Economie française: Une croissance de 0,4% prévue ce trimestre

Selon une prévision de la Banque de France, l’économie française devrait connaitre une légère embellie au premier trimestre 2019. Une bonne nouvelle quand on sait que la croissance économique française n’a jamais dépassé la barre de 0,3% toute l’année dernière.

La Banque centrale de France et l’Insee s’accordent sur le chiffre de 0,4%

A en croire la Banque de France, la croissance économique française devrait atteindre 0,4% au premier trimestre 2019, un léger rebond de 0,1% en comparaison du dernier trimestre 2018. Cette estimation du Produit Intérieur Brut (PIB) est conforme aux prévisions de l’Institut National de la Statistique et des Etudes Economiques (Insee) qui avait également tablé sur une croissance économique de l’ordre de 0,4%.

La Banque de France explique cette légère embellie du PIB par le dynamisme du secteur du bâtiment. Les BPT ont reçu des carnets de commandes « très bien garnis », note l’institution bancaire. Si les patrons des entreprises du bâtiment se frottent les mains, ce n’est pas le cas d’autres industries qui rencontrent des difficultés.

Le secteur de l’aéronautique et de la chimie par exemple ont subi une baisse des activités. Cette situation devrait prendre fin dès ce mois de février 2019, prédisent les patrons. C’est le même climat morose du côté des services, parmi lesquels la restauration et l’hébergement. Mais, comme l’aéronautique et la chimie, les activités vont connaître une accélération dès la fin de ce mois.

La tendance sera à l’épargne et non à la consommation

Cette croissance du PIB va certainement ravir l’Elysée et Matignon qui font face à la crise des Gilets Jaunes depuis plusieurs semaines. Pourtant le bout du tunnel n’est toujours pas à l’horizon. C’est un bol d’air frais dont ils profiteront au maximum car l’économie française tient bien le coup.

La croissance économique devrait surtout profiter aux ménages français dont le pouvoir d’achat pourrait attendre 440 euros par foyer en 2019, à en croire les statistiques. Mais pour la Commission européenne l’heure ne sera pas à la consommation, plutôt à l’épargne, en raison de la conjoncture.

Même si ce premier trimestre sème des graines d’optimisme dans les cœurs, le Gouvernement français reste réaliste. Pour le Ministre de l’Economie, Bruno Le Maire, la croissance de 1,7% prévue en 2019 sera revue à la baisse puisqu’à l’échelle européenne, les perspectives économiques n’enchantent pas.

 

Le gouvernement offensif sur l’impôt des grands groupes

Les dirigeants d’entreprises cotées en bourse ou celles dont l’Etat est actionnaire devront « impérativement » verser leurs impôts en France, a préciser le ministre des Comptes publics Gérald Darmanin dans une interview au Journal du dimanche. « Comme l’a dit le président de la République, les dirigeants d’entreprises cotées ou dont l’Etat est actionnaire doivent impérativement être résidents fiscaux français » a-t-il ajouté.

Le ministre s’est voulu offensif sur le dossier. « Nous sommes en train de nous en assurer et nous sommes prêts à prendre toutes les mesures nécessaires si tel n’était pas le cas », a-t-il précisé, affirmant que « la suppression de l’ISF, qui était un impôt absurde, doit aller de pair avec un certain civisme fiscal ».

Dans sa réponse au mouvement des «gilets jaunes», le président Emmanuel Macron avait déclaré dans la première quizaine de décembre que « le dirigeant d’une entreprise française doit payer ses impôts en France et les grandes entreprises qui y font des profits doivent y payer l’impôt ».

A propos du le prélèvement de l’impôt à la source, qui est entré en application hier, le ministre ne semble pas s’attendre à d’importantes tentatives de fraude. « Ce gouvernement fait confiance aux entreprises (qui devront collecter l’impôt). Et si dans tout système, il peut y avoir des fraudes, l’administration sera vigilante, mais notre rôle est d’accompagner l’entreprise », a-t-il déclaré.

« Qu’il soit en tout cas certain que si, pour une raison ou une autre, l’impôt n’est pas acquitté normalement, ce sera sans aucune conséquence pour le particulier », s’est voulu rassurant le ministre.

Sysdream, la division cybersécurité de Hub One, développe son SOC

La division cybersécurité du groupe Hub One, spécialiste des systèmes de communication en environnements professionnels, vient de développer son Centre Opérationnel de Sécurité (SOC). Sysdream, l’un des leaders français de cybersécurité et de lutte contre la cybercriminalité, veut proposer aux entreprises de taille intermédiaire (ETI) un service de supervision des systèmes informatiques pour détecter et gérer en temps réel tous les incidents de sécurité auxquelles les ETI peuvent être confrontés.

