lefort et Florent Manaudou, qui embarquera aussi dans une camionnette Darty aux côtés d’un des livreurs.

HLD : Un acteur majeur du private equity européen

HLD est un fonds d’investissement entrepreneurial français créé en 2010 par Jean-Bernard Lafonta. Spécialisé dans le private equity (capital-investissement), le groupe accompagne des entreprises européennes à fort potentiel de croissance, en leur apportant des ressources financières et un savoir-faire opérationnel.

Le groupe HLD investit dans des secteurs variés, tels que le retail, le healthcare, l’industrie et les technologies. Le groupe a réalisé plus de 28 acquisitions depuis sa création, et soutient des entreprises leaders dans leur secteur, telles que Ba&sh, Exosens, Kiloutou, TSG, Jimmy Fairly, Alchimi, Biggie Group, CBG Acciai ou encore 52 Entertainment.

HLD se distingue par son approche entrepreneuriale et son engagement auprès des entreprises qu’il accompagne. Le groupe met à disposition de ses participations une équipe d’experts expérimentés, qui les guide dans toutes les étapes de leur développement.

HLD est indéniablement un acteur majeur du private equity (capital-investissement) européen. Il gère aujourd’hui 3 milliards d’euros d’actifs. Les 22 sociétés de son portefeuille ont réalisé 4,3 milliards d’euros de chiffre d’affaires en 2023, connaissent une croissance organique cumulée de plus de 10% et emploient plus de 37 000 personnes

Le succès du groupe est porté par son fondateur, Jean-Bernard Lafonta, considéré comme un entrepreneur visionnaire qui possède une grande expérience du capital-investissement. Avant de fonder HLD, il a travaillé au sein de plusieurs grands groupes d’investissement, tels que Apax Partners et Eurazeo.

Jean-Bernard Lafonta est un acteur reconnu de la place financière française. Il est membre du conseil d’administration de plusieurs sociétés cotées en bourse et est régulièrement invité à intervenir dans des conférences et des colloques sur l’investissement.

HLD est en croissance constante. Il possède désormais des bureaux à Paris, Milan, Luxembourg et Zurich, et affirme disposer d’une capacité d’investissement de 500 millions d’euros de fonds propres par an. Des moyens lui permettant de poursuivre son développement et d’investir dans de nouvelles entreprises prometteuses.

Au-delà du private equity, Jean-Bernard Lafonta est aussi engagé dans la protection du milieu marin. C’est la raison pour laquelle il a créé en 2018 le Fonds HLD Méditerranée, un fonds de dotation qui finance chaque année des projets de sensibilisation et d’éducation au public à l’importance de préserver le bassin méditerranéen. Ce fonds soutient aussi des recherches scientifiques et des projets de restauration des milieux marins.

 

Médias : combien coûte l’information en France ?

En France, la production de l’information a coûté à l’ensemble des médias plus de 3 milliards d’euros en 2023. C’est ce que révèle une étude publiée jeudi par un groupe de travail des Etats généraux de l’information (EGI). Cette enquête doit contribuer à la construction d’un modèle économique des médias solide et pérenne.

Combien coûte en France la production de l’information ? C’est la question complexe à laquelle a tenté de répondre une étude inédite d’un groupe de travail des Etats généraux de l’information (EGI). Lancés en octobre 2023 sous l’impulsion d’Emmanuel Macron, les EGI ont pour mission d’établir un diagnostic sur l’ensemble des enjeux liés à l’information afin d’assurer à chacun le droit à une information libre, indépendante et fiable.

Pas de données structurées sur le financement de l’information

Il s’agit de connaître exactement les moyens dont disposent les médias, acteurs clés de la démocratie. En France, comme dans la plupart des pays européens, on ne trouve pas de données structurées sur la façon dont est financé le droit à l’information (par le public lui-même, la publicité ou les pouvoirs publics, et à quelle proportion ?). On ne connait pas, non plus, le montant consacré aux médias (presse, radio, TV ou pure players). D’où la création des EGI, qui doivent aboutir cet été à des propositions concrètes afin d’aiguillonner les législateurs.

Tous les types de médias scrutés

L’étude menée par le groupe de travail des EGI, une première en France, a permis de réaliser une estimation des moyens engagés dans la production de l’information, quel que soit le support (TV, radio, presse imprimée et digitale). Elle couvre l’ensemble des charges supportées par les médias d’information. A savoir la masse salariale des équipes techniques, des journalistes et des dirigeants, ainsi que les coûts directs associés (frais de reportages, liaisons techniques, abonnements aux agences de presse, etc.).