Les chiffres parlent d’eux-mêmes. Sur l’année écoulée, le ministère de l’Intérieur a enregistré une augmentation de 32% des actes de cybercriminalité en France. Les entreprises sont les premières visées par ces attaques multiples (vols de données, logiciels espions, ransomware, intrusions en tous genres) face auxquelles les ETI sont souvent démunies.

Autant les grandes entreprises ont investi depuis longtemps dans la sécurité informatique et disposent d’équipes dédiées à la surveillance du réseau pour anticiper les failles potentielles, repérer d’éventuelles attaques et, le cas échéant, réagir immédiatement pour préserver les intérêts stratégiques de l’entreprise, autant les ETI n’ont pas la taille critique pour porter seules le poids d’une telle protection.

C’est à cette carence que le SOC mis en place par Sysdream souhaite répondre, comme l’explique la société dans son communiqué de lancement. « Bien que de nombreuses ETI aient investies dans des technologies de sécurité, elles ne disposent pas toujours des capacités techniques et organisationnelles pour détecter, traiter et gérer les incidents de sécurité auxquels elles sont confrontées ».

La filiale de l’opérateur Télécom Hub One a donc fait le choix de « développer une offre SOC complète qui permet d’anticiper, de détecter et de réagir en temps réel aux menaces cyber. Les ETI peuvent ainsi externaliser la supervision de leur sécurité tout en gardant la maîtrise de leur système d’information ».

Pilotée par Sysdream, l’offre SOC de Hub One peut également s’appuyer sur le Network Opération Center (NOC) de Hub One qui permet, depuis plusieurs années déjà, de superviser les réseaux sensibles, mais également sur « la compétence opérationnelle des équipes inforensiques (de Sysdream) spécialisées dans l’analyse et la résolution des incidents de sécurité ».

Pour Olivier Franchi, le directeur de Sysdream la Division Cybersécurité de Hub One, « face à la recrudescence des menaces et à l’augmentation des coûts d’incidents de sécurité, nos clients ont aujourd’hui besoin de s’appuyer sur un partenaire de choix capable de les accompagner dans la supervision continue de la sécurité de leur système d’information. Le marché des ETI était dans l’attente d’une offre de cybersécurité As a Service conçue spécialement pour répondre à leurs attentes ». C’est désormais chose faite.

L’économie réunionnaise paralysée

Alors que l’on vit le dixième jour de mobilisation des gilets jaunes à la Réunion, l’île est paralysée. La ministre des Outre-mer, Annick Girardin, a assuré une baisse immédiate du prix des carburants pour tenter de stopper la colère. Elle a également annoncé se rendre sur place mercredi.

Le mouvement ne faiblit pas et ses conséquences commencent à se faire ressentir avec des rayons de commerces qui se vident. Une partie des grandes surfaces mais aussi des stations-essences sont fermées ou bloquées. D’après la chaine de télévision Réunion la 1ére, au moins quarante barrages sont en place sur l’île ce lundi. Depuis quelques jours un couvre-feu a été mis en place à cause de violents affrontements entre les forces de l’ordre et les gilets jaunes.

« L’Île de la Réunion est en arrêt total, toute l’économie est bloquée » assure au Figaro Nadia Ramassamy, députée Les Républicains de la 6ème circonscription de La Réunion. La députée explique que « les gilets jaunes bloquent l’entrée des grandes surfaces et font pression pour que les commerçants ferment » ce qui provoque un début de tension sur l’approvisionnement. Certains produits de première nécessité, comme le riz ou la viande, sont introuvables, précise Nadia Ramassamy, qui explique que l’Île de la Réunion « importe la plupart de ses produits ». Elle déclare également que « les agriculteurs ne peuvent même plus nourrir leurs animaux ou écouler leurs viandes ».

La situation donne de grandes inquiétudes à Bernard Stalter, président du réseau français des chambres de métiers et de l’artisanat. « L’île de la Réunion est le département le plus touché par les ‘gilets jaunes’. J’ai eu énormément de retours d’artisans – bouchers, charcutiers, boulangers, coiffeurs -, et ils souffrent énormément. La situation est catastrophique ».

 

Ascoval au bord du gouffre

De plus en plus de voix s’élèvent pour que le gouvernement prenne ses responsabilités et sauvent l’aciérie du Nord ou 281 emplois sont en jeu. Même au sein de la majorité, certains souhaitent une étatisation temporaire de l’usine pour éviter la répétition du scénario de Florange durant le quinquennat de François Hollande. Florange était alors devenu un symbole du délaissement du tissu industriel français par le pouvoir.

Une ultime réunion concernant l’aciérie Ascoval à Saint-Saulve devrait avoir lieu mercredi à Bercy. Pour le député communiste du Nord Fabien Roussel « les choses bougent dans le bon sens ». le député précise que « Nous sommes convoqués à Bercy mercredi 31 octobre à 10h pour la décision finale » avant d’ajouter « J’espère que ce sera pour une fumée blanche ».

Fabien Roussel espère qu’un repreneur sérieux va pouvoir reprendre le site de l’entreprise française, mais surtout que Vallourec va jouer le jeu d’une reprise régulée. Le député est peu enclin à penser que la solution viendra de la maison mère : « Nous savons que Vallourec ne participera pas à cet effort, sauf obligations sociales. Par contre, l’Etat cherche une solution industrielle ».

La semaine dernière les employés du site en avaient bloqué un autre empêchant la production habituelle de se faire pour quelques heures afin d’interpeller les pouvoirs publics et la direction.

La dernière déclaration de la direction de Vallourec ne présageait rien de bon : « Notre conclusion est très claire et partagée par tous ceux qui ont regardé le dossier avec une approche professionnelle. Le projet actuel du repreneur Altifort n’est pas viable ».

Bruno Le Maire s’attaque au dossier corse

Aujourd’hui, lundi 22 octobre, Bruno Le Maire, ministre de l’Économie a présenté à Ajaccio le rapport de l’inspection générale des finances qui fait un état des lieux et des propositions pour l’économie insulaire. Trois secteurs sont mis en avant par le ministre : le tourisme, le numérique et l’agriculture.

A Ajaccio lors d’une réunion publique, le ministre a déclaré que son « objectif pour la Corse et pour les Corses, à l’échéance de 10 ans, c’est que la Corse soit, en Europe, le modèle d’une réussite économique insulaire » avant de préciser : « Nous devons montrer en Corse, pour tous les pays européens, que l’insularité peut rimer avec succès économiques ». Le ton des interventions de Gilles Simeoni, président du conseil exécutif de Corse et de Jean-Guy Talamoni, président de l’Assemblée de Corse, sont de bons augures quant à un travail collectif entre la région et le gouvernement.

L’un des points chauds, le prix des carburants sur l’île, a été évoqué d’emblé par monsieur Le Maire qui les a dénoncés se demandant s’il n’y avait pas une entente entre les différents fournisseurs pour pratiquer ces prix.

Selon François Padrona, un chef d’entreprise de l’île : « Les mesures annoncées ont l’air intéressantes. C’est la mise en œuvre de ces mesures qu’il faudra suivre. Je retiens depuis quelques années qu’il y a un crédit d’impôt à l’hôtellerie, mais je n’ai pas vu tant d’hôtels sortir de terre. Il faut que toutes ces mesures coïncident avec une volonté sur le terrain des acteurs politiques pour mettre en œuvre les besoins nécessaires au développement économique ».

Ford veut fermer ses installations en Gironde

Le géant automobile a confirmé sa décision de fermer le site de Blanquefort. Les salariés sont vent debout contre la fermeture et annoncent continuer leurs actions syndicales. Bruno Le Maire, ministre de l’économie a déclaré à ce propos : « À partir du moment où nous avons trouvé un repreneur et qu’il y a une offre crédible, la position de Ford est indéfendable ». Selon Ford, 850 salariés sont concernés, bien plus selon les syndicats.

Monsieur le ministre Bruno Le Maire a déclaré : « J’ai eu le président de Ford, vendredi dernier, au téléphone et le président m’a annoncé qu’entre une reprise du site par Punch et la fermeture de l’usine, l’option privilégiée par Ford était la fermeture de l’usine. Je suis en désaccord total avec ce choix » avant d’ajouter « s’ils pensent qu’ils peuvent mettre la clé sous la porte sans que ni l’Etat ni les collectivités locales ne réagissent, ils se trompent ! Nous allons nous battre et nous ne nous laisserons pas faire ».

Convaincu que « l’option de la reprise » est la meilleure qui s’offre au constructeur, Bruno Le Maire affirme avoir passé au cours du week-end de nombreux appels auprès de l’administration américaine. En contact avec secrétaire au Trésor, Steve Mnuchin, et l’un des conseiller économique du président Donald Trump pour « obtenir leur soutien » et qu’ils alertent « la direction de Ford sur ce qui se passe actuellement sur le site de Blanquefort ».

Selon Philippe Poutou, délégué CGT de l’usine, le constructeur « préfère fermer l’usine que favoriser la reprise car cela lui coûte moins cher au global » car la reprise signifie « obligatoirement des engagements de Ford pour assurer la transition » car « le repreneur aurait un plan sérieux mais pas avant trois ans ».

Les syndicats d’Air-France rencontrent Ben Smith

Le Canadien ancien numéro deux d’Air Canada a pris ses fonctions de directeur général mi-septembre. Il a plusieurs fois déclaré vouloir au plus vite achever le conflit social qui s’éternise dans l’entreprise depuis le début de 2018.