Les coûts salariaux représentent plus de 70% des dépenses

L’enquête chiffre à 3 milliards d’euros le coût de production de l’information en 2023. Ce coût s’élève à 2,4 milliards si on exclut les agences de presse et la presse professionnelle. Les dépenses liées aux salaires représentent à elles seules plus de 70% du total. Quant au chiffre d’affaires de l’ensemble des médias grand public, il est estimé à 12 milliards d’euros en 2023. Pour ce qui concerne les effectifs, les médias grand public emploient plus de 27.000 collaborateurs, dont 58% de journalistes permanents et 18% de pigistes.

Le financement provient pour un tiers de la publicité

Ces effectifs montent à plus de 40.000 en prenant en compte les collaborateurs de la presse professionnelle et des agences de presse. L’étude s’est également intéressée aux sources de financements. Ceux-ci proviennent à 23% du consommateur final (abonnements et ventes au numéro de la presse, principalement), 35% de la publicité et 32% des financements publics (aides à la presse et financement de l’audiovisuel public).

Une enquête essentielle pour comprendre l’économie de l’information

Cette étude inédite sur les coûts engagés par les médias ne prend pas en compte l’impression et la distribution pour la presse écrite. Le groupe de travail des EGI espère pouvoir la réaliser chaque année pour nourrir un tableau de bord public de l’économie de l’information. « La question du modèle économique est essentielle à l’heure où l’on constate une paupérisation de l’information et de ses principaux producteurs, les médias », a expliqué Bruno Patino, président d’Arte et président du comité de pilotage des EGI.

Cybersécurité : Airbus se renforce en rachetant Infodas

Airbus a annoncé ce lundi avoir conclu un accord pour racheter Infodas, une entreprise familiale allemande spécialisée dans les services de cybersécurité et de technologies de l’information. Le groupe aéronautique européen espère que cette acquisition lui permettra de renforcer son portefeuille de cybersécurité au profit de ses clients.

Airbus Defence and Space a annoncé ce lundi la signature d’un accord pour acquérir la société allemande Infodas. Le géant européen de l’aéronautique et de la défense n’a pas donné le montant de l’opération, qui attend les autorisations réglementaires. Cependant, il a précisé que tout devrait être finalisé d’ici la fin de cette année.

Infodas, un spécialiste du domaine de la défense et des infrastructures

Créée en 1974, Infodas est une société allemande opérant dans le domaine de la cybersécurité et des technologies de l’information pour le secteur public, en particulier dans le domaine de la défense et des infrastructures. Basée à Cologne, elle possède également des bureaux à Berlin, Bonn, Hambourg, Munich et Mayence. L’entreprise compte 250 salariés. Son chiffre d’affaires annuel s’élève à environ 50 millions d’euros.

Infodas fait de l’audit, du conseil et des tests d’intrusion des SI

Infodas propose des prestations de sécurité informatique certifiées par l’Office fédéral de la sécurité de l’information (BSI). La société familiale fait notamment de l’audit, du conseil, et mène des tests d’intrusion des systèmes d’information (SI). Ses produits répondent à différents niveaux de classification jusqu’à secret. Ils sont également agréés selon les Critères Communs et disposent d’autres certifications spécifiques à chaque pays.

Airbus souhaite proposer des solutions plus complètes à ses clients

Avec l’acquisition d’Infodas, Airbus compte renforcer davantage ses capacités en matière de cybersécurité et proposer des solutions plus complètes à ses clients. Le géant aéronautique européen espère également créer un mécanisme de défense plus efficace contre les futures menaces cyber. Les attaques informatiques enregistrent une forte augmentation ces dernières années, en raison de la digitalisation des entreprises et administrations.

Airbus rêve d’un avenir numérique solide et sécurisé

Ces dernières années, Airbus a beaucoup amélioré ses capacités en matière de cybersécurité. Le groupe espère garantir une meilleure protection de ses opérations, de ses clients et plus largement de son écosystème. Le rachat d’Infodas apportera au groupe une contribution significative à sa stratégie visant à sécuriser les futures plateformes numériques. Il doit également lui permettre de construire un avenir numérique plus solide et sûr.

Infodas a déjà signé un partenariat récemment avec le rival Boeing

Infodas avait été sélectionnée par Boeing en novembre 2023 pour contribuer à la modernisation du système aéroporté d’alerte et de contrôle (AWACS) de l’OTAN. Ce dispositif constitue un élément majeur de la défense aérienne de l’alliance. Il sert notamment à protéger l’intégrité de l’espace aérien des pays membres. Dans le cadre de ce contrat, l’entreprise allemande fournira des solutions interdomaines et travaillera à leur intégration dans l’architecture. En outre, elle veillera à  mettre à disposition un support complet tout au long du cycle de vie.