La rencontre entre les syndicats de salariés de la compagnie et Ben Smith était prévue et attendue depuis plusieurs jours. Elle a eu lieu ce lundi 1er octobre. Le contexte est tendu pour la direction depuis la démission de Franck Terner qui a occupé des fonctions de directeur général. Air-France a annoncé que Gilles Gateau, actuel directeur général adjoint, allait quitter ses fonctions dans onze jours avant de quitter définitivement l’entreprise. Le communiqué interne qui en fait état annonce également que « Patrice Tizon, directeur des relations sociales d’Air France, sera nommé le 12 octobre 2018 directeur général adjoint-ressources humaines par intérim ».

L’intersyndicale est composée d’organisations de pilotes (Alter, SNPL), d’organisations d’hôtesses et stewards (SNPNC, UNSA-PNC, CFTC, SNGAF) et d’organisations de personnels au sol (CGT, FO et SUD). Elle milite pour une hausse générale des salaires de 5.1% pour rattraper l’inflation de la période 2012-2017.

Jean-Marc Janaillac, l’ancien PDG du groupe, avait chuté sur cette question et les quinze jours de grève tenus par les syndicats. Pour répondre à la demande des salariés, il avait proposé une augmentation de 2% ce qui n’avait pas suffi. Sa proposition avait été rejeté par 55% des salariés à la suite d’une consultation interne qui avait pris l’allure d’un référendum sur sa personne.

Lundi après-midi, les syndicats ne sont sortis satisfaits de cette première rencontre assurant qu’elle ne serait pas la dernière. La CGT s’est affirmée « prête à repartir au combat ».

Carrefour : des prix imbattables !

La semaine dernière, l’enseigne Carrefour a été victime d’un bug qui lui a – involontairement – fait réduire ses prix sur certains articles… au grand bonheur des clients.  

Selon la direction du groupe Carrefour, un « problème technique ponctuel » serait à l’origine des prix anormalement bas pratiqués jeudi dernier pour certains des produits vendus sur Ooshop, le site de vente en ligne de l’enseigne.

De la viande, du lait maternel, des aliments surgelés, des produits d’entretien et des bouteilles d’alcool ont été proposés à des tarifs impensables : une bouteille de champagne était par exemple en vente à seulement 80 centimes. D’autres produits, disponibles sur le site comme des alcools forts, étaient eux vendus à deux ou trois euros au lieu d’une quinzaine en temps normal.

Après un retour à la normale, le Groupe Carrefour n’a cependant pas indiqué si les clients qui avaient pu bénéficier de ces prix avantageux avaient été livrés ou s’ils avaient été remboursés de leurs commandes. « Ce n’est pas la première fois qu’un site d’une enseigne de la grande distribution est touché par un tel bug au niveau des prix de ses produits. En novembre dernier, alors que le Black Friday approchait à grands pas, le site de Leclerc affichait la console PS4 à 29,99 euros au lieu de 400 euros en temps normal », explique le site d’informations Francesoir.

Alors que Carrefour n’avait rien vu venir, les ristournes appliquées sur les produits ont rapidement fait le tour des réseaux sociaux. Ainsi, l’enseigne Carrefour a rapidement pu garantir un retour à la normale.

Automobile : un nouveau record pour Renault

Pour le premier semestre 2018, le concessionnaire français Renault a établi un nouveau record : les ventes du groupe ont progressé de 9,8%. 

Une année qui commence sur en trombe

L’année 2018 démarre bien pour le groupe Renault, ses marques traditionnelles et ses nouvelles acquisitions. Les ventes progressent, notamment tirées par la consolidation des marques d’utilitaires chinoises Jinbei et Huasong, effective depuis le début de l’année.

La croissance du groupe Renault (marques Renault, Dacia, Lada, Samsung, Alpine) s’établit à 5,3% sur un marché mondial en hausse de 4,2%. « Pour la troisième année consécutive, nous avons battu un record de ventes  sur un premier semestre. En Europe, le groupe continue de gagner des parts de marché et à l’international, nous enregistrons de très bonnes performances, notamment en Amérique Latine, dans la région Eurasie et en Afrique », s’est félicité le directeur commercial, Thierry Koskas.

Un nombre record de véhicules

Les marques Renault et Dacia ont chacune écoulé un nombre record de véhicules. Renault a vendu 1,38 million de véhicules (+2,4%) et Dacia environ 378.000 (+13,4%).Le label russe Lada a progressé de 24% à près de 187.000 véhicules. Mais la marque coréenne Renault Samsung Motors a baissé dans le même temps de 26,9% à près de 39.000 véhicules.

« Le groupe réussit notamment en Amérique latine. Renault s’envole de 22,2% en Argentine, deux fois plus vite que le marché, à plus de 70.000 unités. Il progresse de 27,8% au Brésil, là aussi deux fois plus vite que le marché, écoulant près de 94.000 véhicules », précisent plusieurs médias.

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