Diamants : De Beers et AWDC interpellent la Belgique

De Beers, leader mondial des diamants.

De Beers, leader mondial de la distribution de diamants bruts, et l’Antwerp World Diamond Centre (AWDC) ont écrit au Premier ministre belge Alexander De Croo pour l’inviter à reconsidérer l’utilisation d’Anvers comme unique point d’entrée des diamants dans les pays du G7. Ils craignent que cela n’entraîne des lenteurs préjudiciables aux entreprises du secteur diamantaire.

Dans une lettre ouverte au Premier ministre belge Alexander De Croo, De Beers et l’Antwerp World Diamond Centre (AWDC) expriment leurs inquiétudes sur les dernières mesures concernant les diamants. En effet, le G7 a interdit, depuis le 1er janvier 2024, la commercialisation des diamants russes sur les marchés européen et américain jusqu’à nouvel ordre.

Des sanctions contre les diamants russes pour tarir les sources de financements de la guerre contre l’Ukraine

Grâce à cette mesure, les Occidentaux espèrent assécher l’une des principales sources de financements de la guerre de Moscou contre l’Ukraine. Les diamants représentent l’une des plus importantes ressources d’exportation de la Russie, après le gaz et le pétrole. Alrosa, premier producteur mondial avec 30 % de part de marché avant le conflit ukrainien, génère au moins 90 % de la production nationale russe. Depuis deux ans, le groupe subit de plein fouet les sanctions occidentales, cédant sa place de leader à De Beers.

De Beers craint des conséquences catastrophiques sur l’industrie du diamant

En fin d’année dernière, les principaux producteurs de diamants ont critiqué la proposition d’Alexander De Croo de bannir unilatéralement les diamants russes du marché. Selon eux, cette décision aura des conséquences catastrophiques sur l’industrie car elle compliquerait les vérifications et créerait un goulot à Anvers, ville belge désignée comme unique point d’entrée des diamants dans les pays du G7.

Des doutes sur l’efficacité du système de suivi annoncé par l’UE

De Beers soutient les sanctions contre les diamants russes. Le groupe minier est d’accord que la Russie doit payer pour l’invasion de l’Ukraine, un pays souverain d’Europe. Toutefois, il soulève quelques griefs sur la manière d’appliquer ces sanctions. La filiale d’Anglo American a exprimé des doutes sur l’efficacité du système de suivi prévu être déployé en septembre prochain. Il se demande si cette solution sera suffisamment solide pour permettre une vérification de l’origine des diamants en Europe.

De Beers a son propre système de vérification

De Beers demande aux dirigeants européens de laisser chaque groupe vérifier l’origine des diamants grâce à sa propre solution. Depuis 2022, la compagnie diamantaire a développé une blockchain pour confirmer l’authenticité et la provenance de 100 % de ses pierres précieuses. Il souhaiterait utiliser ce système, voire le proposer au secteur, en partenariat avec d’autres entreprises.

La lenteur des vérifications en question

Dans leur lettre ouverte, De Beers et l’AWDC exhortent Alexander De Croo à remédier aux graves perturbations causées actuellement aux négociants par les nouvelles exigences en matière de déclaration de l’origine des diamants. Le producteur sud-africain et l’organisation belge de contrôle des flux de diamants relèvent que les expéditions prennent une semaine de plus pour être dédouanées au bureau d’Anvers en raison de nouvelles exigences en matière de paperasse.

Un appel à une collaboration pour résoudre les difficultés

« Nous vous demandons de bien vouloir nous aider à résoudre ces problèmes », écrivent Al Cook, PDG de De Beers, et Isidore Morsel, président de l’AWDC (Antwerp World Diamond Centre) dans leur lettre commune. Les deux dirigeants invitent plus précisément le ministre belge à reconsidérer la décision de faire passer par Anvers tous les diamants destinés au G7.

De Beers et AWDC veulent accompagner les dirigeants

De Beers et l’AWDC se proposent même de donner des « conseils techniques » à l’Etat belge pour lever les obstacles. Les deux groupes aimeront travailler avec le gouvernement pour renforcer la certification de provenance. Ils souhaitent aussi soutenir l’approvisionnement en diamants à Anvers, ainsi que le leadership de Bruxelles dans la réalisation des objectifs du G7.

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